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Dix-sept années de mesures expérimentales de l'érosion et du ruissellement sur un sol ferrallitique PDF

221 Pages·2001·14.52 MB·French
by  RooseEric
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No d'ordre 20 s s T.H E E présentées à Ia . FACULTÉ DES SClENCES DE L'UNIVERSIT~ D'ABIDJAN pour obtenir LE TITRE DE DOCTEUR: ING~NIEUR lnp6nieur Agronome de I*Mniweraite' de Louvain Maître de Recherches en P&'doJogie 1'Q.R.S.T.Q.M. Premiaro thèse Oeuxieme thèse , Proposition donn6e par la Fa Ilté Soutenues IC 7 Juin 1973 devant la commission d'examen MIM F: LEtOPIO Président et rapporteur B. Didier de' $aint hand J.P lard Exàninateurs Y. Chatelin Copy right O R STO M Abidjan, Juin 1973 DOYBN M. BAUDBT Jean MM BA ISTAVA "$AL OU KAMMACHBE Paul B3GUI Vincent TEXCOCI? ]!obert ZkNDJChBTTA Jean Victor BEAUT? Jean Antoine D'AUZAC 3ean Claude LELONG François Mme FA. M. BADEE Andre Attach6 Principal. d'Adm2nistration Universitaire S O M M A I R E PAGES AVANT-PROPOS R E S U M E -IN-T-R-O-D--U-C-T-IO-N- . I ----------CI 5 . I1 Situation géographique e t végétation naturelle, 5 12, Le climat, 5 13. Le s o l (description dBtailL6e et fiche analytique) 8 .. 21. Description des cases d'érosiokl. 14 22 , Les manipulations 15 23. Precision de la methode, 16 20 31. Illfluence du Gouvert vég6tal e t des techniques 21 wlturales 31 .I. Le couvert, 22 . , 3 I .I ,1 sa dynamique 31 .I .2* son architecture, 31 .I .3. la methode biologique de lutte an-tiérosive, 31.2. Les techniques culturales, 30 31.2.1, le labour profona, 31.2.2. le travail superficiel, 31.2.3, l e buttage et billonnage non jsohypse, 31.2,4. le billonnage isohypse cloisonné. 31.3. Conclusions 35 + . 32 Quelques techniques antiérosives 37 32.1. les bandes d'arr8t. 37 32.2. le mulching artificiel. (Curasol), 40 . . 32.3 Conclusioas 43 pages 33. Influence du gradient de l a penteu 44 . 34. Importance du précédent cultural e t des autres 50 sources de variabilité 34.1. Campagne 1966 : un seul traitement sur toutes 50 los parcelles. 9 34.2. Campawe 1967 1969 : rotation triemiale e t 54 . maïs en continu. 34.3. Conclusions 35. La pluie, cause primaire de Ilérosion. 59 35.1. la hauteur des pluies unitaires e t l'humidité 59 préalable du sol* 35.2. la hauteur des pluies cumulées (mensuelle ou 62 amuelle) 35.3. l'intensité des pluies e t leur durée. 64 35.4. Conclusions. 66 - - CHAPITRE 4 INTEWRETATION DES RESULTATS : LES COEFFICIENTS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68 DE WISCHMEIER 41. L@Gqua"ciond e prgdiction de 1'6rosion. 68 42. L'agrossivitk climatique (R). . 71 43. La susceptibilité des sols 8. l'érosion hydrique (K) 77 44. Influence de la pente (SII), 84 45. ~e couvert e t les façons cultur.a Les (C), 90 46.. Les pratique.s aulti4rosives (P) 93 47 Conclusions 98 1O 0 1o 1 51.1. difficultés de la méthode. 51.2, résultats e t leur interpr6tation globale. 51.3. discussion. 52, Essai de schéma de bilan hydrique. 108 53. Pertes chimiques e t colloïdales dues aux phénomknes 113 d'érosion, 54. Conclusions SUT 1'6volution des sols soumis à l'érosion.120 122 BIBLIOGRAPHIE. RESUME DE L'UTILISATSON DES 'PARCELLES DEPUIS 1956. - - AVANT PROPOS Les travaux qui font l'objet de ce mémoire ont été réalisés au Centre ORSTOM d'Adiopodoum6 par le. service de Pédologie et le Laboratoire Central d'Analyses. Je tiens d'abord 8. rendre hommage B mes collègues pédologues de l'ORSTOM, DABIN, LENEUF et PERRAUD qui ont m i s en place les parcelles dtérosion et poursuivi.les essais de 1956 8. 1963 ainsi qu'aux chefs de laboratoire, Messieurs NALOVIC puis GOUZY, responsables de la mise au poiht et de la réalisation des analyses d'eau, de suspension et 'de terre.' Je suis profondêment reconnaissant B la Direction de l'Office de la Recherche Scientifique et Technique OutremMer de m'avoir confié un programme d'étude de l'érosion qui appa- rait si important pour l'avenir 8. long terme de llagriculture des régions tropicales. En particulier, jtexprime ma gratitude 8. Monsieur le Professeur CAMUS, Directeur Général de l'office, 8. Monsieur AUBERT, Président du Comité Technique de Pédologie et mon Professeur de pédologie 8. Paris, 8. Monsieur FOURNIER mon directeur scien- tifique qui m'a patiemment initié aux problèmes passionnants de la conservation des sols au Bureau Interafricain des Sols et B Monsieur RODIER, mon parrain scientifique9 President du Comité Technique d'Hydrologie qui mla régulièrement donné le point de vue des hydrologues sur les problèmes de précipitation, de ruissellement et de hilan hydrique en général. J'exprime aussi ma vive gratitude aux membres du Jury devant lequel jtai soutenu cette thèse et qui ont accep- té d'étudier en d6tail les problèmes assez spécialisés qui y sont expos&s, Je remercie tout spécialement Monsieur LELONG, Professeur en géologie 8. ia Faculté des Sciences d'Abidjan, qui a bien voulu en $tre 1e.rapporteur après avoir suivi mes travaux pendant quatre ans. Je remercie aussi llessieurs DIDIER DE SAINT-AMAND, Directeur de l'ENSA, BARD, Professeur de g6o- logic 8. la Facultg des Sciences d'Abidjan et CHATELIN, Direc- teur de recherche en pédologie 2~ 1'ORSTOM d'avoir pris h coeur leurs rôles dlexaminateurs. En plus des membres du Jury, Messieurs AUBERT, FOURNIER, FAUCK, AUDRY e t CONlBEAU de 1fORSTOM ont eu l e dévouement d'assurer la correction et la critique du texte primitif. Signalons ensuite la masse des mesmes l e terrain, SUT . . des calculs e t des résultats avlalytiques accu- mulés depuis 17 années : j 'aurais ét6 bien incapable de l e s ras- sembler, de les dépouiller e t de les interpréter sans l'aide de l'kquipe des techniciens de pédologie qui ont assuré l e s ru- ' des travaux de terrain e t de laboratoire. Je remercie tout particulièrement Messieurs HENRY DES TUREAUX, compagnon de mes travaux de 1967 8. 1971 e t ASSELINE qui, depuis octobre 1972, en me dgchargeant avec beaucoup de compétence. des problèmes techniques, m'a permis d'approfohdir l'interpré- tation de mes r6sultats. Je suis très reconnaissant aussi aux techniciehs africaivls qui m'ont assisté ,chacun 8. son vliveau,en particulier Messieurs DIALLO SOUNSOUNA o KOUAINE Marcel SAGOU Josué, KIND0 Hamidou, KOUANDA Hamidou, KOUASSI Augustin, Marcel LAGOU, KOFFI Léon, DEME Hamade, INZA Dosso e t à toute l'équipe des techniciens du laboratoire d'avlalyse qui ont réalisé de si nombreuses dé- terminations. Ehfin, je ne saurais oublier tous ceux qui, d'une ma.- nière ou d'une autre, par leurs encouragements, leurs critiques ou leurs conseils, m'ont aid6 à poursuivre mes essais de bilan e t d'étude de l'évolutiosn actuelle des sols. Je pense eh par- ticulier 8. Messieurs BOUCHARDEAU, LUC, MAIGNIEN e t TONNIER, Directeurs successifs du Cevltre ORSTOM d'Adiopodowa6, h Messieurs de BOISSEZOPS, ancien chef du service de Pédologie 8. Adiopodoumé, CHARREAU agropédologue de 1'IRAT e t aux nombreux visiteurs dont les remarques pertinentes mfont amené à creuser un sujet dont les implications théoriques e t pratiques ne leur ont pas échap@ Je souhaite vivement que ce mémoire, a.boutissement de l'effort de tant do personnes donne une vue synthétique des problèmes posés par lr6rosion hydrique en basse Côte d'Ivoire, qU*Oh y puise des exemples pour sensibiliser les 6lèves e t les étudiants ivoiriens au devoir de protéger l e capital foncier de leur pays e t que l e paysalmat e t ses représantan'cs au sein du Couvernement tirent profit des conclusiom pratiques qui eh découlent . D W - -SEPT ANNEES DE NESURES EXPERIf'IEN'fAI,E!S DE L'EROSION ET DU RUISSELLEMENT SUR UN SOL FERRALLITIQUE SABLEUX DE BASSE COTE D'IVOIRE. CONTRIBUTION A L'ETUDE DE L'EROSION HYDRIQUE EN MILIEU INTERTROPICAL. par E. ROOSE Maître de Recherches en Pédologie B 1'ORSTOM Résumé du mimoire présenté B Abidjan le 7 Juin 1973 Sous l'influence de la pression démographique et de l'extension des cultures d'exportation, le temps de jachère accordé au s o l ea Afrique de l'Ouest s'est fort réduit. Dès lors l e s dangers d'êrosion se sont considérablement accrus en certaines zones denses, En effet, lorsqu'on dénude le sol, ltérosion croft de 0,2 t/ha/an sous forêt et sous savane non brûlée B 120 t/ha/an sur des pentes de 7 $ et 600 t/ha/an sur des pentes de 25 $ de basse Côte dlIvoire. Dans le même temps le ruissellement augmente de moins de I $ B 30 ou 40 $ des précipitations annuelles. C'est ce qu'on appelle l'érosion accélérée par les cultures. Pour faire face B ce problème préocci pant concernafit le patrimoine foncier africain 1'ORSTOIVI et les Instituts Français de Recherche Appliquee ont mis en place, sous l'ins- tigation de F. FOURNIER, tout un réseau de parcelles d'étude expérimentales de I*érosion et du ruissellement pour en éva- luer les causes et les moyens de lutte. Près de vingt ans plus tard, ce mémoire voudrait présenter uhe synthèse des ré- sultats obtenus par 1tORSTON au Centre d'Adiopodoum6 près d'Abidjan ainsi qu*une comparaison avec ceux des stations voisines. - I LE MILIEU. Ita station d'Adiopodown6 (5O20 N ; 4008 W) se eitue & une vingtaine de kilomètres d'Abidjan en basse Côte d'Ivoire sous un climat subéquatorial deux saisons des pluies,carac- térisé par des températures variant peu autour de la moyenne amuelle (26,2O C) e t des précipitations annuelles moyennes de l'ordre de 2.100 mm dont la moitié peut tomber en 2 mois consécutifs. Les pluies sont particulièrement importantes e t violentes : on peut s'attendre 8. une averse exceptionnelle de plus de 200 mm tous les 4 ans e t de 150 m tous les ans. Les intensités instahtanées atteignent exceptionnellement 200 B 24.0 "/heure. Les intensités maximales dépassent rarement 100 B 150 "/heure durant I 5 minutes, 80 8. IO0 "/heure durant 30 minutes, 60 mm/heure durant une heure e t 30 "/heure durant 3 heures. Le s o l de la station d'Adiopodourn6 est un s o l fer- rallitique très désaturé, riche en sahles grossiers, & profil homogène e t très perméable (I< = 10 120 cm/heure) - II LE DISPOSITIF* I1 comprend neuf parcelles d'érosion de 15 mètres - de long, 6 mètres de large, 4,5 7 e t .23 $ de pente dans une large clairière en bordure de plateau. Chaque case d'érosion est composée d'une parcelle de 90 m2 isolée de l'extérieur par des tôles fichées en terre, au bas de laquelle 'uc anal récepteur dirige les eaux e t les terres érodées vers un sys- tème de stockage form6 d'un piège 8. sddiments e t de deux cuves de 2 m3 reliées par un partiteur 8. 7 tubes. Cette methode dont il he faut pas espérer une précision à plus de 10 $ prss, donne des ordres de grandeur relatifs 8. divers facteurs de l'éroaion e t divers traitements comparés côte, à côte ou sur des dispositifs semblables en d'autres stations. - III LES RESULTATS A A.DIOPODOUME, -w - La pluie est 1'a.gent causal primaire des phenomknes d'é- rosion par son énsrgie ciné-tique qui f a i t intervenir B la f o i s la hauteur e t ltintensité des précipitations pendant un certain temps. Le ruissellement est l'agent transporteur des particules arrachées mais peut devenir à son tour abrasif lorsque l a pente 8) augmente (plus de I5 e t que les écoulements s'organisent eh un système de rigoles hiérarchisées. - I Le couvert végétal est l e facteur qui modifie l e plus l'expression de lfagressivité des pluies. La vitesse avec la- quelle la végétation recouvre l e sol e t secondairement son ar- chitecture (hauteur, forme entonnoir ou parapluie enracinement superficiel ou pivotant) jouent un rôle prépondérant - Lorsque l e couvert est incomplet (cas de la plupart des cultures) certaines façons culturales (labour profond, paillage, enfouissement de matières organiques, travail suivant les courbes de niveau) peuvent réduire temporairement 1'é rosion. Un bon travail du sol augmente sa macroporosité mais réduit sa cohésion : il diminue durant 3 ou 4 semaines les phénomènes d'érosion mais les augmente à long terme a moins que l'accrois- sement du couvert vBgétal qui en découle ne vienne compenser ltaugmenta-bion de la détachabilité du sol. - Les techniques antiérosives telles que les bandes dlarrêt ou l e mulching naturel ou artificiel (Curasol) peuvent aider à résoudre certains problèmes de conservation de l'eau e t du s o l : ils réduisent Les pertes eh terre de 40 8. 95 $ des té- moins. Parmi ces techniques les mgthodes biologiques paraissent beaucoup plus efficaces que les méthodes mhaniques pourtant beaucoup plus développéesdans les manuels de cohservation du sol o - Lorsque l e gradient aupente, llérosion croît de façon exponentielle mais lo ruissellement diminue.sur s o l mo La variabilité de rC?onse des parcelles oxp6rimen- - tales provient glus du ?is yesi55f 1 u h G h e {irrégularités de forme de la pente, parc-l;it;cL-,,r) que du, précédent cultural dont ltînfluence s fest avérée negligeable ?.ms l e s essais étudies , oÙ l e niveau de production fut toujours assez extensif,

Description:
Professeur en géologie 8. ia Faculté des Sciences d'Abidjan, .. sion (I< = 0,10), Thk use of the chart of Wischmeier, Johnson and The increase of the steepness slope produccs a rapid increase . guerre. De grands projets de mécanisation do l'agriculture ont. &houé au bout . Le climat, (tableau
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