ebook img

François de Dainville: Pionnier de l’histoire de la cartographie et de l’éducation PDF

291 Pages·2004·5.552 MB·French
Save to my drive
Quick download
Download
Most books are stored in the elastic cloud where traffic is expensive. For this reason, we have a limit on daily download.

Preview François de Dainville: Pionnier de l’histoire de la cartographie et de l’éducation

François de Dainville Pionnier de l’histoire de la cartographie et de l’éducation Catherine Bousquet-Bressolier (dir.) DOI : 10.4000/books.enc.587 Éditeur : Publications de l’École nationale des chartes Année d'édition : 2004 Date de mise en ligne : 26 septembre 2018 Collection : Études et rencontres ISBN électronique : 9782357231184 http://books.openedition.org Édition imprimée ISBN : 9782900791646 Nombre de pages : 332 Référence électronique BOUSQUET-BRESSOLIER, Catherine (dir.). François de Dainville : Pionnier de l’histoire de la cartographie et de l’éducation. Nouvelle édition [en ligne]. Paris : Publications de l’École nationale des chartes, 2004 (généré le 03 mai 2019). Disponible sur Internet : <http://books.openedition.org/enc/587>. ISBN : 9782357231184. DOI : 10.4000/books.enc.587. Ce document a été généré automatiquement le 3 mai 2019. Il est issu d'une numérisation par reconnaissance optique de caractères. © Publications de l’École nationale des chartes, 2004 Conditions d’utilisation : http://www.openedition.org/6540 1 François de Dainville se familiarise tout jeune avec les cartons d'archives en compagnie de son père chartiste. Il entre en 1928 dans la Compagnie de Jésus, où il fait ses premières expériences pédagogiques. Son doctorat d'état, qu'il défend à l'aube de la guerre, embrasse les savoirs des géographes humanistes et leur mode de transmission. Dès l'après guerre, il renonce à en publier le troisième volet et élargit ses contacts avec les sciences humaines. Historien de la pédagogie et de la cartographie, il marque ses auditeurs de l'École pratique des hautes études et de l'École des chartes. Il publie des documents inédits qui piquent la curiosité, des ouvrages qui sont de vrais guides de recherche. En 1964, il réalise la première synthèse sur les signes des cartes anciennes et réfléchit à l'élaboration d'un langage pour les atlas thématiques. Les contributions de ce volume témoignent de l'homme, de sa place dans la communauté scientifique et des travaux qu'il a inspirés. 2 SOMMAIRE Avant-propos Marie-Françoise Courel Introduction : le tribut d’une vie de savant et de prêtre Catherine Bousquet-Bressolier L’homme vu par des témoins Message de Marc Fumaroli de l’Académie française Marc Fumaroli Témoignage du général Philippe de Dainville Philippe de Dainville Quelques souvenirs d’Henri-Jean Martin Henri-Jean Martin Témoignage de Bruno Neveu, membre de l’Institut Bruno Neveu Témoignage de David Buisseret David Buisseret L'œuvre dans l'historiographie De l’histoire littéraire aux sciences sociales : François de Dainville dans l’historiographie de son temps Dominique Julia LES DEUX THÈSES DE FRANÇOIS DE DAINVILLE LA SUITE INACHEVÉE DE LA NAISSANCE DE L’HUMANISME MODERNE LE RENOUVELLEMENT DU QUESTIONNAIRE DE L’HISTORIEN APRÈS 1945 La postérité du père de Dainville en histoire de l’éducation Marie-Madeleine Compère L’HISTORIOGRAPHIE DE L’ÉDUCATION À L’ISSUE DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE L’HISTOIRE DE L’ÉDUCATION RECONNUE COMME CATÉGORIE DE LA PRODUCTION HISTORIQUE HÉRITAGE N’EST PAS REPRODUCTION SERVILE François de Dainville et l’histoire de la cartographie : orientations traditionnelles et thématiques nouvelles Gilles Palsky L’HISTOIRE DE LA CARTOGRAPHIE EN FRANCE DE JOMARD À GALLOIS APRÈS 1910. LE DÉCLIN ? L’HISTOIRE DE LA CARTOGRAPHIE DE F. DE DAINVILLE : DES CARACTÈRES CLASSIQUES... ... ET DES ORIENTATIONS NOUVELLES LES CARTES SPÉCIALES UNE HISTOIRE DU LANGAGE GRAPHIQUE 3 L’usage du Bref discours (1608) dans La Naissance de l’humanisme moderne : analyse et raisons d’un abandon Michel Hermans S.J. LE BREF DISCOURS USAGE DU BREF DISCOURS DANS LA NAISSANCE DE L’HUMANISME MODERNE RAISONS D’UN ABANDON Postérités Le livre liégeois. Stratégies éditoriales au début du XVIIe siècle Michel Hermans S.J. LE RESEAU DES TRADUCTEURS DE LA PROVINCE GALLO-BELGE LES STREEL ET L’IMPRIMERIE LIÉGEOISE LE COLLÈGE WALLON DES JÉSUITES ET LA LIBRAIRIE LIÉGEOISE LA PRODUCTION JÉSUITE LIÉGEOISE Pédagogie de l’image jésuite : de l’image emblématique spirituelle aux emblemata mathématiques Catherine Bousquet-Bressolier À propos de la carte des paroisses jansénistes à Paris en 1739 Ségolène de Dainville-Barbiche LE CADRE PAROISSIAL DE PARIS EN 1739 LE JANSÉNISME DANS LES PAROISSES DE PARIS AU TEMPS DE NOAILLES LES PAROISSES JANSÉNISTES DE LA CITÉ LES PAROISSES JANSÉNISTES DE LA VILLE LES PAROISSES JANSÉNISTES DE L’UNIVERSITÉ LES PAROISSES JANSÉNISTES DES FAUBOURGS La cartographie jésuite : du plan de quartier à l’atlas du monde Lucia Nuti La carte comme langage de réflexion Françoise Vergneault-Belmont Un modèle pour l'organisation de la recherche Cartes anciennes de l’Église de France, un modèle de recherche Marc Venard Papiers d’ingénieurs aux archives nationales. Méthodologie de recherche sur les ingénieurs des ponts et chaussées Martine Illaire INFORMATIONS BIOGRAPHIQUES ET PERSONNELLES TRAVAUX DES INGÉNIEURS : PLANS, RAPPORTS, CONSEIL GÉNÉRAL DES PONTS ET CHAUSSÉES, PUBLICATIONS ET IMPRESSIONS 4 Piou père et fils : deux figures d’ingénieurs des ponts et chaussées, d’après les papiers conservés aux archives nationales Cécile Souchon JACQUES PIOU PÈRE PENDANT LA RÉVOLUTION SOUS L’EMPIRE JACQUES FRANÇOIS MARGUERITE PIOU FILS DANS LE JEMMAPES DANS LE MORBIHAN DANS LA NIÈVRE DANS LA SARTHE EN ILLE-ET-VILAINE PUIS EN RETRAITE Prosopographie des ingénieurs des ponts et chaussées exerçant sous l’Empire (1804-1815), à partir de leur œuvre graphique : méthodologie et prospective Marcel Watelet LES LACUNES ACTUELLES DE L’HISTORIOGRAPHIE LA MÉTHODE DE FRANÇOIS DE DAINVILLE LE REDÉPLOIEMENT DE LA RECHERCHE Postface Marc Venard Texte inédit : L’institution catholique par les « lettres d’humanité » au XVIe siècle François De Dainville S.J. Présentation des auteurs Tabula gratulatoria Index des noms 5 NOTE DE L’ÉDITEUR Actes du colloque international organisé par l'UMR 8586 PRODIGUE à Paris, les 6 et 7 juin 2002. 6 Avant-propos Marie-Françoise Courel 1 Une trentaine d’années après le décès du père de Dainville, nombreux étaient encore ceux qui, l’ayant connu, pouvaient témoigner de l’importance et de l’originalité de son œuvre. Or la cartographie est, de longue date, un des domaines de prédilection de l’U.M.R. PRODIG, qui s’est enrichi en 1998 d’un nouveau thème d’étude méthodologique : l’exploitation scientifique des cartes anciennes. L’organisation d’un colloque consacré à son œuvre revenait tout naturellement à notre unité de recherche. 2 Le projet fut confié à Catherine Bousquet-Bressolier, géomorphologue et cartographe de formation, dont les compétences en matière de cartographie ancienne ne sont plus à démontrer. Ayant connu le père de Dainville, elle déploya toute son énergie pour mener à bien cette entreprise, comme elle l’avait fait pour l’organisation d’autres colloques scientifiques sur la cartographie ancienne : L’œil du cartographe en 1992 et Le paysage des cartes en 1998. Elle obtint (non sans difficultés) les soutiens nécessaires : tout d’abord du CNRS et de la Direction des Archives de France, puis de l’École des chartes. La section des sciences historiques et philologiques de l’EPHE et la Société d’histoire religieuse de la France apportèrent aussi leur participation. Le colloque avait un patronage prestigieux en la personne de Marc Fumaroli et son comité scientifique réunissait : Jean Robert Armogathe, Frédéric Barbier, Patrick Gautier-Dalché, Jean-MichelLeniaud, Bruno Neveu, Monique Pelletier, Marc Venard et moi-même. L’École des chartes fut aussi associée à l’organisation en la personne de Bernard Barbiche. Le colloque compta plus de 150 participants, un succès qui reflète l’attachement à la personnalité de François de Dainville. 3 Le volume qui est donné aujourd’hui s’acquitte du devoir de mémoire dû à ce grand savant, tout d’abord par les témoignages de ceux qui l’ont connu. Dans une première partie, Dominique Julia, Marie-Madeleine Compère, Gilles Palsky et Michel Hermans replacent les travaux du père de Dainville dans la perspective de l’historiographie contemporaine. La seconde partie regroupe des études qui s’inscrivent dans sa « postérité », œuvre de chercheurs qui ont puisé chez le savant une méthode de travail, une ouverture sur d’autres recherches : Michel Hermans, Catherine Bousquet-Bressolier, Ségolène de Dainville-Barbiche, Lucia Nuti et Françoise Vergneault. La troisième partie est consacrée à l’organisation de la recherche, une des préoccupations majeures du père 7 de Dainville qui voulait toujours faciliter les travaux des chercheurs, comme le montre Marc Venard. La mise en œuvre des outils de travail proposés par Martine Illaire, Cécile Souchon et Marcel Watelet procède de cette même préoccupation. Enfin, le débat qui a conclu ces deux journées a été magnifiquement repris par Marc Venard dans sa postface. 4 Je suis heureuse que ce colloque ait eu l’audience qu’il mérite, et que l’École des chartes, après lui avoir offert son soutien financier, accepte aujourd’hui d’en publier les actes dans une de ses collections. AUTEUR MARIE-FRANÇOISE COUREL Directrice de l’U.M.R. 8586 PRODIG, Présidente de l’École pratique des hautes études 8 Introduction : le tribut d’une vie de savant et de prêtre Catherine Bousquet-Bressolier 1 Le 15 janvier 1971 disparaissait FRANÇOIS OUDOT DE DAINVILLE1. Ceux qui l’ont côtoyé ont gardé en mémoire le souvenir d’un homme d’apparence sévère, imposant, mais pleinement à l’écoute d’autrui. Sous ces dehors rugueux se cachait une profonde bonté, même parfois une courtoisie délicieuse, surprenante chez un homme de son état et de son âge, envers ses jeunes interlocuteurs. Comment ne pas être intimidé par ce regard scrutateur où il n’y avait pourtant nulle condescendance et ne pas être troublé de cette particulière attention ? 2 Les tout jeunes gens que nous étions en ces années qui précédèrent la tourmente de 1968, peuvent regretter aujourd’hui de n’avoir attendu du grand savant que ses précieux conseils. Cependant le père de Dainville n’autorisait aucun compromis avec ce qui n’était pas bon ou vrai, et cela contribuait sans doute à le rendre encore plus imposant, encore plus distant. S’il prodiguait avec libéralité les recommandations nécessaires à nos recherches, il perçait aussi les secrets inavoués de nos légèretés, et parfois osait une mise en garde paternelle, mais tranchante, souvent mal comprise, contre les faiblesses de l’esprit du temps. 3 Les quelques lignes de ce portrait laissent transparaître l’homme que fut François de Dainville, un chevalier recevant tout d’en haut, comme sur son image d’ordination2, mais un chevalier dans une époque où le combat pour les valeurs nobles de son idéal semblait déjà bien difficile3. François de Dainville était un homme rude, exigeant envers lui-même et les autres, un montagnard en route pour les cimes, oublieux de lui-même et tourné vers le ciel.

See more

The list of books you might like

Most books are stored in the elastic cloud where traffic is expensive. For this reason, we have a limit on daily download.