Le discours rapporté dans les interactions ordinaires: l’effet de la proximité et des communautés de pratique sur sa construction à l’oral et à l’écrit. Anaïs Moreno To cite this version: Anaïs Moreno. Le discours rapporté dans les interactions ordinaires: l’effet de la proximité et des communautésdepratiquesursaconstructionàl’oraletàl’écrit.. Linguistique. UniversitéParisOuest Nanterre - La Défense, 2016. Français. NNT: . tel-01470008 HAL Id: tel-01470008 https://theses.hal.science/tel-01470008 Submitted on 17 Feb 2017 HAL is a multi-disciplinary open access L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est archive for the deposit and dissemination of sci- destinée au dépôt et à la diffusion de documents entific research documents, whether they are pub- scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, lished or not. The documents may come from émanant des établissements d’enseignement et de teaching and research institutions in France or recherche français ou étrangers, des laboratoires abroad, or from public or private research centers. publics ou privés. Distributed under a Creative Commons Attribution - NonCommercial - NoDerivatives| 4.0 International License Le discours rapporté dans les interactions ordinaires : l’effet de la proximité et des communautés de pratique sur sa construction à l’oral et à l’écrit. Thèse présentée par : Anaïs MORENO Pour obtenir le grade de : Docteur de l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense Discipline : Sciences du langage – Linguistique et phonétique générales Sous la direction de : Pr Françoise GADET Thèse soutenue publiquement le 16 septembre 2016 devant le jury composé de : Annie BERTIN Professeure, Université UPOND Françoise GADET Professeure, Université UPOND, directrice de thèse Mustapha KRAZEM Maître de conférence - HDR, Université de Bourgogne France MARTINEAU Professeure, Université d’Ottawa, Rapporteure Ulla TUOMARLA Maître de conférence, Université d’Helsinki Patricia VON MÜNCHOW Professeure, Université Paris V – Descartes, Rapporteure Résumé De nombreux travaux, dont ceux de P. Koch et W. Œsterreicher (2001), ont permis de repenser l’opposition oral/écrit en termes de continuum (proximité/ distance), au-delà du support graphique ou phonique des productions. Le cadre communicationnel dans lequel les interactions sont produites influence largement la construction du discours, et fait passer le medium au second plan. A partir de ce modèle, cette thèse traite de la construction et de la présence du dis- cours rapporté, plus particulièrement du discours direct (désormais DD), dans les interactions orales et écrites ordinaires. Le DD apparait comme un phéno- mène intriguant de par sa fréquence dans les interactions ordinaires, et constitue une pièce maîtresse de l’implication du locuteur dans l’interaction. Les formules comme il m’a dit, il me dit, j’ai dit... ponctuent nos conversations quotidiennes et permettent d’introduire une interaction passée, fictive, ou qui aurait pu avoir lieu, dans l’interaction en cours. L’étude des éléments se manifestant en contexte de DD (verbes introducteurs, particulesd’amorce/d’extension,ponctuation,pauses...)etpermettantd’encadrer etdesignalerlediscourscité,aurapourobjectifdemieuxcomprendrelefonction- nement du DD. Nous tenterons de rendre compte de corrélations entre le choix d’une structure, la présence ou l’absence de certains éléments et le cadre commu- nicationnel. Pour mener à bien cette étude, nous mettons en parallèle plusieurs situations de communication orales et écrites (entretiens, enregistrements écolo- giques, posts de forums, conversations instantanées, anecdotes Vie De Merde), impliquant des degrés de proximité différents, pour tenter de comprendre les pa- ramètres en jeu dans les variations de recours et de formes du DD, au-delà de considérations médiales. Mots clés : Discours direct, Proximité/Distance, Contexte, Variation. i Résumé Reporteed speech in regular interactions : the effect of proximity and communities of practice on spoken and written construction Abstract P. Koch & W. Œsterreicher’s works questioned the spoken/written opposition intermsofacontinuum(proximity/distance)beyondgraphicorphoniccharacters ofinteractions.Thecommunicationsituationwidelyinfluencestheconstructionof the discourse, and it allows for the medium to be overshadowed. From this model, we will deal with the construction of reporteed speech, more specifically with the direct reported speech (DRD) in ordinary written and spoken interactions. DRD is very frequent in these interactions and appears as a centrepiece of the speaker’s involvement.He said, I said... punctuateeverydayconversations andallow forthe introduction of reported utterances. The study of elements and their manifestation in the context of DRD (repor- ting verbs, discourse particles, punctuation, pauses...) and the framework used to indicate quoted speech, will allow for a more comprehensive understanding of DRD functioning. We will try to give account of the correlation between the choice of the structure, the presence or absence of certain items and the commu- nication situation. To carry out this study, we have built a heterogeneous corpus which consists of several spoken and written interactions with different degrees of proximity (interviews, spontaneous conversations, forum posts, chat, anecdotes Vie de Merde). The aim of this study is to understand the paramaters entering into DRD’s variation (appeal and form), beyond the spoken/written opposition. Keywords : Direct speech, Proximity/Distance, Background, Change. ii Remerciements « La fin d’un voyage est toujours le début d’une aventure » (K. Berrouka) Même si l’on est souvent seule face à ses doutes, parfois paralysée par la peur de la page blanche et la peur de ne pas arriver au bout, le parcours doctoral n’est jamais solitaire. Nombreuses sont les personnes qui ont contribué, de près ou de loin, à la concrétisation de ce projet débuté il y a quatre ans. Je tiens à remercier en premier lieu ma directrice de thèse, Françoise Gadet, qui m’a encouragée depuis le premier jour pour que j’entame cette aventure. Merci d’avoir cru en moi et d’avoir significativement contribué à l’obtention de mon allocation doctorale Ile de France. Merci pour votre patience, vos nombreuses relectures minutieuses et votre disponibilité. Depuis ma deuxième année de li- cence, vous avez éveillé et fait grandir mon intérêt pour la (socio)linguistique. Vos nombreuses qualités humaines, d’écoute, de compréhension et de partage, font de vous une directrice de thèse, et une femme, exceptionnelle. Il n’est pas de mot pour vous exprimer toute ma gratitude, ma reconnaissance, mais aussi mon admiration pour l’ensemble de votre travail. Je remercie vivement la région Ile de France sans laquelle j’aurais difficilement pu continuer cette recherche, faute de financement. L’allocation doctorale oc- troyée m’a permis de mener à bien ce projet et m’a apporté un soutien matériel plus qu’appréciable. Mes remerciements s’adressent également à France Martineau, Patricia von Münchow, Ulla Tuomarla, Annie Bertin et Moustafa Krazem pour avoir accepté d’évaluer ce travail. Je tiens à remercier le laboratoire MoDyCo pour son soutien humain et lo- gistique, ainsi que l’école doctorale 139 de l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense. Un grand mercien particulier à Alexandre,Myriam et Jasmine pour leur bonne humeur communicative, leur disponibilité et leurs encouragements tout au longdemonparcours.UngrandmerciégalementàXavierpoursonaideprécieuse lorsque j’ai rencontré des problèmes informatiques, et à Julie Peuvergne pour ses conseils concernant PRAAT. iii Remerciements Un doctorat est toujours l’occasion de belles rencontres autant amicales que professionnelles. Les projets (MPF-GTRC) sur lesquels j’ai travaillé ont contribué à ces rencontres. Je pense en particulier à Emmanuelle et Roberto avec lesquels je me suis liée d’amitié. Merci également à Amal pour le développement et la mise à disposition de « sa moulinette » qui a facilité mes recherches dans les corpus. Merci au Pr. Hélène Blondeau pour son accueil lors de mon séjour à l’Université de Floride. Vivre quelques mois dans la peau d’une étudiante américaine a été une formidable expérience. Merci à France Martineau d’avoir soutenu ce séjour et de m’avoir fait confiance, dans le cadre du projet GTRC. Merci également à mes collègues et ami(e)s doctorants, spécialement Kaja, Marine et Julie pour leurs encouragements et nos bons moments partagés. La présence de ma famille, de ma belle-famille et de mes ami(e)s a été très importante au quotidien, dans les périodes de doute et de découragement, mais aussi dans les indispensables moments de détente. Je remercie tout particulière- ment ma mère pour les nombreuses heures qu’elle a passées à relire mon travail. Merci à mes sœurs et Mathilde, pour leur soutien sans faille et leurs mots récon- fortants depuis le début. Un grand merci à Nicolas qui m’a permis d’avoir accès à un corpus précieux de conversations instantanées. Je remercie également, même si nos chemins sont aujourd’hui séparés, Denis, qui m’a soutenue tout au long de mon parcours universitaire et m’a poussée à m’inscrire en thèse. J’adresse mille mercis à Julien qui a partagé mes joies et mes peines. Merci de m’avoir supportée, surtout dans les derniers mois, et d’avoir accepté de mettre notre vie et nos projets entre parenthèses pour que je mène à bien cette thèse. Merci de m’avoir réconfortée quand j’en avais besoin, d’avoir été présent pour moi, compréhensif et patient en toutes circonstances. Tu as été, et tu es, un vrai pilier pour moi. Merci de m’avoir entourée de ton amour et de m’avoir convaincue qu’on peut tout réaliser pourvu qu’on y croie. Enfin, j’ai une pensée toute particulière pour ma grand-mère, partie au début de cette aventure, qui aurait été fière du chemin parcouru. iv Table des matières Résumé i Remerciements iii Table des matières v Introduction générale 1 Première partie : Cadre théorique et méthodologie 9 Introduction 10 1 La notion de « discours rapporté » 12 1.1 Considérations générales sur le discours rapporté . . . . . . . . . . 13 1.1.1 Un discours « autre » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 1.1.2 La fidélité des propos en question . . . . . . . . . . . . . . 15 1.1.3 Discours rapporté : une dénomination problématique . . . 19 1.1.4 L’illusion de l’effacement du locuteur citant . . . . . . . . 20 1.2 Les fonctions principales du discours rapporté . . . . . . . . . . . 22 1.2.1 Le récit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23 1.2.2 L’argumentation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27 1.3 Le discours direct . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29 1.3.1 Discours direct dans les grammaires vs discours direct dans l’usage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29 1.3.2 Pourquoi le discours direct? . . . . . . . . . . . . . . . . . 31 1.4 Les indices du discours direct . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33 1.4.1 Les indices partagés par l’oral et par l’écrit . . . . . . . . . 33 1.4.1.1 Les verbes introducteurs . . . . . . . . . . . . . . 34 1.4.1.2 Les particules d’amorce et d’extension . . . . . . 38 1.4.2 Les indices propres à l’oral et propres à l’écrit . . . . . . . 42 1.4.2.1 La ponctuation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42 1.4.2.2 La prosodie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44 2 Hypothèses de recherche : le DD au-delà de l’opposition oral/écrit 46 2.1 L’opposition oral/écrit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47 2.1.1 Une remise en cause progressive . . . . . . . . . . . . . . . 47 2.1.2 Les concepts d’immédiat/distance . . . . . . . . . . . . . . 51 v TABLE DES MATIÈRES 2.2 Le caractère « hybride » des communications médiées par ordina- teur (CMO) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54 2.3 Deux systèmes distincts : l’opposition graphique/phonique . . . . 56 2.4 Des outils et une démarche adaptés aux contraintes médiales . . . 60 2.4.1 La grille d’analyse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60 2.4.2 Indices prosodiques (méthode) . . . . . . . . . . . . . . . . 64 2.4.3 Le relevé des occurrences de DD . . . . . . . . . . . . . . . 67 2.4.3.1 Comment les occurrences ont-elles été comptabi- lisées? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67 2.4.3.2 Méthodologie adoptée pour le relevé du DD . . . 68 2.4.3.3 Présentation des exemples . . . . . . . . . . . . . 71 3 Présentation du corpus 73 3.1 Les données orales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74 3.1.1 Le projet MPF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74 3.1.1.1 Les objectifs du projet . . . . . . . . . . . . . . . 74 3.1.1.2 Les données récoltées . . . . . . . . . . . . . . . . 75 3.1.1.3 Notre contribution . . . . . . . . . . . . . . . . . 78 3.1.1.4 Les enquêtes sélectionnées . . . . . . . . . . . . . 81 3.1.1.5 L’étape de la transcription . . . . . . . . . . . . . 85 3.1.2 Le projet GTRC « Le français à la mesure d’un continent » 88 3.1.2.1 Les objectifs du projet . . . . . . . . . . . . . . . 88 3.1.2.2 Notre contribution . . . . . . . . . . . . . . . . . 89 3.1.2.3 Les entretiens réalisés . . . . . . . . . . . . . . . 91 3.1.2.4 Les conventions de transcription adoptées . . . . 91 3.1.2.5 Comparabilité du corpus . . . . . . . . . . . . . . 92 3.2 Les données écrites . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93 3.2.1 Les forums . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94 3.2.1.1 Qu’est-ce qu’un forum? . . . . . . . . . . . . . . 94 3.2.1.2 Les sites choisis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95 3.2.1.3 Démarche et difficultés méthodologiques . . . . . 96 3.2.2 Le salon IRC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97 3.2.2.1 Quelques mots sur le jeu en ligne Kraland . . . . 97 3.2.2.2 Les différents supports d’échange entre joueurs . 99 3.2.3 Le site Vie de Merde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102 3.2.4 Limites des données issues de l’Internet . . . . . . . . . . 103 3.3 La classification des données sur le continuum proximité/distance 106 Deuxième partie : Analyse des données 119 Introduction 120 4 Le discours direct en contexte et en cotexte 122 4.1 Fonction(s) pragmatique(s) du DD . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 4.1.1 Un projet de parole . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 4.1.2 L’autocitation : miroir de l’image de soi . . . . . . . . . . . 124 4.1.3 « Être soi avec les mots d’autrui » . . . . . . . . . . . . . 134 vi TABLE DES MATIÈRES 4.2 Discours direct et situation de communication . . . . . . . . . . . 135 4.2.1 La notion de contexte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 4.2.2 L’effet de la situation de communication à un niveau « glo- bal » : les thématiques du discours rapporté . . . . . . . . 143 4.2.3 Discours rapporté et types textuels . . . . . . . . . . . . . 149 4.2.3.1 Discours direct et récit . . . . . . . . . . . . . . . 151 4.2.3.2 Le cas particulier des anecdotes VDM et des forums153 4.2.4 Discours directs présentés comme fictifs vs discours directs présentés comme réels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 159 4.2.4.1 Distinction et répartition . . . . . . . . . . . . . 159 4.2.4.2 DD fictifs ou réels à visée humoristique . . . . . . 164 4.2.4.3 DD fictifs et locuteurs cités . . . . . . . . . . . . 167 5 Analyse et interprétation des indices du DD 169 5.1 L’ensemble des indices de DD dans le corpus . . . . . . . . . . . . 169 5.2 Les verbes introducteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 176 5.2.1 Répartition générale des verbes introducteurs . . . . . . . 176 5.2.2 Absence de verbe introducteur et récit . . . . . . . . . . . 179 5.2.3 Absence/présence de verbes introducteurs et DD fictifs/réels183 5.3 Les indices du DD prosodiques et typographiques . . . . . . . . . 188 5.3.1 Présence de pauses en fonction du cadre communicatif . . 189 5.3.2 Présence des signes typographiques en fonction du cadre communicatif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 191 5.4 Indices du DD, mise en scène réelle/fictive et absence de verbe . . 194 5.4.1 DD réel/fictif et indices du DD . . . . . . . . . . . . . . . 194 5.4.2 Absence de verbe et indices du DD . . . . . . . . . . . . . 196 6 Les frontières du discours direct 199 6.1 Les particules d’amorce . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 200 6.1.1 Généralité et classification des particules . . . . . . . . . . 200 6.1.1.1 Continuité ou rupture? . . . . . . . . . . . . . . 200 6.1.1.2 Le cas particulier de quoi . . . . . . . . . . . . . 202 6.1.1.3 Répartition détaillée des particules dans le corpus 205 6.1.2 Relevé et interprétation des particules . . . . . . . . . . . 208 6.1.3 Classification des particules d’amorce . . . . . . . . . . . . 209 6.1.4 Répartition et fréquence des particules . . . . . . . . . . . 213 6.1.5 Le rôle et le sens des particules d’amorce . . . . . . . . . . 214 6.1.5.1 Une désémantisation des particules? . . . . . . . 215 6.1.5.2 Les particules d’amorce introductives de discours direct . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 216 6.1.5.3 Les particules d’amorce modales . . . . . . . . . 218 6.2 Les particules d’extension . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 233 6.2.1 Critères d’identification et valeurs des particules . . . . . . 233 6.2.2 Répartition des particules d’extension dans les corpus . . . 237 vii TABLE DES MATIÈRES Troisième partie : De nouveaux outils théoriques pour inter- préter les résultats 243 Introduction 244 7 Les limites d’une approche exclusivement socio-démographique des données : pour une remise en cause de la notion même de « langue des jeunes » 247 7.1 Les problèmes soulevés par la notion de « langue des jeunes »? . . 248 7.1.1 Une dénomination problématique et stigmatisante . . . . . 248 7.1.2 Innovation ou continuité? . . . . . . . . . . . . . . . . . . 253 7.2 Des façons de parler « adaptées » . . . . . . . . . . . . . . . . . . 255 7.3 Retour à nos données : pourquoi la notion de « langue des jeunes » n’est-elle pas pertinente pour notre corpus? . . . . . . . . . . . . 259 8 Le discours direct au travers des genres : une approche pertinente des données mais... 264 8.1 Retour sur la classification de nos données . . . . . . . . . . . . . 265 8.2 Hypergenre, genre, sous-genre? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 273 8.3 De l’intérêt de regarder le DR comme un « indice » de genres . . 281 9 Un compromis : le recours à la notion de «communauté de pratique»291 9.1 La notion de communauté de pratique . . . . . . . . . . . . . . . . 292 9.1.1 Vers une définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 292 9.1.2 Considérations terminologiques . . . . . . . . . . . . . . . 296 9.1.3 Une délimitation difficile . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 303 9.2 Une illustration de la pertinence des « communautés de pratique » pour nos données : les particules d’amorce . . . . . . . . . . . . . 309 9.2.1 La particule wesh . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 309 9.2.2 La particule zaama . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 315 Conclusion générale 324 Bibliographie 334 Liste des tableaux 351 Table des figures 353 Index des notions 356 Index des noms 359 viii
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