ebook img

Géométrie Différentielle Complexe Alain Yger PDF

169 Pages·2011·1.63 MB·French
by  
Save to my drive
Quick download
Download
Most books are stored in the elastic cloud where traffic is expensive. For this reason, we have a limit on daily download.

Preview Géométrie Différentielle Complexe Alain Yger

G´eom´etrie Diff´erentielle Complexe Alain Yger Institut de Mathe´matiques, Universite´ Bordeaux 1, Talence 33405, France E-mail address: [email protected] 1991 Mathematics Subject Classification. Primary 32C30, 32-02; Secondary 13, 13P10 Key words and phrases. amsbook, AMS-LATEX Re´sume´. Ce texte constitue la version compl`ete d’un cours de DEA de 50 heures dispens´e a` la Facult´e des Sciences de l’Universit´e Abdou Mounoumi de Niamey (Niger) entre D´ecembre 2009 et Janvier 2010, dans le cadre du programmedetroisi`emecycle«Syst`emesDynamiques».Jetiensa`remercier sinc`erementleProfesseurModiMounkaila,a`l’initiativedelamiseenplacedu programme dans lequel ce cours ´etait amen´e a` s’ins´erer, ainsi que, bien suˆr, toutlepersonneldel’universit´e,pourl’extrˆemegentillessedel’accueilquim’a accompagn´etoutaulongdemons´ejourauNiger. Table des mati`eres Pr´eface vii Chapitre 1. Les objets g´eom´etriques en g´eom´etrie complexe 1 1.1. Vari´et´es diff´erentiables r´eelles et fibr´es r´eels ou complexes 1 1.2. Structure hermitienne sur un fibr´e vectoriel complexe 7 1.3. Formes de Chern d’un fibr´e holomorphe; classes caract´eristiques 19 1.4. Les objets de la g´eom´etrie analytique complexe 22 Chapitre 2. Le concept de positivit´e en g´eom´etrie complexe et ses avatars 51 2.1. Formes diff´erentielles, courants, courants positifs 51 2.2. Nombres de Lelong d’un (p,p)-courant positif ferm´e 61 2.3. Courant d’int´egration sur un sous-ensemble analytique 63 2.4. Stratification de Siu 75 2.5. Autour des notions g´eom´etrique et analytique de r´esidu 80 2.6. La formule de Lelong-Poincar´e 96 Chapitre 3. Autour des id´ees de Hodge en g´eom´etrie complexe 99 3.1. Structures hermitiennes ou ka¨hl´eriennes 99 3.2. Op´erateurs diff´erentiels sur les fibr´es (cadre riemannien) 103 3.3. Op´erateurs en g´eom´etrie riemannienne, hermitienne, ka¨hl´erienne 108 3.4. Le th´eor`eme de d´ecomposition de Hodge (cadre ka¨hl´erien) 115 3.5. Cohomologie de Pn(C) 119 3.6. Fibr´es holomorphes positifs, les divers concepts 121 3.7. Positivit´e et th´eor`emes d’annulation 123 3.8. Notions d’amplitude; exemples projectifs et toriques 125 3.9. Un crit`ere d’alg´ebricit´e : le th´eor`eme de Kodaira 136 Chapitre 4. La r´esolution L2 du D′′ 141 4.1. Le cadre ka¨hl´erien «complet» 141 4.2. Le cadre ka¨hl´erien «non complet» 144 4.3. M´ethodes L2 et r´esolution du complexe de Koszul 148 Bibliographie 153 Index 159 v Pr´eface L’objectif de ce cours est de proposer une initiation aux outils de la g´eom´etrie complexeenplusieursvariables.Cecoursfaitsuiteaucoursd’Introduction a`l’Ana- lyse Complexe en Plusieurs Variables dispens´e par Philippe Charpentier [Charp]. Noussupposonsdonciciacquiseslesbasesdel’analysecomplexeenuneetplusieurs variables,tellesqueparexempleonlestrouvedanslesouvragesdeC.A.Berenstein etR.Gay[BG]etdeL.Ho¨rmander[Hor],ainsiqu’unecertainefamiliarit´e avecla g´eom´etrie(diff´erentieller´eelle,riemannienne,alg´ebriquedansleplanprojectifcom- plexe)auniveauMaster,tellequ’elleestparexemplepr´esent´eedans[HY].Cecours d´eveloppera les aspects g´eom´etriques, tant en ce qui concerne les aspects relevant de la g´eom´etrie diff´erentielle (champs de vecteurs, fibr´es hermitiens et op´erateurs diff´erentielssurcesfibr´es,connexions,classesetformesdeChern,etc.)queceuxre- levantdelag´eom´etrieanalytiquecomplexeetdesesavatarseng´eom´etriealg´ebrique. Les m´ethodes transcendantes jouent un roˆle important en g´eom´etrie alg´ebrique du fait du tr`es important concept de positivit´e (courants, concepts de positivit´e pour les fibr´es vectoriels), ouvrant la voie aux th´eor`emes d’annulation ou de plonge- ment (Kodaira, Nakano, etc.). L’analyse harmonique et la th´eorie de Hodge en g´eom´etrie ka¨hl´erienne (sur une vari´et´e analytique compacte ´equip´ee d’une struc- ture ka¨hl´erienne, telle que Pn(C)´equip´e de sa m´etrique de Fubini-Study) y auront ´egalement leur place, illustr´ees en cela par des exemples souvent emprunt´es `a la g´eom´etriedesvari´et´estoriques(soussesaspectssymplectiquesoualg´ebriques).Les techniques L2 seront ´egalement transpos´ees du cadre de l’analyse pluri-complexe `a celui des vari´et´es ka¨hl´eriennes et des fibr´es hermitiens ayant ces vari´et´es comme base.L’unedenosr´ef´erencesdebaseseral’ouvragedeJ.P.Demailly[De0].Certains des tous r´ecents travaux de M. Andersson et de son´equipe [And1, And2, And3] serontenparticulierintroduits.Lath´eoriedescourantspositifs,ainsiquelesobjets g´eom´etriques quesontlescourants d’int´egration etlescourants r´esiduels, feral’ob- jetd’unchapitredececours.Onint`egrera`acesnotesuneapprocheendirectiondes applications arithm´etiques via les r´ecents d´eveloppements de la th´eorie d’Arakelov (voir [BGS]), mettant en lumi`ere l’importance de la formule de Lelong-Poincar´e, de l’op´erateur de Monge-Amp`ere et de l’´equation de Green. En ce qui concerne les aspectsrelevantdelag´eom´etrieanalytiquetranscendante(etdesesapplicationsen g´eom´etrie alg´ebrique), l’ouvrage de P. Griffiths et J. Harris [GH] sera ´egalement uner´ef´erencepr´ecieuse.Biensuˆr,touslesr´esultats´enonc´es danscecoursneseront pas d´emontr´es, loin de la`! Notre souci ici est d’introduire les lignes directrices des argumentsetdefaireensortequecesnotes(bienquetr`espartielles)puissentservir de point de d´epart pour de futures directions de recherche. Alain Yger vii CHAPITRE 1 Les objets g´eom´etriques en g´eom´etrie complexe Onpr´esentedanscechapitrelesobjetsg´eom´etriques(relevantenparticulierde lag´eom´etriediff´erentielle)telsqu’ilsinterviendronteng´eom´etriepluri-complexe.Le cadre riemannien (plutˆot de fait hermitien) sera plus particuli`erement d´evelopp´e, l’aspect m´etrique (intrins`equement li´e `a la notion de positivit´e) ´etant pour nous fondamental. Pour ce premier chapitre, outre la r´ef´erence au chapitre 5 de J.P. Demailly [De0], on pourra ´egalement s’appuyer sur le livre de R.O. Wells [We0]. La r´edaction de ce chapitre est inspir´ee d’un cours de DEA dispens´e `a Bordeaux en 1991-1992 [Y2]. 1.1. Vari´et´es diff´erentiables r´eelles et fibr´es r´eels ou complexes 1.1.1. Vari´et´es diff´erentiables (C∞) r´eelles. La donn´ee d’une vari´et´e dif- f´erentiable r´eelle de dimension (r´eelle) N de classe C∞ ´equivaut `a la donn´ee : (1) d’un espace topologique s´epar´e , d´enombrable `a l’infini (i.e. union d´e- X nombrable croissante de compacts); (2) d’un atlas (U ,τ ) «cartographiant» , ce qui signifie que les ouverts α α X U recouvrent , que τ est, pour chaque α, un hom´eomorphisme entre α α X U et un ouvert V de RN, et que, pour toute paire d’indices (α,β), α α τ =τ (τ )−1 est un diff´eomorphisme de classe C∞ entre τ (U U ) αβ α β β α β ◦ ∩ et τ (U U ). α α β ∩ Lanotiondechampdevecteursr´eelsur (ousurunouvertde )peutˆetrepens´ee X X detroismani`eres´equivalentes;cestroispointsdevuereposentsurlestroismani`eres de d´efinir, au point courant x de , l’espace tangent r´eel T ( ) `a . Ces trois R,x mani`eres de «penser» ce R-espaceXvectoriel de dimension N sonXt les Xsuivantes : (1) lepremiermod`eleestunmod`ele g´eom´etrique:siU estunouvertdecarte α contenantx,onintroduitlesgermesdecourbest I =] ǫ,ǫ[ γ(t) U α ∈ − 7→ ∈ trac´essur auvoisinagedex,passantparx,etdeclasseC1 (γ(0)=xet X τ γestdeclasseC1),puisleR-espacevectorieldesclassesdetangenceen α ◦ xdecesgermesdecourbes(laclassedetangencede(I,γ)estmat´erialis´ee par d [τ γ](1)); 0 α ◦ (2) lesecondmod`eleestunpremiermod`ele alg´ebrique,consistant`aconcevoir leR-espacevectorielT ( )commeleR-espacevectorieldesd´erivations1 R,x X delaR-alg`ebre desgermesdefonctionsdeclasseC∞ `avaleursr´eelles X,x E aupointx;cemod`eled´ecritl’´el´ementdeT ( )entermesdesonaction; R,x X 1C’est-a`-dire une application R-lin´eaire a` valeurs r´eelles ob´eissant a` la r`egle de Leibniz : D[fg]=f(a)D[g]+g(a)D[f]. 1 2 1. LES OBJETS GE´OME´TRIQUES EN GE´OME´TRIE COMPLEXE (3) le troisi`eme mod`ele est plus encore un mod`ele alg´ebrique : on introduit l’alg`ebre (pens´ee cette fois comme un anneau local), son id´eal maxi- X,x E mal M , et l’on pense les ´el´ements de T ( ) comme les ´el´ements du X,x R,x X dual du quotient M /(M )2, consid´er´e comme R-espace vectoriel. X,x X,x 1.1.2. Notiondefibr´e vectoriel (r´eel oucomplexe)localementtrivial, de rang fini. La collection des T ( ), x , ainsi d´efinie est visualis´ee sous la R,x X ∈X formed’unobjetg´eom´etrique,celuidefibr´e vectoriel r´eel localement trivialderang m (ici m=N) et de classe C∞ au dessus de . Il s’agit de la donn´ee : X (1) d’une collection, index´ee par la base , de R-espaces vectoriels tous de X dimensionN,ditsfibres(leR-espacevectorield’indicex´etantditfibreau dessus du point x); (2) d’une structure de vari´et´e diff´erentielle elle aussi de classe C∞ (et de dimension r´eelle N +m) sur l’ensemble (x Rm), coupl´ee avec la x∈X × donn´ee d’une projection C∞ π : E , telle que, pour chaque x , → XS ∈ X il existe un voisinage U de x dans , un diff´eomorphisme θ de classe x x X C∞ entre π−1(U ) et U Rm (π d´esignant la projection (x,ξ) x) de x x × 7→ mani`ere `a ce que π (e)=pr (θ (e)), e π−1(U ), π−1(Ux) Ux x ∀ ∈ x ou` pr (x′,v) = x′ pour x′ U et v Rm, et que, pour tout x′ U , Ux ∈ x ∈ ∈ x (θ ) soit un R-isomorphisme entre E et Rm. x |Ex′ x′ Lorsqu’il existe un tel diff´eomorphisme C∞ entre π−1(U) et U Rm, on dit que × le fibr´e est trivialisable au dessus de l’ouvert U. Un fibr´e vectoriel r´eel localement trivial de rang m est donc par d´efinition mˆeme toujours localement trivialisable; parcontre,iln’esteng´en´eralpastrivial,c’est-a`-diretrivialisableaudessusdetoute sa base . X Exemple 1.1. L’exemple du fibr´e tangent T ( ). En d´efinissant R X τ˜ (x,γ˙)=(τ (x),d (τ γ)(1)), π−1(Uα) α 0 α◦ on construit pr´ecis´ement une structure de fibr´e vectoriel r´eel localement trivial de classe C∞ et de rang N sur (x T ( )); c’est ainsi qu’est d´efini l’atlas. Ce x∈X × R,x X sera le fibr´e tangent r´eel T ( ). Les sections de classe C∞ de T ( ) au dessus R R,x SX X d’unouvertU de decefibr´e,c’est-a`-direlesapplicationsξ declasseCk deU dans X T ( )(tousdeux´equip´esdeleursstructuresC∞)tellesenplusqueξ(x) T ( ), R R,x X ∈ X sont par d´efinition les champs de vecteurs r´eels de classe C∞ sur l’ouvert U. Dans unecartelocaleU =τ−1(V )auvoisinaged’unpointx,onrepr´esenteraunchamp α α α de vecteurs sous la forme N ∂ a (x) , j ∂x j j=1 X ou` a ,...,a sont des fonctions de classe C∞ dans V =τ(U ). 1 N α α Unemani`ereplusabstraited’appr´ehenderlanotiondefibr´evectorielr´eellocalement trivial etdeclasse C∞ estlasuivante :untelfibr´e est(a` isomorphisme entrefibr´es localement triviaux et de mˆeme rang pr`es 2) la donn´ee d’un recouvrement (U ) α α 2On dit que deux K-fibr´es vectoriels E1 π1 et E2 π2 localement triviaux et de mˆeme → X → X rang sont isomorphes si et seulement si il existe un diff´eomorphisme C∞ f : , un X → X diff´eomorphismeC∞ F :E1 E2 telsquef π1=π2 F. → ◦ ◦ 1.1. VARIE´TE´S DIFFE´RENTIABLES RE´ELLES ET FIBRE´S RE´ELS OU COMPLEXES 3 de par des ouverts et d’un 1-cocycle au sens de Cˇech, c’est-a`-dire, pour chaque X (α,β), d’une application de classe C∞ g :U U GL(m,R) α,β α β ∩ → telle que [g g ](x)=g (x) α,β,γ, x U U U . α,β β,γ α,γ α β γ ◦ ∀ ∀ ∈ ∩ ∩ Lastructuredefibr´evectoriellocalementtrivialderangmetdeclasseC∞ associ´ee `a ce 1-cocycle est obtenue en ´equipant l’union disjointe des U Rm (lorsque α { }× α parcourt la famille de tous les indices) de la structure quotient consistant `a quotienterparlarelationd’´equivalenceautorisantl’identificationdescouples(x,v) et (x,g (x).v) lorsque α,β sont deux indices quelconques et x U U . α,β α β ∈ ∩ Cettemani`eredevoirautoriselesop´erationssurlesfibr´esvectorielsr´eelslocalement triviaux(a`isomorphismeentreR-fibr´esdemˆemerangpr`es),parexemplel’addition E E de deux fibr´es de rangs m et m (cela donne un fibr´e de rang m +m ), 1 2 1 2 1 2 ⊕ lespuissancesext´erieures(jusqu’a`lapuissancem,ditaussifibr´e d´eterminant)d’un fibr´e vectoriel r´eel loc. trivial E de rang m (la puissance ext´erieure p-i`eme est →X un fibr´e de rang m!/(p!(m p)!) si p = 0,...,m, la puissance d’ordre 0 ´etant par − conventionlefibr´etrivial R),lefibr´edualE∗ d’unfibr´evectorielr´eelloc. X× →X trivial de rang m, le produit tensoriel E E de deux fibr´es vectoriels r´eels loc. 1 2 ⊗ triviaux de rangs respectifs m et m (c’est un fibr´e de rang m m ), etc. Dans 1 2 1 2 × chaque cas, on travaille avec un recouvrement de qui soit un raffinement des X deux recouvrements permettant de d´efinir les 1-cocycles d´efinissant l’un E , 1 → X l’autre E . L’ensemble des classes d’isomorphismes des fibr´es vectoriels r´eels 2 → X localement triviaux et de rang 1 (dits aussi fibr´es en droites) peut ainsiˆetre´equip´e d’une structure de groupe commutatif. On peut´egalement d´efinir, `a isomorphisme entre fibr´es localement triviaux et de mˆeme rang pr`es, ´etant donn´es deux fibr´es vectorielsr´eelsloc.triviauxE etE derangsrespectifsm etm ,lefibr´evectoriel 1 2 1 2 loc. trivial Hom (E ,E ) dont la fibre au dessus de x est Hom (E ,E ) (il R 1 2 R 1,x 2,x s’agit d’un fibr´e vectoriel r´eel loc. trivial de rang m m , dont on notera qu’il est 1 2 × isomorphe`aE E∗).Onnoteiciquelesfibr´esE E (resp.E E ) 2⊗ 1 1⊕ 2 →X 1⊗ 2 →X et E E (resp. E E ) d´efinis suivant ce proc´ed´e ne sont pas´egaux, 2 1 2 1 ⊕ →X ⊗ →X maissimplementisomorphes(les1-cocyclesnesonticipaslesmˆemes!);l’op´eration naive correspondant `a prendre (au dessus de chaque point de ) la somme directe X (resp. le produit tensoriel) des fibres ne suffit pas `a justifier de la construction d’un fibr´e;cetteop´erationned´ecriteneffetpascequ’estl’applicationπ deprojectionet il faut en effet prendre garde `a la construction des isomorphismes de trivialisation! Exercice 1.2. Pour chacun des exemples ci-dessus (somme, produit tensoriel, fibr´e Hom ( , )), indiquer comment se d´eduit le 1-cocycle (G ) `a partir des R α,β • • cocycles(g(1))et(g(2))desdeuxfibr´esenjeu.Mˆemequestionpourcequiconcerne α,β α,β le 1-cocycle attach´e au fibr´e dual E∗. Indications:pourlad´efinitiondu1-cocycleG correspondant`alasommedirecte α,β (a` isomorphisme entre fibr´es localement triviaux pr`es), on consid`erera par exemple les applications g(1)(x) 0 x U U G (x):= α,β GL(m +m ,R); ∈ α∩ β 7−→ α,β " 0 g(2)(x)#∈ 1 2 α,β 4 1. LES OBJETS GE´OME´TRIQUES EN GE´OME´TRIE COMPLEXE pour la d´efinition du 1-cocycle G correspondant au produit tensoriel (a` isomor- α,β phisme entre fibr´es localement triviaux pr`es), on consid`erera l’application x U U G (x):=g(1)(x) g(2)(x), ∈ α∩ β 7−→ α,β α,β ⊗ α,β ou` g(1)(x) g(2)(x) d´esigne l’´el´ement de αβ ⊗ αβ GL(m1m2,R) HomR(Rm1 Rm2,Rm1 Rm2) ≃ ⊗ ⊗ qui`ae e ,j =1,...,m ,j =1,...,m (cesontles´el´ementsdelabasecanonique j1⊗ j2 1 1 2 2 de Rm1 ⊗Rm2 ≃Rm1m2) associe (gα(1,)β(x)·ej1)⊗(gα(2,)β(x)·ej2). Pour la d´efinition de la classe d’isomorphisme du fibr´e dual E∗ , c’est le 1-cocycle →X (U U ,[tg ]−1) α β α,β ∩ qu’il convient de consid´erer. Pour la construction (a` isomorphisme pr`es) du fibr´e Hom (E ,E ) , le 1-cocycle `a consid´erer est le 1-cocycle (U U ,G ), ou` R 1 2 α β α,β →X ∩ Gα,β(x):=gα(2,)β⊗[tgα(1,)β]−1(x)∈HomR(Rm2⊗(Rm1)∗,Rm2⊗(Rm1)∗)≃GL(m1m2,R) ´etantentenduquel’onexploiteicil’isomorphismeentreRm2 (Rm1)∗etleR-espace ⊗ vectoriel HomR(Rm1,Rm2) qui `a fjl ⊗e∗jk associe l’homomorphisme de Rm1 dans Rm2 de matrice [δjljk] dans les bases canoniques (e1,...,em1) et (f1,...,fm2). Dans tout ce qui pr´ec`ede, tout en nous appuyant sur le concept de vari´et´e diff´eren- tiable r´eelle, nous pouvons aussi d´efinir la notion de fibr´e vectoriel complexe de rang m (et localement trivial) sur . Les fibres E sont cette fois des C-espaces x X vectoriels et θ est un diff´eomorphisme de classe C∞ entre π−1(U ) et U Cm x x x × ((θ ) ´etantdanscecas,pourtoutx′ U ,unC-isomorphismeentreE etCm). x |Ex′ ∈ x x′ Si l’on adopte le point de vue des cocycles, de tels fibr´es vectoriels complexes loc. triviauxderangmsontconstruits`apartirdecocycles`avaleursdansGL(m,C).On construitunexempledetelfibr´evectorielcomplexe(derangiciN)encomplexifiant, pour chaque x , le R-espace vectoriel T ( ). Ceci prendra tout son sens `a R,x ∈ X X partir de la section 1.2.2, lorsque nous nous placerons dans la situation particuli`ere ou` N = 2n et ou` la structure diff´erentiable (C∞) sur sera la structure r´eelle X sous-jacente `a une structure de vari´et´e analytique complexe. Dans ce paragraphe, lorsque nous parlerons du fibr´e tangent T ( ) (et plus loin de son dual le fibr´e R X cotangent T∗( )), nous entendrons cependant toujours des fibr´es r´eels; ce n’est R X r´eellement qu’a` partir de la section 1.2.2 que nous envisagerons la complexification des fibres de ces fibr´es r´eels. Exemple 1.3. L’exemple du fibr´e cotangent T∗( ). Si k 1, le fibr´e R X ≥ cotangent T∗( ) est par d´efinition le fibr´e dual du fibr´e tangent. Les sections de R X classe Ck (k N) du fibr´e cotangent sont les 1-formes diff´erentielles r´eelles de ∈ classe Ck sur U; on exprime (dans un ouvert de carte U ) une telle forme en α coordonn´ees locales sous la forme N ω = ω dx , j j j=1 X ou` ω ,...,ω sont des fonctions de classe Ck dans l’ouvert V =τ (U ) RN. On 1 N α α α ⊂ peutcomplexifierlasituationetconsid´ererlefibr´eT∗( ) Cdontlessectionssont R X ⊗R les 1-formes diff´erentielles `a valeurs complexes sur (mais il s’agit ici, lorsqu’on le X voit ainsi, d’un fibr´e r´eel sur ). X

Description:
Ce texte constitue la version compl`ete d'un cours de DEA de 50 de la géométrie différentielle (champs de vecteurs, fibrés hermitiens et opérateurs On int`egrera `a ces notes une approche en direction des peut se déduire de la forme volume positive (ddc log |z|2)n sur Pn(C) (dite forme de.
See more

The list of books you might like

Most books are stored in the elastic cloud where traffic is expensive. For this reason, we have a limit on daily download.