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filières agroalimentaires en afrique comment rendre le marché plus efficace PDF

314 Pages·2001·2.46 MB·French
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DIRECTION GÉNÉRALE DE LA COOPÉRATION INTERNATIONALE ET DU DÉVELOPPEMENT FILIÈRES AGROALIMENTAIRES EN AFRIQUE COMMENT RENDRE LE MARCHÉ PLUS EFFICACE ? Etude réalisée par le CIRAD coordonnée par : Michel GRIFFON avec la collaboration de : Jean-Pierre BOUTONNET, Benoît DAVIRON, Daniel DEYBÉ, Ellen HANAK-FREUD, Bruno LOSCH, Paule MOUSTIER et Vincent RIBIER, et pour les études de cas avec : Denis BASTIANELLI, Raphaèle DUCROT, Guillaume DUTEURTRE, Benoît LEVERRIER, François RUF MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES Cette étude est un document interne établi à la demande du ministère des Affaires étrangères. Les commentaires et analyses développés n’engagent que leurs auteurs et ne constituent pas une position officielle. Tous droits d’adaptation,de traduction et de reproduction par tous procédés, y compris la photocopie et le microfilm,réservés pour tous les pays. Photo de couverture : Ministère des Affaires étrangères Ministère des Affaires étrangères,2001. ISSN :1160 - 3372 ISBN :2 - 11 - 092961 - 8 SOMMAIRE SYNTHÈSE 7 SUMMARY 23 INTRODUCTION 37 I - EVOLUTION DES FORMES DE L’ÉCHANGE AGRICOLE ET AGRO-ALIMENTAIRE EN AFRIQUE : ÉLÉMENTS POUR L’ANALYSE DES TEMPS PRÉSENTS 39 1 - 1 Trois matrices de base 39 1 - 2 La constitution d'une économie étatique 40 1 - 3 La crise de l'organisation étatique des circuits agricoles 41 1 - 4 Le nouveau modèle pour les circuits du marché la transition vers ce modèle 42 1 - 5 Crise du nouveau modèle ou difficultés de transitions ? 43 1 - 6 En résumé, l'économie de marché connaît différentes transitions 43 II - DIVERSITÉ DES CIRCUITS ÉCONOMIQUES ET DES FORMES DU MARCHÉ 47 2 - 1 Typologie par les principes de coordination des agents 47 2 - 2 Le concept de filière pour décrire un sous ensemble du circuit de l'économie 48 2 - 3 Une typologie privilégiant le mode de régulation dominant de la filière 49 2 - 4 Des critères de typologie standard pour une typologie plus fine 51 2 - 5 D'autres critères de typologie des filières 55 2 - 6 Une hyperdiversité des formes et des situations 57 2 - 7 Problèmes-type et configurations-type de marché rencontrés en Afrique 58 III - LES THÉORIES ET LEURS APPORTS 63 3 - 1 La concurrence parfaite 63 3 - 2 Économie des organisations et concurrence imparfaite 66 3 - 3 Théorie des contrats 68 3 - 4 Théorie des contraventions 69 3 - 5 Théorie des institutions et du social choice 70 3 - 6 Théorie de la régulation 71 3 - 7 La théorie des jeux 72 3 - 8 Jeux d'acteurs 73 3 - 9 La méso-économie 73 IV - COMMENT UTILISER LES DIFFERENTES APPROCHES EXISTANTES SUR DES CAS CONCRETS 75 4 - 1 La filière avicole intensive du Burkina Faso : les oeuf 75 4 - 2 La filière riz à Niono - Delta central du Niger au Mali 77 4 - 3 La filière lait à Niono - Delta central du Niger au Mali 78 4 - 4 La filière d'exportation des haricots verts au Burkina Faso 79 4 - 5 La filière cacao au Cameroun 80 4 - 6 Peut-on tirer quelques enseignements sur les méthodes d'analyse ? 82 V - QUELLES MÉTHODES UTILISER POUR L'ANALYSE EN MATIÈRE D'EFFICACITÉ DU MARCHÉ ET D'ORGANISATION POUR L'AGRICULTURE EN AFRIQUE? 85 5 - 1 Les enjeux généraux relatifs au marché agricole et agro-alimentaire en Afrique 85 5 - 2 Traduire ces enjeux pour chaque grand type de situation de marché 86 5 - 3 Les filières d'exportation sur les marchés internationaux 86 5 - 4 Les filières périurbaines nouvelles de biens périssables 87 5 - 5 Les filières de produits non périssables sur marché libre, en particulier les grains (céréales, niébés) 88 5 - 6 Les périmètres agro-industriels avec plantations paysannes 90 5 - 7 Que conclure sur les méthodes d'analyse ? 90 VI - QUELLES MÉTHODES UTILISER, POUR L'AIDE A LA DÉCISION EN MATIÈRE D'EFFICACITÉ DU MARCHÉ ET D'ORGANISATION ? 93 6 - 1 Y a-t-il des modes de coordination et d'organisation optimaux pour tout type de situation ? 93 6 - 2 Quels conseils peut-on donner aux acteurs pour faire évoluer les formes de coordination des échanges ? 96 6 - 3 Quelles conclusions en tirer en ce qui concerne les organisations paysannes et les inter professions ? 97 CONCLUSION 99 ANNEXES 101 1. Termes de références 103 2. Comité de pilotage 109 3 - 1 Etude des filières avicoles intensives au Burkina Faso Denis Bastianelli (CIRAD-EMVT) 113 3 - 2 La filière riz à Niono (Raphaëlle Ducrot - CIRAD-EMVT) 147 3 - 3 L ’organisation de la filière laitière autour de Niono (Mali) (Guillaume Duteurtre- CIRAD-EMVT) 209 3 - 4 La filière haricot vert du Burkina Fasso (Benoit Leverrier- Consultant) 235 3 - 5 Liberalisation et tenaille des prix cacao/intrants Le cas du sud-ouest du Cameroun (François Ruf -CIRAD-TERA) 269 4. Bibliographies 305 6 SYNTHÈSE Depuis le début des années 80 et surtout pendant les années 90, la Banque mondiale a condi- tionné son appui aux pays connaissant une crise économique et financière à l’application de politiques d’ajustement structurel et de libéralisation. Ces politiques ont été critiquées pour la dureté des effets sociaux. Plus récemment,elles ont été mises en cause plus fondamentalement pour leur faible efficacité en Afrique, comme dans les pays européens de l’ancien bloc com- muniste :dans ces pays,les nouvelles formes du marché qui ont été mises en place ne produi- sent pas les effets espérés. Elles ne s’insèrent pas aussi simplement que l’on croyait dans les sociétés concernées. Dès lors, il est nécessaire de s’interroger sur les formes du marché qui sont susceptibles d’être les plus efficaces dans un contexte donné de société,et sur les théories du marché qui sont les plus utiles pour inspirer les décisions. L’étude réalisée en 1999 et 2000 par le CIRAD pour la Direction générale de la coopération internationale et du développement à partir d’études de cas spécifiques et de l’expérience acquise depuis environ 10 ans donne des réponses sur les formes qui devraient améliorer l’efficacité des marchés dans les agricultures et les économies agro–alimentaires en Afrique. 1 - En Afrique, la libéralisation telle qu’elle a été opérée dans l’agriculture reste trop simpliste et n’assure pas ipso factol’efficacité des marchés Une grande partie de l’inefficacité des économies agricoles et agro-alimentaires de l’Afrique à la fin des décennies écoulées depuis les indépendances provient de l’organisation en mono- poles publics et du recours aux prix administrés. Cette organisation a d’abord été nécessaire dans un contexte où seul l’Etat pouvait créer les circuits économiques. Devenue obsolète, elle a été démantelée dans le secteur des céréales où sa faible efficacité créait de graves déficits publics. Elle a été démantelée plus tardivement dans le secteur des produits d’exportation,ceci en raison de la résistance forte des Etats pour qui le contrôle des exportations par le mécanis- me des caisses de stabilisation ou des marketing boards constituait une source de revenus importante. Mais les baisses épisodiques des cours sur les marchés internationaux ont provo- qué des déficits graves des systèmes de stabilisation amenant les Etats à demander des aides financières publiques, en particulier auprès de la Banque mondiale. Les réformes souhaitées par la Banque mondiale découlent d’une vision de l’économie qui est inspirée par les théories néo-classiques. Celles-ci définissent ce qu’est le marché parfait et par différence identifient les imperfections du marché. Dans cette conception, -en simplifiant beaucoup- la suppression de ces imperfections doit amener naturellement à instaurer un mar- ché parfait ou,à défaut,un marché plus satisfaisant. Dès lors,dans ce cadre,le débat principal ne porte pas sur les formes du marché qu’il faudrait promouvoir, mais sur la vitesse à laquel- le les réformes doivent être faites et éventuellement l’ordre dans lequel elles doivent être faites pour que s’instaure la forme canonique du marché. Ce débat est souvent tranché dans la réalité par la négociation : pour la Banque mondiale qui propose les réformes, le plus vite est le mieux afin que l’apprentissage des comportements économiques nouveaux (en concur- rence parfaite) se fasse rapidement ; et pour les Etats, la perte de pouvoir que les réformes impliquent et les risques sociaux qui pourraient en résulter les amènent à résister et souhaiter des réformes lentes. Cette situation relègue donc au second plan la question principale -existe-t-il une forme 7 universelle de marché qui serait parfaite et donc efficace ? -et la question immédiatement sub- sidiaire- cette forme, si elle existe, s’impose-t-elle d’elle-même par simple suppression des institutions de marché qui la précèdent dans l’histoire ? Depuis longtemps, les économistes agricoles africains et les africanistes,imprégnés par les réalités sociales de ce continent,consi- dèrent que les formes de marché correspondant au corpusnéo-classique sont très éloignées de toutes les formes africaines de marché existantes et que toute évolution des formes actuelles met en jeu des transformations profondes des sociétés qui ne peuvent être simples et rapides. Mais leurs travaux ont été handicapés par le fait qu’ils ne disposaient pas de théories alterna- tives (d’autant que le corpus néo-classique connaît un niveau d’élaboration et d’achèvement détaillé et une grande puissance de persuasion en raison de son caractère de totalité). Ainsi, ceux qui proposaient des réformes pragmatiques ou ponctuelles ne pouvaient prétendre s’ap- puyer sur des soubassements théoriques alternatifs élaborés. Ils ne pouvaient s’en remettre qu’à l’expérience. Aujourd’hui encore, la représentation théorique du marché et la recherche des formes les plus efficaces reste un des champs les plus actifs de la recherche en économie et sciences sociales. Le travail réalisé par le CIRAD tente une mise en perspective des modèles, méthodes et théo- ries disponibles et des outils d’aide à la décision pour proposer des formes plus efficaces de fonctionnement du marché en Afrique. Le raisonnement proposé est le suivant : -d’abord, prendre la dimension historique des transformations en cours et leur diversité ; -puis, identifier l’ensemble des enjeux actuels relatifs aux marchés ; -énumérer les théories disponibles et préciser leur utilité en termes de représentation de la diversité, de leur capacité à prendre en compte les évolutions, et de leur opération- nalité pour l’aide à la décision en vue de rendre les marchés plus efficaces et constituer des réponses aux enjeux précédemment identifiés ; -montrer à partir d’études de cas comment les utiliser et quelles conclusions en tirer. 2- L’évolution des formes du marché : la dimension historique Les économies africaines de l’époque des indépendances ont hérité d’une matrice plus ancien- ne que l’on peut caractériser en simplifiant par trois grands types d’échanges : les échanges dans le cadre de l’économie locale d’autosubsistance,les échanges liés au commerce à longue distance, et la “traite” coloniale. C’est ce commerce colonial d’exportation qui a constitué la base des ressources des Etats nouvellement indépendants. Ces Etats ont constitué une économie dont les moteurs étaient des entreprises et services publics : caisses de stabilisation et marketing boards ayant le monopole des achats et des ventes (céréales,produits d’exportation),périmètres irrigués publics,entreprises publiques de transformation, banques agricoles publiques, services publics d’appui. C’est cette organi- sation de l’économie qui a été démantelée en raison de sa faible efficacité et des déficits publics accumulés. En marge de celle-ci avait survécu l’économie locale d’autosubsistance. Parallèlement,le commerce traditionnel et de nouveaux commerçants avaient investi soit dans le cadre des concessions commerciales délivrées par l’Etat, soit dans le cadre des marchés “parallèles ou informels”, c’est-à-dire non contrôlés par l’Etat, dont l’importance était deve- nue grande. Les changements apportés ont été radicaux : suppression des monopoles, privatisation des entreprises publiques souvent après démantèlement et liquidation dans les cas de faillite. Les nouvelles entreprises sont la propriété d’anciens fonctionnaires, de détenteurs nationaux de 8 capitaux souvent liés à des capitaux étrangers ou simplement de capitaux étrangers, et quel- quefois de commerçants traditionnels ayant une surface financière suffisante. L’économie d’autosubsistance tend à se résorber et est maintenant cantonnée dans les zones reculées. Une économie d’échange stimulée par le développement des villes connaît une crois- sance importante. Cette économie d’“hinterland” favorise le développement de petites entre- prises de commerce et de transformation à l’initiative des acteurs locaux (encadré 1). L’économie actuelle fait donc cohabiter des acteurs économiques issus de traditions très diffé- rentes, agissant selon des formes d’échange elles aussi très différentes. Quels sont les enjeux liés à cette économie et à son avenir ? Encadré 1 : Evolution historique des différentes sphères économiques Economie Economie Crise Transformations pré-indépendance post-indépendance e actuelles Economie rurale d’autosubsistance Réduction lente de l’économie Marginalisation de dominante d’autosubsistance l’économie d’autosubsistance e Marché à longue distance Persistance d’un commerce Croissance du commerce Développement d’une e “parallèle”et “informel” privé informel économie d’hinterland Commerce traditionnel de céréales Nationalisation du commerce (cid:2) Déficits publics (cid:2) P rivatisation et animaux Commerce d’Etat pour l’exportation importants Développement (cid:2) et les principaux produits vivriers Faible efficacité du commerce privé : (cid:2) Concessions commerciales à des du système public commerce tradition- Traite coloniale groupes privés nel, capitaux nationaux alliés à des capitaux extérieurs Déréglementation (cid:2) 3- Les enjeux de l’évolution de l’économie de marché actuelle On peut, en simplifiant, identifier cinq types de situations présentant des enjeux importants pour l’avenir des activités économiques agricoles et agro-alimentaires : • L’exportation sur les marchés internationaux (café, cacao, caoutchouc, coton) est potentiellement menacée par la concurrence et l’instabilité des cours. Les producteurs devront donc améliorer la compétitivité et la qualité des produits. • Les productions vivrières locales (céréales, tubercules, légumes secs) connaissent un accroissement de demande lié à la croissance démographique mais les classes urbaines pauvres ou les classes moyennes cherchent à obtenir des prix bas. Les importations concurrentes qui en résultent peuvent marginaliser certaines catégories de producteurs. Aussi, ces productions devront-elles, elles aussi, connaître une amélioration de leur compétitivité et de leur qualité,dans un contexte où les prix sont,là encore,souvent très variables. • Les villes stimulent la production de biens primeurs et périssables (légumes, lait, viande). C’est un secteur en pleine expansion. Il peut aussi être concurrencé par les importations,mais c’est la concurrence locale qui est sans doute le moteur principal du changement. Cette concurrence porte sur les prix et la qualité. 9 • Les périmètres agro-industriels (huile de palme, fruits d’exportation, canne à sucre) produisent à la fois pour l’exportation et le marché national et régional. Héritiers de structures et de gestions pas toujours efficaces, ils connaissent des adaptations rapides afin de rester compétitifs et de soutenir les standards de qualité exigés à l’exportation. • Les grands périmètres irrigués agricoles (riz, tomate) ont tous connu des déficits importants et ont été concurrencés par les importations. Eux aussi doivent améliorer leur compétitivité. Au total,dans tous les cas les produits africains doivent être plus compétitifs en termes de prix et de qualité. Souvent, les adaptations que cela requiert doivent se faire dans un contex- te d’incertitude forte sur les prix. Ces enjeux sont déterminants pour l’avenir. L’Afrique est le continent le plus pauvre. Il faut donc que les réformes en cours produisent des effets rapides en termes d’efficacité du marché. Vont-elles le permettre ? Plus exactement, la seule suppres- sion des réglementations de prix et des monopoles publics suffit-elle à ce que se créent les comportements chez l’ensemble des agents pour maîtriser rapidement la compétitivité (donc la productivité) et la qualité dans un contexte d’instabilité des prix ? On peut en douter et même s’inquiéter des risques encourus : il peut en effet y avoir éviction du marché des producteurs les moins performants, repli de certaines zones dans l’économie d’autosubsistance, limitation de la croissance et maintien en situation de pauvreté de fractions importantes de la population. Alors que l’Etat n’a que peu de moyens et peu d’expérience de la gestion des politiques libé- rales, il devra pourtant faire face à ces nouvelles questions de politique agricole. Les principaux problèmes de politique agricole qui limitent l’efficacité du fonctionnement des marchés sont connus. On peut en énumérer sept importants : • Les difficultés d’accès au marché : une grande partie de la population africaine a des difficultés à vendre ses produits, à se procurer des biens, à obtenir du crédit en raison de l’éloignement (coûts élevés) ou du faible nombre d’opérateurs,ou encore de barriè- res liées au niveau peu élevé des transactions (coût unitaire élevé des transactions). • La rigidité de l’offre agricole due au fait que la vente des récoltes est souvent rendue obligatoire pour faire face aux besoins d’achats ou de remboursements de dettes,et que son volume est en partie aléatoire car très lié au climat, quel que soit le niveau de la demande. Cette rigidité est confrontée souvent à une certaine rigidité de la demande. • Les prix agricoles sont instables et cette instabilité est inhérente à l’activité agricole en raison de la rigidité de l’offre,de sa saisonnalité et quelquefois de la saisonnalité de la demande ainsi que des effets des politiques de stockage public ou privé. • La formation des prix est souvent inéquitable,principalement parce que les produc- teurs sont isolés et peu informés alors que les acheteurs ont un pouvoir de marché important dû à leur surface financière et à leur meilleur accès à l’information. • La tromperie sur la qualité est fréquenteet s’effectue souvent au détriment des pro- ducteurs qui ne peuvent pas,lorsqu’ils sont isolés,avoir des garanties sur la qualité des biens qu’ils achètent (vaccins, produits sanitaires, engrais, ...). • Il est difficile d’accroître la productivité de la terre, du travail et des facteurs de pro- duction car cela demande des transformations souvent importantes des systèmes de production, entraînant des risques et une aversion des producteurs face à ces risques et à l’incertitude que cela fait peser sur des revenus déjà faibles et quelquefois sur leur sécurité alimentaire. 10

Description:
rence parfaite) se fasse rapidement ; et pour les Etats, la perte de pouvoir que les réformes impliquent et les risques .. force, le partage des gains et le partage des risques se feront dans des contextes de coopération stable ou .. More recently, they have been criticised on a more fundamental
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