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Dimanche 28 aout 2016 PDF

25 Pages·2016·0.77 MB·French
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Dimanche 28 aout 2016 Mobile: 0770 88 90 80 Lotissement Sylvain Fouratier N°08 El Mouradia, Alger Mobile: 0770 88 90 80 / 0556 48 67 56 [email protected] www.fce.dz. SOMMAIRE Synthèse .......................................................................................................................... Erreur ! Signet non défini. A la une .................................................................................................................................................................. 3  ONS : Le rythme d'inflation annuel à 5,5% en juillet (APS) ...................................... 3  FERHAT AIT ALI, EXPERT FINANCIER, À L'EXPRESSION : "La dévaluation du dinar se poursuivra" (L’Expression) ...................................................................... 4  Projet de loi de Finances 2017 : Des taxes, beaucoup de taxes (Le quotidien d’Oran) ..................................................................................................................................... 6  AVANT-PROJET DE LA LOI DE FINANCES 2017 : Le gouvernement envisage de nouvelles taxes (Liberté) ........................................................................................ 8  TEBBOUNE L'A ANNONCÉ HIER : "Les prix de l'Aadl augmenteront de 19% et 23%" (L’Expression) .................................................................................................. 9  Développement de l'Afrique : Comment passer de la dépendance à l’autonomie ? (El Moudjahid) ................................................................................................................ 10  Dépôt des comptes sociaux de l’exercice 2015 : Plus que trois jours (El Moudjahid) ................................................................................................................................... 13  Champ de fréquences exigé par le déploiement de la 4G : La Sonelgaz pas encore prête pour libérer sa bande passante (Le Quotidien d’Oran) .................................... 14  Grande mosquée d’Alger : Les gros œuvres presque achevés (Algérie Eco) ........... 15  Franchise des droits de douanes : 250 opérateurs bénéficient du certificat (APS) ... 16 Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 17  Véhicules : Chute de 68% des importations durant les sept premiers mois 2016 .... 17  EFFERVESCENCE DANS LES MARCHÉS À DEUX SEMAINES DE L'AÏD EL ADHA : Le mouton pointe ses cornes (L’Expression) ............................................. 19 Coopération ......................................................................................................................................................... 22  Une rencontre prévue à Alger : La coopération économique entre l’Algérie et l’Inde se renforce (Algérie Eco) .......................................................................................... 22  Les investisseurs nippons séduits par le marché africain (L’Eco News) .................. 23 Veille ..................................................................................................................................................................... 24  65 hectares du Parc des Grands Vents attribués illégalement (Algérie Eco) ............ 24 2 A la une ONS : Le rythme d'inflation annuel à 5,5% en juillet (APS) Le rythme d'inflation annuel s'est établi à 5,5% en juillet 2016, a appris l'APS auprès de l'Office national des statistiques (ONS). Le rythme d'inflation en glissement annuel de juillet 2016 représente l'évolution de l'indice des prix à la consommation sur la période allant de août 2015 à juillet 2016 par rapport à celle allant entre août 2014 et juillet 2015. Quant à la variation annuelle des prix à la consommation, c'est-à-dire la croissance des prix en juillet 2016 par rapport à juillet 2015, elle a enregistré une hausse de 8,1%. S'agissant de l'évolution mensuelle, qui est l'indice brut des prix à la consommation en juillet 2016 par rapport à juin 2016, elle a été de -0,5%, soit une variation négative proche de celle observée en juillet 2015 par rapport à juin 2015 (-0,7%). Cette baisse mensuelle, qui intervient après les hausses enregistrées durant les quatre derniers mois, a résulté essentiellement d'un recul de 1,4% des prix des produits alimentaires, induit par une baisse de 2,9% pour les produits agricoles frais contre une légère hausse de +0,2% pour les produits agroalimentaires. Pour la catégorie des produits frais, la plupart a connu une baisse des prix en juillet dernier par rapport à juin, à l'exception des viandes de poulet (+23,51%), des oeufs (+12,13%) et des légumes frais (+1,45%). Par contre, le recul a caractérisé les prix des fruits frais (-32,36%), des poissons frais (-7,27%), des viandes ovines (-0,62%) et bovines (-0,49%). Les prix de la pomme de terre sont cependant restés stables en juillet par rapport à juin. Par ailleurs, les prix des biens manufacturés ont affiché une légère hausse de 0,46% sur la même période de comparaison (juin et juillet 2016), tandis que ceux des services sont restés inchangés. Concernant la variation annuelle, il est constaté une hausse générale des prix entre les sept premiers mois de 2016 et les sept premiers mois de 2015, sauf pour la pomme de terre (-36,34%), et la volaille et oeufs (- 8,04%). La plus forte hausse enregistrée en variation annuelle a été particulièrement constatée pour les fruits (+36,55%), les poissons frais (+14,46%), les 3 boissons non alcoolisées (+8,99%), les pains et céréales (+6,70%) ainsi que les légumes (5,84%). Pour rappel, le taux d'inflation s'était établi à 4,8% 2015. Pour 2016, la loi de finances prévoit une inflation de 4%. FERHAT AIT ALI, EXPERT FINANCIER, À L'EXPRESSION : "La dévaluation du dinar se poursuivra" (L’Expression) Dans cette interview, Ferhat Ait Ali analyse les dessous de l'inflation et les effets directs de la dévaluation du dinar sur le citoyen. L'Expression : Que pensez-vous du chiffre donné par l'ONS selon lequel l'inflation s'est établie à 5,5%? Ferhat Aït Ali: Je ne crois pas trop aux taux de l'ONS, pas plus qu'aux méthodes de calcul de ses experts. L'indice des prix à la consommation est vicié au départ par l'inclusion de produits subventionnés et d'autres biens dont le coût stagne depuis 1999 pour des motifs évidents de hausse irrationnelle au départ. Donc l'inflation est en vérité plus importante que ce que l'on prétend selon vous? J'en suis quasiment certain. On ne peut pas évaluer à 15% en une année, dans un pays où le gros des produits est importé, et voir le taux d'inflation stagner à 5%. Les indices des prix à la consommation doivent prendre en considération les montants et volumes dépensés pour pondérer les ratios. On ne peut pas tirer une moyenne avec un produit dont le marché est de 70 millions de dollars et un autre dont la consommation est de 2 milliards de dollars, et on ne peut intégrer les subventions sur des produits de l'ordre de 6 milliards de dollars, en divisant leur prix par 2 ou trois, et parler d'inflation. Ces prix étant soutenus, ils doivent être pris à leur vraie valeur, du moment que le montant qui leur est alloué en aides a été soustrait du financement des salaires ou d'investissements créateurs d'emplois. La baisse des prix des produits sur le marché international n'a pas d'impact sur la stabilisation de l'inflation ? Evidemment, mais en dehors des produits alimentaires, qui sont boursiers, le reste n'obéit à aucune logique ni fiabilité de déclarations. De ce fait, il n'y a pas lieu de répercuter ce phénomène de baisse sur tous les produits, sauf 4 par effet de tarissement des ressources des ménages, ce qui obligera les fournisseurs à revoir leurs marges. L'inflation, vous la situez où donc? Elle tourne autour de 5.5% par rapport à 2015, mais c'est celle de 2015 qui a été faussée. Celle-ci devait se situer au moins à 12%, ce qui a permis de stabiliser ses effets temporairement à 5,5 ou 6%. Mais cela ne saurait tarder à «redécoller» avec une nouvelle dévaluation du dinar. Selon vous, il y aura donc dévaluation dans les semaines et mois qui viennent ? C'est une évidence. Comment pense-t-on qu'une masse monétaire en pleine expansion va équilibrer des détentions en devises en plein recul? Simple opération mathématique : le dinar algérien fonctionne comme un chèque vierge sur un compte en mouvement. Moins il y a d'argent dans le compte, plus petit sera le montant libellable sur le chèque. Notre monnaie ne veut rien dire en tant que telle. Elle donne juste accès à une autre monnaie qui, elle, donne accès aux produits nécessaires. Par conséquent, moins il y a de cette vraie monnaie, et moins la nôtre a des capacité d'accès, et cela se concrétise par son taux de change. La solution est donc d'aller vers un dinar convertible ? Au rythme actuel, le dinar ne sera rien du tout dans trois ans. Pour avoir une monnaie convertible, il faudra que le gros de la consommation locale soit le fruit d'une production locale, sinon, même convertible, elle ne se convertira à rien, n'ayant aucune source fiable pour avoir accès aux produits d'autrui. Les monnaies valent ce que valent les économies des gens, et surtout ce que valent ces gens. Et dans les faits, un peuple qui ne produit pas grand-chose, ne vaut pas grand-chose, et ceci est de l'économie politique. Que ce soit au niveau villageois ou au niveau international, chacun vaut ce que les gens peuvent lui trouver d'utile et rien de plus. Et en ce qui nous concerne, on n'a valu que par la détention d'une ressource fossile: les hydrocarbures. Quel sera l'impact de cette situation sur la marche du gouvernement et le quotidien des Algériens ? La situation sera dure pour les deux, même si le gouvernement ne semble pas avoir mesuré toute l'entendue du désastre. Les premiers échos qui parviennent sur son projet de LF 2017 semblent confirmer que ce gouvernement a confié la tâche à des bureaucrates qui l'ont mené là ou il se trouve et certaines «solutions» sont tout simplement catastrophiques, comme le relèvement de la TVA et la réduction drastique des importations. On se dirige droit vers le mur. Le dernier mur. 5 Projet de loi de Finances 2017 : Des taxes, beaucoup de taxes (Le quotidien d’Oran) La loi de Finances 2017 sera comme celle de 2016, sinon pire : des taxes nouvelles, des hausses fiscales et un budget d'austérité pour parer à la baisse des recettes pétrolières. Un budget de guerre ! C'est ce que prévoit le ministère des Finances pour combler, au mieux la baisse importante, plus de 50%, des recettes pétrolières, à la fin 2016. Déjà, au cours des 7 premiers mois de l'année, les exportations d'hydrocarbures n'ont pas dépassé les 15,5 milliards de dollars, ce qui a fait à dire, à nombre d'experts, que l'endettement extérieur est, fatalement, une des solutions immédiates à la crise. Le 12 juillet dernier devant le Sénat, le ministre des Finances Hadj Baba Ammi, qui avait indiqué qu'il n'y aura pas, pour 2016, une loi de finances complémentaire, avait annoncé la couleur pour le projet de loi de Finances 2017 : il sera austère avec une meilleure collecte de l'impôt et de nouvelles taxes. Pour 2017, tout sera revu, en particulier une meilleure assise pour le recouvrement fiscal, qui sera un complément pour les recettes pétrolières, en net déclin pour au moins deux ou trois années, a-t-il laissé entendre. Selon le ministre des Finances, la prochaine loi de Finances 2017 «introduira de nouvelles dispositions pour améliorer le niveau de recouvrement fiscal après les facilités accordées en vertu de la loi de finances 2012, ce qui permettra d'arrêter un nouveau calendrier pour le recouvrement fiscal et l'effacement des pénalités de retard». En clair, le premier argentier du pays explique que le projet de la loi de finances 2017 comportera de nouvelles dispositions permettant d'arrêter un nouveau calendrier pour le recouvrement de la fiscalité ordinaire et l'effacement des pénalités de retard. Ces nouvelles dispositions interviennent après les facilités accordées par la loi de finances 2012 (article 51) et la loi de finances 2013 (article 18) aux contribuables pour le paiement de leurs dettes fiscales en contrepartie de l'effacement total ou partiel des pénalités de retard. Selon Hadj Baba Ammi, «la loi de finance 2017 apportera une vision sur le moyen terme et marquera le début d'adaptation du niveau des dépenses aux ressources financières du pays». Cette loi va, également, développer, ajoute-t-il, «une vision sur le moyen terme et nous y adapterons le niveau des dépenses, en fonction des ressources dont nous disposerons.» Le ministre sait, en fait, que le niveau global des ressources pétrolières pour 2016, sauf imprévu, ne devrait pas excéder les 35 milliards de dollars, et, en plus, moins d'un milliard de dollars pour les exportations hors hydrocarbures. Pour 2017, tout sera revu, en particulier une meilleure assise pour le recouvrement fiscal, qui sera un complément pour les recettes pétrolières, en net déclin pour au moins deux ou trois années, selon le ministère des Finances. 6 Dans le ‘ pipe', il y a en préparation plusieurs nouvelles taxes, et des réajustements. On évoque, d'ores et déjà, du côté de Ben Aknoun, que le ministère va mettre en place de nouvelles taxes sur la consommation du tabac, de l'électricité, du gaz et les carburants. Avec une nouvelle taxation, les prix du tabac vont augmenter, en 2017, avec également de nouvelles hausses des taxes sur les produits énergétiques, et en première ligne le gaz et l'électricité, ainsi que l'essence. Il s'agit d'une taxe dite de «l'efficacité et de l'efficience», dont le taux variera de 30 à 60% pour rationaliser la consommation énergétique. Dans ce registre, il y aura probablement une taxe sur les climatiseurs à forte consommation d'énergie, qu'ils soient importés ou fabriqués localement. Par ailleurs, l'avant-projet de loi de Finances, toujours en cours de «construction» prévoit une hausse du taux de la TVA. Le ministère des Finances prévoit, aussi, une taxe sur les opérations de vente et d'achat de meubles d'occasion, mais également pour les véhicules d'occasion, dans le cadre de l'élargissement de l'assiette fiscale et réglementer ces deux activités, qui seront assujetties à la taxe sur l'activité professionnelle (TAP). Le gouvernement, qui est à la recherche du moindre «centime» pour équilibrer ses dépenses, va prolonger d'une année le programme de mise en conformité fiscale. Institué par les dispositions de l'article 43 de la loi de finances complémentaire, pour 2015, le programme de conformité fiscale volontaire s'inscrit dans le cadre de la volonté des pouvoirs publics tendant à mobiliser les ressources financières afin de financer les investissements productifs et à encourager, davantage, les opérateurs économiques, ainsi que les citoyens à intégrer, graduellement, la sphère formelle. Cette opération, qui a débuté le 2 août 2015, devait prendre fin le 31 décembre 2016. Mais le gouvernement veut la prolonger jusqu'à décembre 2017, les résultats n'étant pas au niveau des espérances. En parallèle à ces nouvelles dispositions fiscales, le gouvernement devrait «pondre» une loi pour s'autoriser à puiser dans le «bas de laine» du pays : le fonds de régulation des recettes, qui serait à moins de 700 milliards de dinars. Le FRR a drastiquement baissé depuis l'été 2014, dans le sillage de la chute du prix de pétrole, car il est constitué du différentiel entre le prix de 37 dollars/baril pris en charge pour la confection de la loi de Finances et le cours de pétrole. Dès lors, il s'agira de savoir comment et dans quelle proportion sera utilisé le FRR dans la loi de Finances 2017. Et puis, il y a la question de l'endettement extérieur et, surtout, si l'Algérie, pour financer ses programmes d'investissements publics, aura recours à cette solution, ou puisera sur ses propres ressources, auquel cas, il faudra s'attendre à un projet de loi de Finances 2017 impopulaire. 7 AVANT-PROJET DE LA LOI DE FINANCES 2017 : Le gouvernement envisage de nouvelles taxes (Liberté) Le gouvernement compte introduire une taxe sur “l’efficacité énergétique” pour orienter les consommateurs vers des produits moins énergivores. De nouvelles taxes sont prévues dans l’avant-projet de la loi de finances 2017, examiné lors de la dernière réunion du gouvernement, selon une source proche de l’Exécutif. L’avant-projet, indique notre source, institue, entre autres, un régime fiscal assis sur la marge pour les opérations de vente et de livraison de biens meubles d’occasion et assimilés. L’objectif recherché par la mise en place de la taxation de la marge est de contribuer à l’organisation du marché de l’occasion, notamment celui qui concerne les véhicules automobiles, et permettre également aux entreprises concernées de développer ce segment d’activité afin de réduire progressivement le marché particulier des ventes de biens d’occasion et d’assurer à l’État des recettes supplémentaires tout en protégeant le consommateur. L’avant-projet de la loi de finances 2017 propose également d’étendre le régime de la taxation sur la marge des opérations de vente et de livraison de biens meubles d’occasion et assimilés à la taxe sur l’activité professionnelle (TAP). “Cette mesure permettra l’harmonisation des règles de la TAP et de la TVA”, explique-t-on. Le gouvernement compte introduire également une taxe sur “l’efficacité énergétique” pour orienter les consommateurs vers des produits moins énergivores. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avait annoncé la couleur lors de sa visite des stands d’entreprises de produits électroménagers qui ont participé à la 49e édition de la Foire internationale d’Alger qui s’est tenue du 28 mai au 2 juin derniers. Il avait averti qu’une augmentation des taxes pour les climatiseurs énergivores sera introduite dans la loi de finances 2017. Cette augmentation des taxes sera appliquée sur les climatiseurs à forte consommation d’énergie, qu’ils soient importés ou fabriqués localement. L’effondrement des cours du pétrole a mis au jour des vulnérabilités présentes de longue date dans une économie excessivement tributaire des hydrocarbures. Jusqu’à présent, le choc des cours du pétrole n’a eu qu’un effet limité sur la croissance économique, mais les soldes budgétaire et extérieur se sont considérablement détériorés. Dans la mesure où le confort budgétaire en Algérie tient beaucoup à la vigueur des recettes et en particulier celles tirées de la fiscalité des hydrocarbures, on comprend l’étendue de la menace qui pèse dorénavant sur les comptes budgétaires nationaux. Face à la diminution rapide de l’épargne budgétaire, le gouvernement est obligé de chercher des ressources, autres que pétrolières, pour financer la croissance. On évoque l’augmentation du taux de la TVA, de la taxe intérieure de consommation sur les produits tabagiques. Toutes ces taxes, qui certainement vont gonfler les recettes ordinaires et combler la baisse de la fiscalité pétrolière, seront insuffisantes pour résorber le déficit budgétaire projeté pour l’année prochaine. Du coup, le gouvernement est obligé de modifier la loi pour puiser dans le Fonds de régulation des recettes qui est déjà à son minimum légal, soit 700 milliards 8 de dinars. Il compte également prolonger d’une année le programme de mise en conformité fiscale. Institué par les dispositions de l’article 43 de la loi de finances complémentaire pour 2015, le programme de conformité fiscale volontaire s’inscrit dans le cadre de la volonté des pouvoirs publics tendant à mobiliser les ressources financières afin de financer les investissements productifs et à encourager davantage les opérateurs économiques, ainsi que les citoyens à intégrer, graduellement, la sphère formelle. Cette opération, qui a débuté le 2 août 2015, devait prendre fin le 31 décembre 2016. Mais le gouvernement veut la prolonger jusqu’à décembre 2017. C’est la preuve que les acteurs de l’informel ont boudé le programme. TEBBOUNE L'A ANNONCÉ HIER : "Les prix de l'Aadl augmenteront de 19% et 23%" (L’Expression) Il a par ailleurs rassuré que le programme Aadl 2001-2002 sera livré entre fin 2016 et février 2017 dans la plupart des wilayas. Le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville Abdelmadjid Tebboune a réaffirmé hier, à Alger que le programme Aadl 2001-2002 sera livré entre fin 2016 et février 2017 dans la plupart des wilayas. «Le dossier concernant les projets Aadl1 sera bientôt bouclé. D'ici fin décembre, pour certaines wilayas et d'ici février 2017 pour ce qui est d'Alger. Car le taux d'avancement pour la capitale, atteindra d'ici la fin de l'année les 60% à 65%», a-t-il déclaré en marge d'une visite d'inspection du chantier de la Grande mosquée d'Alger. Pour ce qui est du programme de location-vente Aadl 2 (2013), le ministre a indiqué qu'il pourrait y avoir une augmentation du prix des mensualités qui variera entre 19% et 23%, affirmant néanmoins que le prochain versement qui est de 25% du prix du logement sera comme prévu par la loi. «Dans certaines wilayas, les souscripteurs de 2013 pourront bénéficier de leur logement dès le mois de septembre, à l'instar de la wilaya de Khenchela et Batna», a encore indiqué Tebboune. Interrogé à propos des souscripteurs qui préfèrent payer leurs logements cash, le ministre a assuré qu'il y aura des mesures d'encouragement. «Pour les souscripteurs Aadl 1 qui veulent payer sur une période de 5 ans au lieu de 10 ans, ils sont les bienvenus. Et pour cette catégorie, la période où le logement ne peut être vendu ni loué pourrait être diminuée», a détaillé le ministre, précisant que cette mesure a été proposée au Premier ministre pour validation. L'examen du calendrier de distribution des logements pour les souscripteurs 2001-2002 et l'évaluation de l'avancement des travaux des projets Aadl1et 2 a été, par ailleurs, au menu d'une rencontre tenue la semaine dernière entre M.Tebboune et des représentants de l'agence Aadl. Le ministre a déploré, à cette occasion, le retard enregistré dans le démarrage des projets Aadl2 à Tizi Ouzou, Blida et Bouira en raison de problèmes du foncier. A Tizi Ouzou, l'opposition de citoyens à l'implantation de ces projets sur plusieurs sites, a particulièrement bloqué le lancement du programme affecté à cette wilaya. Concernant la wilaya de Blida, où 20.000 souscripteurs Aadl2 sont enregistrés, «les autorités locales n'ont pas encore tranché le choix du 9 foncier, ce qui a retardé le lancement des chantiers» ; selon cette source 1200 logements Aadl n'ont toujours pas démarré à Bouira, bien que l'entreprise de construction ait été choisie et toutes les études effectuées en 2013. Développement de l'Afrique : Comment passer de la dépendance à l’autonomie ? (El Moudjahid) M. Messahel représente le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à Nairobi D.R Le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, a plaidé hier à Nairobi en faveur d'un "transfert réel de technologies" devant permettre à l'Afrique de développer son potentiel industriel de transformation de ses ressources naturelles. Intervenant devant la 6e conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (TICAD), M. Messahel, qui représente le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à ce sommet, a précisé que le développement du potentiel de transformation des ressources naturelles du continent africain vise à "garantir une forte valeur ajoutée, créer de l'emploi et générer des richesses". "L’Afrique souhaite qu’il soit tenu compte de son ambition d’être un espace économique dynamique pouvant participer activement à l’essor de l’économie mondiale et de ne plus être perçu comme un continent réduit au rôle de simple réservoir de matières premières et de marché commercial et de consommation", a-t-il affirmé. M. Messahel a souligné que la participation du Japon dans l’effort de développement de l’Afrique "pourrait intervenir, notamment, à travers le financement et la réalisation de projets d’infrastructures nationaux et régionaux structurants tels que définis comme priorités par les chefs d’Etat et de gouvernement africains dans la stratégie en matière d’infrastructures". Il a rappelé que des projets d’envergure continentale sont soit en cours de finalisation, à l’instar de la route transsaharienne Alger-Lagos, soit dans une phase de maturation avancée comme le gazoduc Nigeria-Algérie et la fibre optique Alger-Abuja, pour lesquels le Japon pourrait apporter sa "précieuse contribution". Le développement de l'Afrique passe par un "transfert réel de technologies" Relevant que l'Afrique, à travers le NEPAD et l’AGENDA 2063, s’est dotée 10

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