Description:Dînant chez moi, au mois de mars 1795, avec plusieurs convives de Paris et de la province, j’entamai la conversation sur les ridicules bévues, les grosses balourdises, l’ignorance crasse et les brutalités stupides des comités révolutionnaires. Les jacobins n’étaient point encore devenus de hauts et puissans seigneurs ; le mot de révolution n’était pas réhabilité, comme il l’est de nos jours ; il faisait horreur à toutes les classes de la société ; et la contre-révolution, aujourd’hui présentée comme la plus grande des calamités publiques, était alors l’objet de tous les vœux et de toutes les espérances.