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Eunomia à la recherche de l'équité PDF

226 Pages·2003·5.874 MB·French
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Françoise RUZÉ EUNOMIA À la recherched e l'équité Édité par Daphné GONDICAS Cahiers du Littoral, n° 1, 3 Diffusion De Boccard 2003 Avant-propos Pour Hésiode, Eunomia, fille de Thémis et sœur de Dikè et d'Eirènè, est une des trois Heures qui « veillent sur les champs des hommes mortels »1• Cette divinité est, dans la littérature et l'iconographie grecques, la personnification de l'ordre et des bonnes lois. La notion d'eunomia était par ailleurs omniprésente dans la vie des cités, comme le précise la définition platonicienne « Eùvoµ(a TTEL0apx(av 6µwv crTTou8alwv2 » • Ce sont aussi les lois et les institutions des Grecs anciens qui sont au cœur de l' œuvre de Françoise Ruzé, que nous avons aujourd'hui le plaisir de présenter ici à travers les articles réunis dans ce volume « EUNOMIA» des Cahiers du Littoral. Toute jeune encore, l'Université du Littoral - Côte d'Opale n'a pas eu la chance de profiter de l'enseignement de Françoise Ruzé, mais elle est implan tée dans une ville célèbre pour son passé historique et sa forte tradition anti quaire, qui donna notamment au musée de Boulogne-sur-mer une très riche collection de vases grecs. Avec la publication de ce volume, notre université montre qu'elle souhaite continuer dans la voie des études helléniques, celle qui a été tracée, entre autres, par Françoise Ruzé. Comme la Grèce, champ de ses recherches, ne pouvait être absente de cette célébration, la Fondation Grecque pour la Culture a bien voulu s'associer à nous pour honorer l'auteur et son œuvre. Daphné Gondicas 1 Hésiode, Th!ogonie,9 02. 2 Platon, Définitions,4 13 e l. Introduction C'est un honneur dont je sens tout le prix que d'avoir été sollicité pour pro poser une préface au volume des articles les plus importants de Françoise Ruzé, c'est aussi un agréable devoir. Cela fait maintenant un certain temps que je connais son savoir et sa sagesse. Nous avons longtemps travaillé côte à côte à l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne avant qu'elle ne décidât de s'installer à Caen où elle put développer un enseignement original et servir l'institution de tout son dévouement. La soutenance de sa thèse, Délibératione t pouvoir dans la cité grecque de Nestor à Socrate, publiée en 1997, fut un très beau moment d'amitié et l'influence, désormais, de ce livre est grande. On y reconnaît ce qui fait l'essentiel de la vertu du savant qu'elle est devenue, la rigueur dans le traite ment des sources, la profondeur de l'analyse et l'imagination intelligente dont son maître de toujours, Henri Van Effenterre, savait enseigner, dans ses sémi naires et ses nombreuses publications, l'exemplaire fécondité. Avec lui, elle a entrepris et mené à bien l'édition des NOM/MA. Recueild 'inscriptionsp olitiques et juridiques de l'archaïsmeg rec, un ouvrage qui puise dans la richesse du dia logue institué entre les deux auteurs la remarquable et originale puissance. Chacun sait qu'il s'agit d'un ouvrage de référence indispensable. Elle fit paraître son premier article dans le volume offert en hommage à W. Seston, le fondateur même de notre maison parisienne, le Centre Gustave Glotz dont elle est restée une amie très chère. C'est un important jalon historio graphique et il a, de façon fort habile et opportune, été prolongé dans la thèse elle-même par un chapitre très subtil sur la délibération à Corinthe (op. cit. p. 297-310). Elle a participé ensuite, durant ces trente dernières années, avec l'autorité souriante qu'on lui connaît, et sans jamais pourtant se mettre en avant, à tous les grands débats qui ont animé la vie intellectuelle des antiquaires. Le mérite de ce livre est de le faire parfaitement comprendre. Il reprend, par exemple, une note importante sur la façon dont l'idéologie démocratique athé nienne a instrumentalisé le souvenir de Marathon. Il permet de retrouver un bel article sur « Le pouvoir de l'écrit dans les cités». Ce commentaire origi_nald e l'inscription publiant le contrat d'embauche, comme archiviste public, de 8 INTRODUCTION Spensithios est une réflexion sur le pouvoir du scribe, homme dont il semblait que l'on ne pût désormais se passer pour la gestion du groupe et qu'il fallait employer à grands frais, doter de privilèges importants. On savait qu'il serait désormais le maître de la mémoire collective et qu'il ne serait plus possible aux dirigeants traditionnels d'infléchir, au gré de leurs besoins propres, les règles de fonctionnement des tribunaux et des assemblées. Jack Goody, notamment, avait bien fait comprendre comment les sociétés archaïques pouvaient évoluer par les marges, quand des individus instruits en ce type de technique novatrice, réussis saient à supplanter les anciens détenteurs des pouvoirs anciens, s'ils se révélaient incapables de les mettre eux-mêmes en œuvre, par immobilisme paresseux ou souci de rester fidèles à des traditions qu'ils considéraient comme essentielles à leur dignité. Il est possible que l'écriture ait été d'abord considérée comme une nécessité triviale et que l'exercice en ait été abandonné à des techniciens exté rieurs à la classe dominante qui, trop confiante dans ses capacités à se perpétuer, ne se rendit pas compte que le monde en allait être profondément modifié. C'est dans le domaine de la notion de citoyenneté, dans l'analyse des méca nismes de l'exercice de la responsabilité politique, que Françoise Ruzé creusa son sillon personnel avec le plus de constance et de fécondité, par reprises succes sives. Son apport est considérable et trouve déjà une forme parfaitement aboutie dans la contribution qu'elle offrit pour les Mélanges en l'honneur à Henri van Effenterre, en 1984. Cette belle note a donné naissance à bien des analyses, car elle avait fait naître le sentiment qu'il y avait là un sujet important et chacun en a reconnu le caractère pionnier. Le vote ritualise la stasisp otentielle et toujours offerte au choix du politique. Le moment du scrutin devient, ainsi, paradoxale ment, celui où la cité se rassemble car il fait prendre conscience de l'inutilité d'un conflit mené à armes ouvertes. Pourtant, quand les Athéniens confièrent à Nicias le commandement d'une expédition dont il avait fermement combattu le principe et que ce dernier accepta d'exercer le commandement qu'on lui confiait, le mécanisme ne fonctionna que de façon insuffisante. Prétendant obéir, le stratège ressassait sa déconvenue au lieu de tout faire pour servir son pays (Plutarque, Vie de Nicias, XII et XXVIII), il agit à contre-cœur. (akôn, Thucydide, VI, 26). Le peuple souhaitait, sans doute, que son vote, par son caractère paradoxal, fût l'expression même de l'unité du politique, mais le stra tège ne sut pas faire abstraction de ses sentiments personnels. Il n'y a guère de miracle à espérer de la faiblesse humaine, quelque riche de perspectives que fût la démocratie grecque. Un des beaux articles de cette période fut l'analyse du texte que l'on connaît sous le nom de « grande Rhétra ». Il montre comment il faut comprendre un texte fameux de Plutarque ( Vie de LycurgueV, I, 8) et explique d'une façon qui est par faitement convaincante comment, à Sparte, le Conseil des Anciens avait le droit de refuser d'avaliser, en tant qu'instance étatique, une décision que rAssemblée aurait choisi de prendre, si elle l'avait été contrairement à leur avis. Ils ne pou vaient pas néanmoins s'opposer à sa mise en œuvre. Ce droit de retrait ne cho- INTRODUCTION 9 quait personne et ne provoquait donc pas de troubles. On comprend mieux, ainsi, combien pouvait être légitime et naturel le respect que l'on avait en Grèce pour le modèle spartiate. Lacédémone semble avoir été la première cité, en effet, à com prendre, et la seule à l'exprimer de façon explicite, même si ce fut d'une façon qui resta obscure, que le système pouvait connaître les conflits d'opinion ou d'intérêts sans se briser, à condition que toute forme d'opposition pût être assumée par le jeu de la procédure d'assemblée. On a l'impression que l'on avait compris que le groupe pouvait se dispenser de la quête compulsive de l'unanimité qui prévalait à l'époque de la scène judiciaire du bouclier d'Achille, où la parole publique était nécessairement celle de tous sans que nul ne pût savoir, pourtant, quelle en était l'origine. Le vote permettait l'expression d'une opposition forte entre les instances de pouvoir mais pourtant l'affrontement ne nuisait pas à l'unité profonde du poli tique car la chéâtralisation du geste de renonciation permettait à chacune de ne pas se déjuger tout en acceptant que l'autre eût droit à la parole. Il est évidemment dommage pour l'histoire de la cité que l'exaltation de l'obéissance passive, devenue pure idéologie quand on s'y était résignée pour l'avoir considérée comme néces saire à la pratique de la guerre, ait fini par faire oublier cet aspect des choses. Il est assez curieux, notamment, de voir que lorsque les Athéniens juraient d'obéir aux ordres à condition qu'ils fussent intelligents et fondés en droit, les Spartiates s'en gageaient à obéir à tout ce qu'un officier leur commanderait comme on le sait du pseudo-serment de Platées gravé sur la même stèle d' Acharnes que le texte récité par les jeunes Athéniens. Françoise Ruzé est capable de saisir de façon particulièrement nuancée, en fonction de moments et des lieux, ce que fut la complexité de l'évolution des systèmes politiques, à toute époque et en toute région de l'Hellénisme. Un article comme « Le style ionien dans la vie politique archaïque» permet au lec teur de se rendre compte de la façon dont le lien à la mer des cités ioniennes empêchait que le territoire eût assez d'importance aux yeux des grandes bour geoisies dirigeantes pour que pût être réglé de façon satisfaisante le rapport de la ville au monde rural. La gestion du territoire pouvait sembler une préoccupa tion marginale, de même que l'administration des populations indigènes. Cela débouchait nécessairement sur des crises agraires récurrentes. Cela conduisait aussi à des abandons de souveraineté quand la soumission à un pouvoir exté rieur fore pouvait sembler devoir assurer la sécurité des personnes et des biens, à défaut de liberté. Le bel article « Basileis,t yrans et magistrats» paru dans une revue fore intéressante, riche d'idées, mais malheureusement mal diffusée (y compris en France) n'a pas, dans l'historiographie.contemporaine, reçu l'accueil qu'il méritait. Il pose pourtant le problème essentiel de l'existence de l'État à l'époque homérique et de la façon dont s'y articulait alors l'exercice de l'autorité monarchique et le partage collectif, familial souvent, de la parole publique, des bénéfices du pouvoir. La question des continuités y est traitée de façon rigou reuse, celle, notamment, qui fait comprendre sur quel substrat furent construits les conseils. Ce texte est, aussi, particulièrement utile en montrant où se trou- 10 INTRODUCTION vent les seuils de rupture, soulignant en particulier comment la fonction royale se transforma en profondeur au cours des siècles ainsi que l'image que l'on avait d'elle. On doit admettre qu'Alexandre pouvait lire Homère mais savait parfaite ment ne pas être Achille. Un des points qui m'avait, depuis la parution de Nomima, paru le plus fécond du faisceau foisonnant des commentaires de textes, est l'analyse menée sur la façon dont s'était constituée dans les cités la notion de citoyenneté. Le citoyen était né de la découverte de l'étranger. Cela est, désormais, développé dans un article assez long («Les premières manifestations de la citoyenneté en Grèce») pour offrir de nouvelles pistes de réflexion. Chaque homme, dès sa naissance, doit prendre conscience, pour se construire en une personne, de la présence de l'autre, parte naire dialogique, et, dans le même mouvement, de l'existence nécessaire du tiers présent ou absent. Le fait d'associer autrui à sa propre vie ou bien de l'en ex.dure doit être, donc, considéré comme une mise en forme du soi. Il n'y a rien d' éton nant à ce que les premiers contacts entre groupes humains constitués aient pu se faire dans l'harmonie. La cité primitive, communauté de personnes de même sang implantées en un lieu, acceptait volontiers que des hommes venus d'ailleurs pus sent s'installer et recevoir leur droit à travailler la terre, pour peu qu'ils se révélas sent aptes à défendre la collectivité. La loi naissante les protégea quand, pour telle ou telle raison, il parut utile de favoriser une certaine immigration, comme ce fut le cas à Athènes à l'époque de Solon. C'est avec «l'enrichissement» du concept, à savoir le passage à l'idée que la citoyenneté était essentiellement le droit à exercer un pouvoir abandonné par ses détenteurs traditionnels, qu'elle devint un honneur réservé à des héritiers prétendus naturels. Le principe de l'exclusion de l'autre pré valut alors. On ne s'étonne pas que deux notes publiées ici, dont une pour la première fois, puissent sembler prolonger ces réflexions essentielles. Il est question de la loi que l'on chante pour lui donner la permanence nécessaire à l'existence même du politique par l'effet performatif de la célébration chorale. On comprend aussi de quelle importance est l'agora pour la construction du politique, « cœur grouillant de la ville», c'est là que naît tout naturellement la cité. C'est vrai des villes anciennes et cela se conceptualisa dans les cités coloniales où l'espace en était réservé avant même que l'on y installât les bâtiments destinés à rendre pres tigieux l'exercice même du pouvoir, qu'il fût démocratique ou tyrannique. D'instrument nécessaire, la place publique devenait, ainsi, comme un discours du politique sur lui-même. Il y aurait plus à dire, mais la préface doit s'effacer pour ne pas trop lasser,. l'important est que l'amitié et la reconnaissance de tous ait permis que ce recueil existe, que le lecteur puisse connaître quel itinéraire a suivi, au cours d'une grande et vertueuse carrière de professeur et de chercheur, une femme dotée d'un bel esprit de rigueur. Jean-Marie Bertrand La fonction des probouloi dans le monde grec antique * Une surprise attend le lecteur de la Politiqued 'Aristote, lorsqu'il la confronte aux ouvrages historiques modernes qui traitent des institutions politiques grecques : des personnages comme les probouloia uxquels Aristote conférait une grande importance, celle-là même que revêtait le Conseil dans d'autres régimes, disparaissent peu ou prou. A l'occasion de l'étude de telle cité, on les signale avec références à l'appui 1; il en va de même lorsqu'on parle des ligues ou de la crise athénienne de 413-411 ; seule l'étude du Conseil dans les régimes oligar chiques s'accompagne de quelques détails supplémentaires2 ainsi que les , recherches sur les institutions d'époque tardive dans le Proche-Orient hellénique; les dictionnaires alignent des références, avec toutefois quelques remarques un peu plus approfondies sous la plume de Lécrivain3 Jamais n'appa • raît le désir de dégager une quelconque unité dans les différents exemples cités ni de chercher à comprendre les origines de l'institution. I.:autorité servant de référence est, avant 1957, Aristote, jamais discuté; après 1957, on se «débar rasse» du problème en renvoyant à l'article de H. Schaefer, paru dans la RealencyclopadilC'. 'est là, effectivernent, la seule étude qui pose le problème au fond, en utilisant systématiquement les sources alors disponibles et en analysant les usages qu'en ont faits les historiens. * Mars 1972; Mélangesd 'HistoireA ncienne, offertsà William SESTON, Publications de la Sorbonne, Série "Etudes", Tome 9, Editions E. De Boccard, 1974, p. 443-462. 1 Voir, par exemple, G. GILBERTH, andbuch.. . , 1881, pp. 67, 90,204, qui les cite à propos d'Erétrie, de Corinthe et de Coressos. I..:ensembled es référenœs aux ouvrages anciens est donné par H. SCHAEFFEdRan s son article cité ci dessous, note 4. Pour les ouvrages plus récents, nous les indiquons dans le cours de cet article. 2 Sont caraetéristiques de ce genre d'allusions: G. GILBERTo p. cit., Il p. 315 sqq.; G. GLorz, La Citl Grecquer,é éd. 1968, p. 97-98; V. EHRENBERGTh, e GreekS tau, éd. Norton, 1964, p. 60. 3 DAREMBERG-SAGLDIiOct, ionnaireti rsA ntiquités.. . , sv. Probou/oi. 4 PAULY-WISSOW&Aak, ncyc/opadied er klassischmA lurtumwissmschaft( ci-après: P.W.),X XIII, 1957, 1221-1231. 12 FRANÇOISE RUZf Or, dans cet article, H. Schaefer affirmait qu'il ne fallait pas associer la pro boulie au système de la probouleusis;p our lui, la fonction des probou/oi ne serait pas de délibérer préalablement sur les propositions que devrait ensuite approu ver ou désapprouver - le cas échéant, discuter et amender - l'assemblée; ils répondraient à une tendance aristocratique à « confier la direction de la commu nauté à un petit groupe, soit issu du Conseil, soit créé par un développement autonome »5• Dès l'origine, il s'agirait donc d'une forme d'accaparement du r pouvoir par un groupe restreint, et existence des probou/oim arquerait une évo lution inverse de celle qu'amorçait l'institution de la probouleusis. I.:incompatibilité entre celle-ci et la proboulie - qu'il intègre dans les seuls régimes oligarchiques - H. Schaefer la justifie par la nature même de ces régimes; autrement dit, il nous conduit à supposer que le système probouleu tique serait une exclusivité des régimes à tendance démocratique - et dans ce cas, il faut admettre que Sparte, en adoptant un tel système, se serait ensuite arrêtée sur le chemin de son évolution ou aurait, dans la pratique, altéré un régime originellement démocratique. De son côté, A Andrewes, tout en asso ciant les probouloià la délibération préalable, les réserve aux oligarchies6 suivant , en cela Aristote. Je pense que nous pouvons donner à cette institution un champ d'action plus vaste que ne le font ces deux auteurs. Au même titre que le système probouleucique, la proboulie pourrait bien être de tous les régimes; après avoir tenté d'étayer ce point de vue par l'étude des textes, nous pourrons aller plus loin encore et nous demander si les probou/oi n'ont pas pu jouer un rôle important dans la mise en place du système de la probouleusis. La nature même des documents correspond à la marche à suivre. Aristote nous livre ses réflexions sur les rôles respectifs de la Boulè et des probouloi; il nous servira de point de départ et de guide. Les autres sources littéraires nous permettent essentiellement d'étudier les probouloi à caractère extraordinaire (crise athénienne de 413-411; ébauches d'organisations fédérales au début du yc siècle). La documentation épigraphique, complétée par le décret corinthien rapporté par Nicolas de Damas et un passage de Plutarque concernant la Ligue rvc achéenne, nous les présentent exerçant une magistrature ordinaire, du siècle avant J .-C. jusqu'à l'époque romaine comprise, et dans les régions les plus diverses du monde hellénique. A l'aide de quelques témoignages complémen taires sur l'emploi du mot proboulose t d'autres termes de la même famille, nous serons amenés à en fixer plus précisément le contenu et la valeur. * * * 5 R.E.,X XIII, 1223. 6 A. ANDREWES, Probouleusù,O xford, 1954, p. 3.

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