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françois berléand léa drucker imany édouard baer olivier py fx demaison philippe decouflé abd al ... PDF

76 Pages·2015·4.17 MB·French
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. S A I S O N 2 0 1 5 1 6 FRANÇOIS BERLÉAND LÉA DRUCKER IMANY ÉDOUARD BAER OLIVIER PY F-X DEMAISON PHILIPPE DECOUFLÉ ABD AL MALIK SLAVA’S SNOWSHOW SOPHIA ARAM LE CIRQUE INVISIBLE JACQUES GAMBLIN OPÉRA DE PARIS ANGELIN PRELJOCAJ SYLVIE TESTUD CATHERINE HIEGEL FRANÇOIS MOREL DENIS LAVANT CHRISTOPHE ALÉVÊQUE ISABELLE GÉLINAS LORÀNT DEUTSCH PHILIPPE CAUBÈRE PIERRE RICHARD IBRAHIM MAALOUF MICHEL BOUQUET TCHÉKY KARYO CLAUDE BRASSEUR GASPARD PROUST LOU DOILLON… ÉDITO Jean Leonetti Député-Maire d’Antibes Juan-les-Pins Président de la Communauté d’Agglomération Sophia Antipolis En deux ans à peine, anthéa, imposant bâtiment de béton, de verre et d’acier semble avoir toujours occupé cette place. En deux ans à peine, le théâtre communautaire qui a multiplié par quatre le nombre de ses abonnés, est en passe de devenir une des scènes les plus fréquentées de notre région. Le secret de cette réussite tient au caractère exceptionnel du lieu et à la programmation de très grande qualité. Offrant deux salles de spectacle - dont une permet d’accueillir 1300 personnes - et un plateau capable de recevoir par exemple le spectacle de Bartabas ou celui, plus intimiste, de Dussolier, anthéa n’est que modernité, confort et plaisir, de l’accueil au toit-terrasse qui couronne le bâtiment s’ouvrant sur le Fort Carré, la ville d’Antibes et la Méditerranée. Mais cet écrin prestigieux ne serait rien sans la programmation exceptionnelle que, dès l'origine, Daniel Benoin a réussi à proposer. Soirées et spectacles ont parsemé tout au long de la saison leur diversité et leur qualité : théâtre classique ou contemporain, opéra, musique, danse, one-man-shows nous ont fait vibrer du rire aux larmes, de la comédie au drame satisfaisant les goûts plus audacieux et les plus classiques. La diversité des spectacles a répondu la diversité du public de tous âges et de tous horizons, venant cueillir dans les bouquets proposés leurs préférences. anthéa est aussi un formidable outil de création. Le Souper, créé ici et mis en scène par Daniel Benoin, a été par la suite un magnifique succès sur les planches parisiennes du théâtre de la Madeleine. Pièce ambitieuse, portée par de grands comédiens, Niels Arestrup et Patrick Chesnais, Le Souper prouve que des productions locales peuvent avoir un rayonnement national. L’une des grandes réussites d’anthéa est aussi d’avoir tissé des liens forts avec les acteurs culturels locaux. Loin d’écraser l’offre culturelle déjà existante sur notre territoire, anthéa apporte au contraire un souffle nouveau aux initiatives dans ce domaine. Label Note a ainsi fêté ses 10 ans sur le toit d’anthéa quand les Déantibulations ont investi la façade et la terrasse du théâtre. Des passerelles existent avec le réseau des médiathèques de la CASA, les festivals Jazz à Juan et Bœuf Théâtre mais également avec le Conservatoire de musique et d’art dramatique d'Antibes Juan-les-Pins. Aujourd’hui, il apparaît comme une évidence qu’il fallait voir grand pour voir juste, et je tiens à remercier tous ceux qui ont cru en ce projet et ont réussi à relever ce défi au premier rang desquels Daniel Benoin et toute son équipe car ils ont réussi en seulement trois ans à transformer un théâtre tout juste sorti de terre en un espace vivant et apprécié de tous, où l’exigence est compatible avec le succès populaire. Une fois encore, la programmation de la saison 2015-16 répond avec brio à ce pari et prouve, si besoin est, que la culture rassemble les êtres humains dans leur diversité et leur ouvre des horizons d’espérance. DirecDteaunri edl’ aBnetnhoéina © A. Bérard antipolis théâtre d’antibes Les résultats de la saison 2014-15 ont dépassé tous les objectifs que nous nous étions fixés. Lorsque nous avons commencé à rêver à ce théâtre avec Jean Leonetti, nous comptions sur 40 000 spectateurs. Au terme de la deuxième saison, vous étiez plus du double dont 8 700 abonnés. Mon naturel optimiste est plus que comblé ! La rançon de ce beau succès : une suractivité qui exige beaucoup du personnel (que je tiens à saluer et à remercier), du matériel, du bâtiment, et de la collectivité locale. Une suractivité qui a parfois des conséquences fâcheuses, en particulier quand un spectacle s’annule et que les remboursements des places, que nous ne pouvons effectuer nous-mêmes, prend des mois. Techniciens, artistes, politiques, tout le monde a transpiré. Faudrait-il dès lors « réduire la voilure » ? Comment empêcher un si beau vaisseau d’avancer pour atteindre des horizons inattendus ? Avec la troisième saison d’anthéa (2015-16), nous achèverons un premier cycle de cette aventure collective. Pendant trois ans, nous avons voulu satisfaire tous les publics en recherchant des spectacles sur une palette des plus étendues tout en restant exigeants. Mais ceux qui nous ont fait confiance ont aussi connu le plaisir de la découverte et nous en remercient, c’est notre plus grande récompense. Aujourd’hui, anthéa est un théâtre qui fait partie du paysage national et supporte la comparaison avec les plus grandes scènes. On pense spontanément à venir y travailler ou créer des spectacles, et ce n’est pas un hasard si Jean Reno, récemment dans nos murs, veut y créer son futur one-man-show. Je me dois d’être le premier à servir cette maison. Aussi vous proposerai-je deux créations et une reprise à savoir La Bohème de Puccini. Cet opéra que tout le monde sait fredonner est celui de l’éternelle jeunesse révoltée et romantique dont j’ai situé les tourments dans l’après Mai 68. Je monterai aussi une adaptation du Remplaçant, le très beau livre d’Agnès Desarthe, avec l’indispensable Sylvie Testud, et une série de courtes pièces de Jean-Claude Grumberg – à mon sens l’un des plus grands auteurs vivants – qui toutes commencent par « Ça va ? », cette petite phrase qui donne son titre au spectacle. Nous produirons aussi les spectacles de deux jeunes et audacieuses compagnies qui s’emparent sans trembler des grands mythes littéraires : le Collectif La Machine se mesurera à Don Quichotte, tandis que le Collectif 8 s’attaquera au Faust de Goethe, le grand « timonier » de la littérature allemande. Enfin, notre ami Jacques Bellay reprendra Cage d’après Kafka avec une nouvelle distribution, un spectacle qui a déjà fait le tour de l’Europe. Parmi les spectacles invités il y aura ceux que j’appelle les 4 « B », nos compagnons de route : Bouquet, Brasseur, Baer et Berléand mais aussi les très affectionnés Jacques Gamblin, Lorànt Deutsch, Philippe Caubère et Pierre Richard. Ainsi que le si talentueux François Morel. anthéa dans la cour des grands, c’est aussi une coproduction avec le Festival d’Avignon et Olivier Py pour sa création du Roi Lear qui ouvrira dans la cour d’honneur le festival 2015 et viendra à Antibes en décembre. Philippe Adrien, Marc Paquien, Didier Bezace et Gilles Bouillon seront tout à leur affaire avec Molière, Feydeau ou Tchekhov. Le répertoire contemporain s’honorera de la visite de Florian Zeller qui met en lumière la grande Catherine Hiegel dans La Mère, Molière 2011 pour ce rôle. On voudrait tous les citer… Trois opéras : La Périchole d’Offenbach et Così fan tutte de Mozart en plus de ma Bohème. Mais aussi toute une semaine avec les clowns mondialement célébres du Slava’s Snowshow, et le must du cirque poétique de Victoria Chaplin et Jean-Baptiste Thierrée. De la danse tous azimuts avec Decouflé, Preljocaj ou Merzouki, et pas moins d’une dizaine de concerts et récitals dont l’étonnant flamenco de Lenacay, Ibrahim Maalouf, Lou Doillon, Hindi Zahra, Imany, Tchéky Karyo ou Abd Al Malik... Entre avril et mai, un festival d’humour avec les one-man-shows de Gaspard Proust, Christophe Alévêque, Sophia Aram, François-Xavier Demaison. Après le dernier baisser de rideau, nous aurons fait un grand tour. Nous inventerons alors une nouvelle saison et, ensemble, nous ferons en sorte de perfectionner notre outil et de tenter de nouvelles expériences en termes d’accueil ou de créations. De changer sans se renier pour que le spectacle continue. Daniel Benoin SOMMAIRE ENVELOPPE 1 : LES INCONTOURNABLES ENVELOPPE 5 : TOUT LE SPECTACLE VIVANT ça va 6 feu ! chatterton 49 le remplaçant 7 credo 50 hindi zahra homeland 51 ENVELOPPE 2 : PRIVILÈGE THÉÂTRE slava's snowshow 52-53 imany 54 la colère du tigre 8 patinoire 55 à tort et à raison 9 déshabillez-mots 2 56 1 heure 23'14" et 7 centièmes 10 pleurage et scintillement 57 la danse du diable 11 barbe-neige et les sept petits cochons… 58 deux hommes tout nus 12-13 sympho new 59 hyacinthe et rose 14 sophia aram : nouveau spectacle 60 pierre richard III 15 lenacay 61 la porte à côté 16-17 celui qui tombe 62-63 le système 18-19 christophe alévêque - ça ira mieux demain 64 ENVELOPPE 3 : PRIVILÈGE SPECTACLE VIVANT pixel 65 les maîtres du classique 66 la périchole 20-21 immersion : sonore et visuelle 67 contact 22-23 ibrahim maalouf 24 le cirque invisible 25 PARTENAIRES CULTURELS 68 lou doillon 26 HORS SCÈNES 69 così fan tutte 27 SCOLAIRES ET ENSEIGNANTS 70 abd al malik 28 PRATIQUE 71 f-x demaison : nouveau spectacle 29 L’ÉQUIPE 72 la bohème 30-31 LE CARRÉ 73 roméo et juliette 32 CALENDRIER 74-75 gaspard proust : nouveau spectacle 33 BULLETIN D’ABONNEMENT ENVELOPPE 4 : TOUT LE THÉÂTRE une vie bouleversée 34 oreste aime hermione qui aime pyrrhus… 35 la cerisaie 36 don quixote, l'invincible 37 le roi lear 38-39 l'école des femmes 40 cage 41 le bac 68 42 les fourberies de scapin 43 le sorelle macaluso 44 bouvard et pécuchet 45 faust 46 la mère 47 quand le diable s'en mêle 48 4 1 S E L B A N R U O T N O C N I S E L création(s) 1 E le cœur d'un théâtre P P O deux créations de Daniel Benoin L E V N E Après avoir créé Le Souper le 31 décembre 2014, parlent, se complètent comme si elles étaient faites spectacle qui s’est ensuite joué jusqu’au 23 mai l’une pour l’autre. 2015 au Théâtre de la Madeleine à Paris, je souhaite Si Le Remplaçant, pour lequel Agnès Desarthe a présenter un diptyque de deux toutes nouvelles reçu de nombreuses récompenses, nous conte créations d’auteurs français vivants dans ce lieu l’histoire de triple B l’homme qui a remplacé le magique qu’est devenu anthéa. grand-père de la narratrice mort à Auschwitz - et qui Ce projet va aussi me permettre d’utiliser les deux raconte le mieux les histoires juives - Jean-Claude salles du théâtre dans une période réduite - premier Grumberg lui abandonne - en apparence - la trimestre 2016 - et d’y présenter deux créations - thématique habituelle de ses pièces et de ses mondiales - d’auteurs français vivants : Agnès scénarii (l’humour juif, la deuxième guerre, les Desarthe et Jean-Claude Grumberg. Au-delà du méandres de l’histoire, le racisme…) pour s’engager diptyque c’est aussi un signe que je veux faire et un dans de savoureux dialogues formant, scène après hommage que je veux rendre au théâtre de langue scène, une vraie pièce dont le titre générique est la française contemporain. première phrase qui ouvre chacune d’elles : « Ça va ? ». Jean-Claude Grumberg est sans aucun doute, Mais l’on imagine bien que derrière ces dialogues aujourd’hui, le plus grand auteur vivant du théâtre provoquant souvent les éclats de rire, se profile une français. Cela fait 40 ans que je souhaite monter vision des dérèglements de la société et une remise une de ses pièces. Et voilà que deux hypothèses en cause profonde de l’être humain. formidables se présentent à moi, deux pièces de Dans le fond, ces deux pièces sont parfaitement Jean-Claude qui vont devenir deux spectacles pour symbolisées par la plus belle histoire juive ashkénaze anthéa et ailleurs. Un ensemble de courtes pièces que je connaisse : reliées par un même point de départ l’interrogation Moïshele et David se rencontrent après un long « Ça va ? » et La vie sexuelle des mollusques sorte de temps où ils ne se sont pas vus boulevard devenu avenue du rire et de l’intelligence. Moïshele (à David) : En un mot comment vas-tu ? J’ai choisi de les montrer toutes les deux en deux David : Bien saisons (15-16 et 16-17). Moïshele : Et en deux mots ? Ça va ? formera donc, dès la prochaine saison, un David : Pas bien diptyque avec le magnifique texte d’Agnès Desarthe Le Remplaçant. Ces deux pièces se répondent, se Daniel Benoin Ducap © Philip 5 1 S E L B A Pour la première fois de sa carrière, N R Daniel Benoin s’empare du plus fêté U O des auteurs dramatiques français T N pour en tirer un feu d’artifice théâtral. O C N I S E L 1 E P ça va ? P O L le rire de l'absurde E V N E JANVIER l’histoire C’est une série de petites pièces dans lesquelles mardi 5 | 20h00 deux individus s’affrontent dans de savoureux dialogues mercredi 6 | 20h30 déclenchés par la formule rituelle « Ça va ? » aussi faussement jeudi 7 | 20h00 bienveillante que vide de sens. Au fil des échanges les vendredi 8 | 20h30 questions et réponses se faufilent entre les lieux communs samedi 9 | 20h30 pour dénicher l’absurde hypocrisie des relations sociales ou la dimanche 10 | 15h30 tendre complicité des vieux amis. mardi 12 | 20h00 ce qu’ils en disent Le çavavirus, de son nom latin, est une mercredi 13 | 20h30 saloperie de maladie. Qu’elle vous chope, ou que vous la jeudi 14 | 20h00 chopiez, à un coin de rue, au saut du lit, à la terrasse d’un café, au bal des petits lits blancs ou dans vos escaliers, dans une représentation en temps scolaire : jeudi 14 I 14h00 queue de ciné, au bar de l’Opéra – où je ne vais jamais –, n’importe où donc, chez vous, chez des amis – s’il vous en reste création anthéa –, en France, à l’étranger – où je ne vais plus, les ça va vous théâtre collent au train, impossible de vous en débarrasser. Cachets, à voir avec les adolescents pilules, suppos, lotions, potions, sirops, massages, rien n’y fait, rien n’y fera. Quand le ça va vous a pénétré à l’insu de votre texte Jean-Claude Grumberg plein gré, inutile de sortir masqué comme un touriste japonais mise en scène Daniel Benoin décors Jean-Pierre Laporte grippé, le çavavirus résiste à tout traitement et, si vous l’avez, costumes Nathalie Bérard-Benoin inévitablement, vous le collerez à d’autres. vidéo Paulo Correia Moi, il y a six-sept ans que le ça va me possède. Pire qu’un lumières Daniel Benoin (distribution en cours) rhume ; le rhume chez moi ne dure jamais plus de dix mois production anthéa, théâtre d’Antibes dans l’année, mais le ça va, je vous dis, six-sept ans ! Au plus fort de la maladie, j’en griffonnais un par jour. Aujourd’hui je salle Jacques Audiberti suis, disons, en période de rémission, c’est un par mois. durée 1h30 Quoi qu’il en soit, dès que je me sens tiré d’affaire, je m’installe à ma table, taille mon crayon et je me prépare à pondre la tragédie sur le temps qui passe, la misère qui s’amasse, les copains qui trépassent, et que dalle, nib, peau de balle et balai de crin c’est un ça va qui me suinte des mains et vient salir le papier blanc de sa noirceur infecte. Jean-Claude Grumberg P RODUC Depuis le début des années 70, Jean-Claude Grumberg traverse TIO le théâtre français avec près de quarante pièces qui, toutes, le N mettent en tête du peloton des auteurs dramatiques. Depuis anthéa qvouialàra qnute’e nafinns, jj’ee nc haei ràc hlea àfo ims el’ occocnafsrioonnt,e lra à d ciseptoten iébcilrititéu reet elet plaisir. Ça va ? est certes une série d’histoires courtes mais forme une vraie pièce élaborée à travers ces conversations cocasses ou dramatiques enveloppant l’absurdité du monde et la solitude humaine dans un grand éclat de rire. Daniel Benoin 6 spectacle créé le 5 janvier 2016 à anthéa © Thinkstock 1 le remplaçant P RODUC S drôle de guerre TIO LE N B A anthéa N l’histoire Le grand-père maternel de la narratrice n’est pas FÉVRIER R U revenu des camps de la mort. Un autre homme l’a remplacé mardi 23 | 20h30 O auprès de la grand-mère. Ce grand-père de substitution n’a mercredi 24 | 21h00 T N rien du grand homme assassiné par les nazis. Bouz, Boris, jeudi 25 | 20h30 O Baruch, « Triple B », comme le surnomme la narratrice, n’est vendredi 26 | 21h00 C pas beau, pas vraiment intelligent mais plein de bonté et samedi 27 | 21h00 N I d’histoires drôles et invraisemblables à raconter à sa petite- dimanche 28 | 16h00 S fille. Il lui servira de miroir pour raconter cette tragédie intime MARS E L et universelle et, par son évocation, permettra de faire le mardi 1er | 20h30 portrait en creux de celui qu’il a remplacé. mercredi 2 | 21h00 1 jeudi 3 | 20h30 E ce qu’ils en disent Triple B est un homme apparemment P vendredi 4 |21h00 ordinaire, moins beau, moins brillant, moins séduisant que P samedi 5 | 21h00 O mon grand-père génétique. Pourquoi le traiter en héros ? Parce dimanche 6 |16h00 L qu’il s’est échappé à plusieurs reprises de camps de E mardi 8 | 20h30 V prisonniers ? Parce que tout juif d’Europe Centrale ayant mercredi 9 |21h00 N traversé la Seconde Guerre mondiale serait en droit de E jeudi 10 | 20h30 postuler à ce titre ? Pour moi, c’est davantage son art de vendredi 11 | 21h00 conter et son ardeur à survivre et à se transformer qui font de samedi 12 | 21h00 lui un héros parfait. C’est un héros de roman, un personnage qui s’impose, avec ou sans l’accord de l’écrivain, parce qu’il a représentation en temps scolaire : l’épaisseur nécessaire à laisser son empreinte sur le MARS mardi 1er I 14h30 papier. En traçant son portrait, je suis tombée sur une figure jumelle, celle du pédagogue polonais Janusz Korczak, qui création anthéa s'est invité naturellement dans le récit, le faisant dévier adaptation théâtrale encore davantage, mais me permettant, de manière à voir en famille avec les adolescents inattendue, d'atteindre une cible que je croyais à jamais hors texte Agnès Desarthe de portée. Agnès Desarthe mise en scène Daniel Benoin Lorsque, j’ai lu, presque par hasard, le livre d’Agnès Desarthe avec Sylvie Testud plusieurs aspects m’ont particulièrement touchés. Je savais décors Jean-Pierre Laporte costumes Nathalie Bérard-Benoin que cette histoire de remplaçant avait été fréquente après la vidéo Paulo Correia guerre. Dans mon entourage immédiat, plusieurs amis me lumières Daniel Benoin racontaient la même situation dans leur famille : des couples recomposés, souvent dans un cercle proche, les conjoints salle Pierre Vaneck ayant disparu dans les camps. La nécessité d’un retour à la durée 1h30 vie pour assurer l’éducation d’enfants survivants ou nés dans l’immédiat après-guerre, était une règle, peut-être non dite, amenant la pérennité d’une communauté étroite cherchant à renaître. D’autre part, ce remplaçant – irremplaçable – qui racontait mieux que personne les histoires juives me fascinait, comme me fascinent les histoires juives en général. Et quand Sylvie Testud a accepté de jouer le rôle de la narratrice alors que nous cherchions depuis longtemps le moyen de travailler ensemble, la boucle fut bouclée. Daniel Benoin spectacle créé le 23 février 2016 à anthéa Le roman très personnel d’Agnès Desarthe nécessitait de trouver pour sa transposition à la scène un alter ego de l’auteur, Sylvie Testud est ce double idéal. © Thinkstock 7 2 la colère du tigre E R T le crépuscule des fauves Â É H T E NOVEMBRE l’histoire Dépressif, guetté par la cécité, Claude Monet G È vendredi 13 I 20h30 menace de ne pas honorer une commande de l’État en ne L samedi 14 I 20h30 livrant pas ses Nymphéas au musée de l’Orangerie, transformé I V à grands frais pour l’occasion. Il provoque la colère de Georges I pièce historique R Clemenceau qui a beaucoup œuvré pour offrir à son ami un P une pièce de Philippe Madral écrin digne de ses toiles. Caprice d’artiste contre raison d’État ? 2 mise en scène Christophe Lidon Les deux hommes s’expliquent au bord de la mer dans la avec Claude Brasseur, Yves Pignot, E retraite vendéenne du Tigre. Les visites de son éditrice, de P Sophie Broustal, Marie-Christine Danède quarante ans sa cadette, offrent au vieil homme une nouvelle P décors Catherine Bluwal O costumes Chouchane Abello-Tcherpachian jeunesse et suspendent ses mouvements d’humeur. Derrière L lumières Marie-Hélène Pinon ces grandes figures historiques, les thèmes de l’amitié E V vidéo Léonard contrariée et de l’amour renaissant sont à la manœuvre. Au N musique originale Cyril Giroux final, il s’agit moins de mettre en lumière deux monuments E assistante à la mise en scène Sophie Gubr production Atelier Théâtre Actuel que deux cœurs battants. ce qu’ils en disent Au-delà de l’anecdote, j’ai vu dans ce huis salle Jacques Audiberti durée 1h55 clos le moyen de faire s’affronter au soir de leurs vies ces deux géants du siècle dernier autour des grands thèmes de l’amitié, de la morale, de l’honneur, du sens de la vie, de la vieillesse… et de l’amour. Plus profondément, il m’a semblé que ces deux grands rebelles, passionnés et intransigeants, irréductibles à toute concession aux modes et à tout désir de fortune ou de gloire, pouvaient encore nous donner aujourd’hui une belle leçon d’intégrité et de courage, aussi bien dans le domaine de la politique que dans celui de l’art. Philippe Madral, auteur dramatique ce qu’ils en pensent Une mise en scène fluide et simple, dans des décors translucides reflétant d’imaginaires Nymphéas. On aime surtout l’incarnation ultrasensible, hantée d’humanité, de larmes et de rires, de regrets et de désirs, du quatuor de comédiens. Fabienne Pascaud, Télérama Claude Brasseur [est] bouillant, volontiers bravache. La scène où Brasseur-Clemenceau avoue à son ami son amour pour Claude Brasseur, Marguerite, tout en retenue, est magnifique. Philippe Chevilley, en Clemenceau vieillissant, Les Échos campe un Tigre tour à tour rugissant et tendre face à Monet, son ami. 8 Stey © J. 2 Quinze ans après sa création, E Michel Bouquet reprend le rôle de Furtwängler R dans lequel il a triomphé. T Â É H T E G È L I V I R P 2 E P P O L E V N E à tort et à raison au-delà des notes l’histoire La scène se passe à Berlin en février 1946, DÉCEMBRE en zone américaine. Le commandant Steve Arnold vendredi 4 | 20h30 attend pour l’interroger Wilhelm Furtwängler. Celui qui samedi 5 | 20h30 fut l’un des plus grands chefs d’orchestre au monde est théâtre suspecté de sympathie pour le régime nazi. Arnold ne se contente pas des témoignages qui innocentent le vieux une pièce de Ronald Harwood maestro et cherche par tous les moyens à montrer sa mise en scène Georges Werler avec Michel Bouquet, Francis Lombrail, culpabilité. Sujettes à caution, les méthodes du Juliette Carré, Didier Brice, Margaux Van Den Plas commandant sont contestées même parmi les siens. et Damien Zanoly Pendre l’homme, louer l’artiste, le cas Furtwängler est assistante mise en scène Nathalie Bigorre moins simple à trancher que ne le voudrait ce militaire scénographie Agostino Pace zélé, et ce sont ces nuances que la pièce de Ronald costumes Pascale Bordet lumières Jacques Puisais Harwood examine, dissèque, discute notamment à l’aide conception sonore Jean-Pierre Prevost des personnages secondaires. Plus dialectique que production Pascal Legros Productions didactique, la pièce nous pose des questions sans répondre à notre place. salle Jacques Audiberti durée 1h45 ce qu’ils en pensent Michel Bouquet est prodigieux. Époustouflant. Un spectacle fort. Le Canard enchaîné Bouquet jongle entre maîtrise et don de soi, perfection et Muller, Laurencine Lot sLdCpaeho aplnraitlè iaecpn eoHé lipiettoéibqs.d ueToe éd.l eéC r’faeamsçtoa, nf rfaonrct heefmficeancte, ulens tqrèuse sbtieoanus sdpee lc’atartc leet. © Patrick 9 2 1 heure 23'14'' et 7 centièmes E R T  gamblin s'entraîne à vivre É H T JANVIER l’histoire Deux hommes sont sur scène. Le plus âgé prépare E G mardi 26 | 20h00 le plus jeune à une compétition sportive. L’un parle, l’autre È mercredi 27 | 20h30 danse et ils traversent ensemble tous les stades de la relation L I maître-élève. Estime réciproque, admiration, conflit, exultation, V I théâtre-danse rebonds et défis, recherche obstinée de la confiance. Ils se R P dépensent sans concessions, avec en point de mire le meilleur de et avec Jacques Gamblin et Bastien Lefèvre ou le pire : la solitude de l’échec ou celle du succès. 1 heure 23’ 2 textes Jacques Gamblin 14’’ et 7 centièmes… pour y parvenir. E mouvements Bastien Lefèvre P lumières Laurent Béal ce qu’ils en disent Notre histoire avec le travail sportif est P O scénographie Alain Burkarth commune. Bastien a pratiqué dans son enfance et son L costumes Marilyne Lafay adolescence de nombreux sports de compétition. J’ai fait de E staff d'entraînement Anne Bourgeois, Domitille Bioret, V Catherine Gamblin Lefèvre et Yannik Hugron même quelques décennies auparavant. Nous avons tous deux N approché l’esprit du collectif bien sûr mais aussi la sensation régie générale Pierre Marteau E régie son Marc de Frutos d’aller au bout des choses, la recherche de nos limites et administration de tournée Valérie Saliou surtout la prise de conscience de nos « illimites ». création le 16 janvier 2015 Transmettre, chercher, douter, trouver... Des coups de gueule, à la Maison de la Culture d'Amiens du trivial, de l’obsession, de la rébellion, du courage, de la production Productions du dehors saccade et de la douceur, des mots et du mouvement, de coproduction la Maison de la Culture d'Amiens, le Théâtre l’humour et de l’absurde. Jacques Gamblin - Saint-Nazaire, CNCDC - Châteauvallon, Espace Malraux - Scène nationale de Chambéry et de la Savoie, ce qu’ils en pensent L’écriture de Gamblin est sensible, tout la Coursive - Scène nationale de La Rochelle, comme son jeu, et à la fois concrète et poétique. Le spectacle Bonlieu - Scène nationale d'Annecy, le Théâtre Anne entre théâtre et danse soutient l’intérêt du spectateur en ne de Bretagne - Vannes, L'Arc - Scène nationale du Creusot, décryptant les métaphores du texte que progressivement. Éric l'Archipel - Granville, Théâtre municipal - Coutances, le Radiant - Bellevue - Caluire, le Forum - Fréjus, Demey, La Terrasse le Théâtre de Villefranche-sur-Saône, Maison des Arts - En survêtement et baskets colorées, il entraîne, exhorte, Thonon-Evian, le CentQuatre Paris encourage, sermonne, crie, apaise le jeune Bastien, vingt-cinq dans le cadre de son programme de résidence ans de moins, qui répond par le langage du corps. Cette salle Jacques Audiberti expérience du dépassement de soi, ils l’ont vécue tous deux et durée 1h30 cela se sent. Emmanuelle Bouchez, Télérama À travers la relation forte entre un coach, Jacques Gamblin, et son athlète, c’est toute l’histoire de la transmission et même de la paternité qui se donne à voir. 10 © Jonathan Sirch

Description:
de recevoir par exemple le spectacle de Bartabas ou celui, plus intimiste, de le Collectif 8 s'attaquera au Faust de Goethe, le grand « timonier » de la création lumières Gregory Campanella, Sam Dumas, après handmade, . dames ne se contentent pas de revisiter le dictionnaire avec.
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