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Eglise Gnostique Catholique Épiscopat et Écrits Supplément PDF

107 Pages·2007·31.94 MB·French
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Documentation Catholique Gnostique de Mgr Philippe Laurent De Coster, B.Th., DD Évêque Vieux Catholique Romain Latin (non papal) S.G. Monseigneur Johannés Bricaud Evêque-Primat Né 11 février 1881 - Décédé en Mars 1934 Eglise Gnostique Catholique Épiscopat et Écrits Supplément : Monseigneur Robert Amadou Édition Eucharistie et Dévotion © 1993-2007 De Coster (Belgique) Publication éducative, hors commerce Bibliographie par Serge CAILLET de l’Institut Eléazar Cours de martinisme par correspondance BRICAUD Jean-Baptiste, dit Joanny (Jean II) – Occultiste chrétien, grand maître de l’Ordre martiniste (Neuville-sur-Ain [Ain], 11 février 1881 – Lyon, 21 novembre 1934). D’une modeste famille paysanne qui le destine à la prêtrise, il entre au petit séminaire de Meximieux (Ain), mais après la découverte de livres d’occultisme, à 16 ans, il refuse de poursuivre ses études au grand séminaire. Il se fixe alors à Lyon et entre au Crédit lyonnais (1897) où il suit une carrière sans enthousiasme. Il ne quitte Lyon que le temps de son service militaire, à Modane, et de sa mobilisation pendant la Grande guerre. Il épouse (7 octobre 1905) Marie-Anne Neysson (1884-1958), dont il divorce (1911), pour épouser (2 décembre 1929) Eugénie-Antoinette Allemand (1884-1958), qui le secondera désormais dans toutes ses entreprises . C’est à Lyon qu’il fait ses premières rencontres d’occultistes : Gervais-Annet Bouchet (1863-1927), alias Elie Alta, ou Elie Steel, qui l’introduit auprès du Dr Emmanuel Lalande (1868-1926), intime de Gérard Encausse Papus, qui le présente à son tour à son beau-père, Nizier Anthelme Philippe (1849-1905) thaumaturge et homme de Dieu, qui dirige à Lyon l’Ecole pratique de magnétisme où il s’inscrit (6 décembre 1897). Sa brochure Le Maître Philippe (1927) lui rend hommage, mais son enseignement ne l’a guère marqué. S'ensuivent d'autres fréquentations lyonnaises : le philosophe Pierre-Camille Revel (1853-1932), le magnétiseur spirite Alphonse Bouvier (1851-1931), et Jacques Charrot (1831-1911), élève d'Eliphas Lévi, qui devient son maître de kabbale et de magie. Il rencontre alors Gérard Encausse - Papus, et s'affilie sans doute peu après à l'Ordre martiniste où il reçoit l’initiation de « supérieur inconnu » (10 février 1903), d’un certain capitaine Lachat. Il commence à publier quelques brochures : Dutoit-Membrini (1901) ; Les premiers éléments d'occultisme (1904) ; Eléments d'astrologie pour faire un horoscope (1906). 2 En quête d’une église, il entre de même en relation (janvier 1901) avec le patriarche gnostique Emmanuel Fabre des Essarts (1848-1917), successeur depuis 1895 de Valentin II, ou Jules Doinel (1842-1902), fondateur de l'Eglise gnostique première du nom, à laquelle il adhère et où il reçoit l'investiture épiscopale pour le diocèse de Lyon-Grenoble (3 mars 1901). Il y œuvre aux côtés d'un autre compagnon de sentier, Louis-Sophrone Fugairon, docteur en médecine, évêque gnostique lui aussi, et collabore à la revue La voie, dirigée par Albert de Pouvourville. Dans l’intervalle il publie La petite Eglise anticoncordataire. Son histoire. Son état actuel (1906) ; rencontre Marius Breton ( ?-1908) et Edouard Souleillon (1825-1918), derniers survivants des pontifes du Carmel d’Eugène Vintras (1807-1875) dont il hérite du pontificat, et entre aussi en contact avec B. Clément ( ? –1911) de l’Eglise johannite. Au concile de Lyon (1907), qu’il organise avec Fugairon, il se sépare de l’Eglise gnostique de Fabre des Essarts et fonde l’Eglise catholique gnostique (qui devient l’année suivante l’Eglise gnostique universelle) qui absorbe les chapelles johannite et carméléenne, dont il est élu patriarche (1907). Il en publie le Catéchisme gnostique à l’usage des fidèles (1908), collabore avec Fugairon à une Exposition de la religion chrétienne moderne (1909), et lance la revue Le Réveil gnostique (1907-1914). Mais conscient des difficultés posées par la validité des filiations marginales qu’il a recueillies, il prend contact (1912) avec Louis-François Giraud (1876-1950), qui l’ordonne diacre et prêtre (25 juillet 1912) et le consacre évêque (21 juillet 1913), avec la charge de co-adjucteur dans l’Eglise orthodoxe latine (qui deviendra l’Eglise gallicane). Il noue par ailleurs des relations avec l’Eglise arménienne, et s’insurge pour L'Arménie qui agonise (1915). Concernant Mgr Jean Bricaud (Tau Jean II), nous tenons dans nos archives les textes authentiques suivants : Ordinations et Consécration : 1. Le certificat d'ordination (diaconat et presbytérat) de Jean Bricaud, par Mgr Louis-Marie-François Giraud, daté de la Mine- Saint-Amant (Puyde-Dôme), le 25 juillet 1912. 2. Le certificat de consécration (épiscopat) de Mgr Jean Bricaud, par Mgr Louis-Marie-François Giraud, daté de la Mine-Saint- 3 Amant (Puyde-Dôme), le 21 juillet 1913. Cette pièce était signée de : Louis, évêque Gallican; Jean, évêque des Gaules; Jean, Comte de Saint-Sever, témoin. Extrait de l'Initiation, Organe Officiel de l'Ordre Martiniste (Revue fondée en 1888 par Papus), Dr.Gérard ENCAUSSE ; Directeur et Rédacteur en Chef Dr. Philippe ENCAUSSE. Sommaire: l'Épiscopat de Mgr J. BRICAUD, par R. AMBELAIN, pages 61 à 73. 38ème Année - No. 2 (Nouvelle série). Trimestriel : Avril-Mai-Juin 1964. Dès 1908, des liens sont tissés entre l’Ordre martiniste de Papus et l’Eglise gnostique universelle, qui aboutissent à la signature d’un traité d’amitié entre les deux organisations (1911) et lui permettent d’implanter l’Ordre martiniste à Lyon (1914). Initié dans la franc- maçonnerie, dans une loge lyonnaise du Droit Humain (1907), il y reçoit le grade de maître et le grade de rose-croix. Mais il quitte le Droit Humain (1919), après être entré à la Grande Loge de France (1918). Il figure aussi parmi les fondateurs de la loge La France (octobre 1917) de la Grande Loge nationale indépendante et régulière pour la France, qui pratique le rite écossais rectifié. Parallèlement, il est admis au rite de Memphis-Misraïm. Après la mort de Papus (1916), il collabore avec Charles Détré au développement de l’Ordre martiniste et des rites maçonniques marginaux. A la mort de Détré (septembre 1918), il lui succède à son tour à la grande maîtrise de l’Ordre martiniste (dont Victor Blanchard lui conteste la validité) qu’il réorganise en l’associant étroitement au rite de Memphis-Misraïm et à l’Eglise gnostique universelle, accessoirement à un Ordre de la Rose-Croix kabbalistique et gnostique qui revendique la filiation de l’Ordre kabbalistique de la Rose-Croix. Après avoir reçu (31 août 1919) une patente du Suprême Conseil des rites confédérés de Matthew McBlain Thomson (1854-1932) et une autre (10 septembre 1919) de Theodor Reuss (1855-1923) pour constituer un Souverain Sanctuaire du rite de Memphis-Misraïm pour la France, il développe conjointement l’Ordre martiniste, Memphis-Misraïm et l’Eglise gnostique universelle, tant en France que dans de nombreux pays étrangers où il désigne des délégués. Sous le nom de Société occultiste internationale, il réveille également le Groupe indépendant d’études ésotériques de Papus, dont il désigne des correspondants dans de nombreux pays. Il prétend par ailleurs détenir une succession directe de l’Ordre des chevaliers maçons élus coëns de l’univers, par l’intermédiaire des frères Bergeron, Bréban-Salomon, Edouard Blitz, et Carl Michelsen. Mais cette filiation repose vraisemblablement sur une confusion entre grande profession et succession coën, et Robert Ambelain a montré jadis qu’elle était erronée (cf. Robert Ambelain, Le martinisme contemporain et ses véritables origines, Paris, Les Cahiers de Destin, 1948). 4 L’œuvre littéraire de Jean Bricaud témoigne de ses préoccupations occultistes, initiatiques et religieuses : J.K. Huysmans et le satanisme d'après des documents inédits (1912) ; Huysmans, occultiste et magicien, avec une notice sur les osties magiques pour combattre les envoûtements (1913) ; La guerre et les prophéties célèbres, étude historique et antique (1916) ; Le mysticisme à la cour de Russie (de Mme de Krudener à Raspoutine) (1921) ; La messe noire ancienne et moderne (1924); L'Abbé Boullan, sa vie, sa doctrine et ses pratiques magiques (1927), Les illuminés d'Avignon, étude sur Dom Pernety et son groupe (1927). Il collabore à de nombreux périodiques dont L’Initiation et Le Voile d’Isis, lance sa propre revue Les Annales initiatiques (1920-1939), publie une Notice historique sur le martinisme (1928), des Notes historiques sur le rite ancien et primitif de Memphis-Misraïm (1933) et un Bulletin officiel de ce dernier rite (1933-1939). Pour lui succéder à la tête de toutes les organisations qu’il dirige depuis Lyon, il désigne (1932) Constant Chevillon, qui le remplacera dans toutes ses fonctions en février 1934. Le corps de Jean Bricaud repose à Lyon, au cimetière de Francheville-le-Haut. Bibliographie : fonds Bricaud, Bibliothèque municipale de Lyon, ms. 6.120 ; n° spécial des Annales initiatiques, 1934 ; Mme J. Bricaud, « Jean Bricaud », L’Initiation, janvier-mars 1962, pp. 33-38 ; Robert Ambelain, « l’épiscopat de Mgr Jean Bricaud et sa succession », L’Initiation, avril-juin 1964, pp. 61-73 ; Serge Caillet, La Franc-maçonnerie égyptienne de Memphis-Misraïm, Paris, Dervy, 2003. (© 2007 – Institut Eléazar - Serge CAILLET) 5 HOMÉLIE DE SA GRANDEUR MONSEIGNEUR JOHANNÉS BRICAUD Tau Jean II À L'OCCASION DE SON ÉLÉVATION AU SIÈGE PATRIARCAL DE L'ÉGLISE GNOSTIQUE UNIVERSELLE SUIVI DE LA PROFESSION DE FOI DES ÉVÊQUES GNOSTIQUES MEMBRES DU TRÈS HAUT SYNODE 1908 BUREAUX DU RÉVEIL GNOSTIQUE 8, Rue Bugeaud, 8 LYON Très chers Coopérateurs, Très chers Frères, Et très chères Soeurs, Par vos désirs et par le vouloir du très Saint Plérôme, me voici élevé au rang suprême de la hiérarchie gnostique. Je viens de gravir les marches du siège patriarcal de la Sainte Église du Paraclet. C'est, j'aime à le croire, davantage à mon zèle religieux qu'à mon expérience de la vie que je dois d'avoir été désigné par vos suffrages. Bien lourde est la tâche qui m’incombe ! Je l'accepte cependant avec d'autant plus d'allégresse que j'ai l'inébranlable conviction que l'oeuvre de Dieu s'accomplit en dépit de toutes les faiblesses humaines. Vous m'aiderez, très chers coopérateurs, en vous groupant fraternellement autour de votre Patriarche et en multipliant les oeuvres d'apostolique propagande. Tous ceux qui voient clair dans la situation religieuse des peuples européens ont pu se persuader que le catholicisme tel qu'il est compris et enseigné aujourd'hui, ne répond plus aux besoins de la société moderne. Il leur apparaît comme une force oppressive qui retient le peuple dans l'ignorance pour le dominer. Aussi, répudient-ils l'héritage religieux de leurs pères, et l'on peut prévoir le moment où l'orthodoxie catholique sera morte parce que désertée par tous les esprits religieux qui osent penser, quelles que soient d'ailleurs les quelques exceptions qu'on puisse citer. Et si les penseurs religieux, si les hommes de science abandonnent l'orthodoxie catholique, celle-ci doit infailliblement 6 tomber, car c'est d'eux que relève le mouvement des esprits. Qu'este d'ailleurs, une confession religieuse qui s'attire le mépris de tout ce qu'il y a d'intelligence dans la société moderne ? L'évolution religieuse à laquelle nous assistons nous montre qu'il faut une religion nouvelle. Le gnosticisme s'offre comme la religion désirée. La Gnose est la synthèse complète et définitive (le toutes les croyances et de toutes les idées dont l'humanité a besoin pour se rendre compte de son origine, de son passé, de sa fin, de sa nature, de son avenir, des contradictions de l'existence et des problèmes de la vie. Savoir cela, c'est savoir les seules choses nécessaires. La Gnose est la perle de l'Évangile pour laquelle l'Homme vraiment digne de ce nom doit vendre et donner tout ce qu'il a. "Mon âme, d'ou viens-il? disait Saint Basile. Qui t'a chargée de porter un cadavre ? Si tu es quelque chose de céleste, ô mon âme ! Apprends-le-moi." Et la Gnose répond : "En contemplant le Plérôme, tu connaîtras toutes choses." "La Gnose, a dit Ephrem le Syrien, tresse une couronne à ceux qui l'aiment et elle les fait asseoir sur un trône de Roi." Les docteurs et les évêques de cette Gnose ont reçu en dépôt le sens ésotérique du christianisme. C'est à nous, pontifes selon l'ordre de Melchisédech, que les anges ont confié le pectoral où flamboient l'Urim et le Thumin. C'est nous qui lisons dans le livre de la vraie loi. C'est de nous qu'il est écrit : "Ceux qui sont revêtus de robes blanches, qui sont-ils et d'où sont-ils venus? Ce sont ceux qui ont souffert de la Grande Tribulation et qui ont lavé leurs tuniques dans le sang spirituel de l'Agneau, et qui sont vierges des superstitions et des souillures du monde Hylique !" La Gnose est l'essence même du Christianisme. Voilà, nos bien aimés, la plus juste définition du Gnosticisme. Mais, par Christianisme, nous n'entendons pas seulement la doctrine enseignée depuis la venue du divin Sauveur, mais encore celle enseignée avant la venue de Jésus, dans les temples anciens, la doctrine de la Vérité Éternelle! Notre Église est l'antinomie de celle de Rome. Le nom de celle-ci est Force; le nom de la nôtre est Charité. Notre Souverain Patriarche n'est pas Pierre, l'impulsif, qui renia trois fois son maître et usa de l'épée, mais Jean, l'ami du Sauveur, l'apôtre qui reposa sur son coeur et en connut le mieux le sentiment immortel, l'oracle de la lumière, l'auteur de l'Évangile Éternel, qui n'usa que de la Parole et de l'Amour. Notre Église est la Cité Céleste sur terre et dans les cieux, ce royaume de la Justice dont il est parlé dans le livre de la Révélation. Elle est aussi l'Église du Paraclet dont elle a les vertus. Elle est pure et pacificatrice, sainte et sanctifiante, consilante et consolée dans l'exil du monde. Avec votre concours, très chers Coopérateurs et Frères, notre Sainte Église s'épanouira et développera ses branches, comme le grain de sénevé dont parle l'Évangile, et deviendra un arbre immense sur lequel les oiseaux du ciel viendront se reposer. Mais pour que l'oeuvre de Dieu s'accomplisse, il faut que nous restions unis dans l'amour de la Gnose, comme les Saints Eons sont unis dans la volonté du Père. Il faut que dispersés à travers le monde, nous ne laissions fuir aucune occasion de faire éclater la vérité, de détourner nos frères égarés du chemin des ténèbres, d'affirmer qui nous sommes, ce que nous voulons et où nous allons. Les temps sont difficiles, nous le savons; les forces occultes sont liguées contre nous, nous ne l'ignorons pas. Mais il ne se peut que l'idée pour laquelle tant de martyrs sont morts, demeure improductive. Aussi, mes très chers Frères, levez vos yeux vers les hauteurs, tournez vos regards du côté de la vraie Lumière, enivrez-vous des ineffables délices du Plérôme spirituel, et vous acquerrez la force de parachever l'oeuvre sainte, l'oeuvre véritable, l'oeuvre divine. Ah, mes Frères, à travers toutes les tempêtes et tous les orages qui sont déchaînés sur notre monde hylique, alors que les fausses doctrines essaient de perdre les âmes, ne perdez pas de vue les hautes cimes, et si vous touchez terre, que ce ne soit comme la colombe de l'Arche que 7 pour y rester un instant et y cueillir le pacifique rameau d’olivier ! Á vous, mes très chères Soeurs, j'adresse un appel plus particulier. Je sais combien est précieux votre concours en matière d'apostolat et je sais combien notre monde féminin cache dans ses salons et ses retraites mystiques de nobles et courageuses émules des Maximille et des Ésclarmonde de Foix. Mieux que nous, vous savez trouver le chemin des âmes ! Nous ne sommes, nous autres, que le verbe qui convainc; vous êtes, vous, le coeur qui persuade. Unissez-vous à nos frères pour rétablir sur de fortes et profondes assises la communauté, l'Église visible des Pneumatiques que les manifestations d'En Haut nous annoncent et nous promettent. Et maintenant, Très Chers Coopérateurs, Bénédiction sur vous ! Bénédiction sur vous, Très Chers Frères et Très Chères Soeurs ! Bénédiction sur tous ceux qui travaillent avec nous dans les champs du Seigneur ! Bénédiction sur tous ceux que dévore le zèle de la maison de Dieux ! Et Bénédiction aussi sur nos ennemis, afin que la lumière d'en haut les éclaire et qu'ils sachent qui nous sommes, et que par ainsi ils se prennent à nous aimer, comme nous les aimons. Amen. + JEAN II, Évêque Primat en France, Patriarche de l'Église Gnostique Universelle Lyon, 25 février 1908. Ecclesia Gnostica Catholica PROFESSION DE FOI Joanny Bricaud 1. - Nous croyons au divin Proarché et propator éternel, être infini et tout puissant, passé de la puissance à l'acte en un être partait, Dieu un et triple. 2. - En un premier tridyname le père, suscitateur et attracteur de tous les êtres visibles et invisibles. 3. - En un second tridyname le fils, logos divin manifeste par Christos lumière intellectuelle et physique, vrai Dieu comme le père et consubstantiel à lui, sans qui aucune chose n'a été faite. 4. - Qui s'est concentré sur la terre dans la personne de Jésus, esprit supérieur descendu ici-bas pour nous, où il s'est uni à une âme et à un corps semblables aux nôtres dans le sein de Miriam. 5. - Qui s'est manifesté en Jésus depuis le moment (le son baptême jusqu'au moment de sa passion. 8 6. - Qui nous a parlé par sa bouche et nous a enseigné la gnose et la vie sainte, afin de nous délivrer de l'esclavage du Démiurge et de son archon Terrestre, et ainsi de permettre notre retour au monde pneumatique notre patrie, comme lui-même y est retourné après sa mort. 7. - Nous croyons en un troisième tridyname, l'amour qui procède du père parallèlement au fils et se manifeste par pneuma-agion (l'esprit-saint). 8. - Qui donne l'amour avec la vie, qui nous met sur la voie de la vérité et de la sainteté, qui unifie tous les êtres, et qui est adoré et glorifié avec le père et le fils. 9. - Nous croyons en un univers pneumatique, église immense des esprits, aussi ancienne que Dieu lui-même et antérieure à l'univers hylique, mais dont une colonie est venue habiter la perisphère de notre globe et d'où sont descendus les hommes en tant qu'esprits. 10. - Nous confessons les deux baptêmes et les trois autres mystères pour la purification et la transmutation de l'homme. 11. - Nous attendons sur terre l'établissement du royaume du ciel et le rétablissement de l'homme dans son état primitif. 12. - Et à la fin, la réapparition des morts avec Jésus chef de l'Église terrestre; l'ascension et la réintégration de cette assemblée dans le ciel; la dissolution des esprits réfractaires à toute conversion, en même temps que la dissolution de l'univers hylique, oeuvre du Démiurge. Amen. Le Suprême Conseil du Haut Synode, + J. BRICAUD + SOPHRONIUS. Évêques-Primats. Les membres du Haut Synode, + JEAN BAPTISTE, évêque de Russie, + B. CLÉMENT, évêque des États-Unis d'Amérique. Le Diacre référendaire, MARCEL COTTE. La Diaconesse référendaire, HOUDJA IIETZEL. 9 10

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Sommaire: l'Épiscopat de Mgr J. BRICAUD, par R. AMBELAIN, Robert Ambelain, Le martinisme contemporain et ses véritables origines, Paris, Les.
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