Diabétologie CHEZ LE MÊME ÉDITEUR Les maladies de la thyroïde par J.-L. Wemeau. 2010 à paraître. Endocrinologie – diabétologie – nutrition par C. Vatier, Cahiers des ECN. 2010, à paraître. Endocrinologie, diabétologie et maladies métaboliques, Collège des enseignants d’endocrinologie, de diabétologie et des maladies métaboliques, collection Abrégés connaissances et pratique. 2009, 512 pages. Endocrinologie – diabétologie par V. Mink, collection Mémo infi rmier. 2009, 104 pages. Endocrinologie – diabétologie par L. Bricaire et F. Lamazou, La collection des conférenciers. 2007, 136 pages. Diabétologie, affections métaboliques par L. Perlemuter, 5e édition, collection Nouveaux cahiers de l’infi rmière. 2007, 192 pages. Diabétologie Sous la direction de L. Monnier Dessins Carole Fumat DANGER Ce logo a pour objet d’alerter le lecteur sur la menace que représente pour l’avenir de l’écrit, tout particulièrement dans le domaine universitaire, le développement massif du « photo- copillage ». Cette pratique qui s’est généralisée, notamment dans les éta- blissements d’enseignement, provoque une baisse brutale des achats de livres, au point que la possibilité même pour les auteurs de créer des œuvres nouvelles et de les faire éditer correctement est aujourd’hui menacée. LE Nous rappelons donc que la reproduction et la vente sans PHOTOCOPILLAGE autorisation, ainsi que le recel, sont passibles de poursuites. Les demandes d’autorisation de photoc opier doivent être TUE LE LIVRE adressées à l’éditeur ou au Centre français d’exploitation du droit de copie : 20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris. Tél. 01 44 07 47 70. Tous droits de traduction, d’adaptation et de reproduction par tous procédés, réservés pour tous pays. Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle, par quelque procédé que ce soit, des pages publiées dans le présent ouvrage, faite sans l’autorisation de l’éditeur est illicite et constitue une contrefaçon. Seules sont autorisées, d’une part, les reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non des- tinées à une utilisation collective et, d’autre part, les courtes citations justifiées par le caractère scientifique ou d’information de l’œuvre dans laquelle elles sont incorporées (art. L. 122-4, L. 122-5 et L. 335-2 du Code de la propriété intellectuelle). © 2010 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés ISBN : 978-2-294-70868-8 ELSEVIER MASSON SAS, 62, rue Camille-Desmoulins, 92442 Issy-les-Moulineaux cedex Photocomposition : SPI Publishers Services, Pondichéry, Inde Imprimé en Italie par LegoPrint SpA, Lavis (Trento) Dépôt légal : mars 2010 Avant-propos Plusieurs traités de diabétologie ont été édités au cours des trente dernières années. Un de plus, diront certains. Chaque ouvrage a ses caractéristiques propres. Celui-ci a été conçu dans un esprit pratique. Notre choix a été de limiter la partie fondamentale pour faire une place plus importante à la partie clinique laquelle a bénéficié d’avancées substantielles au cours des dernières années. Certains pensent que la diabétologie n’a pas progressé. Il suffit de jeter un regard sur le passé récent pour se rendre compte que cette affirmation est erronée. L’autosurveillance glycémique, développée dans les années quatre-vingts, a fondamentalement modifié le traitement du diabète sucré de type 1 en permettant l’avènement des traitements par multi-injections d’insuline et de l’insulinothérapie par pompe portable. N’oublions pas que dans les années quatre-vingts, au moment des premiers balbutiements de l’autosurveillance glycémique, d’éminents diabétologues croyaient que cette technique était vouée à un échec inéluctable. Aujourd’hui, elle est largement utilisée et la maîtrise sans cesse croissante de l’enregistrement glycémique continu en ambula- toire fait penser que cette technique va progressivement supplanter la surveillance glycémique discontinue. Le traitement du diabète de type 2 qui stagnait depuis les années soixante-dix est l’objet d’un renouveau indiscutable. Les dernières classes d’antidiabétiques oraux, les analogues du GLP-1, bousculent le paysage traditionnel de la prise en charge du diabétique de type 2. Certains diabétologues que nous pourrions considérer comme des conservateurs s’arc-boutent sur les traitements éprouvés, ayant un recul de plusieurs années, voire de plusieurs décennies. D’autres veulent brûler les étapes pour élargir dans les meilleurs délais le champ d’application des nouvelles thérapeutiques. Ceci explique que les recommandations ne cessent de proliférer, venues d’horizons divers, émises par des groupes d’experts qui se font et se défont en fonction des circonstances et de la sensibilité de chacun. Elles troublent le diabétologue et de manière plus générale, tous les professionnels de santé impliqués dans la prise en charge du diabète. Le meilleur ou le pire exemple – selon l’opinion que l’on s’en fait – est donné par le débat lancé au cours des derniers mois sur l’utilisation de l’HbA1c comme test de dépistage du diabète sucré. En effet, depuis toujours, il nous a été enseigné que la mesure de la glycémie est l’outil de choix pour diagnostiquer les états diabétiques, l’HbA1c n’étant qu’un élément de surveillance pour vérifier l’efficacité du traitement. Le but d’un traité de diabétologie est de faire le point sur l’état des connaissances à un moment donné. Il a également pour objectif de s’inscrire dans la durée en tenant compte du passé, en estompant les enthousiasmes excessifs et les déceptions temporaires. L’avenir de toute spécialité médicale, et la diabétologie n’y échappe pas, ne peut être gravé dans le marbre. Dans les années quatre-vingt-dix, certains pensaient que le diabète sucré de type 1 serait guéri en l’an 2000. Cette prédiction s’est malheureusement avérée fausse. En revanche, des avancées qui n’avaient pas été envisagées ont vu le jour. L’enregistrement glycémique continu en ambulatoire en fait partie. En VI Avant-propos examinant les événements passés, qu’ils soient récents ou plus anciens, on s’aperçoit que l’évolu- tion d’une spécialité s’inscrit le plus souvent dans un continuum sur lequel peuvent s’insérer des avancées, des reculs ou des espoirs qui se confirment ou qui se dissipent au bout de quelques mois ou de quelques années. Des idées abandonnées retrouvent de la vigueur lorsque les technologies progressent. Des concepts un peu oubliés revoient le jour après quelques années de somnolence. Nous sommes conscients du fait que certains chapitres de cet ouvrage paraîtront démodés d’ici quelques mois ou quelques années mais les principes généraux resteront. C’est pour cette raison que nous avons demandé aux auteurs de toujours rappeler les concepts essentiels, de les dévelop- per dans le cadre de nos connaissances et des techniques actuelles et de voir comment ils peuvent évoluer dans un futur proche. Nous espérons que nous n’aurons pas failli dans notre tâche. Nous souhaitons que cet ouvrage vous soit utile et que vous trouviez sa lecture agréable ; que soient remerciés ici tous ceux qui ont participé à cette aventure : les auteurs et les éditions Masson – Elsevier sans qui cet ouvrage n’aurait pas pu voir le jour. Pr Louis Monnier Liste des collaborateurs Allieu-Amara S., ophtalmologiste, clinique mutualiste Beausoleil, Montpellier. Aubry-Quénet I., ophtalmologiste, clinique mutualiste Beausoleil, Montpellier. Banu I., vacataire de recherche, service d’endocrinologie – diabétologie – nutrition, hôpital Jean Verdier, Assistance publique – Hôpitaux de Paris,Université Paris-Nord, Bondy. Baudot M., diététicienne, service de diabétologie, groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, Assistance publique – Hôpitaux de Paris. Bauduceau B., service d’endocrinologie, hôpital d’instruction des armées Bégin, Saint-Mandé. Blicklé J.-F., professeur des universités, praticien hospitalier, service de médecine interne, diabète et maladies métaboliques, hôpital civil, CHRU de Strasbourg. Bordier L., service d’endocrinologie, hôpital d’instruction des armées Bégin, Saint-Mandé. Bousquet E., interne, clinique mutualiste Beausoleil, Montpellier. Bringer J., professeur des universités, praticien hospitalier, service des maladies endocriniennes, hôpital Lapeyronie, CHRU de Montpellier. Brunet C., praticien hospitalier, Fédération de gynécologie-obstétrique, hôpital Arnaud- de-Villeneuve, CHRU de Montpellier. Canaud B., professeur des universités, praticien hospitalier, service de néphrologie, dialyse et soins intensifs, hôpital Lapeyronie, CHRU de Montpellier, Institut de recherche et formation en dialyse (IRFD), Montpellier. Chambouleyron M., médecin, service d’enseignement thérapeutique pour maladies chroniques, département de médecine communautaire et de premier recours, hôpitaux universitaires de Genève, Suisse. Chenine L., praticien attaché, service de néphrologie, dialyse et soins intensifs, hôpital Lapeyronie, CHRU de Montpellier. Chiheb S., praticien attaché, service d’endocrinologie – diabétologie – nutrition, hôpital Jean Verdier, Assistance publique – Hôpitaux de Paris, Université Paris-Nord, Bondy. Ciangura C., chef de clinique assistant, service de diabétologie, groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, Assistance publique – Hôpitaux de Paris. VIII Diabétologie Colette C., docteur en sciences, laboratoire de nutrition humaine, Institut universitaire de recherche clinique, Université Montpellier-I. Cosson E., praticien hospitalier universitaire, service d’endocrinologie – diabétologie – nutrition, hôpital Jean Verdier, Assistance publique – Hôpitaux de Paris, Université Paris-Nord, CRNH-IdF, Bondy. Dupuy O., service d’endocrinologie, hôpital d’instruction des armées Bégin, Saint-Mandé. Fontbonne A., chargée de recherche, unité d’épidémiologie et prévention : environnement et effi- cacité des interventions, centre IRD, Montpellier. Galtier F., praticien hospitalier, service des maladies endocriniennes, hôpital Lapeyronie, centre d’investigation clinique, hôpital St-Éloi, CHRU de Montpellier. Giordan A., professeur, laboratoire de didactique et d’épistémologie des sciences (LDES), faculté des sciences de l’éducation, université de Genève, Suisse. Golay A., professeur, service d’enseignement thérapeutique pour maladies chroniques, département de médecine communautaire et de premier recours, hôpitaux universitaires de Genève, Suisse. Grimaldi A., professeur des universités, praticien hospitalier consultant, service de diabétologie, groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, Assistance publique – Hôpitaux de Paris. Guillausseau P.-J., professeur des universités, praticien hospitalier, service de médecine interne B, hôpital Lariboisière, Assistance publique – Hôpitaux de Paris, Université Paris-VII Denis-Diderot. Ha Van G., praticien attaché, service de diabétologie, groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, Assistance publique – Hôpitaux de Paris. Halbron M., praticien attaché, service de diabétologie, groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, Assistance publique – Hôpitaux de Paris. Halimi S., professeur des universités, praticien hospitalier, service d’endocrinologie – diabétologie, CHRU de Grenoble. Hartemann A., professeur des universités, praticien hospitalier, service de diabétologie, groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, Assistance publique – Hôpitaux de Paris. Jacqueminet S., praticien hospitalier, service de diabétologie, groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, Assistance publique – Hôpitaux de Paris. Lagger G., docteur en sciences, service d’enseignement thérapeutique pour maladies chroniques, département de médecine communautaire et de premier recours, hôpitaux universitaires de Genève, laboratoire de didactique et d’épistémologie des sciences (LDES), faculté des sciences de l’éduca- tion, université de Genève, Suisse. Lasserre Moutet A., psychopédagogue, psychothérapeute, service d’enseignement thérapeutique pour maladies chroniques, département de médecine communautaire et de premier recours, hôpi- taux universitaires de Genève, Suisse. Lecornet-Sokol E., praticien hospitalier, service de diabétologie, groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, Assistance publique – Hôpitaux de Paris. Leray-Moraguès H., praticien hospitalier, service de néphrologie, dialyse et soins intensifs, hôpital Lapeyronie, CHRU de Montpellier, Institut de recherche et formation en dialyse (IRFD), Montpellier. Liste des collaborateurs IX Marre M., professeur des universités, praticien hospitalier, service de diabétologie, hôpital Bichat- Claude Bernard, Assistance publique – Hôpitaux de Paris, Inserm U 695, Université Paris-VII. Mayaudon H., service d’endocrinologie, hôpital d’instruction des armées Bégin, Saint-Mandé. Monnier L., professeur des universités, praticien hospitalier, service des maladies métaboliques, hôpital Lapeyronie, CHRU de Montpellier et Institut universitaire de recherche clinique, Université Montpellier-I. Renard É., professeur des universités, praticien hospitalier, service des maladies endocriniennes, hôpital Lapeyronie, CHRU de Montpellier. Renaud S., chef de clinique assistante, service de néphrologie, dialyse et soins intensifs, hôpital Lapeyronie, CHRU de Montpellier. Richard J.-L., praticien hospitalier, service des maladies de la nutrition et diabétologie, centre médical, Le Grau du Roi, CHRU de Nîmes. Robert J.-J., professeur des universités, praticien hospitalier, service du diabète de l’enfant et de l’adolescent, hôpital Necker – Enfants malades, Assistance publique – Hôpitaux de Paris. Roussel R., maître de conférences des universités, praticien hospitalier service de diabétologie, hôpital Bichat-Claude Bernard, Assistance publique – Hôpitaux de Paris, Inserm U 695, Université Paris-VII. Sachon C., praticien hospitalier, service de diabétologie, groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, Assistance publique – Hôpitaux de Paris. Schlienger J.-L., service de médecine interne et nutrition, hôpital de Hautepierre, CHRU de Strasbourg. Schuldiner S., praticien hospitalier, service des maladies de la nutrition et diabétologie, centre médical, Le Grau du Roi, CHRU de Nîmes. Travert F., praticien attaché, service de diabétologie, hôpital Bichat-Claude Bernard, Assistance publique – Hôpitaux de Paris, Inserm 695, Université Paris-VII. Valensi P., professeur des universités, praticien hospitalier, service d’endocrinologie – diabétologie – nutrition, hôpital Jean Verdier, Assistance publique – Hôpitaux de Paris, Université Paris-Nord, Bondy. Vergès B., professeur des universités, praticien hospitalier, service endocrinologie, diabétologie et maladies métaboliques, hôpital du Bocage, CHRU de Dijon. Vialettes B., professeur des universités, praticien hospitalier, service de nutrition, maladies métabo- liques, endocrinologie, hôpital de la Timone, CHRU de Marseille.
Description: