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Gilles AUTHIER GRAMMAIRE KRYZ PDF

435 Pages·2009·2.18 MB·French
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Gilles AUTHIER GRAMMAIRE KRYZ (LANGUE CAUCASIQUE D’AZERBAÏDJAN, DIALECTE D’ALIK) Ouvrage publié avec le concours de la Fondation Emile Benveniste de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres Ce livre est dédié à Majlis Shamseddinov, mon principal informateur, et à Khanlar Mancharov, mon hôte; sans ces deux exemples de noblesse et de générosité caucasienne, rien n’aurait été possible. Son élaboration a bénéficié de l’aide de Mmes Anaïd Donabédian et Dominique Gauthier-Eligoulachvili (Institut National des Langues et Civi- lisations Orientales), et de MM. Jean Lowenstamm (université Paris VII), Bayram Balci (Institut Français d’Etudes Anatoliennes) et Jean-Marie Durand, directeur de l’UMR 7192 du CNRS. Je dois aussi toute ma reconnaissance à Jean-Pierre Mahé, pour tant de marques de confiance, Denis Creissels, pour ses relectures attentives, Timur Maisak pour de précieuses remarques, Yuri Koryakov pour ses cartes inédites, et Alain Lemaréchal, directeur de cette collection. 1. INTRODUCTION 1.1. Contexte géographique Ce livre est une grammaire du dialecte kryz parlé au village d’Alik, situé dans l’extrême Est de la chaîne du Grand Caucase, au Nord-Est de la République d’Azerbaïdjan (district de Kuba) vers 1 900 mètres d’altitude, entre les sommets du Babadagh (3 630m) et du Shahdagh (4 240m). Trois autres villages kryz sont situés dans la haute vallée du Kudyal- Chay au confluent de l’Agh-Chay : Khaput, dont le parler est très proche de celui d’Alik, Djek, et Kryz, avec sa colonie en contrebas, Kryz Dahna. Le kryz est un continuum de dialectes, parlés par deux mille personnes au maximum : les chiffres supérieurs parfois cités concernent une apparte- nance ethnique, elle-même problématique, et non le nombre des locuteurs actuels. Le passage des jeunes générations à la langue nationale (azéri) est très rapide dans les villages de la plaine, où les enfants sont scolarisés et vivent au contact d’Azéris ; la langue se maintient mieux et évolue plus lentement dans la montagne. Le nom extensif de ‘Kryz’ est donné ici par commodité aux habitants des quatre villages et à leur langue, bien que celle-ci soit en fait multiple. Il reste peut-être dans le district d’Ismaïlli quelques locuteurs d’un autre dialecte, documenté par Saadiev avant 1972. La haute vallée du Kudyal-Chay comporte aussi un village de peuplement azéri (Kala-Khudat) et l’aoul de Khinalugh, dont la langue est totalement différente. Cette région a longtemps été la plus isolée d’Azerbaïdjan, avant qu’une piste ne soit forcée à la dynamite, à la fin de la période soviétique ; les ponts sur les rivières ont été ajoutés récemment ; les liens avec la plaine de Kuba, en contrebas d’une dense barrière forestière, sont toutefois anciens, et plusieurs colonies1 y sont établies, surtout dans le district de Khachmaz. Les Kryz étaient aussi reliés au district de Konakkend, de peuplement tat, par l’ancienne piste qui passe par Budugh et finit à Khinalugh. Divers itinéraires de transhumance relient ces vallées au sud de la chaîne, jusqu’à 1 Les zones de peuplement des divers groupes éthno-linguistiques caucasiques du Nord de l’Azerbaïdjan s’organisent généralement selon un axe perpendiculaire aux lignes de crête, avec des estives (‘yaylaks’) au-dessus des ‘aouls’ –- mot turc signifiant ‘bergerie’ – et des pâturages d’hiver (‘kishlaks’) en plaine. 2 GRAMMAIRE KRYZ Ali Bayramli sur la Kura, par les districts de Shamakhi, Göychay, et Ismaïlli. Il n’y a en revanche aucune émigration Kryz hors d’Azerbaïdjan. 1.1.1. Kryz et Kryz-Dahna Le village de Kryz, perché à 2 000 m sur une falaise vertigineuse, pro- tégé au nord par le massif de Kizil-Kaya (3700m), verrouille depuis Kuba la haute vallée du Kudyal-Chay et l’accès aux alpages. Dans les statis- tiques de recensement et dans la maigre bibliographie sur les peuples de la régions, ce nom est celui du village le plus puissant au début du XXème siècle, siège d’un seigneur dont la mémoire se perpétue dans la tradition orale. Dans les années soixante-dix, Kryz était encore un gros aoul de plusieurs centaines d’habitants (A. Kibrik, c. p.). Aujourd’hui, seules une douzaine de maisons sont habitées en permanence. La plupart des familles originaires de Kryz se sont progressivement réinstallées dans les bourgs agricoles d’époque soviétique (sovkhozes), autour de Kuba et dans les districts côtiers de Khachmaz et Khudat, près de la mer Caspienne, rendus cultivables et salubres dans les années vingt par le drainage et l’irrigation associés au creusement du canal Samur-Apshé- ron, puis par l’éradication de la malaria dans les années soixante. Peu de hameaux sont restées homogènes linguistiquement, et le brassage a rapi- dement eu lieu, au sovkhoze et à l’école, avec les Azéris, les Arméniens, les Russes, les Tats, ainsi qu’avec d’autres ‘caucasophones’ (Khinalughs, Lezgis, Budughs, etc.) précipitant le déclin rapide des plus petites langues. Il n’y a plus dans la plaine de locuteurs kryz qu’adultes, souvent seulement occasionnels. Une partie des habitants de Kryz, trop pauvre sans doute pour quitter la montagne, occupe progressivement le site un peu moins austère de Kryz- Dahna (1 500 m), gagné, au sortir des gorges, sur la forêt et un terrain très humide. C’est là que j’ai collecté mes données pour ce dialecte, auprès de l’instituteur Khalil Sarkarov, qui se considère, lucidement, comme un piètre informateur, et d’Aydin Saadiev, mécanicien, qui possède un bon répertoire d’anecdotes originales. Beaucoup pourrait être encore recueilli dans cette localité auprès des femmes, qui parlent encore entre elles surtout le kryz, alors que les jeunes garçons ne parlent déjà plus que l’azéri. 1.1.2. Djek Ayant été logé à Djek pendant mes premiers terrains dans la montagne, j’ai d’abord songé à décrire ce dialecte, seule langue parlée dans la famille de mon hôte, Khanlar Mancharov. Mais les trente foyers de Djek vivent exclusivement de l’activité pastorale, qui retient loin du village la plupart des hommes adultes et des jeunes (dès l’âge de huit ans) de sept heures du matin à dix heures du soir à la belle saison ; il est donc très difficile d’y INTRODUCTION 3 trouver un informateur stable. Il convient aussi de rappeler qu’il n’est pas possible pour un linguiste homme, dans aucun village de la montagne, de travailler avec des informatrices femmes, quel que soit leur âge. Les matériaux recueillis à Djek (récits et anecdotes, conversations) montrent que le dialecte en est divergent à la fois de celui de Kryz et de celui d’Alik et Khaput. C’est apparemment le résultat d’une évolution en isolement alors même que le village est situé sur le sentier menant de Kryz à Alik. L’explication pourrait en être, sous toute réserve, une période prolongée d’hostilité – de guerre ? – entre territoires féodaux. Djek est en effet un verrou bâti sur deux rochers de part et d’autre de la piste vers Khinalugh, et les traces de fortifications sont encore visibles. Un récit fait état de cette rivalité sous forme de coups de main, en particulier pour le contrôle de la ressource forestière en contrebas. La micro-histoire locale est entièrement nourrie des conflits entre com- munautés locales-dialectales, qui n’ont rien de commun avec l’idée impor- tée d’une unité, d’une ‘identité’ ethnique. L’intégration forcée, en 1961, des villages kryz au sovkhoze de Khinalugh, dont la langue leur est totale- ment obscure, a été mal vécue, et des tensions subsistent aujourd’hui. Chaque village fait d’ailleurs sa police, ou s’en passe, en adaptant les valeurs de l’Islam et celles des instituteurs formés au creuset des instituts pédagogiques et des manuels scolaires de l’URSS. 1.1.3. Alik Le village actuel d’Alik était à l’origine perché au sommet de la crête, au nord, près d’un col menant à Khinalugh, et aurait été rasé par un tremblement de terre. Les traces de l’ancien site sont encore visibles, ainsi que des cimetières. Il n’y a pas d’eau courante dans le nouveau village, qui semble dater du XIXème siècle. Tous les versants à l’entour sont encore striés des terrasses où le blé était cultivé jusqu’aux années trente ; le passage à l’économie planifiée (le blé est importé depuis la collectivi- sation, les terres ancestrales d’hivernage autour de Khachmaz ayant été saisies dès 1938) et aussi la guerre ont entraîné la disette dans la montagne. Alik reste une des deux localités les plus pauvres de la région. Contrairement à Djek, où les maisons, chacune avec leur bergerie, sont bien séparées et du même type que dans la vallée, l’habitat à Alik est tradi- tionnel, étagé jusqu’à la rivière sur un terrain orienté au sud, comme toujours, mais extrêmement friable car siliceux. Les toits font office de terrasses de séchage pour la maison du dessus, et les limites de basse-cour sont des murets en briques de fumier, seul combustible pour la cuisine et pour le chauffage pendant l’hiver, qui dure près de sept mois. En mai, la pousse des orties marque le printemps et la soudure. Entre fin juin et fin septembre, la plupart des habitants d’Alik campent sur les alpages, vers 4 GRAMMAIRE KRYZ 2500 mètres d’altitude, et redescendent régulièrement pour faucher l’herbe, la ramasser et la rentrer. Fromage et agneaux sont vendus à l’automne, ce qui paie la farine pour l’hiver. Ce village de deux-cent cinquante habitants répartis en une quarantaine de foyers dont la majorité ont l’électricité et un potager, mais dont plusieurs n’ont aucun bétail, est largement autogéré. C’est en juin 2001 que j’ai rencontré mon principal informateur, Majlis Shamseddinov, membre du conseil municipal et instituteur à l’école d’Alik (1800 m), où il enseigne dans les petites classes. Né en 1955, Majlis est resté fils unique. Sa mère, femme pétillante et volubile, l’a élevé seule. Elle a pu survivre décemment, alors que la polygamie et par conséquent le remariage des veuves étaient désormais proscrits, en étant employée de la mairie. Son fils a donc été élevé aussi par les vieux du village, sur le gingah, place publique où l’on parle et discute de tout. Après l’école, qui enseignait à l’époque un peu de russe – suffisam- ment pour que ce soit notre première langue de contact – Majlis à étudié deux ans à l’institut pédagogique de Shamakhi, ville du piémont sud au passé prestigieux, où il a découvert la littérature azérie et mondiale, l’archéologie (le nom d’Alik en kryz est Ilag, et pour Majlis, il ne fait pas de doute qu’on est ici cousins des Laks, des Lezgis, et autres Lèges cités dans Strabon, XI) et un idéal de vie soviétique. Il a ensuite fait son service militaire, en Azerbaïdjan, puis n’a plus quitté Alik que pour aller faire des courses à Kuba, quatre fois par an tout au plus. Doué pour toutes les tâches manuelles, il joue un rôle central dans cette communauté. La plupart des textes ayant servi de base à l’élaboration de cette gram- maire sont des contes et des légendes dictés par Majlis. Le résultat est d’une grande qualité littéraire, et, avouons-le, trop homogène et peu représentatif de la langue quotidienne, envahie d’emprunts et de ‘code-switching’. On a donc aussi sollicité divers textes techniques de fabrication, des recettes et une multitude de phrases-exemples sur le principe « Cette forme existe-t- elle ? – Oui – Fais une phrase avec ! » ; le recours au russe comme langue de contact aura eu l’avantage de limiter les calques mais l’azéri a souvent été utile pour donner une traduction mot-à-mot. La vérification des données et des textes avec d’autres habitants d’Alik, en particulier Bilal Sultanov, conducteur d’engin, et M. Sarkharov, directeur de l’école, a permis de repérer les traits propres à Majlis et à sa famille. 1.2. Travaux précédents Les trois pages rapides que Dirr (1928) consacre au dialecte de Djek n’apportent pas grand-chose à la connaissance de la langue. Le dialecte de Kryz tel qu’il est parlé dans les villages de la plaine a fourni en revanche la base de la documentation de Saadiev pour son imposante thèse, soutenue à Tbilissi en 1972 (Essai de description structurelle de la langue kryz, 710 INTRODUCTION 5 pages dactylographiées en deux volumes, plus un volume de textes et de lexique). Ce travail de pionnier fournit des comparaisons abondantes entre données des divers dialectes. Linguiste formé en partie par l’Ecole géorgienne de caucasologie, Saadiev, décédé en 1991, était de ‘nationalité’ lezgi, né à l’hivernage de Kimil, district de Khachmaz (Kimil est un village lezgi en contrebas de Kryz-Dahna, c’est-à-dire à la limite sud de la zone lezginophone). C’est à Kimil-Kishlak et dans les villages à l’entour qu’il a pu être en contact avec des locuteurs de langue kryz, mais il ne semble pas avoir séjourné lui-même dans les villages de la montagne. Ceci explique la piètre qualité de la plupart des textes. Ceux en dialecte de Djek sont les plus médiocres ; ceux qui nous renseignent sur le parler peut-être éteint d’Ismaïlli sont les plus précieux. Les informateurs les plus âgés semblent avoir fourni à Saadiev les meilleurs textes, et dont la langue est la plus cohérente. Certains, comme ceux fournis par V. Khidirov, devenu depuis professeur à la Faculté des Langues Slaves de Bakou et auteur lui-même d’articles sur les langues de la région, ont un idiolecte mêlé, qui reflète sans doute un syncrétisme né dans la plaine. Les deux seuls textes publiés (dans l’Encyclopédie des langues de l’URSS de 1967, et plus récemment dans W. Schulze, 1998) sont une très courte anecdote de Molla Nasreddin et une version expédiée du conte du moineau. Il est vrai que la collecte de corpus oral au Caucase demande beaucoup de persévérance... La notation de Saadiev est phonétique, ce qui n’a pas que des incon- vénients, mais sa perception de la morphologie, en particulier verbale, en est gravement affectée, et la syntaxe est inexistante. Les données lexicales publiées par A. E. Kibrik et S. V. Kodzasov dans leur Etude comparative des langues daghestanaises (1988-1990) proviennent du dialecte de Kryz, et sont tout-à-fait fiables. Ce fut une raison supplémentaire pour choisir de nous attacher à un autre dialecte. 1.3. Position génétique Du point de vue génétique, la classification du kryz est claire : il consti- tue avec le budugh la branche Sud des langues samouriennes, élément central de la sous-famille lezgi à l’intérieur de la famille des langues nakh- daghestanaises. Cette branche Sud est à la fois distincte de la branche Est (divers dialectes de l’aghul, du lezgi, et du tabassaran) et de la branche Ouest (divers dialectes du tsakhur et du rutul), laquelle partage avec la branche Sud des archaïsmes grammaticaux importants (classes nominales très vivantes, marquage radical de l’aspect, etc.). Les dialectes kryz restent à étudier contrastivement. Celui d’Alik sem- ble plus archaïque que les autres, sauf sur certains points précis comme la phonologie, la morphologie de l’aoriste ou les fonctions des cas spatiaux, où il se rapproche du budugh. Il convient d’ailleurs de souligner la nature 6 GRAMMAIRE KRYZ scalaire de la variation linguistique à l’intérieur de la zone englobant les dialectes kryz, mais aussi le budugh. Le territoire de Budugh, situé au sud des villages kryz, surplombe la vallée du Kara-Chay, face au Babadagh, et se voit à juste titre attribuer une langue distincte dans la bibliographie. Sans entrer dans la question de la définition des dialectes par rapport aux langues, il est clair 1) qu’une intercompréhension très approximative est parfois possible entre un locuteur Budugh et un locuteur ‘Kryz’ du dialecte le plus proche – celui d’Alik ; 2) que cette intercompréhension est toutefois beaucoup plus partielle que celle entre locuteurs Kryz des deux villages de langue kryz les plus distants – Kryz et Khaput ; 3) que la langue de communication entre habitants adultes mâles de deux villages kryz non contigus est cependant bien souvent l’azéri… La langue budugh fait donc presque partie du même continuum que les dialectes kryz, et celui d’Alik constitue un bon point de vue surl’ensemble de ces langues. 1.4. Type linguistique du kryz La phonologie du kryz est riche en consonnes et typique du Caucase, avec une série d’occlusives glottalisées, et une opposition secondaire de labialisation sur la plupart des nombreuses consonnes postpalatales. C’est une langue agglutinante, à distinction claire entre nom et verbe, à aligne- ment ergatif du marquage casuel des arguments. L’ordre non marqué des constituants est Sujet intransitif ou Agent (-Patient) -Verbe. Les parties du discours sont les noms, pronoms, adjectifs, adverbes, quelques rares particules et les verbes synthétiques, ensemble clos de deux cents éléments, transitifs ou intransitifs, outre des copules indispensables aux prédicats non verbaux. Le renouvellement du lexique verbal se fait par des constructions à verbe support, ce qui est un phénomène aréal. Les relations syntaxiques sont marquées sur les nominaux par une flexion casuelle suffixée transparente et invariante (22 cas dont 18 cas spa- tiaux et adverbiaux) et précisées par la postposition d’adverbes ou de têtes nominales locatives ; elles sont également marquées sur les verbes, qui ont pour la plupart un préverbe de sens spatial et un marquage d’accord ergatif selon quatre genres et le nombre avec S (Sujet intransitif, Seul argument ou Stimulus de verbe cognitif) ou P (patient de verbe transitif). L’expérient des verbes affectifs est au datif. Une partie des suffixes sont ‘transcaté- goriels’, et s’observent tant dans la flexion des noms que dans celle des verbes. Les verbes ont une conjugaison non pas personnelle – sauf à l’impératif – mais caractérisée par l’indexation du genre du prime actant (S ou P). Les Temps-Aspects-Modes (TAM) sont moins nombreux que dans certaines langues proches et pour la plupart synthétiques, avec une importance parti- culière de l’opposition aspectuelle binaire de base, marquée au plus près de

Description:
situé dans l'extrême Est de la chaîne du Grand Caucase, au Nord-Est de la. République le kryz, alors que les jeunes garçons ne parlent déjà plus que l'azéri. 1.1.2. Djek. Ayant été logé à .. -(c)aˤan cas 'adverbial'. AgHPL. -ay.
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