Aurélien Boisvert Dollard Ses compagnons et ses alliés L E S C A H I E R S D U S E P T E N T R I O N dollard.6.5 2 22/04/05, 14:11 DOLLARD Ses compagnons et ses alliés dollard.6.5 3 22/04/05, 14:11 Aperçu des mœurs et coutumes des Agniers au XVIIe siècle Les deux premiers Européens à se rendre dans le canton des Agniers furent deux Hollandais venus du fort Orange (aujour- d’hui Albany). Leurs récits sont traduits ici pour la première fois en français. Éditions 101, 156 pages. Histoire du Montréal, 1640 à 1672 «Cette édition, qui convient à un très vaste public et qui devait envahir nos écoles secondaires... est aussi bien informée que res - pectueuse de son public: avec ses notes agréablement rédi-gées, ses nombreux appendices» (Guy Laflèche, dans Québec français, no 88, p. 9). Éditions 101, 228 pages. Une vallée de la mort attendait les Français Après une analyse minutieuse des écrits de Cartier, de Cham- plain, etc., de même que ceux des premiers missionnaires de la Nouvelle-France, l’auteur en arrive à la conclusion que la vallée du Saint-Laurent était presque inhabitée avant l’arrivée des Français au XVIIe siècle. Éditions 101, 108 pages. Nation iroquoise Un prisonnier des Iroquois a réussi à évaluer et à revenir vivant à Montréal en 1663. Dans un manuscrit, il raconte ce qu’il a vécu durant un an et demi de captivité. Éditions 101, 94 pages. Prisonniers des Agniers Recueil de sept aventures tragiques, racontées pour la plupart par les captifs eux-mêmes et illustrées de quatre cartes géogra- phiques. Indispensable pour comprendre les débuts si lents et si laborieux de la Nouvelle-France! Éditions 101, 206 pages. Voyage chez les Onnontagués Ce texte anglais peu connu, même des historiens, est traduit ici en français pour la première fois et commenté par Aurélien Boisvert. Avec sa vivacité coutumière, Radisson y raconte son second voyage en Iroquoisie. Éditions 101, 170 pages. Monsieur Duplessis a-t-il eu la tête de Mgr Charbonneau? À l’occasion du 40e anniversaire du décès de M. Duplessis, l’au- teur a tenté de répondre à cette question en analysant les opi- nions et les témoignages de journalistes, de politiciens, de clercs et d’historiens. Éditions 101, 88 pages. dollard.6.5 4 22/04/05, 14:11 Aurélien Boisvert DOLLARD Ses compagnons et ses alliés Selon les textes du XVIIe siècle dollard.6.5 5 22/04/05, 14:11 Les éditions du Septentrion remercient le Conseil des Arts du Canada et la Société de développement des entreprises culturelles du Québec (SODEC) pour le soutien accordé à leur programme d’édition, ainsi que le gouvernement du Québec pour son Pro- gramme de crédit d’impôt pour l’édition de livres. Nous reconnais- sons également l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Programme d’aide au développement de l’industrie de l’édition (PADIÉ) pour nos activités d’édition. Illustration de la couverture: Dollard des Ormeaux au Long-Sault, mai 1660. Henri Julien, 1908 Révision: Solange Deschênes Correction d’épreuves: Sophie Imbeault Mise en pages et maquette de la couverture: Folio infographie Note: Les passages en gras dans certains documents sont des interventions de l’auteur Si vous désirez être tenu au courant des publications des ÉDITIONS DU SEPTENTRION vous pouvez nous écrire au 1300, avenue Maguire, Sillery (Québec) G1T 1Z3 ou par télécopieur (418) 527-4978 Catalogue internet : www.septentrion.qc.ca © Les Éditions du Septentrion Diffusion Dimedia 1300, avenue Maguire 539, boul. Lebeau Sillery (Québec) Saint-Laurent (Québec) G1T 1Z3 H4N 1S2 Diffusion en Europe: Distribution du Nouveau Monde Librairie du Québec 30, rue Gay-Lussac 75005 Paris France Dépôt légal – 2e trimestre 2005 Bibliothèque nationale du Québec ISBN 2-89448-406-2 6 dollard.6.5 6 22/04/05, 14:11 «Ils sont résolus de combattre en géné- reux Français et de mourir en bons chrétiens.» Le Huron Louis Taondechoren «Quelque soin et quelque vigilance que M. votre frère [le gouverneur d’Ar- genson] puisse apporter pour soutenir ce pays [le Canada], s’il n’est pas secouru cette année, il ne peut subsister sans un effet extraordinaire de la puissance divine que l’on ne doit pas attendre, bien que nous devions l’espérer de sa bonté.» Lettre de Mgr de Laval en date du 20 octobre 1659 à M. le comte d’Argenson, conseiller d’État en France 7 dollard.6.5 7 22/04/05, 14:11 dollard.6.5 8 22/04/05, 14:11 A , s’il y a un penseur que les intellectuels ont estimé, c’est bien le père Georges-Henri Lévesque, lui qui a écrit les lignes suivantes dans un article paru le 7 octobre 1975 dans le quotidien Le Devoir : «[…] Si importante que soit la langue comme condition de survie, elle a encore essentiellement besoin du concours de l’histoire. L’histoire, c’est l’enracinement. Sans racines, l’arbre est voué à la mort ou à l’aliénation de la greffe. Que les temps ont changé! Vous rappelez-vous l’indignation générale qui nous soulevait, il n’y a pas si long- temps encore, lorsqu’on nous citait les propos méprisants d’un certain rapport Durham qui affir- mait que nous étions “un peuple sans histoire”. Hélas, ici encore, c’est nous-mêmes qui ris- quons de nous détruire, par le dedans et à la source, en négligeant notre propre histoire. Com- ment comprendre un système d’éducation qui a osé ranger l’histoire parmi les matières à option? Est-il vraiment possible, acceptable, que les jeunes de chez nous, comme je l’ai constaté récemment, ne connaissent ni Jacques Cartier, ni Champlain, 9 dollard.6.5 9 22/04/05, 14:11 ni Papineau, ni Laurier, ni, ni, ni, (sic)…? Com- ment peuvent-ils savoir ce qu’ils sont devenus, s’ils ignorent ceux qui les ont faits, s’il leur est impossible de se situer dans l’espace et dans le temps»? Tout véridique qu’ait été ce tableau, il est encore plus sombre un quart de siècle plus tard. Inutile d’insister! Les observateurs de l’actualité pourraient en citer des exemples. Pour notre part, nous en rapportons un que le Québec vient de vivre : la mise au rancart de la fête en l’honneur de Dollard, de ses 16 compagnons et de ses alliés amérindiens. Une autre tradition à la poubelle! Pourtant la célébration de cet événement nous fait heureusement remonter dans le temps où les pionniers qui ont bâti notre pays étaient des lutteurs qui ont dû s’adapter à un environ - nement matériel tout à fait différent de celui de la France. Ils ont dû aussi défendre vaillamment leurs vies et leurs biens contre des ennemis «invisibles» qui venaient de 300 kilomètres au sud et qui les obligeaient à être sur un qui-vive presque continuel. Pour des raisons disparates et souvent superficielles, certaines gens ont demandé que l’on fasse sauter cette fête comme si nos ancê- tres s’étaient bêtement trompés. Ce faisant, il leur importe peu de diviser et de mêler les Québécois, qui ne le sont déjà que trop. 10 dollard.6.5 10 22/04/05, 14:11
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