Dumouriez / par Arthur Chuquet,... Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Chuquet, Arthur (1853-1925). Auteur du texte. Dumouriez / par Arthur Chuquet,.... 1914. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus ou dans le cadre d’une publication académique ou scientifique est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source des contenus telle que précisée ci-après : « Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France » ou « Source gallica.bnf.fr / BnF ». - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. 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Mme DE MAINTENON MIRABEAU le Comte d'Haussonville, Louis Barthou. par par de l'Académie Française. La Duchesse DE CHEVREUSE LAUZUN par Louis Batiffol. le Duc de la Force. par LE MARÉCHAL DAVOUT VERGNIAUD le Général Bonnal. E. Lintilhac. par par DANTON LE ROI LOUIS-PHILIPPE Louis Madelin. Denys Cochin, par par de l'Académie Française. La Marquise de POMPADOUR DUMOURIEZ Pierre de Nolhac. par Arthur Chuquet, par M. THIERS Membre de l'Institut. Raymond Poincaré, par de l'Académie Française. LE ROI LOUIS XVIII Ernest Daudet. LE COMTE D'ARTOIS par le Vicomte de Reiset. par Mgr DUPANLOUP NAPOLÉON LE PRINCE Emile Faguet, par de l'Académie Française. par le Lieutenant-ColonelRousset. LE DUC DE VENDOME GAMBETTA le Marquisde Ségur, Paul Deschanel, par par de l'Académie Française. de l'Académie Française. Le Prince de METTERNICH MARC-RENÉ D'ARGENSON H. Welschinger, par par F. Funck-Brentano. Alembre de l'Institut. D est figure dit passé »; il suffira, une UMOURIEZ « pour s'en convaincre, de lire livre, trop ce court à notre gré, mais qui contient un peu de neuf et d'inédit nous l'avons composé d'après les écrits imprimés et papiers manuscrits du général, d'après les documents des archives publiques, d'après nos Guerres de la Révolution, la Defence of England de Rose et Broadley, les journaux, mémoires et brochures du temps. A. C. DUMOURIEZ CHAPITRE PREMIER DÉBUTS LES LA FAMILLE ET LE NOM DE DUMOURIEZ Il SA NOBL||ESSE Il ÉDUCATION PREMIÈRES ENFANCE ET Il CAMPAGNES A LA VEILLE DE KLOSTERKAMP Il LA CROIX DE SAINT-LOUIS. N le janvier à Cambrai où père était É 25 1739 son commissaire des Charles-François Du guerres, Périer du Mourier telle est la vraie forme du nom de Dumouriez dira volontiers qu'il est Wallon; il aura soin de rappeler en 1792 et en 1793 aux habitants de la Flandre qu'il leur compatriote. est Mais par ce qu'il a de preste, de vif et d'étincelant il semble plutôt homme du Midi qu'un homme du Nord. un Sa famille est, effet, issue de la Provence. Il compte en parmi ancêtres damoiseau, Isnard du Perier, syndic ses un d'Aix et Du Perier dont Malherbe chanté la en 1337, ce a fille Ta douleur, Du Perier, donc éternelle. sera Son de Dumouriez vient de trisaïeule et de nom sa bisaïeule. Claude, trisaïeul, et François, -sa son son bisaïeul, épousèrent chacun Anne De Mourier; ils une eurent beaucoup d'enfants certains de leurs fils, pour se .distinguer des autres, prirent le 'nom de leur mère. Lorsque naquit le général, deux de Du Perier ces noms et de De Mourier roulaient indistinctement depuis plus d'un siècle entre les frères de la même famille. A Paris, De Mourier devint, corruption, Du Mourier par ou Du Mouriez. Dumouriez est donc noble il porte d'azur à la bor- dure dentelée d'or, à la bande d'or surmontée d'une tête de lion, arrachée et couronnée de même. Son père aimait à dire la famille était famille provençale, noble que une de toute ancienneté,, qui n'avait fait aucun acte de déro- et qui, malgré les dont elle fut accablée geance revers à la fin du xvne siècle, n'avait jamais perdu les senti- ments qu'elle tenait de origine. Lorsque Dumouriez son reçut le grade de cornette 1758, de en ses preuves noblesse furent trouvées bonnes « Vérifier, avait dit Belle-Isle, s'il est gentilhomme Bien qu'il ait passé ». quelquefois pour un officier de fortune et pour un rotu- rier, bien lorsqu'il fut officier général, il n'ait pris, que, contre la coutume, titre, les jacobins avaient raison aucun la d'affirmer qu'il était de caste et de race. En 1764, quand il rend Espagne, il munit d'un certificat se en se de noblesse. En il déclare à Mack qu'une 1793, monar- chie bien ordonnée peut exister noblesse; ne sans en dans la préface de Mémoires, il la 1794, ses assure que noblesse, étant récompense de la vertu, devient une une propriété, caractère ineffaçable la descendance de un pour l'homme vertueux; il d'un en 1795, se moque gouverne- ment qui proclame l'égalité et qui chasse les nobles des emplois publics uniquement qu'ils sont des nobles. parce Le père de Dumouriez, Antoine-François, servit d'abord dans le régiment de Picardie où il avait six de frères. En mariage demoiselle ses 1733, son avec une de Châteauneuf, cousine du fameux Bussy qui comman- dait Indes, lui valut charge de commissaire des aux une Il eut de cette union, outre fils, Charles- guerres. un François, notre général, deux filles, l'une qui fut ursu- line à Pontoise et devint abbesse de Fervacques, à Saint-Quentin; l'autre, mariée à Saxon, le baron de un
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