ebook img

Dimension de la mesure d'équilibre d'applications méromorphes PDF

0.28 MB·
Save to my drive
Quick download
Download
Most books are stored in the elastic cloud where traffic is expensive. For this reason, we have a limit on daily download.

Preview Dimension de la mesure d'équilibre d'applications méromorphes

5 0 Dimension de la mesure d'équilibre d'appli ations 0 2 méromorphes n a J 3 Tien-Cuong Dinh et Christophe Dupont 1 February 1, 2008 ] S D . h Abstra t f t a Let be a dominating meromorphi self-map of a ompa t Kähler mani- f m fold. Assume that the topologi al degree of is larger than the other dynam- [ i al degrees. We give estimates of the dimension of the equilibrium measure f 2 of , whi h involve the Lyapounov exponents. v 1 2000 Mathemati s Subje t Classi(cid:28) ation : 37C45, 37F10, 32H50. 0 Key Words : dimension theory, equilibrium measure, Lyapounov exponent. 5 3 0 4 1 Introdu tion 0 / X k f : X → X h Soient une variété kählérienne ompa te de dimension et une t d λ a t k−1 appli ation méromorphe dominante. On note son degré topologique, son m (k−1) d > λ t k−1 -ième degré dynamique ( f se tion 2.1), et on suppose que . Fixons : ω X ωk = 1 v aussi une forme de Kähler sur , normalisée par X . Sous es hypothèses, i R X Guedj a montré dans [G℄ que la suite de mesures : r 1 a µ := fn∗ωk n dn t µ onverge vers une mesure de probabilité invariante ( f aussi [RS℄, [DS1℄ et [DS2℄). Ce résultat avadit≥été2établi auparavant pourPkles applid at=iondskholoλmorp=hesdkd−e1 de- t k−1 gré algébrique sur l'espa e proje tif (alors et ) et pour les appli ations d'allure polynomiale. On onsultera à e sujet les livres de Berteloot-Mayer [BM℄ (en dimension 1) et de Sibony [S℄ (en dimension supérieure). On trouvera aussi dans es ouvrages une bibliographie plus détaillée. µ La mesure limite intègre les fon tions quasi-psh, e qui assure l'existen e de χ ≤ ··· ≤ χ 1 k ses exposants de Lyapounov. Nous les noterons en ordre roissant . Σ Si désigne leur somme, on dispose des inégalités ( f [BD℄, [DS1℄, [G℄) : 1 d t χ ≥ log 2Σ ≥ logd . 1 t 2 λ et k−1 1 D'une manière générale, les exposants de Lyapounov sont reliés à l'entropie et µ h(µ) dim (µ) H à la dimensfion de , notées respe tivement et d P1( f se hti(oµn) 2=.4l)o.gdPa=r exemple, si désigne une fra tion rationnelle de degré sur , on a dim (µ).χ χ µ H , où est l'unique exposant de ( f [L℄, [M℄). Une telle formule provient f du ara tère onforme de . Notons qu'il existe une relation semblable pour les di(cid:27)éomorphismes des surfa es réelles ompa tes [Y℄. 1 En dimension omplexe plus grande que , les appli ations méromorphes ne sont µ plus onformes. On onnaît une minorationde la dimensiofn lorsque est une maPsske de Monge-Ampère à potentiel höldérien (par exemple si est holomorphe sur , [B℄ ŸIII.2, [S℄ Ÿ1.7). Cette minoration fait apparaître l'exposant de Hölder. Notons µ que ne possède pas toujours ette propriété de régularité. On dispose aussi d'une f majorationPfakisant intervenir les exposants lorsque est un endomorphisme holo- morphe de d'origine polynomiale [BdM℄. Le but de et arti le est d'établir l'en adrement suivant : µ Théorème 1.1 Sous les hypothèses pré édentes, la dimension de véri(cid:28)e : logd 2Σ−logd t t ≤ dim (µ) ≤ 2k − . H χ χ (1) k k Ladémonstrationreposeessentiellementsurl'existen eetle ontrledesbran hes f inverses des itérés de le long d'orbites négatives typiques ( f la proposition 3.1). Nous donnons dans le as méromorphe un énon é semblable au as holomorphe, dû à Briend-Duval [BD℄. Le nouvel ingrédient est le ontrle de la vitesse d'appro he J des orbites négatives vers l'ensemble qui ontient les ensembles d'indétermination f f−1 log(dist(.,J)) de et . L'intégrabilité de la fon tion ( f lemme 3.2) joue i i un rle ru ial. Notre énon é apporte aussi une pré ision supplémentaire : il permet de (f−n) fp(x) n≥0 omparer les familles de bran hes inverses dé(cid:28)nies au voisinage de p lorsque varie. Il stipule par exemple que le rayon de la boule sur laquelle elles sont p dé(cid:28)nies dé roît exponentiellement lentement lorsque devient grand. Esquissons la preuve de la majoration de (1). Nous reprenons en partie la méth- A ode de Binder et DeMar o [BdM℄. Il s'agit d'introduire un borélien de mesure positive sur lequel on dispose d'un ontrle uniforme des bran hes inverses. La (r ) (γ ) n n n n proposition 3.1 nous fournit des suites et à dé roissan e lente telles que x ∈ A n ≥ 0 pour tout et pour tout : g fn g (fn(x)) = x B := B (r ) n n n fn(x) n - la bran he inverse de véri(cid:28)ant existe sur , g (B ) B′ = B (γ e−nχk) - l'ouvert n n ontient n x n , g (B ) ce−2nΣ c n n - le volume de est majoré par , où est une onstante. B (r) x r B′ x n On a noté la boule ouverte entrée en et de rayon . Les boules du type A permettent alors de onstruire des re ouvrements de de diamètre arbitrairement petit, et l'estimation sur le volume donne une borne sur leur ardinal. On obtient ainsi la majoration indiquée. 2 Venons-en à la minoration. Elle repose sur le résultat lassique suivant ( f [Y℄) : Λ X µ(Λ) > 0 Théorème 1.2 Soit un borélien de tel que . Supposons que pour tout x ∈ Λ (ρ (x)) n n≥0 , il existe une suite dé roissante de réels positifs véri(cid:28)ant : logρ (x) n+1 lim ρ (x) = 0 , lim = 1 n n→+∞ n→+∞ logρn(x) (2) et logµ(B (ρ (x))) logµ(B (ρ (x))) x n x n a ≤ liminf ≤ limsup ≤ b. n→+∞ logρn(x) n→+∞ logρn(x) (3) Λ a ≤ dim (Λ) ≤ b H Alors la dimension de Hausdor(cid:27) de véri(cid:28)e . Notons que seule la minoration sera utilisée, sous la forme du orollaire : Λ X Corollaire 1.3 Si il existe un borélien de véri(cid:28)ant les propriétés (2) et (3), µ alors la dimension de satisfait : dim (µ) ≥ a. H Z X 1 Λ∩Z En e(cid:27)et, si est un borélien de de mesure , alors les points de satisfont dim (Z) ≥ dim (Λ∩Z) ≥ a H H (2) et (3), e qui entraîne . Λ 1 L'ensemble sera en fait de mesure , et proviendra de la proposition sur les B (ρ (x)) B′ bran hes inverses. Nous prendrons pour x n les boules n introduites plus haut : la dé roissan e lente de leur rayon nous assure que (2) est bien satisfaite. La minoration dans (1) est alors onséquen e du orollaire. Signalons que la borne a = logdt µ χk obtenue dans le théorème provient du fait que est de ja obien onstant d t ( f se tion 2.1). Dans le as holomorphe, le théorème 1.1 se reformule ainsi : f Pk Corollaire 1.4 Soit un endomorphisme holomorphe de de degré algébrique d ≥ 2 µ f . Alors la dimension de la mesure d'équilibre de véri(cid:28)e : klogd 2Σ−klogd logd ≤ dim (µ) ≤ 2k − ≤ 2k −2+ . H χ χ χ k k k χ ≥ 1 logd La dernière majorationprovient de l'inégalité 1 2 due à Briend-Duval [BD℄. On retrouve alors l'estimation de Binder-DeMar o établie pour les endomorphismes f d'originepolynomiale[BdM℄. Lorsque lesexposantsdeLyapounovsontminimaux, 1 logd i.e. égaux à 2 , les inégalités i-dessus deviennent des égalités, et seuls les ex- emples de Lattès véri(cid:28)ent ette propriété ( f [BDu℄, [D℄). Notons que notre résultat reste valable pour les appli ations à allure polynomiale dont la mesure d'équilibre intègre les fon tions psh [DS1℄. On obtient également es estimations dans un adre 3 réel. Par exemple, il est possible d'asso ier à des revêtements rami(cid:28)és sur des var- µ iétés riemaniennes des (cid:16)mesures d'équilibre(cid:17) naturelles ( f [DS1℄ Ÿ2). Elles sont d f µ t de ja obien onstant , et le ja obien de est -intégrable ( f se tion 2.1). Si les µ exposants de sont stri tement positifs ( ette hypothèse est toujours satisfaite en 1 dimension ), on démontre de même la proposition 3.1 sur les bran hes inverses et µ on en déduit un en adrement analogue sur la dimension de . L'arti le s'organise de la manière suivante. La deuxième se tion onsiste en des généralités : nous y pré isons les notations, ainsi que la dé(cid:28)nition des fon tions à variation lente. La se tion suivante est onsa rée à la proposition sur les bran hes inverses. Ladémonstrationduthéorème1.1o upe(cid:28)nalementledernierparagraphe. Remer iements: Nousremer ionslereferee poursale tureattentive. Sesremarques judi ieuses nous ont aidé à améliorer la réda tion de l'arti le. 2 Généralités 2.1 Dé(cid:28)nitions et remarques ω Nous travaillons ave la métrique induite par une forme de Kähler (cid:28)xée. Pour simpli(cid:28)er les estimations, nous l'identi(cid:28)ons parfois dans les artes ave la métrique u X standard. Une fon tion sur est quasi-plurisousharmon¯ique (quasi-psh) si elle i∂∂u ≥ −cω c ≥ 0 est intégrable, semi- ontinue supérieurement et véri(cid:28)e , où . u Autrement dit, lo alement, est la somme d'une fon tion psh et d'une fon tion lisse. x ∈ X r > 0 B (r) x x Pourtout et , on note labouleouverte entrée en etderayon r A X diam(A) . Le diamètre et le volume d'une partie de sont respe tivement notés vol(A) x ∈ X A dist(x,A) et . La distan e d'un point à une partie est notée . On Lip(h) h : U → X note aussi la onstante de Lips hitz d'une appli ation dé(cid:28)nie sur U X un ouvert de . X X Z := X × X π ,π 1 2 1 2 1 2 Soient et deux variétés omplexes ompa tes, et Z les proje tions de sur ses fa teurs. Par dé(cid:28)nition, une appli ation méromorphe g : X → X Γ Z A 1 2 multivaluée est la donnée de sous-ensembles analytiques de et X π−1(A) Γ de 1 tels que 1 ne ontient au une omposante de et tels que la restri tion π : Γ\π−1(A) → X \A d A 1 1 1 est un revêtement nonrami(cid:28)éde degré . En parti ulier, g x ∈ X π−1(x)∩Γ ontient l'ensembled'indéterminationde (i.e. les points 1 telsque 1 Γ π−1(A) 1 est in(cid:28)ni) et les singularités de sont ontenues dans . Au voisinage de tout z ∈/ A g d point , l'appli ation est don une olle tion de appli ations holomorphes g ,...,g 1 d et on pose : kdg(z)k := max kdg (z)k , d2g(z) := max d2g (z) . i i i∈{1,...,d} i∈{1,...,d} (cid:13) (cid:13) (cid:13) (cid:13) (cid:13) (cid:13) (cid:13) (cid:13) 4 A ⊂ X B ⊂ X g(A) := π (π−1(A)∩Γ) g−1(B) := π (π−1(B)∩Γ) 1 2 2 1 1 2 Pour et ,posons et . Nous utiliserons le résultat suivant : g : X → X g A 1 2 i Lτe>m0mep2.∈1NS∗oient , xet∈ X o\mAme i-dessus. Il existe des onstantes 1 et telles que pour tout , on a kdg(x)k+ d2g(x) ≤ τ dist(x,A)−p (cid:13) (cid:13) (cid:13) (cid:13) et dist(g (x),g(A)) ≤ τ dist(x,A)1/p. i Γ Démonstration : Véri(cid:28)ons que l'on peut supposer que est lisse. Posons à A′ := π−1(A) et e(cid:27)et 1 . D'après le théorème de désingularisation d'Hironaka [H℄, Z Γ Z il existe une variété omplexe ompa te , une sous-variété lisse de et une π : Z → Z π appli ation holomorphe telles qeue soit d'une part uneebije tieon entre Z \ π−1(A′) Z \ A′ Γ \ π−1(A′) Γ \ A′ et et d'eautre part une bije tion entre et . π ◦π : Γ → X g : X → Γ Peuisque l'appli ation 1 1 est holomorphe,son inveerse 1 est une g g appli ationméromorphe muletivaluée. Ainsi, est la omposée dee par l'apepli ation π ◦ π 2 holomorphe dont la di(cid:27)érentielle est uniformément bornéee. Don , quitte à g g Γ rempla er par , on peut supposer que est lisse. (a,b) ∈ Γ M,N X ,X a b 1 2 Soient e et des artes de ontenant respe tivement et . (x ,...,x ) (y ,...,y ) a = 0 b = 0 1 k 1 l On les munit de oordonnées et telles que et . U ⋐ M ×N (0,0) (x,y) ∈ Γ∩U B ⊂ M \A Soit un voisinage de . Fixons et notons x Γ π−1(B)∩Γ la boule entrée en de rayon maximal telle que la omposante (x,y) de 1 (x,y) M × N g∗ ontenant soit in luse dans . Soit l'appli ation univalente dé(cid:28)nie B Γ (x,y) sur de graphe . g∗ x Montrons la première inégalité. Nous allons estimer les dérivées de en en g∗ N utilisantlaformuledeCau hy. Puisque estbornée(elleprendses valeursdans ), B x τ′′dist(x,A)q il suτ(cid:30)′′ t>d0e moqn∈treNr∗que ontient une boule entrée en Γ∩etMde×raNyon k, où et . Observons que sur la variété lisse de dimension , dy j les formes holomorphes s'é rivent de façon unique omme ombinaisons linéaires dx i des formes à oe(cid:30) ients méromorphes. Ces oe(cid:30) ients sont en fait holomorphes A′ Γ Mhors dNe arkdgy∗e(zst)klo≤ alτe′mdiesntt(zu,nAe)u−nqion de grapzhe∈s.BAinsiτ,′q>uit0te àqre∈stNre∗indre et , on a pour tout , où et . On en déduit, d'après l'inégalité des a roissements (cid:28)nis, qu'il existe une boule entrée x τ′′dist(x,A)q B Γ∩M×N en et de rayon ontenue dans . On utilise i i le fait que M ×N π : Γ\A′ → X \A 1 1 est une sous-variété de et le fait que est un revêtement non rami(cid:28)é. La première inégalité en dé oule. y := g∗(x) Passons à la deuxième inégalité. En posant , il su(cid:30)t de montrer dist(y,g(A)) . dist(x,A)1/p u v . Soient et des fon tions holomorphes ve torielles M N A = {u = 0} M g(A) = {v = 0} N sur et telles que q ∈ Nda∗ns et dans . On dispose des estimations suivantes, ave : dist(x,A)q . ku(x)k . dist(x,A), (4) 5 dist(y,g(A))q . kv(y)k . dist(y,g(A)). (5) Les inégalités de gau he sont elles de Lojasiewi z ([Lo℄, IV.7.2) et elles de droite proviennent de l'inégalité des a roissements (cid:28)nis. Observons que l'ensemble an- A := {z ∈ Γ ∩ M × N, u ◦ π (z) = 0} A := {z ∈ 1 1 2 alytique est ontenu dans Γ∩M×N, v◦π (z) = 0} Γ∩M×N 2 . La variété étant lisse, on obtient les inégalités suivantes de la même manière que (4) et (5) : kv(y)k = kv ◦π (x,y)k . dist ((x,y),A ) 2 Γ 2 ≤ dist ((x,y),A ) . ku◦π (x,y)k1/q′ = ku(x)k1/q′. Γ 1 1 2 Cela termine la démonstration f : X → X Dans toute la suite, désigne une appli ationméromorphe dominante. Cela signi(cid:28)e que son ja obien (dé(cid:28)ni plus bas) n'est identiquement nul sur au un X f−1 : X → X ouvert de . Notons que l'appli ation est méromorphe et multival- d f C I t uée. Soient le degré topologique de , son ensemble ritique et son ensemble J′ := f(C ∪I) J := J′ ∪f−1(J′) d'indétermination. On pose et . Dans la se tion g = f g = f−1 A := I J′ 3, nous appliquerons le lemme 2.1 à et ave ou . l ∈ {1,...,k} f∗ωl Pour tout , on dé(cid:28)nit la forme omme l'extension triviale de (f )∗ωl I Jac(f) X |X\I à travers . Ave ette onvention, est la fon tion positive sur f∗ωk = Jac(f).ωk λ ,...,λ f 1 k véri(cid:28)ant . Les degrés dynamiques de sont dé(cid:28)nis par ( f [RS℄, [DS3℄) : 1/n λ := lim fn∗ωl ∧ωk−l . l n→∞(cid:18)Z (cid:19) X d > λ µ := 1 fn∗ωk Sous l'hypothèse t k−1, la suite de mesure n dnt onverge vers une µ mesure de probabilité invariante ergodique véri(cid:28)ant ( f [RS℄, [G℄, [DS2℄) : α X µ ( ) Les fon tions quasi-psh sur sont -intégrables. β µ d A X \ I f t ( ) est de ja obien onstant : pour tout borélien de sur lequel µ(f(A)) = d .µ(A) t est inje tive, on a . α log(dist(x,J)) µ Lapropriété( )montrequelafon tion est -intégrable. Ene(cid:27)et, X X elle est minorée par une fon tion quasi-psh sur . C'est lair si est une variété X proje tive. Si est seulement kählérienne, e i résulte d'un résultat de Blan hard µ(J) = 0 f f−1 ( f[DS2℄, App. A.1). Ils'ensuit . D'après lelemme2.1appliquéà et , logkdf(x)±1k log(Jacf(x)) onpeutmajorerles valeursabsolues des fon tions et par c −c log(dist(x,J)) c c 1 2 1 2 une fon tion du type , où et sont des onstantes positives. f−1 Par exemple, les deux inégalités dans le lemme 2.1 appliquées à donnent df(x)−1 ≤ (df−1)(f(x)) . dist(f(x),J′)−p . dist(x,J)−q. (cid:13) (cid:13) (cid:13) (cid:13) (cid:13) (cid:13) (cid:13) (cid:13) 6 logkdf(x)±1k log(Jacf(x)) µ Les fon tions et sont don -intégrableset les exposants χ ≤ ··· ≤ χ µ 1 k de Lyapounov de sont bien dé(cid:28)nis. On dispose de l'égalité : 2Σ := 2(χ +···+χ ) = logJac(f)dµ 1 k Z X 2Σ ≥ logd χ t 1 et de l'inégalité ( f par exemple [DS1℄). Rappelons que les exposants χ k et sont dé(cid:28)nis par : 1 1 −χ = lim log dfN(x)−1 dµ(x) = inf log dfN(x)−1 dµ(x) 1 N→+∞ N ZX (cid:13) (cid:13) N≥1nN ZX (cid:13) (cid:13) o (cid:13) (cid:13) (cid:13) (cid:13) et 1 1 χ = lim log dfN(x) dµ(x) = inf log dfN(x) dµ(x) . k N→+∞ N ZX (cid:13) (cid:13) N≥1nN ZX (cid:13) (cid:13) o (cid:13) (cid:13) (cid:13) (cid:13) f Ces égalités nous permettent de rempla er par une itérée dans la démonstration fN dN µ t du théorème 1.1. En e(cid:27)et, le degré topologique de est et est aussi la fN Nχ ,...,Nχ 1 k mesure d'équilibre de , d'exposants . On peut don supposer que 0 < ǫ < 1 0 pour (cid:28)xé, on a : −χ ≤ log df(x)−1 dµ(x) ≤ −χ (1−ǫ ) 1 1 0 Z (6) X (cid:13) (cid:13) (cid:13) (cid:13) et χ ≤ logkdf(x)kdµ(x) ≤ χ (1+ǫ ). k k 0 Z (7) X 2.2 Extension naturelle (X,f,µ) Il s'agit i i de rendre inversible le système dynamique en onsidérant son 10 4 extension naturelle ( f [CFS℄, Chap. , Ÿ ). Posons : Z X := xˆ := (xn)n∈Z, f(xn) = xn+1 ⊂ X n o b π : xˆ 7→ x 0 0 mˆuni de la topologie produit. On note la proˆje tion (cid:16)au temps zéro(cid:17), et f X f ◦π = π ◦f 0 0 le dé alage à gau he sur de sorte quˆe . L'extension naturelle de (X,f,µ) (X,f,µˆ) µˆ est le système dynabmique , où est l'unique mesure de probabil- X fˆ µˆ(π−1(A)) = µ(A) A X ité sur , invariante par , véri(cid:28)ant b 0 pour tout borélien de . µ Cette mbesure est ergodique ar est elle-même ergodique. Observons que l'extension naturelle o(cid:27)re un adre de travail ommode pour f xˆ ∈ X dé(cid:28)nir les bran hes inverses des itérés de . Pour tout , on note (lorsqu'elle f−n fn x f−n(x ) = existe) xˆ la bran he inverse de dé(cid:28)nie au voisinage de b0, véri(cid:28)ant xˆ 0 x −n . Cependant, l'intérêt de l'extension naturelle ne s'arrête pas à e formalisme. µˆ L'invarian e de par le dé alage et son inverse sont ru iales. Cela apparaît dans 7 fˆ fˆ−1 la preuve du lemme 2.3 (le théorème de Birkho(cid:27) est utilisé ave et ) et de manière a hée dans les démonstrations des inégalités du théorème 1.1. ˆ f Nous terminons ette se tion en introduisant le borélien -invariant X∗ := xˆ ∈ X, x ∈/ J , ∀n ∈ Z n n o b b J µ(J) = où a été introduit à la se tion 2.1. Cet ensemble est de mesure totale, ar 0 . Signalons qu'on lui supprimera par la suite des ensembles de mesure nulle, sans pour autant hanger de notation. 2.3 Fon tions à variation lente La preuve du théorème 1.1 repose sur l'existen e des bran hes inverses le long d'orbites négatives typiques. Il sera aussi né essaire de pouvoir omparer les familles f−n p de bran hes inverses (cid:16) fˆp(x)(cid:17)n≥0 lorsque devient grand. On s'intéresse en parti- ulier aux variations du rayon de la boule sur laquelle elles- i sont dé(cid:28)nies. Cela nous amène à introduire la dé(cid:28)nition de fon tion à variation lente, qui rejoint elle de fon tion tempérée ([KH℄, Chap.S. Ÿ2) : ǫ > 0 S : X → R∗ ǫ Dé(cid:28)nition 2.2 Soit . Une fon tion mesurable + est dite -lente si S˜ : X → R∗ il existe une fon tion mesurable 1 + véri(cid:28)ant : b ∀xˆ µˆ , ∀q ≥b1 , S(fˆq(xˆ)) ≥ e−qǫS˜ (xˆ). 1 -p.p. S ǫ S˜ : X → R∗ est dite -rapide si il existe une fon tion mesurable 2 + telle que : ∀xˆ µˆ , ∀q ≥ 1 , S(fˆq(xˆ)) ≤ eqǫS˜ b(xˆ). 2 -p.p. ǫ Observons quelesupremumetl'in(cid:28)mumd'unefamille(cid:28)niedefon tions -rapides ǫ ǫ ǫ (resp. -lentesS˜) sont en S˜ore des fon tions -rapides]0(r,e1s]p. -len[t1e,s+).∞O[n peut aussi 1 2 supposer que (resp. ) prend ses valeurs dans (resp. ). Le lemme qui suit repose sur le théorème de Birkho(cid:27). ǫ > 0 u : X → R∗ logu ∈ + Lemme 2.3 Soient et une fon tion mesurable telle que L1(µ) χ := logudµ . Posons X . R ǫ V : X →]0,1] ǫ V : X → 1 2 (a) Il existe une fon tion -lente , et une fon tion -rapide [1,+∞[ véri(cid:28)ant : b b n ∀xˆ µˆ , ∀n ≥ 1 , V (xˆ)en(χ−ǫ) ≤ u(x ) ≤ V (xˆ)en(χ+ǫ). 1 −j 2 -p.p. Yj=1 8 ǫ V : X →]0,1] (b) Il existe une fon tion -lente véri(cid:28)ant : ∀xˆ µˆ , ∀n b≥ 0 , u(x ) ≥ V(xˆ)e−nǫ. −n -p.p. V 2 Démonstration : Montrons lapremière partie. Il su(cid:30)t d'établirl'existen e de , V 1/u 1 ar elle de s'en déduit en onsidérant la fon tion . Le théorème de Birkho(cid:27), (X,fˆ,µˆ) (X,fˆ−1,µˆ) xˆ 7→ logu(x ) 0 appliqué aux systèmes , et à la fon tion , fournit : b b n n−1 1 1 ∀xˆ µˆ , lim logu(x ) = lim logu(x ) = χ. −j j -p.p. n→+∞ n n→+∞ n Xj=1 Xj=0 p : X → [1,+∞[ Il existe don une fon tion mesurable véri(cid:28)ant : nb ∀xˆ µˆ , ∀n ≥ 1 , u(x ) ≤ p(xˆ)en(χ+ǫ/2), −j -p.p. Yj=1 n ∀xˆ µˆ , ∀n ≥ 0 , p(xˆ)−1en(χ−ǫ/2) ≤ u(x ) ≤ p(xˆ)en(χ+ǫ/2). j -p.p. (8) Yj=0 Posons n V′(xˆ) := sup u(x )e−n(χ+ǫ/2) V (xˆ) := max 1,V′(xˆ) . 2 −j et 2 2 n≥1nYj=1 o n o V 2 Ces fon tions sont bien (cid:28)nies presque partout. La fon tion véri(cid:28)e l'inégalité ǫ xˆ voulue.pN:=oups(xˆm)oVntr:o=nsVm(xˆa)intτena:=nteχq±uǫ'/e2lle eπst :=-rapinde.u(Fxix)ons générique, et posons , 2 2 , ± et n j=0 j . La ligne (8) s'é rit p−1τn ≤ π ≤ pτn q ≥ 1 Q alors − n +. Ainsi, pour tout : π τ−1 π τ1−q V′(fˆq(xˆ)) ≤ sup q−1 + ,..., q−1 + ,π τ−q,π τ−qV 2 (cid:26) π π q−1 + q−1 + 2(cid:27) q−2 0 p2τq−2 ≤ sup + ,...,p2,pτ−1,pτ−1V (cid:26) τq−2 + + 2(cid:27) − ≤ sup p2e(q−2)ǫ,...,p2,pτ−1,pτ−1V + + 2 ≤ p2eq(cid:8)ǫmax(1,τ−1)V (cid:9) + 2 p ≥ 1 V ≥ 1 V ǫ 2 2 ar et . Ce i entraîne que est -rapide. ǫ ǫ/2 Lepoint(b)estune onséquen e dupoint(a)enremplaçant par : l'inégal2ité V(xˆ) := min{1,u(x ),eχV /V } 0 1 2 est satisfaite ave la fon tion . 9 2.4 Dimensions Nous rappelons la dé(cid:28)nition de la dimension de Hausdor(cid:27) et elle de la dimension d'une mesure. On onsultera par exemple les livres de Fal oner ([F℄, Chap.2) et de Λ X α ≥ 0 δ > 0 Pesin ([P℄, Chap.2). Soit une partie de . Pour tout et , on note : Λ (Λ) := inf (diam U)α α,δ Gδ n X o U∈Gδ G Λ δ où par ourt l'ensemble des re ouvrements de par une famille (cid:28)nie ou dénom- δ α brabled'ouvertsdediamètreinférieurà . La -mesuredeHausdor(cid:27) etladimension Λ de Hausdor(cid:27) de sont alors dé(cid:28)nies par : Λ (Λ) := lim ↑ Λ (Λ), α α,δ δ→0 dim (Λ) := inf α ≥ 0, Λ (Λ) = 0 = sup α ≥ 0, Λ (Λ) = +∞ H α α n o n o µ et la dimension de est égale à : dim (µ) := inf dim (Z), Z X, µ(Z) = 1 . H H borélien de n o µ Celle- i nous renseigne sur la manière dont remplit son support. Observons pour terminer le fait élémentaire suivant. Nous l'utiliserons pour établir la majoration du théorème 1.1. Λ µ(Λ) > 0 dim (µ) ≤ dim (Λ) H H Lemme 2.4 Pour tout borélien véri(cid:28)ant , on a . Démonstration : Introduisons l'ensemble Z := z ∈ X ,∃n ∈ Z , fn(z)∩J =6 ∅ n o J µ(J) = 0 µ où a été dé(cid:28)ni à la se tion 2.1. Puisque , l'invarian e de entraîne µ(Z) = 0 ∪n∈Zfn(Λ \ Z) 1 µ . L'ensemble invariant est don de mesure , ar est ergodique. On en déduit : dim (µ) ≤ dim fn(Λ\Z) = sup dim fn(Λ\Z) = dim (Λ\Z) ≤ dim (Λ) H H H H H (cid:16)n[∈Z (cid:17) n∈Z où la première égalité est lassique, tandis que la deuxième provient du ara tè2re f méromorphe de . 10

See more

The list of books you might like

Most books are stored in the elastic cloud where traffic is expensive. For this reason, we have a limit on daily download.