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Droits et devoirs des parents en matière d’éducation PDF

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UNIVERSITE DE AAONCTON Philosophie Droits et devoirs des parents en matière d'éducation par: Fr Léopold Taillon, c.s.c. Q'-'V? M.A. Université St-Joseph, 19h2 UMI Number: EC56986 Ail rights reserved INFORMATION TO ALL USERS The quality of this reproduction is dépendent on the quality of the copy submitted. In the unlikely event that the author did not send a complété manuscript and there are missing pages, these will be noted. Also, if material had to be removed, a note will indicate the deletion. UMT Dissertation Publishing UMI EC56986 Copyright 2012 by ProQuest LLC. All rights reserved. This édition of the work is protected against unauthorized copying underTitle 17, United States Code. ProQuest ProQuest LLC. 789 East Eisenhower Parkway P.O. Box 1346 Ann Arbor, Ml 48106- 1346 Fl'fer© Laopolri» e.o.e. DROITS IT ebvoirs KS pamts m umum ©«éducation / û II 11 1 II 1 îtt$roduatios< 3 s î» <ft fsivf&r&M FeMlle m @ïïîe.«t« Bfao&a& û® l*«ftefti* Itotlsot petarnoî» Mtariorité Su 4»ît fessllitil# tlièoïlîpt #t rô#i» Sfefar# ©t IlcdU# «5® droito. » I2~ L'iSlîSâîït® .BOIT S» «(tfafflgmiiMEHr SîBiîMilS ÇuNwrtws® <JÏH> 2.*i4uccitiôli? l'eirnïtil©» îl/ &mâm «t irait» é» tm #réHes»» 15 ta C/ tm pfer»ts ohréti«£>a « fâ* l#®rt rwp&aMitMll%è8 «l*yâuefit©urti m) îèa mm^mnâr®; te) ©*««ï readr# tt§â@iif c) ••y j&s&lra* ô/ ts m) Infants tournant »1 f&'oto «J# «m.etl»»» Ses éle&ftgtt® b) Méthode ofejeetlwp ve séihâde 87 e} ©étfeod®§ ytirilm {mrwaatfeode) w (tefe^^ihsxla} 3G 4) IteMiuâei o^cnniQtMNi va tablMM sa •; &i®olplin© va Îlfetri4 32 34 2} i,© gris® s# greffe «tir la nrtur©ï frineipo &nâÊ«stel S? 38 S# càais <3# l»éaol@ 39 fe)' Colîeboft'itiœ <Seo pareat© mm miSoHê Ûm ml%m§ 40 ni» L*i:23m..Tïorî eoîT àussi wm nmm>m S5réîiaiagïir©s< 41 m a) f©ir dtx Best ®k sono**} fc) Sfeoe fc nos 11» .l'a a'notiona 44 ej Màaîli¥ êorau# raœ I vœetion d« ep&riiuoî» oos.^Ui>p::;.îït© t») Pour as p.9 f«i» tsmatlr 1« f21 «ii «éd 'une voe* ?£%r«* 4§ o) l^wr a® pa» ©surir liî« »j a» lià^So3^*SSîSrfeiSÔTi^^n»r^^^Sir~S(ttCm€ irasMâ^ïm"fcioa M o) la eemrW «ta *HHS libsrt^s e) ïla doiveaari eidor l*wscl«î t»5 Le ®«lère m? 50 fe* îS» $§* (3 I M T R O D U C T I O H A l'occasion de son Jubile sacerdotal» en 1930,f eu S.S. Pi© XI» de glorieuse meraoir*, publia son iïïsaertelle encyclique sur L'EDUCATION CHKEÏXBÊIM1 M; LA J3SUKESS6» la dédiant aux Jeunes ©a témoignage des a pertieuHIsi*© prédilection. Et le Pape des jeunes explique ainsi son insistance % parler d'éducation cîiré- tiennes '..plus que jetteis nécessaire % notre époque-, oti noue n'avons que trop à dé­ plorer une absence quasi complète de principes clairs et scàna» ci&ac sur les pro» blêmes les plue fondementa ux.' fers cette date, en effet» une vague de réformes éducatieMielles deferleit de plus belle sur le monde* Réfeme© inspirées le plue souvent d'une philosophie fortement teintée de naturalisme, sinon de paganisme* L'on venait de découvrir une £orm& d*«ducetion soi-diaent 'nouvelle*,s ensée donner infailliblement aux générations % venir 1© maximum de félicité terrestre» Etl 'on pérorait au hasard sur ces promesses, eoame si l'éducation de l'borna*© ne dûï consister qu© dans la perfection de la seule nature humaine, réalisable par les seules forces de cette naturel Le Pfere osaaaan des fidèles se devait de dénoncer le vice radical de telles théories. Il s'acquitta laesistrelenient de cette tâche en démontrant qu"iln e peut y avoir d'éducation, coaaplfete et parfaite en dehors de l'éducation chrétienne'. Ce qui équivalait à demander au monde de reconnaître la dignité surnaturelle de l'être humain, puis de chercher dans la restauration des valeurs spirituelles le vrai rerufede au dusiquilifare universel. Que n'eussions-nous mieux et plias t6t tenu compte de ces directivess alva­ trices 3 Il taira fallu le cataclysme de cette guerrem ondial© pour nous y reiaener. De toutes parts, en effet, «-surtout du côté des Alliés, et d'autant plu© peut-Stre que leur cause apparaît plus désespérée tt moins d'un intervention pro­ videntielle— voici que l'on reclasse une éducation plus religieuse. 'Sans Dieu, adiaet-on, nous sonsaes perdus* Il faut qu'il règne sur l'école et dans la fsaille. Il faut le remettre dans nos vies!' A le bonne heure. Mieux veut tard que jamais. Mais encore faudrsit-il s'entendre sur les moyens pratiques % prendre t telle fin. Trop souvent inspires par une politique opportuniste et myope#,n os chefs civils protestent volontiers de leurs bonnes dispositions! ils consenti­ ront ctême, par exemple, h autoriser l'enseignement du catéchisai© sur les heures de classes. Cela ne suffit pas pour régler chrétiennement le problème de l'aduea- tion. Les modifications de façade, espèces de trompe-l'oeil, valent ce qu'elles valent. £11es ne réussiront jamais & transformer le système d'éducation de cer­ taines provinces. Si nous voulons uns ystème d'éducation conforme à la philoso­ phie catholique de l'éducation, ayons la sincérité de commencer par le cojamence- ment i changeons notre philosophie de le vie. C'est dans l'eepoir d'accomplir oeuvre utile ©n ce sens que nous nous pro­ posons d'exposer la saine doctrine concernant les droits etl es devoirs des pa­ rents an isetière d'éducation. (4 Sujet d'éternelle actualité, 1 * on en. conviendra, puisque la i'ouill© est la base de la société. D'une ectualité d'autant plue imp^rieus» que la guerre est en train d© saboter les assises tiômes d© la femille* depuis longtemps d• ail­ leurs ébranlées. Bès 19-07, sa préface d© son livre *L&F eadLlle et iSâtat dois l'Education', le F&re 'Sertilengfl» écrivait» *De rudes assauts ©rit été livrés déjà eur ee point st d'autres sont à prévoir*« Que a® dirait-il pas d® nos jours! Les pages qui suivent ne prétendent à rien d© plu® que de vulgariser quelques idées-sères auxquelles sont pour ainsi dire suspendue© nos plus graves problème® éducatlonnels. Soit, nous bornant % deux ïispects fondamentaux d© la question, nous ©essuie­ rons d'élucider cas deux points d*interrogation* à/ à qui appartient l'éducation? B/ Quelles sont les principales qualités d© l'éducation qu© les parents ont le devoir d'assurer % leurs enfants? Qu® personne ne se scandalise si nous n'insistons pas sur l'ôdusftion sociales civique et œ&û» démocratique. Le catholicisme n'est-il pas essentiellement social? M'est-il pas aussi bien, le seul vrai fondaient de la vrai® démocratie? Parce qu® nous demeurons convaincu que le vraic hrétien ne saurait manquer dè sens social, civique et démocratique, nous considérerons les crudités corres­ pondantes eosm© coroll&ires oblig&to d® 1'éducation chrétienne. Coiaeie par ailleurs l'en nous dit sur tous les tons que nous ne uaurions réus­ sir à greffer 1® chrétien sur un fuatftiaed 'home, nous nous permettrons d'insister quelque peu sur un aspect peut-être généralement trop négligé de1 'éducations la national®. Deigne Meu nous inspirer d© peser droit©aent les principes et d'en tirer quelques conclusions d'ordre pratique, susceptibles det ourner %. sa gloir©! A QUI APPAKT1EOT L'EDUCATION? Des trois sociétés établies par- Dieu, perce que nécessaires» à la foi® distinctes et «nies harmonieusement, au sein desquelles l'heaa© vient au monde 5 aucune n'a d© droit exclusif è l'éducation» D'ordre .surnaturel» l'Eglise y a évideiraaent droit'd'໩ «œifer® fui lui est propre et que Pie XI qualifie de 'surocmiente'. De® titrée qu'a l'iglise à ce droit inaliénables puis des conséquences qui ©a découlent» il sera question plus loin quand BOUS traiterons de l'essentielle éducation religieuse. Pour 1© moment, il s'agit d® délimiter les droits respectifs des deux sociétés d'ordre naturels la failli» et l'Etat. Soit l'éducation appartient» v >:ABX RâRIMTS D'ABQfiX), PAR DBOIT WSI1SE T IMPKBSCKIPTÎBIS. Pour être logique, toute discussion relative eux droits respectifsd es parents et de la société .civil© présuppose le eomaaissanee des devoirs de chacun. Lee droit®, en effet, procèdent des devoirs, comme ceux-ci des destinées, et celles-ci de la nature des choses, tes droite qu'il y a lie» de départager iei, nous les trouverons là«o& 0® trouvent les devoirs. Appliqué# au cas çr&sent, la nature des choses -c'est 1' e nf mt dans ses rap­ ports avec l'Mat ou %V#e la f«aille. La destinée en cause, c'est celle de 1*enfant qu'il s'agit d'outiller su mieux pour la vie terrestre» sa fia naturelle $ puis de conduire à Meu, sa fin dernière. Le droit d'accomplir telle oeuvre doit nor^aleitierit échouer à qui en a 1© devoir. DÎOti cette question préalable» à oui amsartient l'enfant? Parce que le devoir, et ecneéquennént le droit de l'élever, revient d'abord % qui il appartient davantage, et dans la mesure de cette appartenance. Déterminer cette appartenance équivaut à Me» peser le problème qui nous préoccupé. C'est ifiême 1© résoudre partiellement» d'eprès le principe que "tout problème bien pesé est fe-iaoitié résolu» II s'agit de l'enfant» avons-nous dit, dans ses rapports avec la famille et l'itat» Se la définition de ces TROIS ternes devrait jaillir une certaine lumière. La eènnaiss&nee des droits de l'enfant nous en dira, sûrement long sur les devoirs et les droits respectifs de ses éducateurs. Mais par oh coEueneer? Parce que c'est de laf eraille que tout part, il sem­ blerait logique que notre curiosité portftt d'abord sur ella. Ce n'est pas un en- fait, encore seins un état qui a eomroenc» l'humanité, maie ans fsaille. It pour­ tant! La fss&ll© n'est définissable qu'en fonction de l'enfant^ sa x%son ù'être et son lien. Mous ferons donc coup double en essayant ded éfinir las deux simul­ tanément, puisqu'ils sont inséparables» Fsffiille vs enfant. Adirds que l'élussent véritable de l'liumtaûté n'est pas l'individu niais le couple» véritable unité et la seule féconde. Dissociez ce couple et le caractère incomplet de ses deux membres apparaîti l'humanité s'éteint. Aussi bien, advenant un cataclysme qui ©anéantisse l'hu&enité, il suffirait que subsistât un couple pour qu'elle renaisse. (6 la organisant, eoiaaendent ©t bénissant la fécondité d© nés premiers parents, 1© Créateur confère virtuellement à la f «saille son plus grand titr® de noblesse» 'porteuse* d© la race*' Vérité banale? îlon, fond client aie* Notre siècle tdrehi-civi­ lisa aura beau méconnaître et saboter la dignité d© la famille» cela n© changera, jmmXB les principes»'G ala pourra nous coûter cher» raais il faudra finir par réap­ prendra que du respect de la.f amille dépend la persistance d© l'buesniiéj que tout ce qui tend à la déchéance «t •* la stérilisation du foyer est pour la société un principe cl® mort* âsitant dire que la génération est l'acte propre de- la famille» La famille noragle par conséquent, c'est 1© couple fécond* L'enfants voilli sa raison d'être. 9 •Mi intell actuellement, ni moralement » pas plu© qu© physiologiquesaent» affina® Sertillange®, l'individu n'est l'homme» L'Homme, c'est l'unité de l'eapbee humain®! seul©sent l'unité pleine» comprenant tout e® qui peut» eu regard d'un esprit r&£lé$ chi, servir tt intégrer véritablement l'idée d'honmei ee qui» multiplié,è^£ât*i§i!»â suffit h intégrer le corps social* Or» manifestement, l'individu ne peut remplir ces conditions* 'La fonction d'homme requiert un double organe, explique-t-ii* 'Ils seront deux dans une soûle chsir', a dit la Bibles ils seront aussi deux dans la.synthèse de l'intelligence et d© la consciencec omplètes* L'homme et la feaa&e ferment une iiiïitïi fonctionnelle, ©t cette fonction tendant îl la fécondité, ce n'est plus seule­ ment k&mn® et femme» c'est père ©t mère, qu'il faut dire. Leur fruit y est inclus d'avance. Quand il éclot, l'unité fonctionnelle s'ouvre tout naturellement pour lui faire place* 811© s'ouvre, dis-je, mais ee n'est pas pour s® diviser# c'est pour serrer plus fortement ©es attaches* 'L'enfant est un lien, puisque c'est lui qui actualisel es pouvoirs associés, les manifeste, et rend sensible et substantielle, si je puis ainsi dire, l'amoureuse unité qui de deux tees et de deux chairs avait voulu fsir© un seul ©ire»'( l) En résumét la famille c'est l'homme complet. Le couple fécondt père, mère» enfant, voillt l'hosmu©* Ce qui .prouve surabondamment qu© le droit des parents est fondé sur la nature, eonséquessaent imprescriptible autant qu'iasaèdiat et inaliéna­ ble* Parce que 1'enfant se confond en quelque sert© avec ses générateurs et n'est autre qu'en espérance, 1® droit des parents sur lef ruit de leur saour est aussi intangible et sacré que le droit individuel* L'homme est libre, proclcsae-t-on* C'est le droit individuel, qui» pour être planier, doit comprendre tout l'homme et donc la fasaille* Toute atteinte h la liberté des parent© en matière d'éducation attente à celle de l'enfant et vice versa* Fruit d'une unionv oulue par Dieu, l'enfant crée en faveur d® ses parents le droit premier, de tous le plue inviolable* Saint Tiiomm explique ainsi cette inviolabilité» 'Lef ils est par nature quel­ que chose du père**} il s'ensuit que, de droit naturel, le fils, avant l'usage de la raison» est sous la garde de son père* Ce serait donc aller contre laj ustice naturelle si l'enfant, avant l'usage de la raison, était soustrait aux soins de ses parents ou si l'on disposait de lui en quelque fa^oa contre leur volonté'*( 2) Commentant le Docteur angélique, Sertillanges fait cette gracieuse analogies •Quand l'amre est tout en fleur,a urait-on plus qu'avant le droit de porter la main sur ses branches? La liberté du pfere à l'éggÊd de son fils, c'est la liberté de ce qui est en vu© de ee qui sera'*( 3) (1) famille et Etat dans l'Education, pages 13, 14,15. -Sertillanges* (2) S* Th., 11—119 q* x* a* 1<^» $3) Sertillenges, ibid. P. 15* (7 Les besoins d© l'onftmt Si maintenant nous, noue penchons partlculièreBient sur l'enfant, il apparaîtra non moins êvidemmnt que personne n'est plus qualifié que la famille peur présider à l'oeuvre edueatrie®., Soit» 1© droit des parents sur leur enfant s'absisio impérieujx ®t sacré longtemps après se naissance. Toujours d*après le- principe que le droit s© fonde sur le devoir, celui-ei sur la destiné®,c elle-si sur la nature» 'Dieu, écrit S.S. Fie XI., eoMainique iramëdiàtoment fe laf amille la fécondité, principe de vie, donc principe, du droit da former àl a vie» en ssêa» temps que l'au­ torité, principe d'ordre*-' Le droit de former à la via serait done acquis aux parantsd u fait qu© leur enfant a besoin d'eux. Et Dieu Sait, a'il es est ainsi. Quoi d© plus fragile qu'un nouveau-né!e t quoi d© plus isal adroit? L'instinct ehes-lui ©st sîanifsateœjeat insuffisant.. Hors qu® dopais longtemps le petit de l'a­ nimal vole, nage ou trotte, le poupon humain du îate© fege est encore inc©pabl© de saisir» d®. m tenir debout, à® marcher. £LOFS qu© la premier est an état d®s © suf­ fire quelques semaines (quelques sois au plu©) aprïar sa naissance, l'autre aura longtemps besoin de tuteur. Plus faible qu© tout autre petit animal» le jsuue en­ fant s infiniment plus It acquérir, étrange retarat ehaz 1© rejets?* du roi de la naturel S'est que l'existence h laquelle il ©et destiné est ieeoaparablôEBnt plus riche et plus varié® que colle des b&tes5 1' e sbianco efa il aura h, sa mouvoir ©t h. •si nsé­ rer ©st bien plus eoiapliquée que la leur, puisqu'elle est à la fois 3a nature ©t la société. L'importance, la complexité, la duré® exceptionnelle de® besoins d© l'en­ fant» nouvelle raison du droit fmilial. *A assure qu© la semence huuain© s'élabore» s# constitue en vivant, sa frire émotionnel, en pansée-, en conscience, dit Sertillan­ ge©, le droit éducateur s*accroît de toutes les charges nouvelle?; qui surgissant'.| l) It c'est précisément. la différence considérable qui existe entra le petit de l'animal ©t l'enfant qui fait d.® la famille une chose unique. Ou trouver ailleurs s avec 1'autorité, la tendreâeé et la délicatesse requises pour réussir cotte patient© et longua initiation» formation physique, lui assurant la vigueur, l'agilité, l'ha­ bileté iiianuell®, -formation intell actuelle » lui donnant acefes à la science humaine, -formation sociale» lui enseignant *k se débattra parai les htmm» et l'artifice de leurs institution®•» -formation morale, disciplinant sa volonté et l'orientant au devoir,- formation religieuse, snfin, l'aidant à chercher Sien et sa gloire dans 1'accomplissement de ses aailtlples devoirs. Cette éducation, sans laquelle 1'enfant s'étiole * qui donc la lui procurera sinon «eux -que la nature a établi*d ans un contaHpt le plus ismédiat» le glus cons­ tant ©t le plus intime avec lui* ses père et a&ra? Inutil© de chercher ailleurs les attentions, les inquiétudes ferventes, la clairvoyance instinctive et surtout l'&baé- getion requises. Seul l'amour paternel et laaternel peut inspirer ets outenir tout esla. Besoin instinctif des parents G® %, quoi Meu a d'ailleurs merveilleusement pourvu. *L®, nature, dit saint Thomas, ne vise pas* seulement fe la génération de l'enfant, mais aussi à son dév©lop§» peasnt ©t h son progrès pour l'amener à l'état parfait de l*hœm® otttant qu'honsa ©, c'est-fe-dire à l'état de vertu'. (2) Cessa© quoi l'amour paternel est un instinct naturel qui a pour conséquence 1© soi» ©t l'éducation des enfants, l'angélique Sec­ teur remarque avec segacitf qu© mfe» 'dans les arbres 1® tronc renvoi© las ève aux rameaux* pour les ©liïasntsr, les conserver ©t 1©8 faire croître!l es radeaux ©t les TîTÏMd. F. 21 (2) Suppl. S. Th., 111 p., q. XI.1 » a. 1 -Cité par Pie XI (8 fruits sont eouvlrts d'éeere© et d'un® enveloppe... L'sacmr de leurs petits est naturel cfeea les aniiaaux, lesquels veillent h leur conservation et à leur éduca­ tion. ta poule, pour conserver sm poussins, les rassemble sous ses,a iles» selon 1'expression du Sauveur* L'aigle voltige au-dessus d® ses aiglons pour leur appren­ dre à voler.' (l) CûBBBentsnt saint Thoœo®, Mgr Paquet^ explique serveilleusment cœae suit 1® besoin instinctif des parents de pourvoir à l'éducation de leurs enfants et leur essentiel et irremplaçable rôle de premiers éducateurs* 'L'enfant, c' est une reproduction des parents» un reyosmeasent de leur noa, un prolongement de leur existence» une trênesiiission et,s i c'était possible, un® perpétuation de leur esprit, dé leur honneur, de leurs traditions et de leurs vertus. On comprend que par un irrésistible- instinct ils s'identifient en. quelque sorte ave « ih -©«su Cet instinct» fort, eoraue l'aaour et plus puissent que toutes les barrières, les porte non seulement à protégerd ans son corps- la substance issue de leurs entrailles, mais surtout à entourer leur -tes de toutes les sollicitudes et de toutes les tén- dresses, à développer son espfcit, à fermer et orner son coeur» à faire «n uns ot l'éducation de toute sa psraonn e* 'On a lit. l'un© des plus belles et des plus hautes applications du grand prisse eipe philosophique énoncé par l'ing© de l'Ecole» à savoir, qu® 'tout© cause tend, par un penchant in»' é, àc onduire son effet jusqu'à l'état de perfection {2}'* Cette perfection dans l'homme, c'est le fruit lentement asûri par l'éducation, laquelle n'est,- à vrai dire, qu'un® génération continuée*».. Voilà c# que les parents cons­ cients d® leur dignité ét de leurs fonctions ne peuvent se-défendre d'aeebitionnner pour leurs enfants.* . Oeuvre qui requiert de la part dec eux qui m sont chargés soins de doctrine que de vertu, moins de science que de patience, d'affection et d© d-ivouaraent, toutes ohaa&s dont les parents sont d'çâinairep leinetaœt pourvus. 4» H * ont-ils pas à cette fin" se sacrement de mariage et avec lui les ..races spéciales qui font» en mSme temps que les époux fidèles, les chefs de famille véritablement chrétiens?® (3) failli qui établit solidement la raison profonde du statut familial.Î m Provi­ dence a voulu ce foyer permanent autour de 1' ®nf ant^arc®Y£el foyer conditionne l'é­ panouissement norsial de l'être huiasi». te foyer est en quelque- aorte la gaine pro­ tectrice hors d© laquelle lef ruit de l'heœaa® n'est p«0 né viable. San© liai, la faaill# ne repond plus à sa double fonction de productrice et d® fowatrice-* Insti- tution tellement fondée sur la loi morale, instinctive au coeur de l'iiomae, qu'on retrouve la religion du foyer chez les paierie eux-mlases Bref, 1* giso-ur paternel et l'&oour js&ternel conjugué8» Qui»*'—MrtftwMÉ voilà 1® force coastructive par excollonc® duf oyer. C'est le coeur qui rapproche et soude les elsaonts de la famille. âvec la foi , il est l'indispensable soutien du dévouement requis des époux. Avant la loi» c'est la nature qui oon&Ltuo les parents éducateurs,» en toute vérité 'serviteurs* d© leurs enfants.I l n'y a plus à s'utonner d® la sollicitude dont 1'Eglise, à la suite du Shrist, entoure le ma­ riage. C'est qu'il est 1© statut d® la femill®, institution -divin© eu service de la vi®. Conféré par la nature, sa confondant avec 1# droit individuel, le droit faffii- - liai ne peut dépendre de l'Etat parc® qu'il le précède. Broit antérieur h celui de l'itat C'est d'un® telle évidence que dans sonï neyeliqu© sur l'Education Chrétienne de la Jeunesse S.S. fié 21 se contente de mentionner qu'il en est ainsi» iiyasit rap­ pelé que 'la fasdlX® reçoit imnldiatement du Cséateurl a mission et conséquensuent 7ïJ™îr5të de l'Education des Fxincew, 1, ¥. Ch. 2 ( s ) Somme théologique, 11.lia®, Q.X. art» 12. (3) Droit public d© l'irisa, n- vr&

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