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DSCG 2 - Finance - L’essentiel en fiches PDF

192 Pages·2015·10.722 MB·French
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Finance L'essenteinfe li ches 3eé dition PascBaAlR NETO Agréegnés ciendcege ess tion Docteeunsr c iendcege ess tion Profesdseeusun ri veràsl i'tIBéAosEr deaux GeorgGeRsE GORIO Agrédg'éé coneomtdi ege e stion Docteeunsr c iendcege ess tion Maîtdrece o nféreànl c'eIPsAa Eu etd esP aydsel �dour EDITIONS FRANCISL EFEBVRE DUNOD » Collection « Express Expertise comptable DCG • J.-F. Boq iloln, M.M ariagInetr,od uction au droit, DCG1 c u • L. Snié ,Dr oit des sociétés DCG2 e V.R oy, Droit social DCG3 • E. Dilse J,. S araDfro,it fiscal DCG4 • J. LangatPt. Vea,n hovÉeco,n omie DCG5 • F. DupraJt. D,e lahaFiynea,n ce d'entreprise DCG6 • J.-L. CharroSn.S, é parF.i B,e rtraMnadna gement DCG7 • C.D islInetr,o duction à la comptabilité DCG9 • R. MaésoC,om ptabilité approfondie DCG1 0 • F. CazenavAneg,la is DCG1 2 DSCG • H. JahiVe.rR o,y , Gestion juridique, fiscale et sociale DSCG1 • P. BarnetGo.G, r égorFiinoa,nc e DSCG2 • S.S éparGi.S, a llLe. L,e C oeuMra nagement et contrôle de gestion, DSCG3 • R. ObertFu,si on-Consolidation, DSCG4 Lep ictogrqaumimf eig ucrie- condt'reen nseemites nupérpireouvro,qu unaen t g mériutneee xplicSaotnio obnj.ee stt baisbsrtaeule d esac hadtels i vertde es d'alelrelt eecrt seuulrra m enacqeue revuepso,iq nuatleu pa o ssimbêimlpeio tuér reprépsoeunrt el d'eal v'eéncirri t, leasu teduerc sr édeers œuvres partiiècrueldmaennlsted o mainDeA NGER nouveeldtle le esfas i réed ictoerr­ de l'étdeicthineointuq nuiev ersi­ rectemeesantut j ourmde'nhaucié e. @) tailrdeeé ,v eloppemdeun t massif Noursa ppelonqsu etd oountce photocopillage. reopdurctipoanr,t ioeutl oltea le, Le Coddee l ap ropriinétetlél ec­ del ap résepnutbel iceastti on tuedlul1 eer j ui1l99l2e itn dtietrL E PHOTOCOPUAGE intersdaintaseu torisdaet ion TUE LE LIVRE ene ffeextp resslépamh eocntoto­ l'autdeesu orn,é ditoeuud ru piàe u sacgoel lseacnatsui tfo ri­ Centfrrea ndç'aeixsp lodiut ation satioany adndetrsso it. Or, cedtrtoedi etp c roapti(ieCq FuCe20, , rued es s'egsétn éradlainlsseé éset ablisseGmreanntdss -sAtui75gn00su6, P aris). "'O 0 c :J 0 lil © Dunod, Paris, 2015 .-t 0 ISBN 978-2-10-072830-5 N @ ....... ..c Ol ·;:::: > a. LeC oded el ap ropriiéntteél lenc'tauuetlolreai usxat netr,m deesl 'article 0 u L.12 2-5, 2° et3° a)d,' unpea rqtu,el e«s copioeusr eproducsttirominecsnt te réseràv lé'euss pargiedv uéc opiestt en doens tiàn uéneeus t ilicsoallteicot»ni ve etd,' auptarreqt u,el easn alyestle escs o urctietsa tdiaonnussn b udt' exemeptl e d'illus«t troautrtieeop nr,é senotuar teiporno duicnttiéognor uap laer tifealiltee sanlsec onsentedmeel an'utt eouurd es esa yandtrso oiuta yanctasu sees t ill»i c(iatrLe.t 1.22 -4). Cetrteep résenotura etpiroond uctqioune,l qpupreao rc éqduéec es oicto,sn ti­tue raidto nucn ec ontrefsaaçnocnt iopnanré eal retsi cLl.33e 5s-2 ets uivadnut s Coded el ap ropriinétteél lectuelle. Table des matières La maximisation de la valeur financière 1 fiche 1 Le modèle d'équilibre des actifs financiers (MEDAF) 7 fiche2 Les modèles d'évaluation alternatifs au MEDAF 15 fiche 3 L'efficience des marchés financiers 19 fiche4 La finance comportementale et autres théories explicatives fiche 5 des marchés financiers 24 Les modèles optionnels 30 fiche6 La lecture optionnelle des structures financières fiche7 des entreprises 36 L'analyse des comptes des groupes 40 fiches La mesure économique de la création de valeur 51 fiche9 Les autres mesures de la création de valeur 57 fiche 10 La notation 63 fiche 11 L'évaluation par les flux 68 fiche 12 L'évaluation par méthode comparative (ou méthode fiche 13 des multiples) 74 "'O L'évaluation à travers les approches patrimoniales et mixtes 78 0 fiche 14 c :J Les difficultés de la politique de choix des investissements 84 0 fiche 15 lil Projets d'investissements et structure d'endettement 94 0.-t fiche 16 N @ Les options réelles 100 fiche 17 ..c.. ..... ·Ol;:::: Le financement par fonds propres et quasi fonds propres 104 fiche 18 >- a. 0 Le financement par endettement 111 u fiche 19 Le choix d'une structure de financement 117 fiche20 Intérêts, enjeux et organisation de la trésorerie groupe 124 fiche21 Les marchés des produits dérivés 129 fiche22 Les marchés organisés et de gré à gré 135 fiche23 Ill Table des matières La politique de dividende 140 fiche24 La politique de rachat des actions 147 fiche25 Les opérations de restructuration : les apports partiels d'actifs fiche26 et les scissions 151 Les introductions en bourse 156 fiche27 Les opérations de fusion-acquisition 161 fiche28 Le recours aux holdings et les opérations à effet de levier 167 fiche29 Les offres publiques : les OPA et OPE 171 fiche3 0 Les opérations de titrisation et de défaisance 176 fiche 31 Les principales théories de la gouvernance 182 fiche 32 187 Index "'O 0 c :J 0 lil .-t 0 N @ ....... ..c Ol ·;:::: > a. 0 u IV La maximisation de la valeur financière Les acteurs de la création de valeur U La maximisation de la valeur financière de la firme fA et les revenus des actionnaires POINTS CLÉS • La notion de valeur sous-entend la manière dont elle est créée par les firmes et pour les propriétaires de celles-ci. • Une firme est une organisation dans laquelle différents acteurs sont parties prenan­ tes dans le cadre de relations contractuelles. • Les intérêts des différentes parties prenantes sont souvent source de conflit ; la relation entre dirigeants et actionnaires est au centre de la théorie de l'agence. • Le rôle du dirigeant est central dans la création de valeur : les décisions qui amélio­ rent l'espérance de revenus futurs améliorent la valeur actuelle d'une firme. • Le dirigeant doit œuvrer pour le compte des actionnaires : la maximisation de richesse des actionnaires doit être leur objectif. -0 Les acteurs de la création de valeur 0 O c ::i 0 a. Les parties prenantes à la firme (stakeholders) 1..() ,..... 0 • Présentation des différents acteurs N @ ....... • Ce sont les propriétaires légaux de la firme : ils ont investi en achetant � O'I les actions. ï::: >­ Les actionnaires • Ils attendent des revenus sous formes de dividendes et de plus-values a. 0 (augmentation du cours des actions). u • Ils gèrent la firme pour le compte des actionnaires. Les dirigeants • Ils ont leurs propres intérêts : rémunérations, carrière, etc. • Ils sont liés à la firme par leurs emplois, carrières et rémunérations. Les salariés • Ils s'organisent pour améliorer leur situation. • •• 1 La maximisation de la valeur financière ••• Ils prêtent des fonds et perçoivent des intérêts. Les banques et les • Ils surveillent la solvabilité de la firme (niveau de liquidité). • créanciers obligataires Ils peuvent proposer d'autres services (conseil, etc.). • Ils veulent être assurés d'être payés sur le court terme. Les fournisseurs • • Ils souhaitent un volume de commandes constant à long terme. Ils recherchent la meilleure qualité au prix le plus bas. Les clients • • Ils souhaitent un suivi des produits. Impact des firmes sur la politique économique et la vie de la communauté L'État et les collectivités • locale (emploi, nuisances, etc.). locales • Perception de revenus sous formes d'impôt et de taxes. • La relation principale: dirigeant et actionnaires (shareholders ou stockholders) • Les relations entre acteurs sont sources de conflit : Clients Les premiers veulent des profits élevés, les seconds des prix faibles. Les seconds veulent de bonnes conditions de travail et de salaires, Actionnaires Salariés les premiers veulent verser des rémunérations faibles. versus ... Les prêteurs sont prioritaires alors que les premiers sont créanciers Prêteurs résiduels. État salariés Les impôts et taxes affectent le niveau des emplois. vs • La relation entre les dirigeants et les actionnaires représente le conflit potentiel le plus important et le plus intéressant : -0 Différences Les dirigeants gèrent les fonds apportés par les actionnaires (relation de mandat 0 c ou d'agence) pour le compte de ces derniers. :J d'intérêts 0 lil.-t Asymétrie Les dirigeants sont à l'intérieur de la firme et prennent des décisions : ils ont une 0 meilleure information. N d'information @ ....... ..c Ol ·;:::: Les coûts de surveillance des actions des dirigeants par les actionnaires sont appelés > a. 0 coût d'agence. u b. La situation du dirigeant financier • Le dirigeant financier est à l'interface des opérations de la société : 2 La maximisation de la valeur financière Projets Marchés d'investissements 1 2 pourvoyeurs nécessitant �------- MANAGEMENT -------- des fonds de fonds FINANCIER -------� 3 4 OFFRE DEMANDE (1) La firme émet des titres pour lever des fonds et emprunte (décision de financement) (2) La firme investit dans des actifs (décision d'investissement) (3) Les activités génèrent des flux de trésorerie dont une partie, après impôts, est réinvestie (4) La firme rémunère les apporteurs de capitaux sous la forme d'intérêts et de dividendes • Il garantit la mise en œuvre de la planification stratégique au sein de la firme. • Il a une action sur les principaux facteurs influençant la valeur de la firme : Conditions Décisions Flux économiques externes opérationnelles > de trésorerie et d'investissement i Stratégies politiques et de management ----+ t Décisions Coût de financement > du capital La maximisation de la valeur financière de la firme O et les revenus des actionnaires a. Un raisonnement en termes de flux de trésorerie Les flux de trésorerie ont un rôle central au sein de la firme. Ils permettent de mesurer véritablement le rôle de chacune des parties prenantes : -0 0 FINANCEMENT OPÉRATIONS c ::i 0 1..() :;"O; Apports \ I 0,. .... =:l des actionnaires Clients �' N t; ... 1 Biens et services @ ,·ê..., . vendus �....... .8 O'I :l Flux Matériaux ïa.::>-: "'=0= Empforuunrntsis eset ucrrsé dits � de � Travail 0 = Frais généraux u .g V:l "O 0 I 5.. � 1 nvestissement ... Gouvernement :; en capital f8 1 "O 0 = Dividendes, intérêts, Désinvestissements :l Cl remboursement et taxes (Q) 3 La maximisation de la valeur financière b. Les conditions de création de richesse • Il a création de valeur si les décisions des dirigeants produisent des flux de tréso­ y rerie qui excèdent le coût des ressources : 1 nvestissements actuels sécrétant Investissements Capitaux Capitaux appartenant des flux financiers déjà réalisés propres aux propriétaires/actionnaires Valeur attendue Emprunts auprès nvestissements Dettes des investissements 1 des établissements à réaliser financières futurs projetés de crédit l l Taux Coût de rentabilité <Ill( ----� des ressources des capitaux de financement investis Maximisation de la valeur de l'entreprise c. À qui doit revenir la création de richesse? • L'objectifp rincipal d'une société est la maximisation de la richesse des actionnaires car : - ce sont les propriétaires ; - ils supportent tout ou partie du risque de faillite. • Toutes les décisions qui augmentent la valeur d'une firme augmentent la richesse des actionnaires (valeur actionnariale) qui possèdent cette société. • Conclusion les dirigeants :financiers doivent prendre les décisions qui augmentent : la valeur de la société et donc la richesse des actionnaires. -0 0 c ::i 0 L() ,..... 0 N @ ....... Application � O'I ï::: Dans un article publié dans Le Nouvel Économiste, Bertrand Jacquillat indiquait que " des � 0 u voix de plus en plus nombreuses s'élèvent, et au sein même des entreprises, pour critiquer l'objectif, encore naguère sacro-saint, de création de valeur actionnariale, sans doute la théorie du management la plus influente des trois dernières décennies, selon laquelle l'objectif des dirigeants d'entreprise devrait être la maximisation de la valeur actionnariale ». 4 La maximisation de la valeur financière Même s'il en reconnaît les effets pervers par ses implications sur les rémunérations des « dirigeants liées aux cours boursiers, qui ont pris diverses formes : la manipulation des états comptables et des cours boursiers, le court-termisme des dirigeants consistant à couper dans les dépenses d'investissement, de recherche et développement, de publicité pour embellir les bénéfices à court terme au détriment de la prospérité économique de long terme"• il indique toutefois que " beaucoup d'entreprises ont eu une carrière boursière fulgurante sans pour autant obérer leur succès à long terme ; pensez à Amazon qui réinvestit tous ses profits pour dominer un jour la distribution mondiale, ou Microsoft, Google et autres Apple qui ont attendu des années, voire des dizaines d'années, avant de distribuer des dividendes"· Il invite donc à conserver l'objectif, après tout le cours d'un titre est une mesure externe « objective sur laquelle les dirigeants peuvent être jugés, en le modifiant légèrement pour éra­ diquer la tentation du court-termisme : refuser d'offrir une guidance des bénéfices aux inves­ tisseurs, comme le recommande Warren Buffett et comme le font de plus en plus de sociétés, donner un bonus aux actionnaires qui gardent longtemps leurs titres (Air Liquide et L'Oréal), faire dépendre les rémunérations variables des dirigeants des performances spécifiques de l'entreprise et non d'une conjoncture boursière générale, interdire aux dirigeants qui exercent leurs options ou à qui sont attribuées des actions gratuites de les vendre avant leur départ en retraite. ,, Bertrand Jacquillat, " Vive la création de valeur actionnariale " ' Le Nouvel Économiste, 10.12.2012. Commenter ces propos. Corrigé La justification de la création de valeur actionnariale 1. La création de valeur est réalisée lorsque le taux de rentabilité des investissements est supé­ • rieur au coût moyen pondéré du capital. Ce doit être l'objectif des décisions prises par les dirigeants financiers. On parle de création de valeur actionnariale en raison de l'appropriation de la valeur créée • au profit exclusif des actionnaires et non pas au profit de l'ensemble des parties prenantes à l'entreprise. Le postulat est d'abord que les actionnaires sont les propriétaires de la firme et donc qu'ils • doivent être rémunérés pour leur investissement. Ensuite, la maximisation de la valeur des actionnaires entraîne de fait l'augmentation des revenus des autres parties prenantes qui se "'O 0 trouvent alors au bénéfice de l'augmentation de la valeur de la firme. c :J 0 :V- La place de la création de valeur actionnariale lil 2. "" 0.-t :::l:: La notion de valeur actionnariale relie le domaine macro-économique au micro-économique en N@ -"'.... . . • rapprochant marchés financiers et comportement des firmes. .·;:"'..:: . Les préoccupations auxquelles la création de valeur actionnariale essaie de répondre sont ..c....... .9 • Ol :l ainsi : ·;:::: "' a.>- ::0 :: - rémunérer l'actionnaire à la hauteur de son investissement ; 0 :::: u .g:: :: - être utilisé comme un instrument de gestion pour les dirigeants ; u :l -justifier (et prédire) le cours boursier. ""0 5.. ., 3. Les dangers de l'hégémonie de la création de valeur actionnariale .... ... '5 � Ils sont essentiellement dus aux efforts de réduction du risque résiduel que les actionnaires sup­ 1 portent, à la vision court-termiste de cette approche ainsi qu'à la difficulté de mesurer cette créa­ "" 0 :::: tion de valeur. Cl:l @ s La maximisation de la valeur financière Transfert du risque Certaines opérations peuvent se traduire par un transfert de valeur au détriment des créanciers • et au profit des actionnaires : l'augmentation de l'endettement dévalorise la dette en cours de l'entreprise et aboutit à un transfert de valeur des créanciers au profit des actionnaires. Le risque supporté par l'actionnaire est souvent transféré vers le salarié. Le partage de la va­ • leur ajoutée est détourné au profit des actionnaires. L'importance de ce détournement dépend du rapport de force entre actionnaires, dirigeants et salariés. Les contraintes de rentabilité internalisées par les managers peuvent les conduire à réduire d'abord les coûts salariaux et l'emploi pour diminuer le risque supporté par l'actionnaire (ajustements rapides de l'emploi, recherche de flexibilité, pratiques de rémunérations variables, etc.). Vision court-termiste • Les actionnaires ont une vision souvent court-termiste en se focalisant sur l'évolution des cours de bourse. Cela se traduit par des contraintes de publication des performances quasi-per­ manente avec des objectifs de rentabilité élevés (les fameux 15 %). Les dirigeants qui ne respectent pas ces objectifs sont généralement remerciés. La conséquence est que les firmes ont souvent ignoré les investissements liés à la recherche • et à l'innovation qui sont pourtant nécessaires à leur profitabilité et leur viabilité à long terme. La création de valeur ne doit pas seulement prendre en compte les capitaux financiers mais • aussi les capitaux physiques, immatériels et humains. Difficulté de mesure Il existe une prolifération des indicateurs qui se donnent pour objectif de mesurer la valeur action­ nariale : - la variation de la capitalisation boursière d'une entreprise ; - le bénéfice par action (BPA) ; - les différents ratios de rentabilité ; -des indicateurs innovants utilisant le coût du capital (TSR et EVA notamment). 4. Conclusion La création de valeur actionnariale est une notion fondamentale dans la conception de la gestion des firmes. Elle a été toutefois trop souvent utilisée comme une forme de légitimation à toutes sortes de pratiques managériales face aux actionnaires, face aux salariés, face aux pouvoirs publics, face à l'opinion, au-delà de toute rationalité économique. -0 0 c :J 0 l.J'l .-t 0 N @ ...... ..c Ol ·;:::: > a. 0 u 6

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