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Flore complète portative de ta France et de la Suisse PDF

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LU VÉGÉTATION DE LA FRANCE, SUISSE ET BELGIQUE, lre PARTIE Flore complète portative de ta France et de la Suisse .••(Comprenant at'^si toutes les espèces de Belgique. • d'Alsace c^te Lorraine) Pour trouver iacilemeniMes noms des plantes • * y M O IS T E C H N I Q U ES PAR GASTON BONNIER MEMBRE DE L'INSTITUT, PROFESSEUR ]>E BOTANIQUE A LASORBONNE ET G. DE LAVENS LAURÉAT DE I. ACADÉMIE DES SCIENCES 5338 Figures REPRÉSENTANT LES CARACTÈRES DE TOUTES LES ESPÈCES AVEC UNE CARTE DES RÉGIONS DE LA FRANCE et une carte des régions de la Suisse NOUVELLE ÉDITION KKYUK ET COIIIÎIGKE Ouvrage publié sous les auspices du Ministère de VInstruction publique. PARIS LIBRAIRIE GÉNÉRALE DE L'ENSEIGNEMENT 4, RUE DANTE (V 8 ARE1) Tous droits réserves. Prix : 30 fr. Sans majoration. LA VÉGÉTATION DE LA FRANGE, SUISSE ET BELGIQUE, 1" PARTIE Flore complète portative de la France et de la Suisse (Comprenant aussi toutes les espèces de Belgique, d'Alsace et de Lorraine) Pour trouver facilement les noms des plantes SANS MOTS TECHNIQUES PAR GASTON BONNIER MEMBRE DE I.'LNSTITUT, PROFESSEUR DE BOTANIQUE A LA SORBONNE ET G. DE LAYENS LAURÉAT DE L ACADÉMIE DES SCIENCES 533B Figures CEPRÉSEN TANT LES CARACTÈRES DE TOUTES LES ESPÈCES AVEC UNE CARTE DES RÉGIONS DE LA FRANCE et une carte des régions de la Suisse NOUVELLE ÉDITION REVUE ET CORRIGÉE Ouvrage publié sous les auspices du Ministère de l'instruction publique PARIS LIBRAIRIE GÉNÉRALE DE L'ENSEIGNEMENT 4, RUE DANTE (Ve ARR1) Tous droits réservés ABRÉVIATIONS GÉNÉRALES I® Êpoqne de floraison. — L'époque nu une plante fleurit en général est indiqués par l'abréviation ie doux noms de mois, comme on l'a vu plus haut. Exemple ; * ar.-l- c feat d»re : flmuit depuis le mois d'avril jusqu'au mois de juin., jv., janvier. jt.. .juillet. ffévrier. st., août. ma., mars, septembre. av., avril, i., octobre. m., mai. novembre. J., Juin. «d.» décembre. t° Durée de la vie de la plante. — Après l'indication de l'époque de floraison sa trouve une lettre qui fait savoir si la pi inte est annuelle (c'est-à-dinî ne vit que pen- dant une saison), bisannuelle (c'est-à-dire vit pendant deux saisons), ou vivace (c'est-à-dire peut vivre indéfiniment), a,, plante annuelle. b., — bisannuelle- o., — vivace. 3° Dimensions des plantes. — La longueur g-énérale des parties de la plante qui sont au-dessus du sol est ordinairement indiquée à la fin de la description en mètres, ou frac- tion de mètres. Exemple : « 1-2 d. » veut dire : « la plante a en général un ou deux déci- mètres de hauteur », m., mètre, d., décimètre. 0.. centimètre, mm., millimètre. Ces abréviations s'appliquent aussi toutes les fois qu'on donne la dimension des organes de la plante. Dans tous les cas, les renseignements sur la grandeur sont donnés par des chiffre*. Exemples : 1-2 m., de un à deux mètres. 4-5 d., de quatre à cinq décimètres. 15-25 c., de quinze à vingt-cin^ centimètre®. 3-4 mm., de trois & quatre faaillimètres. Pour la taille générale des plantes, cei indications ne sauraient avoir rien d'absolu : coh signifie seulement que les dimensions les plus ordinaires de la plante son» comnrisei entre les limites indiquées Observation». — !• On trouvera à la p«g« 42ti. un décimètre divisé en centimètres et uiillimètres qui pourra servir lorsqu'on aura une plante ou un ergane à mesurer. î* Os trouvera p. II, les abréviations des noms dea auteurs qui ont nommé les diverses espèces décrites daafl tomate. ABRÉVIATIONS POUR LA FLORE DE LA SUISSE [Ij. — Ce *igne placé à droite, dans la marge, à la suite de l'indication de la distribution i.e la plante en France, indique que cette plante se trouve aussi en Suisse. [S] sub. — Ce signe place à droite, dans la marge, h la suite de l'indication de lai distri- bution de la plante en France, indique que cette plante se troure aussi er Suisse, rua* seulement à l'état subspontané ou naturalisé. la, 2s, 3s, 4» Soi.... 102s. — Ces signes placé» au milieu des tableaux synoptiques r-nToieDt âux pagr.a 389 et suivantes, où MBt décrites les plantes de Suisse nui ne m trouvent p.ns en France- ABRÉVIATIONS DES NOMS D'AUTEURS A. Br. Alexandre Braun. Desv. Desvaux. Kœrncfc. Kœrnicke. Adans. Adanson Dietr. Dietrich. Kunlh Kunth. Ail.1 Aiton. Dili. Dillenius. Kiitz. Kutzing. A;I. Allioni. Don. Don. Lag., Lagas. l.agasca. AAllpphh.. 00.. CC.. Alphonse de Can- Dub. DDuubbvv.. Lah. Lanarpe. dolle. Duch. DDuuccffiieessnnee.. Lam. Lamark. And. Anderson. Duf. L. Dufour. Lamt. Lamotte. Andrz Andranz. Dufr. Dufresne, Lange. Lange. Ard. Ardoino. Dumorl. Dumorliep, Lap. P. de la ^eyrouse Asch. Aschérson. Dun. Dunal. Lat. Lalouretle. Babingt. Babington. Dupuy Dupuy. Lec. Lecoq. Balb- Balbis. Dur. Durieu. Durieu de Maison- Lec. et Lmt. Lecoq et Lamotle Baria Barla. neuve. Ledeb. Lebehourg. Baril. Bartling. Ehrb. Ehrhart. Leers Leers. Hast. Bas tard. Endl. Endlicher. Lefèvre Lefèvre. C. Banh. C. Baulnn. Engelm. Engelmann. Le Gall Le Gall. J. Bauh. J. Baulnn. Fabre Fabre. Lelim. Lehœann. Baume Bauingarten. Fenzl Fenzl. Lej. Lej 01 ne. Ben.. Bellard. Bellardi. Fing. Fingerhulh. Leonh. Leonhardi. Ben l li. Bentham. Fisch. Fischer. Less. Lessing. Berg. Bergeret. Fleury Fleury. Lestib. Lestiboudois. Bernh. Bern hardi. Forst. Forster. Leyss. Leysser, Bertol. Bertoloni. Frank. Frankenius. L Hérit. L'Héritier. Bt-ss. Bes^er. Fres. Fresenius. Lighf. Lightfoot. Bill. Billot. Fries Fries. Lindl. Lindley. Bluff BlulT. Fuschs. Fuschius. Link Link. Bœnn. Bœnningli.Von Bœnninghau- Gœrln. Gsertner. Link et Hoffm. Link et Hoffmann. sen. Gant. Gantener. L. Linné. Boiss. Boissier. Gacke Garke. Lloyd Lloyd. Boiss. et R. Boissier et Reuter. Gaud. Gandin. Lob. Lobel. Bonpl. Bonpland. Gav J. Gay. Lois. Loiseleur Deslon-* Bord., Bordure. Bordère. G. G. Grenier et Godron. champs. Bor. Boreau. Gmel. Gmelïn. Loret Loret. Borne l. Borne t. Godr. Godron Lor. el B. Loret et Barrandon. Borkh. Borkhausen. Good. Goodenougb. Loudon Loudon. Bréb. de Brébisson. Gouan Gouan. Mab. Mabille. Bromf. Bromfieid. Greml. Gremli. M. B. Manseliall von Bie- Brongn. A. Brongniart. Gren. Grenier. berstein. Brot., Broter. Brotero. Griseb. Grisebach. Marcilly Marcilly. Bull. Bulliard. Guép. Guépin. Mart. Marlius. Burn. Burnal. Guers. Guersant. Mauri M an ri. C. A. Mev. C. A. Meyer. Guett. Guettard. Meisn.' Meisner. Camb., Cambess. Cambessèdes. Guss. Gussonc. M. et K. Mertens et Koche. Campd. Campdera. Hack. Hackel. Mér. Mérat. Casa. Cassini. Hall. Haller. Merl. Mertens. Cav. Cavanilles. Hartm. Hartmann. Mey. Meyer. Ghabert Chaberl. Haw. Haworth. MichaL Michalet. Cbam. de Chamisso. Hayne Hayne. Michx. Michaux. Chai* Chaix. Herm. Hermann. Mich. Micheli. Cliaub. Cbaubard. IlolTm. Hoffmann. Mil). Miller. Choisy Choisy. HotTms. Hoffmannsegg. Mirb. Mirbel. CCllaavir. v. CCllaaivravuildle. . HHOopOpK.., Hoppe HMoopopteer. . MMœoqn.c h1 MMœoqnncihn.- Tandon. Clus. Clusius (L'Ecluse). Horn. Hornemann. Moretti Moretli. Cornuti Cornuti. Host Host. Moris. Morison. Coss. E. Cosson. Huds. Hu'lson. M11 11. Muller. Coss, et Germ. Cosson et Germain- Huet Huet. Murîth Murilh. de Saint-Pierre. Humnickl Humnicki. Murr. Murray. Coult. T. Couller. Jacq. Jacquin. Mut. Mu tel. Crantz Cranlz. Jan. Jan. Neck. Decker. Curt. Curtis. Jaub. Comte Jaubert. Nees Ne es von Esenbeck Cyr., Cvril. Cyrillo. Jord. Jordan. Nestl. Ncstler. Dalib. " Dalibard. Juss. A. Laurent de Jus- Nolte Nolte. Drue. Decaisne. sieu. IN. G. Bonnier et de DC. A. Pjr. deCandolle. Kern. Kerner. Lavens. Delarfa. Delarbre. Kirschleg. Kirsch leger. De Not. De Notaris Delast. Delastre. Kit. Kitaibel. Nutt. Nutt al. Del. Delile. Koch Koch. Nym., Nyman. Nvman Desf. Desfonlaines. Kœl. Kœler. Œder CÈder. Deség. Deséglise. Kcen. Kœnig. Opiz Opiz. Desp. Desportes. Kral. Kralik. Oth. Olths. Desr. Desrou^eau Krock. K rocker. F. B. Palisotde Beauvois. II bis AHRÉYIATIONS DES NOMS D'AUTEURS. Pallas Pallas. SchnizL Schnizlein. Thuret Tburet. Parlai. Parlatore. Schrad. Schrader. Timeroy. Timeroy. Pers. Pcrsoofrr Se h ran k Sehrank. Timb. Tiinbal-Lagravet Poir. Poiret. Schi-eb. Schreber. Tin. Tinant. Poil. Poiteau. Sehousb. Scliouhbœ. Trait Tratt. Poit. et T. Poiteau et Turpin. Sclmlt. Schultes. Trin. Trinius. Poil. Pollîch. Schultz. Schultz. Turcz. Turczaninow. f'ourr. Pourret. Scliw. Se li weigger. Turp. Turpin. Presl. Premier. Scop. Scopoli. Valil Valil. Rafin. Raflnesque. Sebast. Sebastiani. Vaill. Vaillant R. Br. Robert Brown. S. et M. SebasIianietMauri. Vatlat Vallat. Reich. Reiehard. Ser. Seringe. Vaueh. Vaucher. Rclib. Reichenbacli. Serres Serres. Vent. Ventenat., Reqtfien Requien. Seub. Seubei't. Vîll. Villars. R et S. RœmeretSchultes. Sibth. Sibthorp. Vis. Yisiaiii. Retz. Retzius. Sm. Smith. Viv. Viviani. Reul. Reuter. Soland. Solander. Wahinb., WInbg Walilenberg. Revel Revel. Sol ei roi Solcirol. Waldst. Waldslein. Reyn. Reynier. Sond. Sonder. Wallm. Wall mail. Rieh. Richard. Soy. Will. Soyer-Willemet. Wallr. Wi.ll roth. Rip. Ripart. Spaeh Spach. Walp. Walpers. Riv. Rivinus. Spenn. S peu lier. Weeb Weeb. Ko* m Rœmer. Spreng. Spre.igel. Wedd. Wedd cil. Rotli Roth. S1.-Ara. Saint Amand. Weig. Wcigel. Rouy Rouy. Sleinh. Steinhel. Weihe Weihe. Royer Royer. Steud. Steudel. W. et N. Weihe et Nee*. Saint-Hil. A. de Saint-Hilaiie. Stem Stcrn. W. et K. Waldstein et Kita Salisb. Salisbury. Stev. Steven. bel. Salzm. Salzm an n. Stemb. Slernberg. Wend. Wenderolh. Sanli Santi. Stremp. Strempel. Wîb. Wiheî. Sauter Sauter. Sturjn Sturm. Wigff. Wiggers. Savi Savi. Suit. Sutlon. WîUd. Willden jw. Schk., Sehkuhr. Sehkulir. Sw. Svvarlz. Wimm. Wimmer. Schleclit. Schlechtendal. Tauseh Tauseh. With. Wilhentlg. Schleich. Scbleicher. Ten.. Tenore. Tenore. Wulf. Wuifen. Schleid. Sclileiden. Thore Tliore. Sclim. Scbmidt. Thuill. Tliu illier. i USAGE DE CE' VOLUME POUR LA FLORE DE LA FRANCE ( Voir p. vin, l'Usage de ce volume pour la Flore de la Suisse.) Les tableaux synoptiques conduisent à la détermination des familles, des genres et des espèces. On y trouve toutes les espèces de premier ordre ou espèces collectives et les principales espèces de second ordre. Le? caractères des plantes y sont décrits de façon à éviter le plus possible les mots tech- niques et. grâce aux nombreuses figures qui sont intercalées dans le texte, on peut apprécier d'un seul coup d'oeil les ressemblances et les différences des espèces. Les tableaux ont été rédigés d'après les plantes elles-mêmes, soit d'après l'observation à l'état vivant, au cours de nos nombreuses excursions botaniques dtins les diverses régions de la France, soit d'eprès les échantillons des collections classiques, de l'Herbier de Franoe de la Sorbonne, ou d'après les documents fournis par de nombreux correspondants. Xota. — Si l'on cherche le nom de plantes récoltées en Franco, il ne faut tenir aucun compte des signes [s] ou [s] sub. placés en marge, à droite des indications de la distribution des espèces, pas plus que des signes is, 2s 102s que l'on peut rencontrer dans les tableaux de détermination. Tous ces signes se rapportent aux plantes de Suisse. 1° EXEMPLES DE DÉÎERMINATIONS. Voici, en peu de mots, comment on se sert des tableaux de cette Flore pour trouver le nom de famille, de genre et d'espèce d'une plante qu on veut déterminer. Supposons qu'il s'agisse de la plante bien connue sous le nom de Muflier ou Gueule- de-loup qu'on cultive dans les jardins et qu'on trouve souvent sur les murs. On commencera par chercher le nom de la famille en consultant le tableau général de la page X. On lit devant la première accolade à gauche, précédée du signe >ï<, la question suivante: « Plante ayant des fleurs », et au-dessous, sur le même alignement et précédée du même signe >ï< l'autre question : « Plante sans fleurs ». Cela veut dire qu'on a le choix entre les deur questions suivantes : ( Plante ayant des fleurs? } >j< Plante sans fleurs ? Notre plante a des (leurs, c'est donc la première question qui convient. Cela nous conduit à deux nouvelles questions : * Étamines et pistils sur la même plante''. * Toutes les fleurs sans pistil ou toutes les fleurs sans étamines ? Comme la fleur que nous avons renferme des étamines et un pistil, nous choisissons le, première question, ce qui nous conduit à : Q Fleurs non réunies en capitule ? © Fleurs réunies en capitule? D'après l'explication qui accompagne cette dernière question, il est clair que la plante que nous analysons rentre dans !a première catégorie. Cela nous mène à : A Fleurs à deux enveloppes i calice et corolle) de couleur et de consistance différentes. \ A Fleurs à une seule enveloppe ou à deux enveloppes de couleur et de consistance semblables, ou sans enveloppe florale. USAGE DES TABLEAUX SYNOPTIQUES DE LA FLORE DE LA FRANCE. La fleur que nous tenons entre tes main» a une corolle et un calice de couleur et de con- sistance différentes, ce qui nous conduit à : * • Corolle non papilionacée? i • Corolle papilionacée ? Notre fleur n'a pas la corolle papilionacée, ce que l'on voit d'après la description et les figures du tableau; d'où nous arrivons à : , 5 Pétales libres entre eux jusqu'à leur base? ' 9 t'étales soudés ent*„ eux, nu moins à la base? Notre fleur a les pétales longuement soudés entre eux et leur ensemble est d'une seule pièce. Ceci nous conduit à !a Section B: Plantes à pétales soudés entre eux -> p. XV. Ouvrons le livre à la page XV et reprenons l'analyse à partir de la Seclioti II. Nous choi- sissons successivement le? questions suivantes : fk Étamines soudées à la corolle, au moins a la base ; © 2 étamines oi i étamines dont 2 plus petites (car notre plante a ce dernier carac- tère), ce qui mène à 9" GROUPE -> p. XVI, où nous continuons l'analyse en prenant succes- sivement les questions indiquées par les signes Q en bas (la 3' question); >ït en haut; Q en bas; * en bas (la 4e question), ce qui conduit à S£B.0Fl.uni\(iE8, p. 229; ainsi donc, notre plante appartient à la famille des Scrofularinées et nous ouvrons le livre à la page 229 pour chercher à quel genre de Scrofularinées elle se rapporte. La première question Q Corolle à tube en bosse à la base ou prolongé en éperon, convient à la fleur de notre plante qui a la corolle en bosse à la base, et nous pouvons reconnaître même que la figure M s'y rapporte. Ceci nous amène au 1" GROUPE -> p. 220. Nous trouvons ce lor groupe au-dessous, sur la même page, et la première question nous conduit directement à 2. ANTIRRHINUM {MUFLIER) -> p. 232. iNotre plante appartient donc au genre Antirrhinum, en français Muflier. Après le nom français, se trouve l'indication i esp.] qui nous apprend que ce genre contient quatre espèces de premier ordr- ou espèces collectives, dans la Flore de France. Ouvrons le livre à la page 232. ; nous voyons le genre 2. ANTIRRHINUM en haut de la pnge. Comme les feuilles sont bien plus longues que larges, nous choisissons la deuxième question en bas. Comme le calice est deux à cinq fois moins long que la corolle, nous choisissons la deuxième question • en bas, et comme les sépales sont arrondis au sommet (figure M), les fleurs rouges, jaunes ou blanches, nous sommes conduits à l'espèce collec- tive Antirrhinum majus L. Donc notre plante appartient à cette espèce collective et la lettre L. (voyez page u l'abréviation des noms d'auteur) signifie qu'elle a été appelée ainsi par Linné. La traduction française est Muflier majeur et le nom vulgaire de la plante est indiqué entre parenthèses (Gueule-de-loup). Au-dessus, l'indication Assez commun (souvent naturalisé et subspontané) nous donne la distribution générale de la plante. Remarquons que cette indication de la distribution géographique peut être un ulile auxiliaire pour la détermination ; en effet, les deux dernières questions précédées du signe A donnent à choisir entre l'Antirrhinum majus et VAntirrhinum sempervirens. Or, ce dernier n'est indiqué que dans les Pyrénées ; si l'on ne se trouve pas dans cette région, c'est qu'on a affaire à la première espèce. Avant le nom Antirrhinum majus on trouve entre parenthèses les caractères de deux sous-espèces dont l'une est figurée. Notre plante n'ayant pas ces caractères est simple- ment \Antirrhinum majus type. Les indications entre crochets se rapportent à l'espèce collective tout entière, aussi bien au type qu'aux sous-espèces. Ces indications se ter- minent par : 2-8 d. ; j.-s. ; v. ; ce qui veut dire que cette plante a ordinairement 2 à « déci- mètres de hauteur, qu'elle fleurit engénéral du mois de juin au mois de septembre, et que c'est une espèce vivace (voyez page i pour ces abréviations). S'il s'agissait de déterminer, par exemple, la Véronique officinale (vulgairement Thé d'Europe), on serait conduit encore à la famille des Scrofularinées en commençant l'analysé au tableau général de la page X. En ouvrant le livre à la page 229, on choisirait successi- vement Q en bas, v* en haut, ce qui conduit au 2» GROUPE -»• p. 229, d'où par les ques- tions -f en bas et = en bas, on arrive au genre 7. VERONICA -> p. 234. VÉRONfQUE [28 esp.], auquel appartient notre espèce. En ouvrait le livre à la page 234, l'analyse des espèces très nombreuses de ce genre com- mence par une clef de séries. En prenant successivement © en bas, ( en haut, G en bas et ® en haut, on est conduit à la Série3-*-r>. !35. Cette série ne renferme que deux espèces et si l'on n'est pas dans les Alpes, on est naturellement conduit à la première rien qu'en jetant un coup d'œil sur l'indication de la distribution géographique à droite et au-dessous des aoms de espèces. Les caractères décrits en face du nom de la première espèce et les figures OF et 0 serviront de vérification. Si l'on est dans les Alpes, la comparaison de ces USAUE DES TABLEAUX SYNOPTIQUES 1JK LA FLOUE DE LA FRANCE. V caractères avec ceux qui sont écrits au-dessous et de la figure OF avec la figure ALL nous indiquera quelle espèce il faut choisir. La plante est donc le Veronlca officinalis L. On trouvera p. 396 et suivantes l'explication des expressions, peu nombreuses d'ailleurs, qui ont été employées pour décrire les différents organes des plantes, ainsi que divers ren- seignements se rapportant à la forme et à la dispc-'tic*1 de ces organes. Plus haut. p. n, se trouvent indiquées les abréviations des noms des principaux auteurs qui ont nommé les espèces, ainsi que (page i) quelques abréviations relatives aux mesures de longueur.au mois de l'année et à la durée des plantes. -2° EXPLICATION DE LA CARTE DES RÉGIONS DE LA FRANCE. <">n trouvera aux pagefevi et vu de cet ouvrage une carte qui indique les différentes régions dont les noms sont mentionnés au-dessous du nom des espèces. En consultant cette carte on pourra se rendre compte de ce que signifient les expressions comme Région méditerranéenne, Plateau Central, Centre, Ouest, etc., telles qu'on les entend dans cette Flore. Ajoutons en outre les quelques renseignements suivants : .vftfi, désigne l'ensemble des régions nommées sur la carte : Sud-Ouest, et Région médi- terranéenne; souvent même cette expression comprend le sud du Plntenu Central. Montagnes désigne l'ensemble des Vosges, du Jura, des Alpes, du Plateau Central et des Pyrénées, lorsque la plante se trouve à la fois sur toutes ccs montagnes. Sud-Est, désigne la région où sont écrits les mots <. Sud-Est » sur la carte, plus les Aires, sauf les Alpes de Savoie. Hautes montagnes, désigne l'ensemble de ces mêmes montagnes dans la zone qui se trouve à la fois au-dessus de la région occupée par les forêts et généralement à une altitude supérieure à 1200 mètres; cette limite varie avec les différents groupes de montagnes ou suivant l'exposition et peut descendre beaucoup le long des cours d'eau. (Hautes régions) ou (Région alpine), désigne la partie supérieure de la zone précédente pour un ou plusieurs groupes de montagnes déterminés. L'indication (rare) ou (très rare) placée à la suite d'une région se rapporte à cette région et à toutes celles qui sont placées avant et séparées des autres par un point et virgule. Par exemple : Centre, Plateau Central; Sud-Est, Ouest (rare); Midi, veut dire que la plunle est rare dans le Sud-Est et dans l'Ouest. L'indication : Est, Plateau Central, Centre, Ouest, Sud-Ouest (rare), veut dire que la plante ne se trouve que dans ces régions et y est rare. L'expression : Commun, sauf dans la Région méditerranéenne, signifie que la plante existe dans la Région méditerranéenne mais n'y est pas commune. Inversement l'expres- sion : Rare, sauf dans le Centre et l'Ouest, signifie que la plante est commune dans le Centre et l'Ouest et rare dans le reste de la France. — L'Alsace-Lorraine est comprise dans cette Flore. La flore de la Corse, qui est telle- ment spéciale qu'elle mérite d'être traitée à part, est au contraire exclue. — On a supprimé toutes les espèces dont la présence n'a pas été constatée d'une manière certaine dans la circonscription de la Flore. On a de même supprimé l'indication des régions dans lesquelles telle ou telle espèce n'a pas été signalée avec précision. Am.en. Rouen >Chartre: Orléans G o l fe Ail i EGIONS âfSÙ çoir DE LA FRANCE Echelle Bruxelles v onn .Coblenz E/fb _. ' IN" Ji^N May\ence latmat SUlttMfl .PARIS >w , Ulrn [Ve ^ lartreî J H S® Gonslai /-A. Bel fort Vv Never s .BERNE JII"' I GF A" e .inçsljt—.VÔeilinzorfa / W ..- J7/ ( pén&ve'f Clermont:,?, o m h 3 r J », \ c Au V • •j^renoble PL k fi N TR A ûiuphlné ^ /i Mende r Légende; ..,„..,. Contrées au- • dessus de 5oo. métrés d'altitude. Limites de la » 7» c Région médi- Marseille terranéenne, T.o..u.l.o mmmm Limites de la France. + + «. Limites de l'Alsace-Lorraine _. ». Limites de la Suisse et des autres Etats.

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