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Dictionnaire du langage des nombres (cesges de damis) [microforme] : avec une introduction contenant les principes d'une méthode de réduction et l'usage que l'on en peut faire pour abréger les correspondances télé graphiques et autres PDF

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\ ^ -' BOUCHEEVILLE ^T DICTIONNAIRE DU DES (CKSGES DE DAMIS) AVEC UNE INTRODUCTION CONTENANT LES PRINCIPES D'UNE MÉTHODE DE KÉDUCTIONS ET l'usage que l'on EN PEUT FAIRE POUR ABRl?GEri LES CORRESPONDANCES TÉLÉGRAPHIQUES ET AUTRFS. PREMIÈRE ÉDITION i'' -,,'*< QUÉBEC ATELIER TYPOGRAPHIQUE DARVEAU C. 1889 Enregistré au bureau du ministre de l'Agriculture, Ottawa, conforniémenl l'acte du parlement du Canada, en l'année n.il huit cent quatre-vingt-neuf,p G*:oROfc: BootHKR DE BoDCHERViLLE, QuAbec ' / INTRODUCTION En prt^Hentant nu public le vocabulaire du lann^age numérique C<'sge,s f Ilamis, mot à mot, langage des nombres, je crois devoir citer quelques traits d'une lettre (ju'un savant professeur do rUniversité Laval écrivait en 188G. En les citant ce n'est pas un sentiment de fiiux •giioil qui m'anime, mais bien plutôt le désir de faire apprécier l'utilité les avantages qui résulteraientde lu connaissanced'une telle langue,sa , eilité à l'apprendre et l'encouragement à l'étudier. " Québec, 9 novembre 1886. A M. G. B. de Bouchcrvillo. — Cher Monsieur. Voilà des années, presque des siècles, que des ivants s'occupent de créer une langue universelle, qui facilite les rap- Drts de peuple à peuple et favorise le développement des connaissances iimaines Les avantages d'une telle langue sont indiscutables. Au eu d'être obligé d'apprendre trois ou quatre languesdifférentes, hérissées 3 difficultés ])lus grandes les unes que les autres, on n'en apprendrait l'une seule très simple et par conséquent très facile. Les ouvrages les us remarquables poui-raient être traduitsdans cette langue et être ainsi is à la portée d'un bien plus grand nombre, sans parler de plusieurs itres avantages qu'il serait ti'op long d'énutnérer ici. >-.-«.;:., ... "Mais pour atteindre ce but, la nouvelle langue devra remplir ccr- ines conditions particulières que l'on peut résumeren ur^eseule être frès : cileàapprendre. Autantquej'en puisjuger, le langage numériqueqnevous IV INTRODUCTION avez invont<?, ot hwv lequel vous avez jmblié une <?tii(lo dus 1870, me par.iit remplir à merveille cette condition votre verbo surtout est admirable de 8implicité et de clai'té. Tellement que son étude faite pardes enfants, même indépendamment du InngiKje nuw.ériqu»' lui môme, contribuerait puissamment à leur ftiire compi'endro lo mécanisme du verbe dans n'im- porte quelle laniçue. " Votre manière de tonner les mots, sans tenir compte des racines d'aucune langue connue, est biende naturel enlever une foulede préjugés nationaux. " Les opérations nuniôriqu"s que cette formation dos mots permet de faire peuvent encore simplilier de beaucoup la télégraphie, et rendre le secret dos lettres aussi inviolable que l'on voudi-a. " J'espère donc que la Providence vous permettrademener à bonne fin votre grande entreprise, et que le langage numérique, inventé par up Canadien, verra son mérite vraiment supérieur reconnu par tous ceux quj s'occupent des grandes questions d'éducation. " Agréez l'expression de mes meilleurs sentiments. " J. C. K. Laflamme." Pour qu'un langage nouveau, comme lo langage des nombres, soit adopté il faut que les difficultés qu'il présente ne soient pas plus considé- rables que ne seraient avantageux les profits que l'on en pourrait retirer. Il faut donc que les règles de cette langue soient suffisantes et en même temps si claires, si simples qu'elles n'offrent aucune difficulté ; et que'le travail pour les apprendre soit si minime, qu'il soit plutôt le motif de quelques heures de curiosité qu'une tâche réelle. , .. Comme le but de cette introduction est do faire comprendre 1» manière de se servir du dictionnaire numérique et l'usage que l'on peut en faire, je n'entrerai point ici dans les règles de la grammaire, qui doivent trouver leur place ailleurs, me contentant de dire quelques mots sur les dégrés de. comparaison des adjectifs parce qu'ils se rattachent i l'objet commercial de la langue ainsi que du dictionnaire. Il suffirade donner un résumé succint des règles des éléments de la grammaire, que nous ferons suivre dela conjugaison entière du verbe substantif" E ", qui B©rt à lui seul à conjuguer tous les autres. INTRODUCTION ^ Lagrammaire com|Tfend ; le Xom on Substantif, l'Article, l'Adjectif, Pronom, le Verbo, l'Adverbo, lu Préposition, la Conjonction et J'Inter OCtiOD. Il y a deux articles, le défini Di ; l'indéfini E. Tous les doux sont nvariablés. Les noms proj)reH sont invariables; les noms communs forment leur iluriel en ajoutant une "S". , Genres.—Il n'y a pas de distinction de genres dans la grammaire. m La terminaison ajoutée au nom du mâle en désigne la femelle. Les adjectifs sont invariables quant au genre et au nombre. On orme les adjectifs qualificatifs en ajoutant tivi si un substantif, à un utre adjectif, ou à un verbe. Les adjectifs qualificatifs expriment les qualités soit simplement soit ivec comparaison, ou les élèvent à un très haut degré; ce qui donne •ois degrés de comj)arai8on, le positif, le comparatif et le superlatif. Le positifso forme dans le langage en ajoutant le suffixe tiviB.M nom lont il déi'ive. m Le comparatif se forme en changeant la dernière lettre du suffixe en a, e, o, u, suivant que les degrés de comparaison sont de supério- ité, pris en bonne part, ou d'infériorité, pris en mauvaise part. Ainsi <yi exprime l'état ordinaire, moyen, le positif. • Tiva— Tive——ulenpdleugsrhéaduot dsuepgérréiodreitséupcéormioprairtéé acuomppoasirtéif.au posi'tif. -. , 1 '-*' Tivo un d'infériorité *• " « — Tivu le plus haut d'infériorité " " - ..:-.' -j,: Cette manière de former les adjectifs et leur degrés de signification ui convient très bien au langage parlé ou écrit, ne pouvait être em- loyé pour la télégra|.hie; ce qui demandait, dans le dictionnaire, des lots qui fussent des nombres, n'employant qu'un certain nombie de îttres correspondantes au nombre de chiffies employés dans notre numé- ation et point d'autres. Il fallait donc que tous les mots, substantifs ad- Jctifs etc., fussent des nombres, ce qui ne nuisait pas au langage, puis- ue c'était autant de synonymes ajoutés à la langue numérique. Je ne me Vr INTRODUCTION 8uiB un peu étendu Hur cotte formation don différenia dei^n^s de siîrnitira. tien que parce qu'on pouvait on tirer un L^and avantaj^o dans la tël'5i;rs phie, en permettant de répondre j\ la detnande d'un correspondant par une seule lettre. Un exemple fera (.'omprendre: On télé-^raphie : "Quelle est rai)parence do la récoltedu i'oin, de celle du blé, ainsi que de celle (le» pommes de terre?" son correspondant répond a, e, o, c'est-à- li-" : l'ui parence du foin est très bonne a, celle du blé, meilleure qu'à l'ordinairee, celle des pommes de terre moins bonne qu'à l'ordinaire o. Pour la télégraphie, le comparatif s'exprime en mettant as (aussi devant l'adjectiftrouvé dans le dictionnaire ; on exprime le qw par ce comme en français ou en anglais. On trouvera dans le dictionnaire les prépositions employées. Les adjectifs pronominaux possessifs, ainsi que les adjectifs prono- minaux démonstratifs sont invariables. — Pronoms. Les pronoms possessifs, démonstratifs, relatifs, sont inva- riables. Il en est de même pour les pronomsindéfinis comme des adjectifs indéfinis. Les pronoms personnels seuls mi ti li {\q, tu, il ou elle, prennent un "S" au pluriel mis tis lis (nous, vous, ils ou elles). Il ne saurait y avoir d'erreur ou d'équivoque à rendre invariables1« adjectifs et les pronoms, puisque les adjectifs accompagnent toujoursui nom qui les désigne et distingue suffisamment; et que les pronoms rera. plaçant ou se rapportant à un nom ou à une phrase exprimés ou conno^ ou accompagnant un verbe, leur désignation ou rapport est assez biei déterminé pour qu'il n'y ait point d'erreur. VEEBE. Le verbe, dans toutes les langues, offre, sans contredit, les plus nom breuses et les plus grandes difficultés. Il était de la plus grande impor tance pour le rôle qu'il est appelé àjouer dans le langage, que sa conj gaison fût entièrement simplifiée, tout en lui conservant les qualiti essentielles qui ledistingue. Dans le langage numériquetooilesverbes n'ont qu'uneforme uniqu de conjugaison. . Il y a six modes: l'infinitif, l'indicatif, le subjonctif, le condition l'impératifet le potentiel ce dernier mode marque le pouvoir, la pow ; bilité, la volonté, Tobligation. INTRODUCTION Vil Les cinq consoiineb R. S. T.V. W. serventrespectivement de caiactt- istique à, ces «ix modes ; le participe n'étant qu'une moditicution do infinitif, prend é^'alemont 1* " r " redoublé pour un caractérisque, " r r ". .a lettre 11 sert do caractérisque et à l'infinitif et à l'indicatif, sans lu'il yaitàcraindre do confusion l'infinitif no prenant pas de personnes. ; 1 y a trois temps : le présent, le passé, le futur. Los trois voyelles , e, i, servant respectivement do caractérisque à ces temps. 11 y a trois lersonnos, que les trois pronoms persoîinels mi, ti, li, (je. tu, il ou elle) ndiquent respectivement; le pluriel estindiqué parle pluriel des proîioms -orsonnels mis, tis, lis, (nous, vous, ils ou elles.) La voix passive se forme en changeant l' " i " de la terminaison Vn "y". Les verbes réfléchis se forment en redoublant la consonne des renoms péronnelle 7ni, H, U qui deviennent mmi, tti, lli. Ainsi tout verbe étant composé d'un radical qui ne varie pas et d'une aractérisque variable, il suffit d'employer une des caractérisques des rtodes, d'y ajouter celle du temps, etàcelle-ci la caractéristique de laper- onne, pour avoir de suite le verbe à tel ou tel mode, temps nombre et lersonne. Ainsi " r " indique l'infinitif. * R a mi" indique l'indicatif par " r," temps présent par "a", la première personne du singulier par " mi ". Comme le temps passé offre des variations et des nuances, elles expriment par la combinaisontdcs voyelles a, e, o, u. L'imparfait (passé, mais présent aussi.) par a o . .. Le prétérit indéfini << o Le prétérit défini " eo Le prétérit antérieur, " oe Le plus que parfait " ue , La conjugaison du verbe " R" être, représentant toutes les variations no peut subir un verbe quelconque, dans tous ses modes, temps et ersonnes, est mis ici comme modèle. X VIII INTRODUCTION (CONJUGAISON DU YKRBK K. ^^TTÎR INTRODUCTION IX Lo «Impie aperçu de cotte eonjiii^aiHon. donne toutes les autres ^njuj,'niHonH, ])uiHqu'il suffît d'ajoutov lo verbe ''R"au radical on Hubs- mtifqui sert i\ former lo verbo t\ conjiiijuor. FORMATION DES MOTS Pour former Ion mots je me sors des cinq voyelles brèves a e i o u, (les cinrj voyelles lon«,'ues as es is os us, que je combine avec Ioh neuf )nNonnes b, c, d, f, £(, 1, m, n, p, de la manière suivante, telle que reprd- irit(5c dans le tableau suivant. Tout mot est compos(5 do tranches deux lettres en commenc/ant par la i^aucho du mot, la dernière ancho de droite peut n'avoir qu'une lettre. Chaque tranche représente une syllabe. La première lettre de la tranche est une consrnne et représente les zaines, la seconde lettre est une voyelle et représente les unités. Quand le mot a trois ou cinq lettres, la dernière est toujours une )yelle. La lettre "a" représente le zéro. (Voir tableau A) Chaque tranche d'un nombre est la syllabe d'un mot. Avec ce ta- 3au on peut facilement écrire en numérique un nombre quelconque.— Insi 3445, se prononce 34,45 et s'écrit dufas. De mémo 23150, en le di- sant par ti-anches se prononce 23.15,0 ets'écrira cobaa; sans toute fois lacer les tranches.

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