ebook img

DEVOULX, Albert, Les édifices religieux de l'ancien Alger, impr. de Bastide, 1870, 265 pp. PDF

270 Pages·2008·11.65 MB·French
by  
Save to my drive
Quick download
Download
Most books are stored in the elastic cloud where traffic is expensive. For this reason, we have a limit on daily download.

Preview DEVOULX, Albert, Les édifices religieux de l'ancien Alger, impr. de Bastide, 1870, 265 pp.

LES ERIGES RELIGIEUX DE ANCIEN ALGER l' ALBERT tMEVOtJt~X, Conservateur des Archives arabes du Service de l'Enregistrement et des Domaines à Alger. Membre fondateur de la Société historique algérienue, Correspondant de l'Institut Egyptien. del'Académie d'Aix, de la Société de Statistique de Marseille, de la Société des Lettres, Arts et Sciences de Toulon,etc., Officierde l'ordre du Kle'han, de Tcms. (EXTRAIT DE LA jRe~Me~/Wc<MM.e). ALGER TYPOGRAPHIE BASTIDE 1870 1 el-, 1 ~) t 1 e r r t f5~ ~"swgfst f ~,r rJs-r¡: t1 € i¡. ~?Jf'(~ "Il, f x~·· ,H'" fttohftfttt. Recueil de notes sur ra~dnanist! 4$ ~a~ Régence d'Alger. /ntp. ~M Co~~n.m~ttt, 1.85~ 'i.S~ HmboMe (notice sur le). ~~r,i853. r; Coopératitom de t<t Régence a'e~ à la gu~ç ae dépendance grecque, ~~er, 1858. ~~i'S t~e ttet!<t Hatntdom, notice biographique sur le plu~~iC~.ttëMï: corsaire algérien du XIDe siècle de l'hégire. ~~)', BM6o~ Conc<t)*<temcea tïee cettemdrteFe ~{fégortem et tt~Ë~~ jf~ Ve FMMppe, 1860. ~eo Corp<n'~ttcna feM~eMae'd'Atgetf. ~~<f, 1861. t~e~ ArcMvem dm comam~t géttérat < tM~m~ê AtgeF..1~6r,~s<t<1865. .S~~ t.e ttvpe de<t eUgnet~x 4e !& Mott~ tt~~i~H~~ji]~~ ~S67. B- Martne <te t& H~enee a'At~ef. ~r, 1~$~ LES RELIGIEUX ~JOFÏCES v Pc:r.-u~ï LL'A'AKHNEKCIEN AIiLR6ER-DU ~7 '– <<ZA~L, ~<~<~L, <<) e/~j~ ~c~- L ,{'>-<-H~(.~¿L;~(1~dC'A ~v<'<?< ~C~ /t~«~fe e<.*~<YM LtFE~S ~-JL– –~Y'-<~7~ EDIFICES RELIGIEUX DE ~~7. ~~j~C~ ALGER f~ "~y \f~ A)L)BEMTT OEVOtJ~'X., Conservateur des Archives arabes du Service de l'Enregistrement et des Domaines à Alger. Membre fondateur de la Sociëté historique atgerienne. Correspondant de l'Institut Egyptien. del'Académie d'Aix, de la Société ae Statistique de Marseille, de la Société des Lettres, Arts et Sciences de Tcs!aB,etc Onicier de l'ordre du Nichan, de Tnnis. (EXTRAIT DE LA ~e~e africaine). ALGER TYPOGRAPHIE BASTIDE 1870 LES ÉDIFICES RELIGIEUX DEL'ANCIEANLGER !NT!tOM!CTtON. Les éditices dont j'ai l'intention de m'occuper dune manière ptasspéeiate danscette étude, forment trois catégories les mos- quées, tes ehàpéttèset tes zaoaïa. Sanf de MènraireseiceptioM, cesédiBces étaient étevés par de simples pMticaUers, an moyen d'une dotation que venaient groseir les libéralités depieux mnsntmans. L'administration n'avait donc ni à créer ni àentretenir tes mozqnées etles antres établissements religieux. L'initiative privée, stimulée par lapiété, se chargeait de ce soin Chacun de ces édinces constituait un établissement dmtmct, qm~Mfnsaitàini-même par M dotation eu par ieg eSrsBdes desndètes, et était administrépafuBo«Mt, mot francisé que j'em- pteierat depTéféeeneeàses éaaivatents lançais ~MHt, a~M~a- «Mf. t~Brevenns étaient aaBCtêsaiftat tout a ï'entt-etiea det'établis sèment et des imitaenbteReempotant sa dotation, et autOFais de entteYtêtsqu'achat d'huite, de tampes, de naMes,etc., et émota- a tnents du personnel. Après leprélèvement de cesdépense*obliga- toires, les sommes restant disponibles formaient la rétribution de l'oukil, qui en disposait, de plein droit, pour sonusage personnel. Lacharge d'oukil n'était pas, on le voit, un emploi comportant des appointements fixes,arrêtés et déterminés par t'aatorité com- pétente elle constituait unvéritable bénéfice. Beaucoup de ces éditiees étaient trop pauvres pour offrir des moyensd'existence suffisants à leurs oukils. D'autres, aucontraire, présentaient une large rémunération, qui tes rendaient l'objet de laconvoitise et de l'intrigue. Lesoukils étaient nommés par lepacha, ainsi qu'on en trouvera la preuve au chapitre consacré à lamosquée deSouket-f.oMAs,ituée rue Juba. Ils étaient essentiellement révocables. Pour quelques chapelles de marabouts, la charge d'oukil était cependant héréditaire dans lafamilledu saint personnage, suivant tes dispositions formellement arrêtées par cedernier aumoment où il avait constitué une dotationà sonpropre tombeau. Mais,sauf ce cas fort rare, l'oukilat était unefonction temporaire, conférée et retirée par lepacha, lemufti consulté et entendu, ouétant censé t'être, car il ne parait pas bien sdr que cette formalité fûtreMgtpu sement observée. La manière dont tes oukils remplissaient leur mandat n'était pas l'objet d'un contrôle officiel. La rumeur publique avait, seule, mission de signaler à qui de droit, ceux d'entre eux qui, préférant les douceurs positives de la vieprésente aux récompenses promues dans la vie future, grossissaient leur fortune au trop granddétri- ment de l'entretien des temples dont ils avaient l'administration. !t D'après l'historien espagnol Haedo,dont la topo~rapAMd'~er a été publiée en i6i9, cette villecomptait, à lafinduseizième siècle, une centaine de mosquées, Il n'est pas douteux que tes chapelles et zaouïa ne soient comprises dans cette énumération. Je necrois pas sans intérêt de donner latraduction du passage auquel je tus allusion. «Il ya quelques édiBces qui sont dignes d'être signâtes; etpre- nuèremet~ tes mosquées, desquelles (entre grandes et petites) il pentexisterdanstout Alger jusqu'à cent. Toutes octaët mara- – 3 – bouts<4)qui lesadminniosaftrnrnelnt oeft vviniwennnnnfent, nevu»x neltd d'autre*, y faire àleurs heures, prière. Elles ont été édinées par des Maures, Tares et Renégats et dotées, peu ou beaucoup, de revenus, tant poar nourrir les marabouts qui enont la gestion qmepour subvenir aux approvisionnements de nattes dont elles sont constamment pourvues, et à l'achat de t'huite des lampes, que toutes ont en nombre grand ou petit, et qui sont attnméeE torsqa'ita font ta prière. Beanconpde cesmosquées sont fort joMeset fort bien con- strnites, quant aux voûtes, arcades et cotonnes.tesqueMes, si elles nesont pas en marbre, parce qu'il y en.a peu dans la contrée qui soitbon, <ont faites enbriques eten plâtre; mais !ea principales mosquées sont au nombre de sept (2bpoyrapM«{ M«otM~A~rete d'Alger,folio ti, verso). En i830, A!gerrenfermait 13grandes mosquées, 109petites mos- quées, 31chapelles et <2zaouïa en tout i76 éaiBcea consacrés an culte. En i862~ sont encore debottt 9grandes mosquées, 19petites mosquées, M chapelles et 5 zaouta en tout A7 édinces. sur les- qnets sont aNectésau culte musulman t grandes mosquées, 8pe- tites mosquées, et 9cnape!)es~ totat tt. Ht La mosquée est le lieu consacré à la prière, letemple. Danscertaines de ces mosquées on prononce le vendredi une prière publique appetée la khotba. Les édiBces choisis pour cette réunion étaient les plus grands et avaient un minaret. H s'en suit qu'on peut diviser cestemples en deux catégories les mosquées à t~ot&o,ougrandes mosquées, et tes mosquées de second rang, trop petiteset trop peuimportantes pour une pareille cérémonie. Lemot arabe .Mt~M (usuellement <M«~<d)signifie wt tieu où (t) Haedo veut parler des oukils. Quetques chapelles étaient admini- strées, il est vrai, par tes descendants des saints peHOBaages dont eHM renfermaient les restes mortels, c'est-à-dire par des mofa~«< puisque la noblessereligieuse est héréditatre, commeonleverra un peuplusloin. Mtis cete sontque desfaits etcepMonntts. et en générât tes oakits n'é- talent pas marabouts et se trouvent co<np)ètement6traBt;ers aux Mmts inhomes dans les étaMisMments dont ils artient lagestion a l'onadore Dieu.xn oratoire, tf" <<-m;)<(<e). C'est donc de droit, le nom générique des mosquées. On ajoute à ce mot celui de Djami' ( usuellementD;OMO')q,uirenferme,quicontient,quif~t, lorsqu'il s'agit de désigner une mosquée qui réunit lesftdètes le vendredi pour la khotba. Toutefois, par suite d'une tendance àt'abréviation dont lesexemples sont fréquents, il n'est pas rare de trouver l'ad- jectif verbaldjami' ( usuellement~oma') employé isolément pour désigner une mosquée à klwtba, JIy plus encore ce mota Nni par usurper l'emploi du substantif qu'il itn'étaitdestiné qu'à qca- tiHer, et ilest fréquemment employé àl'égard depetites mosquées sans minarets et sans prétention à lakhotba, qui ne méritaient pas un tethon"eur On doit regretter cette confusion dans d~s mots t~tiétaient destinés à établir une distinction enSrp tes grandes et tes petites mosquées. Quant à la kholba, cause de cette classification, c'est une oraison ouplutôt un prône qu'un prédicateur appelé <rM<&pro- nonce en chaire, te vendredi. La khotbase compose de tonanges adressées à Dieu, de prières pour te prophète, de vom pour la vie etlebonheur dusouverain régnant, et d'exhortations à remplir tous les devoirs tracés par la religion mahométane, notamment celui de la guerre sainte. Elle renferme des formules, qui sont invariables, et des citations dont le khetibdoit varier le choix. Chacune des mosquées a une dénomination particutière. Elle porte, soit le nom de son fondateur, soit celui d'un oukil plus populaire que ses prédécesseurs et successeurs, soit celui d'un saint personnage en t'bonneur duquel elle étéédtttée, spit, enfin, celui du quartier dans lequel elle est située. Dans chaque ville, H y a un temple qu'on appelle simplement Grande Mosquée.Cette mosquée par excellence, qui est or dihnairement la plus belle et la plus vaste de l'endroit et qu'on peut comparer, jusqu'à un certain point à une cathédrale, est le siège dp mufti, chef de la religion et interprète et commentateur de la loi, Les mosquées à khotba d'Alger étaient des édifices de médiocre capacité, dont lafaçade, génératement élevée sur des rues étroites, manquait esssentiellement de caractère architectural et de gran- (1)C'estÉvidemmentdemMdye<q<u,iseprononcem~u~e~ quetqaM endroits (notamment en Egypte), que viennent )'espagn<t)tHM?n<Met notremot wo.~MM. < –5– deur. Ces façades, en simple et lourde maçonnerie de briques etdepierres, recouvertes d'un prosaïque crépi, avaient unesobriélé d'ornementation qm,se retrouvait dans les minarets, ordinaire- ment carrés et simplement blanchis au lait de chaux comme le reste de l'édiBce.La totture~jtait souvent arrondie et formée de ventes en plein cintre que surmontait une grande coupole accompagnée, quelquefois, de petite dômes en nombre variable. Inatile de chercher des deuteltes de pierres, de riches mo- saïques, de merveilleuses broderies, de fines arabesques sur ces bâtiments sans élégance, sur ces minarets tonrds et massifs: ils étaient !'<BUvrede maçons et nond'artistes. Alger se trouve. à cet égard~ dans.une humiliante infériorité vis-à-vis deTtemcen, dont les jolies mosquées ont été décrites avec tant de talent et d'érudition par notre savant et honorable collègue de la Société historique Algérienne, M. lesecrétaire-général Ch. Bro.setard (~. Cefait n'a rien qui doive étonner. Lacapitale des Abdel-Ouadites était dans sasplendeur à une époque oùflorissait l'art sarrazin. tandis qu'Alger n'était alors qu'une bourgade sans importance Ce ne fut qu'au. commencement du dixième siècle de l'hégire qu'Alger se développa sous la domination turque, et devint assez riche pour se donner des monuments. Mais, alors, l'art arabe était en pleine décadence et l'inÛnence abrutissante du despo- tisme ottoman n'était pas de nature 1 te ressusciter. La ville des pirates ne pouvait donc lutter avec la capitale de l'antique royaume des Beni-Zeyân. L'intérieur de ces édiSces ne répondait que trop à leur exté rieur, ftes piliers en maçonnerie, ou quelquefois des colonnes en pierre, supportaient des arceaux et des voûtes blanchies à la chaux, comme tes murs, sans qu'aucune ornementation vint relever la monotonie de cette teinte et la froideur de cette simpiicité plus qu'austère. Le plan de ces mosquées offrait, en générât, un carré tong dont l'orientation était variable, des colonnes on des piliers sup- portaient des tribunes occupant trois des côtés du pârsttéto- gramme ,le côté non anrmonté de tribune était anëcté au sanctuaire, au fond duquel se trouvait ta niche de l'imam (mihrab)et qui était ordinairement recouvert d'une coupole. Près (1) M. Brosse~rd a pa;sé près de neuf ans à Tiemeen, en (tuat)té de <omm)SM!rectvit, puis comme Mos-préfe)

Description:
saïques, de merveilleuses broderies,de fines arabesques sur ces bâtiments sans qu'Alger se développa sous la domination turque,et devint assez.
See more

The list of books you might like

Most books are stored in the elastic cloud where traffic is expensive. For this reason, we have a limit on daily download.