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Faut-il battre les enfants ? Relations entre les accidents et la violence éducative PDF

196 Pages·1997·7.04 MB·French
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FAUT-BILA TIRE LESE NFANT?S Relationesn trel esa ccidents et la violencéed ucative PréfadceuP rofessBeeurrn aGrdO LSE FAUT-IL BATfRE LES ENFANT! Jacqueline Cornet Faut-il battre les enfants ? Relations entre les accidents et la violence éducative Préface du Professeur Bernard Go/se tt, HOMMES ET PERSPECTIVES Claire Delassus : Le secret ou l'intelligence interdite. Colette Dutlot : Des marionnettes pour le dire. Entre jeu et thérapie. Pierre Goguelin et Guy Mitrani : Le management participatif. Jean-Pierre Klein et coll. : L'art en thérapie. Yves Morhain : L'adolescence à l'épreuve du Rorschach. Jacqueline Royer: L'examen psychologique de l'enfant. François Marchand : Risquer l'éducation, vivre l'échec scolaire prov1so1 re. André de Peretti : Mini-psychologie de l'administration. Jacqueline Royer: Que nous disent les dessins d'enfants ? Suzanne B. Robert-Ouvray: L'enfant unique et sa mère. Michel Michel et Jean-François Thirion : Des jeux et des ressources. Christiane Ebendinger-Cury : Le Sida, un secret peut en cacher un autre. Renée Houde : Le Mentor, transmettre un savoir-être. Marylène Thomère: Les liaisons dangereuses avec la merle. Catalogue complet sur demande En application de la loi du 11 mars 1957, il est interdit de reproduire intégralement ou partiellement le présent ouvrage, sans autorisation de l'éditeur ou du Centre fran çais d'exploitation du droit de copie (6 bis, rue Gabriel-Laumain, 75010 Paris). © Hommes et Perspectives / Martin Média 12, rue Raymond-Poincaré 55800 Revigny Tél. : 03 29 70 56 33 - Fax : 03 29 70 57 44 ISBN 2-911616-07-3 Remerciements Le travail dont les résultats sont ici publiés et commentés cherchait à vérifier l'existence possible de relations entre le vécu éducatif de certains jeunes et leur propension à avoir des accidents. Il n'aurait pu être mené à bien sans l'aide d'un certain nombre de personnes que je tiens à remercier tout particulièrement de m'avoir permis de l'élaborer puis de le réaliser. Ma gratitude ira tout d'abord aux chefs de services hospita liers ou de rééducation fonctionnelle qui m'ont ouvert leurs portes. M'accordant une con.fiance dont je leur sais infiniment gré, ils m'ont permis d'approcher, dans les meilleures conditions possibles et pen dant de très longs mois, des accidentés que je n'aurais guère pu interviewer ailleurs. Je voudrais ensuite dire à tous les jeunes gens et jeunes filles avec lesquels j'ai eu des entretiens, que ce travail est en bonne par tie le leur: ils ont, avec énormément de patience, de gentillesse, d'application, tenté de me fournir des informations claires et pré cises sur Lap lupart des sujets que je leur demandais d'aborder. Ils l'ont fait dans des conditions difficiles, puisqu'ils étaient en train de vivre Les grands bouleversements personnels qu'implique un acci dent important. Ils L'ontf ait avec beaucoup de délicatesse car, s'ils n'ont pratiquement jamais refusé de répondre aux questions qui les concernaient directement, ils ont, en revanche, souvent hésité à don ner des informations qui pouvaient mettre en cause d'autres per sonnes, ou alors en cherchant à les innocenter. Je me suis donc tenue à bien préserver le secret promis : même si la lecture des résultats de ce tral'ail en eût été plus attractive, je ne me suis pas autorisée à l'émailler des anecdotes tellement nombreuses et vivantes, mais très personnelles, évoquées par ces jeunes gens au cours de nos ren contres. J'espère que les résultats de cette recherche, réalisée en bonne partie ensemble, les intéressera. Je me plairais aussi à révéler combien les collaborateurs des chefs de services sus-nommés ont facilité ma tâche : médecins, ani mateurs socio-culturels, kinésithérapeutes, psychologues, sur veillantes, infirmières, infirmiers, personnel de service, ont toujours oeuvré pour me permettre un accès optimal auprès des jeunes que je devais rencontrer, enrichissant souvent mes contacts de leurs remarques personnelles. Ma reconnaissance est par ailleurs très vive envers les statis ticiens qui ont bien voulu vérifier mes travaux et, leur accordant un satisfecit, leur ont donné ce poids scientifique sans lequel je ne me serais pas permis de les publier. Je voudrais aussi faire part de la chance que j'ai eue, lorsque la grande masse des données recueillies auprès des interviewés s'est avérée difficile à manier, de trouver dans mon entourage des com pétences variées que je n'ai pas hésité à exploiter, et des soutiens divers qui me furent essentiels. En.fin, dans ce grand groupe de ceux qui m'ont, un jour ou l'autre, d'une façon ou d'une autre, instruite, je voudrais citer mes clients qui, en me faisant longuement confiance, m'ont beaucoup appris. Sans oublier mes amis de la Société fran çaise de médecine générale, qui m'avaient en son temps convertie aux joies de La recherche. A tous un très grand merci ! Sommaire PREFACE du Pr Bernard Golse ...................... . 11 INTRODUCTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 MÉTHODE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27 I. LES LIEUX ET LE TEMPS DE L'ENQUÊTE. . ............... . 31 Il. LESE NQUÊTÉS. . ................................ . 34 III. 37 LE QUESTIONNAlRE D'ENQUÊTE. . ................... . IV. L'EXPLOITATION DU QUESTIONNAIRE 40 ET LES CONTRÔLES STATISTIQUES. . .................. . RÉSULTATS ..................................... . 49 I. CRITÈRESÉ DUCATIFS FAMILIAUXE T ACCIDENTS. . ........ . 55 l. Les punitions corporelles à visée éducative. . ....... . 55 a. La fréquence des accidents augmente en fonction des coups reçus. . ......................... . 55 b. La gravité des accidents augmente en fonction des coups reçus. . ......................... . 65 c. Comparaion de groupes indépendants : ........ . 66 filles et garçons, ........................ . 66 passagers et conducteurs, . . . . . . . . . . . ...... . 67 motocyclistes, automobilistes, cyclomotoristes et scooteristes, ......................... . 67 entretiens et questionnaires. . .............. . 68 2. Les critères éducatifs familiaux autres que les coups. . . 70 a. La vie familiale longtemps difficile. . . . . . . . . . . . . 70 b. Les relations difficiles avec les parents. . . . . . . . . . 72 c. Le père très présent. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73 d. La maladie sérieuse de la mère. . . . . . . . . . . . . . . . 75 e. La moto du père. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75 Il. CRITÈRES SOCIOCULTURELS ET ACCIDENTS. . . . . . . . . . . . . . 76 1. La transmission inter-générationnelle des coups. . . . . . 76 2. Dictature familiale et dictature politique. . . . . . . . . . . . 79 3. L'époque : évolution des accidents au fil des générations. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80 III. CRITÈRES PERSONNELS ET ACCIDENTS. . . . . . . . . . . . . . . . . 84 1. Masculin - féminin. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85 2. Le provocateur et sa scolarité. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87 3. L'accidenté et ses choix sportifs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89 4. L'accidenté et ses maladies. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92 5. L'accidenté et ses jeux préférés. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93 COMMENTAIRES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97 1. ANALYSE DE LA RELATION COUPS/ ACCIDENTS. 101 a. Preuves de la relation de cause à effet coups / ace idents. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101 b. Sens de la relation coups/ accidents. . . . . . . . . . . . . . . . 102 Examen du travail de recherche. . . . . . . . . . . . . . . . . 102 Examen des travaux publiés par d'autres auteurs. . . . 103 c. Comment les coups pourraient-ils induire des accidents ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109 Il. POURQUOI DES PUNITIONS CORPORELLES ? . . . . . . . . . . . . . . 116 a. Un tabou . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 b. Battre ou ne pas battre : ........................ • 119 Que disent les proverbes ? .................... . 119 Que disent les penseurs ? ..................... . 120 Que disent les pédagogues? ................... • 121 Que disent les historiens ? .................... • 124 Que disent les psychologues ? ................ • • 127 129 c. Fonctions des punitions corporelles. . .......... • • • • 129 Discipliner des enfants difficiles. . ............ • • •

Description:
Preface de Bernard Golse [4e de couverture] La violence éducative est banalisée en France, encore à notre époque. "Flanquer une bonne fessée" à un enfant turbulent est conforme à un usage plus fort que toutes les paroles dénonçant ces méthodes. Personne ne peut dire clairement ce qu'est un
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