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Epidémiologie des brucelloses animales en Afrique tropicale PDF

47 Pages·2009·1.91 MB·French
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Rev. sci. tech. Off. int. Epiz., 1987, 6 (4), 981-1027. Epidémiologie des brucelloses animales en Afrique tropicale : enquêtes clinique, sérologique et bactériologique A. J. AKAKPO et P. BORNAREL * Résumé : Une étude épidémiologique des brucelloses animales a été effectuée dans sept pays de l'Afrique tropicale. Elle met en évidence une prévalence sérologique moyenne de 22,5 ±1,1 %. Variable selon les pays (10,4 ± 2 à 40,9 ± 3 %), elle permet de distinguer un groupe de pays où la prévalence est assez forte (Niger, Rwanda, Togo avec 30 à 41 %) et un autre où elle est relativement faible (Bénin, Burkina, Cameroun avec 10 à 12 %). Cette prévalence est beaucoup plus soumise à l'influence de facteurs extrinsèques (climat, mode d'élevage), qu'intrinsèques. Si les avortements ne peuvent être appréciés à leur juste valeur, les hygromas sont relativement fréquents et peuvent, dans les conditions africaines, servir au repérage des troupeaux infectés. L'agent causal isolé de ces hygromas au Sénégal, au Togo, au Niger et au Rwanda appartient au biotype 3 ou 3/6 de Brucella abortus. Les souches sont de croissance plus lente que les souches européennes et ont un profil de métabolisme oxydatif particulier, par rapport au profil classique de l'espèce. MOTS-CLÉS : Afrique - Bénin - Brucella abortus - Brucelloses - Burkina - Cameroun - Enquêtes épidémiologiques - Maladies des ruminants - Niger - Rwanda - Sénégal - Techniques sérologiques - Togo. INTRODUCTION Depuis sa découverte en 1887 par le Major David Bruce, la «fièvre de Malte» ou brucellose s'est répandue dans le monde entier. C'est une anthropozoonose bien connue qui, dans les pays développés et en élevage intensif en stabulation, est une grave maladie de l'élevage. Des études lui ont été aussi consacrées en Afrique tropicale pour révéler sa prévalence chez les animaux et chez l'homme, et identifier les types bactériens en cause. Pour permettre une meilleure connaissance de la maladie en Afrique tropicale, nous avons conçu dès 1977 une vaste enquête épidémiologique qui a intéressé le Bénin, le Burkina, le Cameroun, le Niger, le Rwanda, le Sénégal et le Togo. Les résultats de nos recherches sont présentés et discutés par rapport aux résultats antérieurs. * Département de Microbiologie, Immunologie, Pathologie infectieuse, Ecole Inter-Etats des Sciences et Médecine Vétérinaires, B.P. 5077, Dakar, Sénégal. 982 CARTE 1 Afrique politique 983 L'ÉLEVAGE BOVIN EN AFRIQUE TROPICALE L'Afrique tropicale est comprise entre les deux tropiques du Cancer et du Capricorne, situés respectivement au 22e degré de latitude Nord et Sud, de part et d'autre de l'équateur. Cet ensemble comprend une mosaïque d'Etats (environ 36), très dissemblables entre eux par leur étendue, leur relief, leur climat, mais aussi leur langue et leur régime politique (Carte 1). Le relief est assez diversifié et comprend plusieurs grands massifs qui dominent des cuvettes et des plaines côtières. Les saisons sont déterminées par l'action conjuguée du Front intertropical (FIT), des vents, des pluies et de la température. Au nord de l'équateur, en dehors de certaines particularités, la saison sèche et chaude va de novembre à avril et la saison des pluies de mai à octobre. Au sud de l'équateur, en climat equatorial, la saison sèche va de décembre à fin janvier et de juin à la mi- septembre. La saison des pluies va de septembre à fin novembre et de février à mai. Les reliefs peuvent perturber ce schéma et ils bénéficient en général d'un climat plus clément et plus humide. Plus dans les secteurs arides qu'humides, la pluviométrie annuelle permet de déterminer les grandes unités pastorales. L'élevage des bovins est essentiellement entre les mains des Peuhls. Ceux-ci exploitent les zébus et les taurins estimés à environ 50 millions de têtes. L'aire d'extension ou de répartition des zébus en Afrique Occidentale peut être située approximativement au nord d'une ligne allant de Dakar à N'Djamena en passant par Bamako, Ouagadougou, Kano. Cette ligne marque la limite nord de la répartition des glossines, vecteurs de la trypanosomose à laquelle les zébus sont très sensibles. Ces zébus, entretenus sur un mode transhumant ou nomade, exploitent les pâturages sahéliens (type steppe désertique ou herbeuse contractée, xerophile, mésophile ou arbustive), avec un couvert ligneux, généralement ouvert et à faible degré de recouvrement. Pendant la saison sèche, certains peuvent descendre plus au sud pour exploiter les pâturages de saison sèche (végétation de vallées ou de plaines d'inondation) mais aussi les pâturages soudaniens ayant une végétation de steppe arborée ou de savane arbustive. Souvent, l'insuffisance du disponible fourrager et des ressources en eau, l'occupation temporaire du domaine pâturable par les cultures ou les crues des fleuves sont à l'origine de ces mouvements. Les taurins, trypanotolérants pour la plupart (Ndama, Baoulé ou Muturu), sont élevés sur un mode sédentaire dans les zones soudano-guinéennes ou guinéennes forestières, zones que l'on rencontre surtout dans les Etats plus méridionaux ou côtiers. Ces taurins exploitent les pâturages soudaniens ou guinéens constitués d'une végétation de savane (savane herbeuse, boisée, arborée ou arbustive), de forêt (claire, dense, sèche ou humide), de galeries forestières ou de forêts et prairies de montagne (Fouta Djallon en Guinée, Adamaoua au Cameroun). La permanence de l'eau dans ces régions méridionales favorise un élevage sédentaire, marqué tout au plus par des déplacements de très faible amplitude (3-5 km) pendant la journée, les animaux revenant toujours au parc ou à l'enclos le soir. Taurins et zébus peuvent faire l'objet d'un élevage sédentaire lorsque les conditions l'exigent. Il peut s'agir d'un élevage traditionnel installé près d'un centre de 984 consommation, autour des villes ou des villages, en vue d'alimenter les populations en lait ou en viande, d'un élevage associé à l'agriculture (animaux utilisés pour la traction ou le transport), ou encore d'un élevage de type industriel (ferme d'élevage ou d'embouche, ferme de production laitière, ranching). Au total, l'élevage bovin est transhumant dans la zone sahélienne de l'Afrique de l'Ouest où l'effectif animal est important mais le disponible fourrager et en eau, faible. Cet élevage est relativement sédentaire en zone guinéenne où les animaux, parfois après un petit déplacement le jour à la recherche de pâturage, retrouvent en général le même enclos le soir pour la nuit. Dans les zones défavorisées en zone sahélienne, la satisfaction de certains besoins (approvisionnement des grandes agglomérations en viande et en lait) et l'existence d'un environnement propice (présence d'un fleuve ou de pâturages) favorisent la création d'élevages sédentaires avec tous les risques que cela comporte sur le plan pathologique. LES BRUCELLOSES EN AFRIQUE TROPICALE Très répandue à travers le monde, la brucellose est également retrouvée en Afrique, partout où elle a été recherchée tant chez l'homme que chez l'animal, comme le montre la revue chronologique de la littérature présentée dans les Tableaux I et II. Chez l'homme, la première relation est faite par Bourret (25) en 1910 à Saint- Louis-du-Sénégal. Au début, le diagnostic a reposé sur des éléments cliniques : fièvre, sudation nocturne associée à la fièvre, douleurs (myalgie, arthralgie, névralgie, Splenomegalie, asthénie). Les isolements de germes étaient rares. Il est permis de douter de la certitude de tous ces diagnostics puisque dans nos régions tropicales, pour ne prendre que cet exemple, les maladies qui entraînent une hyperthermic peuvent avoir d'autres causes (infectieuses ou parasitaires). A partir de 1970, l'engouement des cliniciens pour la brucellose semble avoir disparu et les sondages sérologiques réalisés dans le but d'évaluer la prévalence de la maladie supplantent les investigations cliniques. A cet égard, il faut signaler l'important travail réalisé par Gidel et coll. (61) au Niger, au Burkina (ex Haute-Volta) et au nord de la Côte-d'Ivoire. D'autres travaux ont suivi, comme ceux de Roux et Baylet (89), Chantai et coll. (34, 35), Gayibor (60), puis Konté (66) au Sénégal, Spanoche et coll. (97) au Rwanda et Tassei et coll. au Mali (99). Dans certains pays, l'homme fut le révélateur de la maladie animale. Chez les animaux, les recherches ont surtout concerné les bovins et dans une moindre mesure les autres espèces animales. La brucellose bovine a, dans un premier temps, été identifiée à l'aide d'éléments cliniques tels que avortement ou hygroma. Mais, ces manifestations étant assez rares, il fut nécessaire de compléter les investigations par l'étude des stigmates immunologiques pour révéler la prévalence de l'affection. Les effectifs explorés n'étaient pas importants. Les techniques sérologiques utilisées ont été très variables dans l'ensemble (ring test, séro-agglutination de Wright (SAW) ou séro-agglutination rapide de type Huddleson, réaction à l'antiglobuline, séro-agglutination rapide sur lame, fixation du complément (FC)...), ce qui n'était pas sans conséquence sur la qualité des résultats qu'on ne pouvait donc pas comparer. Ce n'est que dans les années 1970, avec la systématisation des recherches (27, 32, 46, 61, 65, 84, 96) et l'emploi B cd H X ^ .sa 00 c -cu G " o -G 6 Ö O s 'S cd O J3 c -eu S eu cv _ 3 "q. D. .ESU o <u •Öeu (N* ~ cod- aO T3 cd tí C*-d< I o «RI OD . 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Résumé : Une étude épidémiologique des brucelloses animales a été En élevage traditionnel, le mouvement des animaux est dicté par les
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