4 7 0 0 AFFAIRE TOUNSI : - I I I I N S S I - r e DEVANT LES g l A ’ d n o i t i d E ASSISES AFFAIRE DE L’ASSASSINAT DE L’EX-P/APW l Le procès de l’assassinat de feu Ali Tounsi, l’ex-directeur DE TIZI-OUZOU général de la Sûreté nationale, se tiendra lors de la prochaine session criminelle de la cour d’Alger, a-t-on appris. Peine capitale La programmation du procès intervient après que la Cour suprême eut statué sur les pourvois en cassation interjetés aussi bien requise à par la partie civile que la défense. PAGE 3 l’encontre de deux accusés PAGE 3 COUPE D'ALGÉRIE «SENIORS» (8es DE FINALE) Le CRB et l’USMA passent en force PAGE 13 d Si r mi a S : o ot h P MERCREDI 6 MARS 2013 - 23 RABI EL-THANI 1434 - N°6811 - PRIX 10 DA- FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL: 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Qui seront les interlocuteurs ERISCOOP ERISCOOP P P de Sahli ? Le secrétaire d’Etat chargé de la commu- [email protected] nauté nationale à l’étranger, Belkacem Sahli, Mercredi 6 mars 2013 - Page 2 se rendra le 10 mars à Paris. Il tiendra, selon le communiqué du consulat d’Algérie de Que dira-t-on à Houston ? Bobigny, «une rencontre avec les respon- sables du mouvement associatif et les repré- sentants de la communauté nationale de la aconférence énergétique de Houston a été mar- région parisienne» pour évoquer «la cam- quée par la participation de quatre ministres afri- pagne d’information et de sensibilisation sur L cains seulement (Algérie, Nigeria, Ouganda et le passeport biométrique entré en vigueur le Guinée équatoriale).En revanche, plusieurs patrons 15 janvier dernier et le nouveau produit de la decompagnies pétrolières et autres sociétés de ser- SAA-SAPS assurance rapatriement de vices ont été invités à cette manifestation qui a débuté corps». Une question se pose : va- hier.Dans ce lot, figure le nouveau P-dg de... Saipem. Les t-on enfin convier à ce type de membres des délégations présentes aux USAsont rencontres tous les représen- curieux de savoir ce que pourrait dire le patron de tants du mouvement associatif, Saipem à notre ministre de l’Energie. dont beaucoup d’associations constituées de jeunes ont Les transporteurs De nouveaux été créées ces dernières années ou se limitera-t- s’intéressent à la pub marchés on aux héritières de l’Amicale des Algé- L’Entreprise du métro d’Alger vient pour la SNTR riens en France ? de reporter au 24 mars 2013 la décision Logitrans, une filiale du groupe de mise en concession de l’exploitation SNTR, est sur le point d’acqué- des emplacements publicitaires de Externalisation rir 100 semi-remorques à la ligne 1 du métro. bâche pour développer son A noter que les entreprises Le groupe Saidal a pris le soin de sélection- parc qui est déjà assez publiques de transport urbain ner des assistants externes pour la maîtrise fourni. Cette nouvelle s'intéressent de plus en plus à d’ouvrage pour la réalisation de sa nouvelle acquisition devra per- l’exploitation de ce filon. A l’ins- unité de production pharmaceutique qui sera mettre à Logitrans de s’in- tar de l’établissement de trans- implantée à El Bouni (Annaba) et du Centre troduire dans de nouveaux de recherche et de développement program- port urbain de Sidi-Bel-Abbès qui marchés, notamment mé à la nouvelle ville de Sidi Abdellah. De vient de mettre en adjonction dans le sud même, la cimenterie de Meftah, filiale du grou- la publicité sur 30 du pays. pe GICA, a pris la même option pour l’aména- bus. gement directeur de son unité. Les entre- prises publiques ont de plus en plus recours aux bureaux d’études externes pour les assis- ter dans leurs opérations de réalisation. Un jour, un sondage Vous attendez- vous à d’autres révélations dans l’affaire Sonatrach ? OUI NON Sans opinion RÉSULTATS DU DERNIER SONDAGE Etes-vous d’accord avec la décision de la ministre de la Culture de fermer l’Institut supérieur des métiers des arts et du spectacle (ISMAS) ? OUI : 10,46% NON : 83,94% S.OPINION : 5,6% Actualité LeSoir d’Algérie Mercredi 6 mars 2013 - PAGE 3 Affaire Tounsi : devant les assises Le procès de l’assassinat de feu Ali Tounsi, l’ex-direc- laquelle l’enquête a été menée et teur général de la Sûreté nationale, se tiendra lors de la des violations de la procédure qui devaient susciter des interro- prochaine session criminelle de la cour d’Alger, a-t-on gations. appris. La programmation du procès intervient après que L’avocate de la partie civile, la Cour suprême eut statué sur les pourvois en cassation Me Fatima Chenaïf, est catégo- interjetés aussi bien par la partie civile que la défense. rique : «Nous savons que l’op- Abder Bettache - Alger (Le Pour MeTayeb Belarif, l’un des portunité de la programmation du Soir) - Le fait marquant dans avocats de Chouaïb Oultache, procès relève du parquet général cette affaire est la décision de la l’auteur présumé de l’assassinat et qu’il y a des affaires qui peu- Cour suprême. Cette dernière, d’Ali Tounsi, la présence de vent être enrôlées rapidement en date du 23 décembre 2010, a Zerhouni sur les lieux du crime alors que d’autres enregistrent rendu son verdict, quelques mois «avant l’arrivée des services une attente plus longue. après le pourvoi en cassation habilités, notamment les enquê- Néanmoins, nous regrettons le introduit par la défense et la par- teurs, nécessite une clarifica- rejet de notre demande relative à tie civile. tion». Pour lui, «la justice devrait la convocation d’une liste de Dans son ordonnance de ren- apporter des réponses sur la pré- témoins, à leur tête l’ancien voi devant le tribunal criminel, sence du ministre sur les lieux dministre de l’Intérieur, Yazid Si cette haute institution judiciaire a avant le procureur de la mirZerhouni, et des cadres de la rejeté les requêtes des deux par- République». aSûreté nationale.» S ties et renvoyé le dossier devant Selon Me Fatima Chenaïf, : «Nous aurions aimé que o le tribunal criminel. A ce titre, le avocate de la partie civile, «la hotZerhouni, qui avait déclaré P procès se tiendra sans la présen- victime n’était pas n’importe quelques heures après le crime, ce de l’ex-ministre de l’Intérieur quelle personne, d’où notre droit Ali Tounsi a été tué par balle dans son bureau. que l’acte s’était déroulé sans et des Collectivités locales, de connaître le mobile de cet rentes parties vont engager un Oultache, ancien officier de l’ar- témoin, entre deux personnes, M.Zerhouni, tel que souhaité assassinat». De fait, la partie long débat (vice de forme), avant mée de l’air, auquel il avait confié précisant qu’Oultache a été pris notamment par la partie civile et civile s’interroge sur «les raisons que le procès ne soit entamé. l’unité aérienne de la police. d’une crise de démence. la défense et ce, en sa qualité de qui ont fait que la justice n’ait pas Pour rappel, l’assassinat de Pour le juge d’instruction, le Pourquoi nous ont-ils refusé témoin à décharge. auditionné certains témoins», Ali Tounsi a eu lieu le 25 février crime a eu lieu suite à une alter- un témoignage aussi important, Les avocats des deux parties dont quelques-uns ont exprimé 2010. Ce jour-là, l’ex-directeur cation, juste avant la tenue d’une surtout que le concerné lui- ont notamment estimé que le leur disponibilité à le faire, à général de la Sûreté nationale réunion-bilan avec tous les même, à savoir Zerhouni, s’était témoignage de l’ex-ministre de l’image de l’ex-ministre de était tué par balle dans son cadres de la police. Une instruc- déclaré prêt à s’exprimer si le l’Intérieur serait «d’un apport l’Intérieur et des Collectivités bureau. L’auteur présumé de cet tion, cependant, que les deux juge le lui demandait ?», a-t-elle important pour faire toute la locales. C’est autour de cette épi- acte n’était autre que «son ami et parties ont rejetée au regard, encore déclaré. lumière sur cette affaire». neuse question que les diffé- homme de confiance», Chouaïb notamment, de la «célérité» avec A. B. AFFAIRE DE L’ASSASSINAT TERRORISME Un militaire blessé dans la DE L’EX-P/APW DE TIZI-OUZOU Peine capitale requise à l’encontre forêt d’Akfadou En appel sur plusieurs parties de la wilaya de Tizi-Ouzou où de deux accusés les résidus des groupes terroristes se signalent encore de temps à autre, les militaires ont tourné leur attention, hier, du côté de la dense forêt de l’Akfadou, pas loin des limites entre Cités à comparaître dans l’issue du procès qui s’est tenu tard d’emprisonnement qui leur a été les wilayas de Tizi-Ouzou et Béjaïa. Selon une source sécuri- le procès de l’assassinat en dans la journée d’hier,mardi à l’en- infligées et trois autres sont tou- taire locale, une opération a été initiée dans la matinée d’hier contre des deux prévenus. jours en fuite, et sont condamnés 2006 de l’ex-P/APW, Rabah dans des endroits extrêmement difficiles d’accès du massif par L’affaire est jugée en deuxième par contumace, à la peine capitale. où transiteraient encore des groupuscules de terroristes. Selon Aïssat, K. Arezki et instance, suite au pourvoi en cas- Ils étaient tous poursuivis pour des la même source, dans leur progression dans les bois, les mili- S.M.Nacim poursuivis pour sation interjeté au niveau de la faits ayant un lien avec une entre- taires ont été surpris par l’explosion d’une bombe de forte puis- appartenance à groupe terro- Cour suprême par les mis en prise terroriste. Tous sont accusés sance qui a fait un blessé, apparemment sérieusement touché riste armé, usage d’explosif, cause qui ont été condamnés d’homicide volontaire et d’avoir aux membres inférieurs. L’opération s’est poursuivie jusqu’en alors, à la réclusion perpétuelle. participé de façon directe ou indi- début d’après-midi mais sans qu’aucun bilan de cette opération destruction de biens publics Lors du premier procès, recte à plusieurs attentats à la n’ait été rendu public. Une opération qui succédait à un autre et homicide volontaire encou- S.M.Nacim et K. Rezki, étaient bombe ayant ciblé les services de ratissage ayant visé les massifs boisés au sud de la ville de rent tous les deux la peine jugés en même temps que cinq sécurité, et notamment à Tizi- Tizi-Ouzou, sur la route de Béni-Douala, lundi en toute fin de journée. Opération à l’issue de laquelle rien n’a filtré égale- capitale. individus impliqués dans la même Ouzou-ville (attentat à la bombe au ment jusqu’à hier. A. M. La peine a été requise par le affaire. Deux parmi ces derniers, niveau de la gare routière, en représentant du ministère public, à ont purgé la peine de trois ans 2007). S. A. M. SOHEÏB BENCHIKH À PROPOS DE SA CANDIDATURE AUX LÉGISLATIVES : «Ça aura été la première et la dernière expérience» Pour l’ex-grand Mufti de Marseille, le DrSoheib Benchikh «tant ses devoirs, et du rôle qu’il peut que la citoyenneté reste un mythe flou en Algérie, l’activité poli- jouer à tous les niveaux». C’est tique n’aboutira à aucun résultat». ainsi qu’il pense qu’il faut sortir de l’esprit subjectif selon lequel «c’est Mehdi Mehenni - Alger (Le première et la dernière fois, car j’ai Soir) - Interrogé hier mardi, en été grandement étonné de la réali- le système politique qui bloque marge d’une rencontre-débat sur té de la chose», a-t-il souligné. l’initiative». Pour lui «c’est à la «l’adoption», organisée au forum Le Dr Soheib Benchikh, n’y est société d’arracher ses droits qui du quotidien DK News, l’ex-prési- pas allé avec le dos de la cuillère par définition ne s’offrent pas». dent du Conseil de réflexion et pour signifier que son expérience Afin d’appuyer davantage ses d’action islamiques et notamment aux dernières législatives et son propos, l’ex-grand Mufti de de l’Institut supérieur des sciences contact direct avec la société civi- Marseille cite comme exemple, «la islamiques de Marseille, le le, lui a permis de constater que Constitution algérienne qui change DrSoheib Benchikh, s’est expliqué «l’Algérien n’est pas conscient de avec chaque nouveau président sur sa participation aux législatives sa citoyenneté». sans que le peuple n’ait son mot à de mai 2012. De son avis, il faudra «recom- dire». Enfin, le Dr Soheib Sid «Ma candidature sous la ban- mencer le fondement du civisme Benchickh, affirme qu’il a des mir nière du parti el Moustakbel, était en Algérie pour pouvoir aspirer à ambitions pour activer dans la Sa une expérience et une participa- une activité politique digne de ce société civile dans notamment, le o: tion symbolique, afin de voir de nom». La preuve, poursuit-t-il, en domaine de l’éducation, loin de hot P plus près la réalité de l’action poli- est «dans l’inconscience du toute fonction de responsabilité tique en Algérie. Ça aura été la citoyen algérien de ses droits et de politique. M. M. Soheïb Benchikh ambitionne d’activer dans la société civile. Actualité LeSoir d’Algérie Mercredi 6 mars 2013 - PAGE4 ILS DÉNONCENT LEURS CONDITIONS DE TRAVAIL ET LA SUSPENSION DES SYNDICALISTES Les travailleurs des travaux publics interpellent Ghoul Des dizaines de travailleurs du secteur des travaux treuses. Ils sont souvent appelés à faire des kilomètres à pied sur des publics se sont rassemblés hier devant le siège de leur autoroutes au mépris de toutes les ministère de tutelle en solidarité avec les huit syndica- règles de sécurité, tandis que ceux listes suspendus après la grève déclenchée le 21 et le 22 qui sont appelés à dormir sur les janvier par la Fédération nationale des travaux publics affi- chantiers côtoient régulièrement les liée au Snapap. rats. C’est pour dénoncer ces condi- Nawal Imès - Alger (Le Soir) - tutelle qui s’était engagée, via un tions de travail que les travailleurs C’est sous la pluie que les tra- procès-verbal, à ouvrir le dialogue avaient observé une grève de deux vailleurs du secteur des travaux autour des préoccupations des tra- jours à l’appel de la fédération qui publics se sont rassemblés pour non vailleurs. dénonce «le laisser-aller de la tutelle seulement affirmer leur soutien aux Le syndicat a été, par la suite, syndicalistes suspendus mais pour étonné de constater que l’adminis- et condamne cette attitude mépri- également réitérer une fois de plus tration a pris des mesures adminis- sante qui a toujours caractérisé la d leurs revendications. tratives contre les syndicalistes sous Situtelle à l’égard des travailleurs, vic- La décision d’interpeller le prétexte qu’ils activent dans l’illégali- mirtimes d’accidents durant leur travail ministre des Travaux publics inter- té. Sasur la voie publique et appelle à la vient suite à la suspension de 6 Des accusations rejetées en bloc :prise en charge médicale totale des o membres du bureau de wilaya, du par son secrétaire général qui affir- ottravailleurs victimes d’accidents et h secrétaire général et du président de me que les syndicalistes tiraient leur Pde leurs familles sur le plan social». la Fédération affiliée au Snapap – légitimité du soutien des travailleurs. Des travailleurs qui exigent «une L’administration du ministère de Ghoul a pris des mesures aile Malaoui. M. Takerbous, secrétai- Des travailleurs très en colère qui protection contre les risques et les contre les travailleurs. regénéral de ladite fédération, expli- racontaient hier leur quotidien fait de accidents auxquels ils sont exposés quait hier que son syndicat avait, danger et de prise de risque et de 9000 dinars et de dépassements de leurs fonctions tandis que 60 autres et la revalorisation des salaires, suite au mouvement de protestation maigre contrepartie. Ils parlent d’une la part des subdivisionnaires. Les ont été blessés depuis 2007. Ils évo- étant donné leur précarité profes- déclenché en janvier, adressé une prime de panier ne dépassant pas travailleurs font état de la mort de 8 quent des licenciements abusifs et sionnelle». plateforme de revendications à la les 14 dinars/jour, de salaires de travailleurs pendant l’exercice de des conditions de travail désas- N. I. COMPARATIVEMENT LA JUSTICE A ORDONNÉ AUX ÉTUDIANTS À L’ANNÉE PRÉCÉDENTE D’ÉVACUER LES LIEUX La Protection civile a doublé L’ISMAS ne baisse toujours pas rideau ses interventions en 2012 Les étudiants de l’ISMAS (Institut demandent rien, dit-elle, à part étudier passé un concours après pour accéder à supérieur des métiers des arts et du dans des conditions convenables. cette école «ont le droit d’exiger l’équiva- Selon un bilan de la Protection civile pour l’année 2012, spectacle), en grève de la faim depuis Réagissant à l’argument avancé par la lence des diplômes». le nombre d’interventions des unités opérationnelles 10 jours, occupent toujours les lieux de tutelle pour expliquer la raison du mouve- Soudain, une voiture s’arrête devant concernant les accidents de la circulation a doublé depuis l’école. La décision du tribunal adminis- ment de grève des étudiants, à savoir leur l’institut et dépose un étudiant. Ses cama- l’année 2011. Ceci alors que 814 116 interventions en tout tratif de Bir Mourad Raïs déclarant cette refus de passer en conseil de discipline en rades accourent vers lui pour l’aider à des- ont été enregistrées durant la même année. grève légale et ordonnant aux étudiants, raison d’absentéisme, cette réalisatrice cendre. Ce jeune étudiant, en grève de la Le commandant Achour, responsable de la cellule de conformément à la décision de la s’interroge : «Si ces étudiants ont cumulé faim, a été évacué à l’hôpital après que sa communication de la Direction générale de la Protection ministre de la Culture, de libérer les 65 absences, pourquoi l’institut n’a réagi santé se soit détériorée, signalent ses civile, a présenté hier le bilan des activités de ce corps pour lieux, n’a pas été pour faire fléchir les qu’après que le débrayage ait été déclen- camarades. Ces derniers font appel aux l’année écoulée. Il ressort que les accidents domestiques grévistes qui comptent poursuivre leur ché ? organisations des droits de l’homme «pour ont nécessité un nombre plus important d’interventions par combat, jusqu'à l’aboutissement de Que faisaient la direction et le corps venir et faire leur devoir pour ce cas». rapport aux années précédentes. leurs revendications. pédagogique, ils ne se réveillent qu’au «Nous avons besoin d’un médecin pour Les activités opérationnelles durant l’année 2012 ont Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - moment des revendications ?» Pour elle, être en permanence avec les étudiants notamment concerné les secours et les évacuations à rai- La ministre de la Culture a ordonné aux ces étudiants ont manifesté pacifiquement grévistes de la faim, car leur état s’aggra- son de 452 857 interventions, les incendies avec 75 626 étudiants de l’ISMAS d’évacuer les lieux. pour réclamer une bonne formation. ve», disent-ils. Les étudiants demandent interventions et les accidents de la circulation avec 87 919 Les étudiants n’ont, cependant, toujours Un enseignant des arts dramatiques, également l’ouverture des portes du dia- interventions, a annoncé le commandant Achour. Ceci pour pas libéré l’institut que Khalida Toumi a debout à ses côtés, s’interroge également : logue pour trouver des solutions aux pro- un total de 814 116 opérations en 2012. Il notera, par décidé de fermer jusqu’à nouvel ordre. «Comment, hier, Khalida Toumi, ministre blèmes soulevés dont Khalida Toumi s’est ailleurs, que les opérations de secours aux personnes Debout devant le grand portail vert de de la Culture, était au premier rang pour engagée à résoudre en 2011. Les grévistes représentent 55,62% du totale de l’activité opérationnelle, l’ISMAS, une jeune étudiante console dans défendre la culture, la démocratie et le s’interrogent également sur la décision de soit 452 857 interventions, suivies par les opérations ses bras une dame en pleurs. Non, ce n’est développement de la société algérienne, et la ministre de la Culture de geler les cours diverses avec 196 154 interventions, soit 24,09%. pas sa mère, corrige-t-elle. Il s’agit d’une aujourd’hui, elle ferme les portes du dia- pédagogiques, alors que ce volet est sous La wilaya d’Alger viens par ailleurs en tête avec le plus réalisatrice venue apporter son soutien aux logue devant ces étudiants qui ne deman- tutelle du ministre de l’Enseignement grand nombre d’interventions, suivies par Blida, étudiants de cet institut, en grève de la faim dent que l’amélioration des choses pour le superieur et de la Recherche scientifique. Constantine, Chlef et Bouira. Ceci alors que la moyenne depuis le 24 février dernier. «Pourquoi bien de la formation artistique ?» Un département qui n’a, d’ailleurs, toujours nationale est de 2 500 interventions par jour selon les sta- sont-ils abandonnés ainsi et pourquoi les Selon ce dernier, s’il y avait une bonne pas réagi à ce mouvement de protestation. tistiques de la protection civile. Concernant les accidents pousse-t-on à faire du mal à eux- gestion, ce problème ne se poserait pas S. A. de la circulation, le nombre d’interventions des unités opé- mêmes?», criait-elle. Ces étudiants ne aujourd’hui. Ces étudiants, dit-il, qui ont rationnelles a doublé depuis l’année 2011. Il y a eu 10 345 blessés en plus et moins de 71 personnes décédées par LES ENFANTS DE CHOUHADA REVENDIQUENT SA RÉVISION rapport à l’année 2011. La capitale vient en tête concernant les accidents de la route avec 11 131 interventions suivie par Sétif, Oran, Constantine et Bouira ; la moyenne natio- L’article 25 de la «fitna» nale étant de 245 interventions par jour. Les accidents impliquant les motos et vélos ont, quant à eux, connu une progression de 30,84%, selon le représentant de la Moins son application partielle 14 salaires ou leurs retraites», reconnaîtra-t-il. nous a fait doublement et terriblement mal, Protection civile. Les accidents les plus fréquents sont en années après sa promulgation, c’est D’où, selon lui, «des conflits à n’en plus car, d’une part, c’était une information général les intoxications, les brûlures, l’asphyxie, les plus l’article 25 de la loi du chahid et du finir qui débouchent le plus souvent sur l’ef- dénuée de tout fondement et, d’autre part, chutes, les incendies et les explosions. Concernant l’em- moudjahid qui irrite la Coordination fritement de bien de cellules familiales». Et cela participait d’une pure surenchère en poisonnement par le monoxyde de carbone, l’année 2011 nationale des enfants de chouhada. comment y remédier ? Le président de la vue d’un éventuel repositionnement», avu632 interventions pour 1 226 en 2012, soit une aug- Au point que le successeur de Khaled Coordination nationale des enfants de avouera-t-il. Ce qui n’empêchera pas le mentation de 594 interventions. L’officier a insisté sur la Bounedjma à la tête de la coordination à chouhada n’y va pas par trente-six che- président de la CNEC d’inviter ses «pairs» nécessité de la sensibilisation quant aux appareils de l’issue du dernier congrès, le 5edu genre, mins en exigeant tout simplement que ledit de l’Onec à unir les rangs de la famille des chauffage défectueux qui font de plus en plus de victimes. tenu à la mi-février dernier, qualifie cet article «soit revu avec le droit pour tous les enfants de chouhada sous une seule cha- Par ailleurs, la Protection civile a vu le nombre de ses inter- article de celui de la «fitna». enfants de chahid de jouir de la retraite de pelle, faisant part d’une proposition qu’il ventions en saison estivale diminuer,au regard de la bais- Abdelkrim Derridj, qui animait hier une leur mère à la mort de cette dernière car il avait faite à Saïd Abadou à l’occasion du se sensible de la fréquentation des plages cette année. conférence de presse au centre culturel s’agit d’un héritage qui revient de droit à dernier congrès de l’ONM. Autre doléance Cette situation s’explique, aussi, selon le commandant Azzedine Medjoubi, à Alger, parlera des toute la progéniture». que Derridj ne manque pas de «ressas- Achour, par les résultats positifs de la campagne de sensi- tensions extrêmes et autres conflits inextri- Amoins que, rebondira Derridj, en haut ser», celle liée à la non-application de ce bilisation menée par les sous-directions de l’information et cables que cet article a provoqués au sein lieu, «on estime que l’on a trop concédé à que stipule le Journal officiel du 11 mai des statistiques. Cette baisse est de -16,41% par rapport à de nombre de familles. Car l’«enjeu», c’en la famille révolutionnaire», auquel cas, il 2008 au sujet du bénéfice d’un logement la saison précédente. Le commandant Achour a aussi est un, est lié au droit de réversion automa- faudra, selon lui, «remettre au placard ladi- public locatif qui donne trente points au annoncé dans son intervention la mobilisation de nouveaux tique de la pension de veuve de chahid à la te loi du chahid et du moudjahid». Et de dépôt du dossier par chaque postulant équipements ainsi que la multiplication des opérations de mort de cette dernière au bénéfice du fils tirer à boulets rouges sur un membre du parmi les fils de chahid. Et à Derridj de sensibilisation en direction des citoyens. Il y a eu 144 cam- ou des fils chômeurs et sans aucune res- secrétariat national de la sœur ennemie, regretter que «50 après le recouvrement pagnes de sensibilisation aux risques courants et 51 aux source que stipule cet article. «S’il est vrai l’Organisation nationale des enfants de de l’indépendance nationale, les fils de risques majeurs. L’opération un secouriste par famille figu- qu’ils s’y plient, les autres frères et sœurs chouhada, qui aurait déclaré à un journal chahid soient contraints à descendre dans re aussi parmi les objectifs de la Protection civile. reviennent le plus souvent à la charge pour arabophone que les fils de chahid bénéfi- les rues pour faire valoir des droits que, F.-Z. B. solliciter du frangin une quote-part de cette cieraient de conséquentes pensions avec pourtant, les textes leur accordent». pension, de loin plus consistante que leurs effet rétroactif depuis janvier 2008. «Ce qui M. K. Actualité LeSoir d’Algérie Mercredi 6 mars 2013 - PAGE 5 ARBITRAGE COMMERCIAL INTERNATIONAL Sonatrach recourt exclusivement à des cabinets étrangers Legroupe Sonatrach recourt exclusivement à des cabi- gieux. Voire «sans réfléchir» et nets d’avocats étrangers pour le règlement de ses litiges «agir en amont en aval» de l’arbi- trage, dira ce juriste qui observe commerciaux par arbitrage international. que «malheureusement, l’Algérie Chérif Bennaceur - Alger quante cas d’arbitrage, portant prend parfois des décisions à (Le Soir) - C’est ce que l’avocat essentiellement sur des litiges son encontre». Or, dans la mesu- et universitaire algérien, MeFarid énergétiques, enregistrés avant re où le recours à l’arbitrage Ben Belkacem, a indiqué hier, 2010. Mais c’est devenu la règle international et aux cabinets lors d’un atelier organisé par le dans le cas des 12 cas d’arbitra- étrangers représente un coût Forum des Chefs d’entreprises ge recensés depuis 2010. Et ce financier assez élevé, l’impact (FCE) sur les dispositifs privés dans la mesure où ce sont les sur les deniers publics s’avère de règlement des litiges dans les partenaires étrangers qui impo- assez négatif. Voire, le risque de relations commerciales. sent le recours à l’arbitrage com- dilapidation n’est pas écarté, lais- «Sonatrach a une tendance mercial, en recourant à l’assis- se-t-il entendre, stipendiant le fait manifeste à faire appel en matiè- tance de leurs conseils et juristes que les étrangers profitent de re d’arbitrage, exclusivement à locaux pour la bonne rédaction des cabinets d’avocats étran- des clauses contractuelles. l’Algérie. Sid gers», relève ce juriste qui fait Comme l’on déplore la ten- De surcroît, les opérateurs mir partie du Centre de conciliation dance de l’Etat à confier les algériens, par méconnaissance Sa et de médiation et d’arbitrage conventions d’investissements à dnea tiol’anrabli,t ralgaeis sceonmt mleer csiaol inin tearu- hoto: d’Alger (CCMAA), relevant de la des banques ou cabinets étran- P cocontractant étranger de propo- Chambre algérienne de commer- gers, sans concertation avec les ser ou de rédiger la clause ou la Sonatrach est invitée à associer des cabinets locaux. ce et d’industrie (CACI). C’était le compétences locales, sans une convention d’arbitrage. Et cette Ace propos, il indique que la niveau local, en matière d’arbitra- cas notamment pour les cin- bonne maîtrise des risques liti- dernière est «souvent bien rédi- CCMAAs’est déclarée incompé- ge commercial. gée, dans l’intérêt du cocontrac- tente dans une vingtaine d’af- Notons, dans ce contexte, Quid de l’arbitrage ? tant étranger et elle donne com- faires en raison de l’absence de que le président de la Chambre pétence à une institution interna- telles clauses d’arbitrage. internationale d’arbitrage a été L’arbitrage consiste à soumettre par les parties, leur différend au tionale de renommée mondiale L’occasion pour Me Ben reçu la semaine dernière par jugement de particuliers qu’elles choisissent. C’est une technique avec son propre règlement d’ar- Belkacem d’inviter Sonatrach et Sonatrach, à l’invitation de celle- visant à faire donner la solution à une question, intéressant les rap- bitrage et à des coûts très impor- d’autres entreprises, voire l’Etat ci. C’est ce que le président du ports entre deux ou plusieurs personnes, par une ou plusieurs autres tants», indique cet universitaire. à «associer des cabinets locaux Comité national Algérie de la personnes (le ou les arbitres), lesquelles tiennent leurs pouvoirs d’une Ou bien la clause est très mal pour acquérir, pour certains, l’ex- Chambre de commerce interna- convention privée et statuant sur la base de cette convention, sans rédigée, ce qui rend son applica- périence et pour d’autres la par- tional (ICC), Tewfik Gharsi, a être investie de cette mission par l’Etat. tion inopérante selon Me Ben faire». relevé lors de cet atelier, en indi- C’est un mode privé de règlement des litiges, fondé sur la conven- Belkacem qui insiste sur la Ainsi, les entreprises algé- quant que le représentant de la tion des parties. Il se caractérise par la soumission d’un litige à de nécessité d’une bonne rédaction riennes et notamment les PME Cour internationale a rencontré simples particuliers choisis, directement ou non, par les parties. des contrats et l’inclusion de dont les capacités financières également des membres du L’arbitrage est donc une justice privée, reposant sur un fondement clauses prévoyant le recours sont assez limitées pourraient gouvernement. contractuel. arbitral. bénéficier de coûts réduits au C. B. EN ATTENDANT LA MISE EN PLACE DU DISPOSITIF DE CONTRÔLE DE LA PÊCHE Le pillage des ressources halieutiques continue Moyens de pêche rudimentaires, pollution dans la mer saires pour commencer à tra- territoriale, commerce informel avec les armateurs étran- vailler. «Vous vous déployez à travers gers en haute mer et une chaîne de distribution plus que les pêcheries et faites en sorte de défaillante. Ce sont autant de facteurs qui expliquent le trouver les interfaces pour mieux peu d’offre en poissons sur le marché national, devenu coordonner avec les différents structurellement sous-approvisionné. Mais pourquoi en intervenants en attendant qu’il y sommes-nous arrivés là ? ait des structures adéquates. Lyas Hallas - Alger les «interfaces de coordination» Rendez-vous compte s’agis- (Le Soir) - La réponse est dans la entre les autorités intervenant sant des difficultés rencontrées feuille de route de «dynamisation dans le contrôle de l’activité de la sur le terrain? Nous allons désor- de l’inspection de la pêche» pré- pêche, à savoir l’inspection de la mais nous réunir deux fois par an sentée hier par le ministre de la pêche, les gardes-côtes, l’inspec- pour évaluer le travail fait et en Pêche et des Ressources halieu- tion vétérinaire du ministère de corriger les failles», a-t-il ajouté. tiques, Sid Ahmed Ferroukhi, l’Agriculture et les directions du Dans le même contexte, il a insis- devant les cadres de son secteur. commerce. Une faiblesse de té pour établir rapidement une Avrai dire, nos ressources halieu- coordination qui a entraîné le «cartographie des zones de tiques étaient livrées au pillage et marché dans un sous-approvi- pêche» comme prévu dans le l’Etat ne dispose, au jour d’aujour- sionnement structurel et a engen- «plan d’aménagement des pêche- d’hui, d’aucun mécanisme à dré un manque à gagner incom- ries». Un plan devant être mis en même de réguler leur exploitation. mensurable. application d’abord dans quatre Les infractions sont légion : Ainsi, le ministère de la Pêche wilayas pilote : Skikda, Tizi taille des filets, non-respect des et des Ressources halieutiques a Ouzou, Tipasa et Mostaganem en d quotas, non-respect des zones de élaboré une «feuille de route» Sil’occurrence. pêche par des pêcheurs d’autres qu’il a soumise hier au débat lors mir «Le plan se fonde sur un rai- a pays, pêche lors des périodes de de la réunion des cadres du sec- Ssonnement spatialisé de la régu- : reproduction biologique, etc. De teur. Une réunion à laquelle ont otolation. Nous devons donc évaluer quoi «phagocyter» les réserves. également pris part des représen- Phce qui va se faire dans les pêche- En effet, le ministère, selon tants des différentes institutions et ries de ces wilayas pour perfec- Ferroukhi veut réduire les infractions. M. Ferroukhi, aspire à mettre au départements ministériels concer- tionner le système qui nous per- les professionnels se sentent travaillons, je suis convaincu que point un dispositif pour réduire les nés. mettra d’être plus efficaces. La menacés dans leur gagne-pain. la plupart veulent inscrire leurs infractions aux règles de pêche, à Les orientations données par finalité étant de proposer au D’autant que l’effort à déployer activités dans la durée et vont défaut de pouvoir les juguler. M.Ferroukhi instituent néanmoins consommateur un produit de qua- serait insuffisant pour surveiller 9 aider l’effort de régulation», a-t-il «C’est comme les infractions au un système porté sur la persua- lité», a-t-il conclu. millions d’hectares de mers terri- souligné. code de la route. sion et l’adhésion. «Amon avis, la Il convient enfin de signaler toriales. Par ailleurs, le ministre a insis- Il y aura toujours des fautifs», répression n’est pas la démarche que l’inspection de la pêche a été Or, nous avons 4500 té pour que les inspecteurs de la a-t-il imagé. Or, les pêcheurs à privilégier. Quand bien même instituée en 2008 mais elle n’a pêcheurs environ. Mais quelle pêche n’attendent pas la mise en agissent en dehors de tout contrô- l’Etat doit protéger les ressources jamais existé sur le terrain. que soit l’échelle à laquelle nous service des infrastructures néces- le. D’après lui, il manque surtout de la collectivité, il ne faut pas que L. H. Evocation Le Soir d’Algérie Mercredi 6 mars 2013 - PAGE 6 Hommage à nos maîtres «Le petit matin, tout plein de lumière teurs de Toudja, devenus comme Pierre Par Mhand Kasmi Frémy, directeur de l’école à l’aube et au Le petit matin nous met en train [email protected] lendemain de l’indépendance (1960-1964), Qu’il pleuve, qu’il vente assistèrent même à ce naufrage «histo- Francis Jammes faisant l’éloge de «l’âne si rique». Ils le bénirent en s’offrant la doux marchant le long des houx», ni la Toujours l’on chante revanche toute d’humanité tressée, en légende que je trouve personnellement Ah ! qu’il sait bien nous plaire le petit matin.» contribuant à doter les enfants de Toudja absurde de Jeanne d’Arc qui furent les Ah ! qu’ils nous plaisaient bien ces petits de notre identité malmenée et l’ordre sec de admis au lycée de Béjaïa et aux deux col- moments les plus émouvants de ma scolari- matins de notre charmant et magique village l’instituteur menaçant de sa longue et lèges d’enseignement technique de la té. Non ! Il faut avoir assisté à nos rendez- natal de Toudja (près de Béjaïa), en cette fin convaincante «trique» de la ranger soigneu- région de cette époque (Béjaïa et Amizour), vous secrets avec nos instituteurs pour des années 1950, quand les candidats à sement sur l’armoire pendant les cours, de vrais trousseaux flambant neufs où il n’y mesurer le poids et le sens des vraies la retraite, que nous sommes devenus nous ne tardâmes pas à trouver un judicieux avait ni béret basque ni chéchia kabyle, petites complicités comme les barres de aujourd’hui, prenaient d’assaut chaque compromis : la garder au chaud dans le mais où on pouvait déjà déceler une brosse chocolat clandestines glissées dans nos matin, en de bruyantes et joyeuses casier de notre pupitre. Et la «gué-guerre» à dents. Ce sont ces instituteurs, ces poches rapiécées, qui étaient autant de pré- cohortes, le long boyau métallique de type de reprendre de plus belle le lendemain ! maîtres qui furent nombreux dans notre cieux compléments calorifiques à nos sem- «préfabriqué» flambant neuf, composé de Alors, en signe de réconciliation, de vraie pays que nous voulons ici évoquer mais blants de goûters composées de quelques trois salles de classe et d’un préau. «paix des braves» entre l’instituteur et ses aussi honorer, un demi-siècle après l’indé- maigres figues sèches et de bribes de galet- Ils nous plaisaient bien nos petits et élèves, de complicité retrouvée entre le pendance. te… ! Il y avait aussi les cours du soir après longs matins, galopins insouciants que nous maître et ses fans, entre le chef d’orchestre Oui, et il faut aujourd’hui le proclamer un la classe pour mieux comprendre, plus étions alors, malgré le fait que cette nouvel- et sa chorale, s’élevait le chant «du petit jour publiquement. Nous avions en ces apprendre, les rattrapages du dimanche le école édifiée dans le cadre du désespéré matin» toujours «plein de lumière». Le enseignants pétris d’humanisme plus que matin, après-midi, sans relâche, gratuite- Plan de Constantine que le général de des instituteurs, nous possédions de vrais ment ! L’aventure humaine est en effet faite Gaulle concocta à la hâte après son arrivée Il se faisait respecter, le maître ! Pour cela, il avait une longue de peu de choses, en réalité de petites- au pouvoir en 1958, pour introduire une bien baguette de grenadier nourrie aux eaux blanchâtres des grandes choses et son approche est une tardive «humanité» au projet colonial de la alchimie précieuse qui requiert, de la part nombreuses rivières de Toudja, si longue qu’elle pouvait aller France, ressemblait plutôt à un camp retran- d’un enseignant, un vrai, de multiples ché, à une prison aux issues parfaitement jusqu’au dernier rang de pupitres de la classe. Pas moyen de talents, dont certains, toujours gardés cadenassées. Ce n’est que bien plus tard, regarder voler les mouches ! Clac ! faisait la baguette sur le secrets. Les instituteurs que j’ai connus après l’indépendance, que nous réalisâmes, bois, cela nous réveillait. avaient me semble-t-il, j’en suis persuadé, ahuris, que «notre» école était en effet cer- ces hautes qualités humaines et pédago- née de toutes parts par des trames architec- giques. Ils savaient se faire entendre sans turales à l’orientation répressive parfaite- chauffage au bois du fond de la classe, maîtres ! Et ces mots avaient et devraient élever la voix. Ils nous aidaient à entrouvrir ment étudiée. En amont, nous avions les copieusement alimenté de bûches de continuer d’avoir, aujourd’hui encore, un les portes d’un monde et d’une vie que nous hautes et fraîches murailles flanquées de souche de bruyère ou de lentisque, com- sens. Ils n’étaient pas «professeurs des avions à parcourir, pour longtemps. miradors à meurtrières de la sinistre SAS, et mençait à ronronner sourdement et nos écoles», ce barbarisme démagogique Acette époque, l’école de Toudja n’était en face de son entrée principale se décou- mains engourdies par le froid glacial des inventé au début du présent millénaire par pas mixte. Dès que la cloche sonnait la pait la sombre et pourtant si élégante bâtis- lieux claquaient déjà pour marquer le rythme des pédagogues en mal de programmes récréation, les grands garçons que nous se en pierre taillée de l’administration des et… s’échauffer. La voix zézayante de M. politiques. Notre instituteur à nous ne pro- étions déjà, se précipitaient déjà à la balus- eaux et forêts, devenue celle de la gendar- Hubler, notre maître de chant, ponctuait de fessait pas, il accompagnait, il hissait les trade qui séparait les deux écoles, pour les merie depuis le début des «événements». ses élégantes calligraphies gestuelles le jeunes esprits que nous étions à l’explora- voir, elles, en contrebas. La cour des filles La vieille école publique Maurice-Donain et crescendo et la montée en cadence : «Allez tion du lieu, de l’espace adjacent, de l’huma- bruissait de cris et de jeux, sous nos yeux ses vastes jardins, située en aval de la nou- les petits enfants ! reprenez en chœur, à nité, de la nouvelle humanité sans chéchia curieux et moqueurs. On se faisait des velle école, n’en finissait pas, quant à elle, contre-chant maintenant.» Les encriers et sans béret que notre indépendance signes, on s’observait. Elles nous répon- de ronger son frein, d’attendre des jours sont alors prestement remis à niveau par le venait d’ouvrir pour nous et, par ricochet, daient par une glaciale indifférence et la plus meilleurs, contrariée qu’elle était par le mau- «chef» de classe et les porte- plumes armés pour de nombreux autres peuples, comme souvent par leur habileté à la corde à sauter vais sort qui la poursuivait avant de devenir de plumes de rang «sergent major» exhi- nous. Sa mission s’arrêtait à la fin du primai- ou, à la marelle. Rien de plus. Ce «royaume le sien, depuis quelques années déjà. bés et prêtes aux exercices militairement re, véritable école de la pensée et de la rela- interdit» était une zone inconnue pour nous, tion à l’autre, aujourd’hui appelée citoyenne- pourtant si attirante déjà. Après le coup de Leurs communications avec les éducateurs sont rares et souvent té. Apprentissage délicat des rapports, de la sifflet, on rentrait dans le rang, par deux ou contraintes ; ils n’ont pas le temps ; il leur faut aller travailler ; rencontre, la vraie et plus tard de la néces- par trois, dans la cour. Les autres classes il leur faut courir faire les courses au marché ; il leur faut tout saire négociation. défilaient devant nous, militairement. Nous juste prendre le temps d’avaler un repas, vite parce qu’il y a De l’erreur aussi, mais jamais dans le entrions tous dans nos classes pré-fabri- mépris de celui qui se trompe ou de celle qui quées sans un mot. En classe, chacun se «quelque chose» d’intéressant sur Al Jazeera Sport ou ne sait pas. Mes instituteurs à moi, les plaçait à côté de sa table. Ason tour notre Al Jazeera tout court. Il leur faut le temps de ne pas avoir le vôtres aussi du reste, ceux d’antan en tout maître entrait, restait debout entre son temps. Pendant ce temps, leurs gosses suivent au pas de course. cas, nous ont fait aimer le savoir.Grâce à la bureau et le tableau, nous regardait briève- plupart d’entre eux, nous avons aimé ment et nous faisait asseoir. Entre lui et Construite en 1894, cette dernière, l’une des synchronisés. La première leçon de la jour- apprendre, connaître, découvrir, aller au- nous, ces quelques gestes marquaient le premières écoles d’Algérie, fut en effet née pouvait commencer. Ce sera toujours delà de l’horizon de nos étroits clochers, de respect et non la crainte. C’est toute la diffé- transformée à la hâte en immense caserne- une leçon de morale. Elle n’a jamais porté nos villages, de nos douars, de nos propres rence ! Le maître était toujours grand, même ment à partir de l’année 1956, date qui vit le sur «la guerre des chéchias» encore moins limites. Ils nous ont transmis la curiosité quand il était petit de taille. Pour nous, il était basculement intégral et collectif du village de celle d’Algérie, qui faisait pourtant rage à pour les choses du monde et de la vie. De même toujours très grand, surtout quand il dans les bras de la guerre de Libération l’extérieur. Nos instituteurs, Frémy, Roselot, l’humanité tout simplement avec son exten- était économe et avare de sourires. Armé nationale, du FLN et de l’ALN. Hubler, Lalisse et autres Paucaud, tous sion naturelle : l’humanitude ! d’une voix grave et timbrée, venue d’un Oui ! malgré cette topographie carcérale, Français de France et aux noms bien fran- Comme l’abeille pollennise un jardin, autre monde, sa parole calme réinventait froide, inhospitalière, nous adorions quand çais, affectés à cette école du bout du notre instituteur d’antan savait capter notre chaque matin, la prose de la journée. La même tous les petits matins de «notre» monde et au cœur de l’enfer d’une vraie attention, nous enseignait quelque chose morale inscrite au tableau ouvrait une brève école en ces années de déluge de feu guerre appelée pudiquement ou hypocrite- dont nous ignorions jusqu’à la mécanique, discussion, destinée à réveiller nos oreilles ambiant d’une certaine opération Jumelles, ment «événements d’Algérie», savaient parfois l’existence même. Et, jour après jour, et nos imaginations endolories qui par la car ils commençaient toujours et invariable- peut-être au fond d’eux-mêmes que la ché- une relation fragile mais profonde et intime faim, qui par le froid ou la chaleur, le plus ment par une bien curieuse partie de cache- chia en tant que mode vestimentaire vivait s’établissait entre lui et nous : la confiance. souvent par les deux. Puis nous sautions de cache, une sorte de guerre secrète symbo- déjà ses derniers jours. Quant à sa suppo- A cette époque, l’école de Toudja n’était pas mixte. Dès que la lique entre les espiègles mauvais garne- sée symbolique identitaire, elle fut bientôt et cloche sonnait la récréation, les grands garçons que nous étions ments que nous finîmes par devenir au fil de dès le recouvrement de l’indépendance, notre scolarité et nos braves instituteurs. allègrement balayée et remisée au grenier déjà se précipitaient déjà à la balustrade qui séparait les deux Cette petite guerre, réplique moins meurtriè- des souvenirs nostalgiques, par la mode de écoles, pour les voir, elles, en contrebas. La cour des filles re et plutôt enfantine de celle plus grande la tête nue. Bientôt par celle des cheveux bruissait de cris et de jeux, sous nos yeux curieux et moqueurs. d’à côté, finit par devenir,par son caractère longs… et un peu plus tard par celle qui On se faisait des signes, on s’observait. répétitif quotidien, une véritable guerre déferlait sur le monde de la mini-jupe et du d’usure. Même perdue d’avance, il faut le «pattes d’éléphant». Normaaal ! comme dire, en raison du déséquilibre flagrant des diraient nos jeunes d’aujourd’hui, nous Or, il se trouve que la confiance en l’autre, matière en matière avec agilité, nos jeunes forces en présence, cette revue des troupes étions entre-temps devenus citoyens du même quand cet autre est d’ailleurs, venu cerveaux s’adaptaient. L’instit savait très matinale consistait pour nous à refuser monde avec une nationalité et tout et tout !... de loin, de très loin, pour servir au cœur bien de quoi nous étions capables, avant chaque matin d’obéir à nos respectés insti- Après avoir été pendant une courte période d’une guerre atroce entre les siens et les même que nous soyons surpris par nos tuteurs quand ils nous intimaient l’ordre de concurrencée puis remplacée par le béret nôtres, qu’il ne parle même pas votre propres aptitudes. déposer nos chéchias à la couleur rouge basque, marque transitoire et bien pâlotte langue, est le premier pas vers la confiance S’il y a une pédagogie, c’est à cela qu’on écarlate délavée par les privations et la de l’accès à une certaine modernité venue en soi… J’ai personnellement presque tout la reconnaît, non ? La carte de France cou- misère sur l’armoire du fond de la classe. d’ailleurs, la chéchia disparut en emportant oublié de cette période, mais j’ai gardé l’es- vrant difficilement celle pourtant si massive Entre la consigne de nos parents de garder dans son naufrage et le béret basque et ses sentiel : une naturelle capacité à entrer en de l’Algérie écrasée et entassée dans l’es- la chéchia par-devers soi et en toutes cir- fausses illusions identitaires par trop moder- conversation et empathie avec mes sem- pace colonial de l’AOF (entendre Afrique constances, symbole haut porté s’il en est nistes d’un moment. Certains de nos institu- blables, mes frères d’humanité. Ce ne sont occidentale française) pas quelques strophes lénifiantes d’un Evocation Le Soir d’Algérie Mercredi 6 mars 2013 - PAGE 7 instituteurs… d’antan était en place à droite, un globe terrestre en elle tenait à quelques vulgarités très éloi- nez le porte-plume ! Comme tous les Ils changent d’avis comme de cravate ou de orbite géostationnaire, nous invitait à rêver gnées de la spiritualité docile de l’âne si enfants, nous étions dissipés, le maître fai- parti politique et ce n’est pas la voie qu’ils à faire le tour de la planète en le faisant doux de Francis Jammes, que nous lan- sait régner la discipline. Pas question d’arri- suivent actuellement qui va résoudre le pro- tournoyer sur place, à différentes cadences çaient à la volée nos maîtres quand ils ver en retard, sinon on avait une punition, blème. La notion de respect a été oubliée, et vitesses. Le tableau vert «sapin» n’offrait étaient excédés par nos vraies âneries. des lignes à faire le soir au lieu d’aller jouer, moi, je n’oublierai jamais celui que je dois à que quelques mots fraîchement calligra- «Espèce d’Aghyoul ! va !» entendait-on sou- un gage ou une retenue… avec des lignes. mes maîtres d’école de Toudja, et vous cer- phiés en son centre. Il faisait bon à l’école. vent de la bouche de nos instits. Le français Autres temps, autres mœurs, on expédie tainement à ceux de tous les villages et les mômes dans les écoles comme dans villes qui leur ressemblent, entre les années Sa mission s’arrêtait à la fin du primaire, véritable école de la des garderies, à charge aux enseignants de 1959 et 1962 et bien en decà ou au-delà ! pensée et de la relation à l’autre, aujourd’hui appelée leur apprendre… ce que les parents sont Une pieuse pensée pour ceux qui ne sont citoyenneté. Apprentissage délicat des rapports, de la incapables (par ignorance, par laxisme ?) plus de ce monde ! de leur apprendre. Leurs communications Aujourd’hui, c’est de ceux-là qu’il s’agit. rencontre, la vraie et plus tard de la nécessaire négociation. De avec les éducateurs sont rares et souvent Nous avons failli les oublier : Ils avaient pour l’erreur aussi, mais jamais dans le mépris de celui qui se trompe contraintes, ils n’ont pas le temps, il leur faut noms Hubler, Paucaud, Lalisse, Roselot et ou de celle qui ne sait pas. aller travailler, il leur faut courir faire les Fremy ! courses au marché, il leur faut tout juste Pardon ! Messieurs Hubler, Paucaud, Je n’ai jamais oublié la voix cuivrée, la dic- ? Ah ! ces phrases, combien de fois tour- prendre le temps d’avaler un repas, vite Lalisse, Roselot et Fremy. Nous savions tion impeccable de mes maîtres successifs. nées et retournées afin qu’elles deviennent parce qu’il y a «quelque chose» d’intéres- tous que vous étiez des Français de France Du fond de mon souvenir, j’entends encore parfaites, qu’elles expriment l’idée, le sant sur «Al Jazeera Sport» ou Al Jazeera porteurs des vraies valeurs de Rousseau et ce maître parfait et désinvolte, mon instit temps, le lieu, le passé antérieur, le plus que tout court. Il leur faut le temps de ne pas de Rimbaud. Pas celles de la haine des préféré énoncer : «L’habit ne fait pas le parfait du subjonctif, cette bizarrerie de la avoir le temps. Pendant ce temps, leurs pieds-noirs d’Algérie. Nous nous souvien- moine !». langue française que notre maître nous gosses suivent au pas de course. De toute drons de vous aussi longtemps que nos Il se faisait respecter, le maître ! Pour disait réservée aux aristocrates… Nous façon, ils ont pour les plus chanceux leur yeux seront ouverts ! cela, il avait une longue baguette de grena- écrivions à l’encre, cette encre violette qui Même perdue d’avance, il faut le dire, en raison du dier nourrie aux eaux blanchâtres des nom- au fil du temps s’efface de nos vieux cahiers breuses rivières de Toudja, si longue qu’elle d’école et de nos lettres. Au porte-plume déséquilibre flagrant des forces en présence, cette revue des pouvait aller jusqu’au dernier rang de auquel s’arrimait une plume «sergent troupes matinale consistait pour nous à refuser chaque matin pupitres de la classe. Pas moyen de regar- major», le buvard si nécessaire et gare aux d’obéir à nos respectés instituteurs quand ils nous intimaient der voler les mouches ! Clac ! faisait la taches ! Une page tachée était considérée l’ordre de déposer nos chéchias à la couleur rouge écarlate baguette sur le bois, cela nous réveillait. comme cochonnée et déchirée – à refaire, Vous n’avez jamais chanté les tables de avec en prime une centaine de lignes à délavée par les privations et la misère sur l’armoire du fond de multiplication ? Moi, si ! Non, maintenant on copier afin d’apprendre à soigner son tra- la classe. n’apprend plus à compter, on tape sur les vail. Mouler ses lettres était, pour les petits, touches d’une machinette… ça n’ouvre pas la grande affaire de la première année, le l’esprit cette machinerie, ce machin-chouet- cours d’initiation. Majuscules, minuscules, game-boy, leur dream box, leur ordinateur En hommage, je jette en ce qui me te ! On devait tout apprendre par cœur, les pleines vers le bas, déliées vers le haut, avec «terminator 2 ou 3 - ou Bob l’éponge». concerne ma chéchia virtuelle de candidat à verbes, les conjugaisons, la grammaire, le avec des arrondis bien francs, des m et des Cela les occupe. Où s’arrête le rôle des la retraite à vos pieds ! Je sais que beau- vocabulaire, l’arithmétique, la géométrie, navec des enjambées bien distinctes, des j parents, où commence celui de l’enseignant coup d’Algériens se reconnaîtront dans cet l’histoire, la géographie, les sciences natu- et des g avec de vraies jambes galbées. ?Ce ne sont pas les théoriciens du gouver- hommage et feront de même. Peut-être relles et le français. L’arabe était proscrit. Quelles difficultés avec les boucles du k et nement où a siégé pendant près de deux bien plus, à l’ère de Facebook et d’Internet! Quant à la langue maternelle, tamazight, ce w et sa petite queue ! … Essayez, repre- décennies Benbouzid qui vont vous le dire. M.K. PUBLICITÉ Au frère Si Abdelhamid BENZINE Hommage et recueillement 6 mars 2003 - 6 mars 2013 A l’occasion du dixième anniversaire de la disparition du moudjahid com- battant des justes causes Si Abdelhamid BENZINE, ses cama- rades de militantisme et ses compa- gnons de détention dans le camp spécial de Boghni CMIS et de la prison de Lambèse sont invités pour une cérémo- nie d’hommage et de recueillement au cimetière d’El Madania le 6 mars 2013 à 10H30. Benaï Sid Ahmed et ses anciens compagnons de détention ALLPUB/B1 REMERCIEMENTS M. Tayeb Bouzebda remercie tous ceux qui ont compati à la douleur des familles Meziguèche et Bouzebda suite au décès de sa regrettée nièce Karima MEZIGUÈCHE La terrible nouvelle et le deuil qui s'ensuivit ont été allégés par le vaste courant de sympathie et de solidarité qui s'est mani- festé de la part des membres des familles et alliées ainsi que des amis de partout. Qu'ils en soient remerciés ici, chacun par son nom. Il nous reste à prier ensemble pour notre chère disparue afin qu'elle repose en paix dans sa dernière demeure, en souhai- tant que Dieu le Tout-Puissant puisse lui ouvrir les portes de son Vaste Paradis. «A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.» Contribution Le Soir d’Algérie Mercredi 6 mars 2013 - PAGE 8 La loi des séries : affaires et scandales en chaîne «Bon appétit, messieurs ! Ô ministres intègres ! Conseillers nait connaissance, grâce à la presse, Par Zineddine Sekfali vertueux! Voilà votre façon de stupéfiantes révélations concer- nant certains membres du comité pels, tant ces phrases restent Deservir, serviteurs qui pillez la maison ! » central du FLN, et ci-devant députés ! actuelles, alors même que toutes les (Ruy Blas. V. Hugo) Enplus du fait que ces individus n’ont chartes sont, juridiquement parlant, Les deux affaires de corruption affaires ont été jusqu’à présent plutôt pas cru utile de s’expliquer ou caduques et que le FLN d’aujourd’hui Sonatrach-Eni-Saipem et Sonatrach- timides ou timorées ou franchement démentir les méfaits que la vox popu- ne ressemble en rien, idéologique- Lavalin, rendues publiques fin février hors sujet. Comme d’habitude, il y a li leur reproche et que le code pénal ment parlant, à celui de naguère. par les presses italienne et canadien- ceux qui aiment supputer et conjctu- appelle corruptions, détournements, Comme tous les autres partis algé- ne, puis les révélations faites par des rer, pour systématiquement conclure escroqueries, faux et usage de faux riens, il est saisi par la fièvre du pou- quotidiens algériens sur les agisse- au complot ourdi contre l’Algérie par et trafics d’influence, on ignore si des voir pour le pouvoir, par l’approche de ments douteux de certains députés des étrangers avec la complicité de enquêtes ou des informations judi- certaines échéances électorales et membres du comité central du FLN traîtres à la patrie. Ce faisant, ces ciaires ont été déclenchées. par une course effrénée aux postes. prouvent qu’«il y a bien quelque commentateurs se donnent, à peu de Rappelons en effet ici que la loi L’alpha et l’oméga de la politique, chose de pourri en Algérie». Si cette frais, une bonne conscience et une oblige les officiers de police judi- c’est devenu pour les dirigeants de vague d’affaires et de scandales n’a stature de patriote. D’autres, s’attri- ciaires et les procureurs, lorsqu’il est tous les partis comment devenir apparemment ni surpris ni ému ceux buant la qualité de cadres supérieurs ministre, député, sénateur ou, à Il est par ailleurs qui, en Algérie, sont censés, de par ou d’experts, tentent de minimiser défaut, maire ou président d’APW. Et leurs responsabilités dans l’Etat, lut- les méfaits signalés en les réduisant remarquable qu’en même pour cela, tous les moyens sont ter contre les trafics et les magouilles à «des agissements individuels» ou, temps que ces affaires «bons», en particulier les trucage, qui s’y commettent, elles ont par selon l’expression désormais consa- fraude et corruption. Or, le FLN SH, l’opinion publique contre provoqué dans l’opinion crée, à «des actes isolés». Pour eux, actuel, qui a beaucoup changé par publique algérienne un dégoût à il n’y a ni association de malfaiteurs ni nationale prenait rapport au FLN historique, reste pro- vomir et une colère difficilement entente criminelle. Ils vont donc connaissance, grâce à la fondément différent des autres partis. contenue. Al’étranger, elles ont ruiné orienter la justice et, le cas échéant, Que ces derniers «s’encanaillent en presse, de stupéfiantes le peu de réputation qui restait à la vindicte populaire vers les lam- recrutant des hommes de sac et de révélations concernant l’Algérie. D’ores et déjà, on s’attend à pistes, les sous-fifres et le menu fre- corde», on est en droit de s’en ce que l’Algérie, par la faute de tin, sauvant ainsi les grands mafieux. certains membres du moquer. Par contre, il ne saurait être quelques malfrats, soit classée au Les seules réactions dignes d’intérêt comité central du FLN, et permis au FLN de se laisser infiltrer tableau de l’ignominie des pays les sont à mon sens celles exprimées par au point de ressembler à un club d’af- ci-devant députés ! plus corrompus du monde. deux technocrates : Hocine Malti, fairistes qui croient que le FLN et Alors qu’une première affaire ancien cadre supérieur du secteur l’Algérie leur appartiennent. L’Algérie Sonatrach ouverte au pôle spécialisé pétrolier, et Nicolas Sarkis, expert porté à leur connaissance des faits n’a jamais appartenu au FLN. Le FLN de la cour d’Alger n’est toujours pas international spécialisé dans le constitutifs d’infractions, de procéder appartient à l’Algérie et fait partie de jugée, les Algériens ont donc décou- domaine des hydrocarbures. L’un au moins à une enquête. Rappelons son histoire. Mais le FLN d’aujour- vert, tétanisés, qu’il existe deux nou- s’est adressé au chef du DRS, l’autre aussi que les parquets peuvent faire d’hui va tout droit au naufrage, car il velles affaires SH. Beaucoup appré- au chef de l’Etat. Leurs lettres, véri- enquêter sur des faits, même si leurs s’est imprudemment ouvert au monde tables cris d’alarme, peuvent être auteurs ne sont pas connus, et requé- interlope des affairistes. De surcroît, L’alpha et l’oméga de la résumées ainsi : «Attention, la pourri- rir des instructions contre «X». dans leur recherche haletante d’un ture a atteint un degré insupportable Rappelons enfin que la procédure de secrétaire général, les «FLnistes» ne politique, c’est devenu et il y a risque d’explosion ! Il est levée de l’immunité parlementaire cessent de se déchirer et de se divi- pour les dirigeants de grand temps de nettoyer et d’assainir n’est en aucune façon un obstacle à ser en clans. Même dans les pires tous les partis : comment !» En effet, trop c’est trop ! Après la l’ouverture d’une enquête ou d’une crises, on n’a pas vu pareil charivari ! scabreuse affaire El Khalifa Bank, qui instruction contre «X». Or, on croit L’impression qui se dégage de cette devenir ministre, député, donna lieu à un procès escamoté savoir qu’il n’y a eu lieu ni enquête ni agitation politicienne mais très peu sénateur ou, à défaut, comme une mauvaise pièce de instruction. On le déplore vivement, politique, c’est que beaucoup de nos maire ou président théâtre, puis l’affaire de l’autoroute d’autant plus que, depuis quelque «politiciens» ont atteint le seuil de d’APW ? Et pour cela, Est-Ouest qui s’est perdue dans les temps, les magistrats revendiquent Peter ou sont entrés, comme dirait un méandres de la procédure et les haut et fort leur indépendance. Voilà médecin, dans la phase des pertes tous les moyens sont déclarations sinueuses des témoins donc une occasion ratée par les juges neuronales, «bons», en particulier les et des mis en cause, enfin les trois et procureurs d’inscrire dans les faits D’où cette question : la génération trucage, fraude et affaires SH, l’Etat doit se ressaisir, leur indépendance et de la faire res- des révolutionnaires, qui est en train prendre les mesures salvatrices qui pecter par ceux qui veulent la leur de disparaître, n’a-t-elle plus rien à corruption. Or, le FLN s’imposent et utiliser tous les moyens confisquer ! transmettre en matière d’éthique, de actuel, qui a beaucoup légaux connus tels que les condam- Mais au-delà des questions juri- rigueur, de valeurs et de principes ? changé par rapport au nations à de longues peines de réclu- diques que je viens d’évoquer briève- Quelles orientations et quel projet de FLN historique, reste sion, les saisies et ventes au profit du ment, ce qui m’attriste le plus, c’est Ce qui suscite encore trésor des biens meubles et qu’il n’y a pas longtemps, on pouvait profondément différent immeubles des condamnés, et s’agis- lire dans les documents idéologiques plus de rage, c’est que des autres partis. sant des entreprises étrangères cor- du Parti FLN, en l’occurrence la char- ces individus sans foi ni ruptrices, les saisies de leurs biens et te de 1976 et celle de 1986, des loi n’ont, semble-t-il, équipements situés en Algérie, le blo- phrases comme celles-ci : «On ne rien à craindre ni des hendent qu’il y en ait d’autres encore. cage des comptes ouverts dans des peut posséder des affaires ou y être De tous les déballages faits à l’étran- établissements financiers algériens, intéressé et assumer des responsabi- services de sécurité ni de ger, par des juges étrangers dont l’in- la fermeture de leurs locaux, les inter- lités dans le Parti et l’Etat… C’est là la justice, car le laxisme, dépendance et l’impartialité ne sau- dictions de séjour et d’exercice de une contradiction qu’il faut éliminer l’incompétence et raient être mises en doute, l’opinion toute activité en Algérie… En effet, la sans réserve, si l’on veut éviter le publique nationale retiendra, quoi que corruption ayant infecté presque risque de voir s’instaurer des dévia- d’influents parrains leur l’on fasse et que l’on dise, que SH et toutes les parties du corps social, tions dangereuses.» Il y avait des garantissent l’impunité certaines structures de l’Etat, sont aucun traitement médical ne peut suf- mises en garde quasi prophétiques absolue. devenues une chasse gardée au ser- fire ; il faut recourir à la chirurgie, contre «les appétits malhonnêtes vice et au profit exclusif d’une bande pour protéger notre économie natio- devant les biens du peuple» et contre de rapaces algériens et étrangers. Ce nale du pillage et la prémunir de ce «le secteur parasite ou compradore», société est-elle encore en mesure de qui suscite encore plus de rage, c’est fléau mortel. Est-ce que cela est et cette injonction : «ce secteur doit proposer à la jeunesse ? que ces individus sans foi ni loi n’ont, encore possible ? Devant l’énormité être non seulement combattu et élimi- Malheureusement, il est à craindre semble-t-il, rien à craindre ni des ser- du mal et sa profondeur, on peut en né» et «son influence insidieuse… qu’avec leur départ ne disparaisse à vices de sécurité ni de la justice, car douter. En tout cas, la lutte contre la enrayée». Je terminerai ces rappels tout jamais l’espoir exalté qui a long- le laxisme, l’incompétence et d’in- corruption, une fois déclenchée, par cette phrase rédigée comme un temps animé les Algériens pour ne fluents parrains leur garantissent l’im- devra être conduite sans état d’âme article de loi : «Intégrité, engage- laisser que désenchantement et abat- punité absolue. On a, par ailleurs, et de manière implacable. ment, compétence sont les trois cri- tement. Ce qui, tôt ou tard, mettra noté qu’excepté le ferme message Il est par ailleurs remarquable tères fondamentaux auxquels doit gravement en danger la paix sociale présidentiel du 24 février 2013, les qu’en même temps que ces affaires répondre chaque cadre.» Il n’y a rien et la tranquillité publique. réactions des politiques à ces graves SH, l’opinion publique nationale pre- à mon avis de «rétro» dans ces rap- Z. S. Le Soir du Centre LeSoir d’Algérie Mercredi 6 mars 2013 - PAGE 9 BÉJAÏA : GRÈVE ILLIMITÉE DANS LES RÉSIDENCES UNIVERSITAIRES Inévitable impasse et graves accusations R C’est l’impasse la plus totale au niveau des Dtion des affaires de la : résidences universitaires de la wilaya de Béjaïa, otodirection incriminée, hnotamment dans l’octroi de paralysées par un mouvement répétitif de P marchés de consommation grèves depuis l’entame de l’année scolaire. Le à savoir la boulangerie, la ton est monté de plusieurs crans dans les rangs boucherie, le transport et des travailleurs et rien ne va plus entre ces der- tous autres équipements niers et le ministère de tutelle. liés au fonctionnement des Hier, en marge d’une cune autorité quelconque résidences universitaires. conférence de presse ne lève le petit doigt ; il Certains étudiants, organisée dans les locaux casse, saccage, brûle des selon les témoignages, de l’UGTA, les syndica- chambres d’étudiants et s’impliquent directement listes des œuvres universi- agresse avec des armes dans le traitement des bud- taires ont exigé une com- blanches travailleurs et gets et de leur distribution mission d’enquête parle- étudiants» expliquent les en contrepartie de sommes mentaire, aux fins d’éclair- travailleurs aux journa- faramineuses et autres cir la confusion générale listes, avant d’aborder la avantages. R qui règne dans les responsabilité des pou- D Desources officielles et diverses structures d’ac- voirs publics, devant de o:sécuritaires, nous avons ot cueil estudiantines de pareils cas. Phappris qu'une enquête a Béjaïa. «Devant la passivité été bel et bien menée par Aentendre les syndica- des responsables et des est le ministre et où sont pos, se sont interrogés, chés? Tout porte à croire les services concernés, à listes qui se sont succédé pouvoirs publics, nous, passés les pouvoirs lors de cette rencontre qu’il y a bien des intérêts propos de la gestion des sur la scène, l’heure est syndicalistes et tra- publics ?» se sont indignés avec la presse du «com- personnels de certains étu- œuvres universitaires de d’une extrême gravité, vailleurs, décidons de ne les syndicalistes. ment se fait-il, que seul le diants dans cette descente Béjaïa, d'où les enquêteurs devant les accusations plus reprendre le travail Pour rappel, en date du bureau de la DRH, ait été punitive». ont prouvé la véracité de «irréfutables» qui acca- sans un minimum de 27 février dernier, le siège ciblé par la casse des uni- Les accusations sont certaines accusations des blent les responsables de conditions sécuritaires. de la DOU de Béjaïa, a été versitaires en colère, alors accablantes, si l’on tient travailleurs à propos du l’administration, des ser- Nous ne faisons pas partiellement saccagé par que ceux des services des compte des récits des groupuscule d'étudiants vices de sécurité, du minis- d’amalgame pour générali- ce groupe d’étudiants, marchés, celui du direc- fonctionnaires de la direc- incriminés. tère de l’Enseignement ser toute la communauté accusé par les syndica- teur, du département des tion des œuvres universi- Des rapports détaillés supérieur et notamment universitaire de Béjaïa, qui listes d’être à l’origine du bourses et celui des taires de Béjaïa, qui citent ont été envoyés à chaque d’une trentaine d’étudiants serait de 42000 étudiants, marasme. contrôles et de la coordina- des exemples d’étudiants tutelle aux fins d’enquêtes. «fauteurs de troubles» à il s’agit là d’un groupuscule Les syndicalistes, à pro- tion, n’ont jamais été tou- très influents dans la ges- Kamel Gaci l’origine désastreuse de la de 25 à 30 étudiants, dont M'SILA crise. certains ont terminé leur «Ce mouvement de pro- cursus, qui sème la terreur Le CNAPEST-Elargi a paralysé les lycées testation n’est que la résul- au niveau des infrastruc- tante des conditions de tra- tures universitaires. Ces vail intolérables que nous gens-là sont connus de Cette action a été initiée en signe de protesta- leurs dossiers scolaires Cnapest-Elargi, ont vivons depuis des années. tous.Ils ont fini par prendre tion contre la décision prise par le tribunal admi- d'autres ont été privés de constaté que le verdict du En effet un groupuscule le dessus sur tout, y com- nistratif de M'sila qui a ordonné en référé le retour cours pour une durée tribunal est une ingérence d’individus, qui bénéficie pris la gestion du porte- de 17 élèves dans leurs classes respectives au d'une semaine. dans le règlement interne d’une impunité totale, se feuille de la direction des Les parents de ces des établissements sco- lycée «Othmane Ben Affane» de M'sila après leur permet de semer la terreur œuvres universitaires ; élèves ont été très cour- laires et porte atteinte à la exclusion, une décision prise par le conseil de dis- au sein des résidences c’est très grave.Mais où roucés par ces décisions crédibilité des différents cipline et qui a consisté à les transférer dans universitaires, sans qu’au- est l’autorité de l’Etat, où prises en l'absence des conseils. d'autres lycées de la wilaya pour avoir commis représentants des parents Cette affaire a surgi au des actes de vandalisme au sein de l'établisse- TIZI-OUZOU d’élèves, lors du conseil. moment où la direction de ment, semé la zizanie au milieu des autres élèves, Cependant l’administration l'éducation organise le La daïra de Bouzeguène créé un climat d'anarchie et perturbé le bon dérou- a tenu la réunion une fois débat portant sur l'évalua- lement des cours, selon le communiqué du le quorum atteint, les tion des réformes et le pro- fermée de nouveau bureau syndical remis à la presse. parents ont déposé une gramme imposé qui touche plainte au niveau du tribu- àsa phase wilayale en vue Cette affaire remonte forme de sanction au lieu nal administratif de M'sila de préparer la plate forme &par des manifestants aux mois de novembre et de les livrer au désœuvre- qui a ordonné la suspen- par des suggestions des décembre derniers où 41 ment de la rue. sion des décisions prises enseignants dans le but élèves ont été recensés Pour le reste des par le conseil de discipline d'améliorer le rendement La daïra de Bouzeguène est fermée pour la éniè- par l'administration pour élèves,quelques-uns ont me fois par des citoyens en colère. Cette fois-ci, par avoir commis des actes subi des sanctions de 1eret et le retour sans conditions scolaire et les présenter les membres du collectif des non-bénéficiaires et de n'ayant aucun rapport avec 2e degré telles que des des élèves sanctionnés. lors de la réunion nationale Par ailleurs, les ensei- qui se tiendra prochaine- bénéficiaires des locaux commerciaux qui s’estiment l'enseignement. Acet effet, avertissements et des gnants et à travers leur ment. lésés et bafoués dans leurs droits par la manière dont la direction de l'éducation a blâmes déposés dans représentant qui est le A. Laïdi s’est faite la distribution par la commission présidée pris la décision de sanc- par le chef de daïra. tionner le proviseur qui a Publicité Al’appui de leur action survenue après qu’ils aient gardé le silence devant ces REPUBLIQUE ALGERIENNE DÉMOCRATIQUE ETPOPULAIRE vainement frappé à toutes les portes, selon leur porte- dépassements et le muter OPPOSITION DWAIÏLRAAYADED ET ITZIIZ-GI-HOEUNZIOFUF parole, les manifestants ont adressé une lettre ouver- dans une autre ville loin du COMMUNE DE TIZI-GHENIFF te adressée au président de la République dans chef-lieu. AVIS laquelle ils ont exprimé leur indignation face à ce qu’ils Quant aux 41 élèves Le Crédit Populaire d’Algérie informe considèrent comme un déni de droit fondamental, ce contrevenants, leur sort a l’ensemble de ses confrères et de sa clien- PORTANTÉTABLISSEMENTD’UN qui les avait conduits à la fermeture de l’APC il y a été remis entre les mains tèle, concernant l’opposition au paiement CERTIFICATDE POSSESSION Le Président de l’Assemblée Populaire quelques jours. du conseil de discipline de quatre (04) formules de chèques de Communale de Tizi-Gheniff informe la popula- Lesjeunes promoteurs bénéficiaires de l’Ansej, se composé des professeurs banque émanant de l’agence Rouiba tion que M.AUMAR Hocine/Arezki, né le disent freinés dans leurs ambitions par ladite commis- du lycée qui a décidé d'ac- «178»,portées manquantes à savoir : 25/08/1985 à Tizi-Gheniff, a formulé une demande sion avec la complicité des autorités locales, en les quitter 3 élèves, 17 qui ont Formule n° 2376822 (relative à la série tendant à obtenir un certificat de possession, sur privant de locaux qu’ils estiment mériter amplement fait l'objet d'une enquête MMdu 2376801 au 2376850). une parcelle de terrain située au lieudit «El car remplissant, selon eux, tous les critères d’attribu- diligentée par la police sur Formule n° 2376872 (relative à la série Ainsar»d’une superficie 667,00m2sise au village tion. Ils se considèrent de ce fait victimes d’ostracisme plainte déposée par la MMdu 2376851 au 2376900). Tamelaht,commune de Tizi-Gheniff. Limitée dans son ensemble : et de marginalisation par les autorités locales. direction de l'éducation Formule n° 2376922 (relative à la série -Au nord : par un complément de terrain Se joignant à eux, des bénéficiaires fustigent le pro- pour rétablir le calme et lut- MMdu 2376901 au 2376950). -Au sud : par la pté AUMAR Saïd/Amar cédé d’affectation des locaux dont certains se sont vus ter contre le phénomène Formule n° 2376972 (relative à la série -Al’est : par un complément de terrain attribuer des magasins au 4e étage sans commodités des agressions dans les MMdu 2376951 au 2377000). -Al’ouest : par un chemin vicinal et dans des zones éloignées des habitations, cela écoles ; pour cela le Les éventuels contestataires sont tenus d’adresser alors qu’ils soutiennent que certaines catégories pro- conseil a décidé de les Le Crédit Populaire d’Algérie décline leurs requêtes écrites au service de l’Urbanisme de fessionnelles ne sont même pas prises en considéra- éloigner de leur lycée et les toute responsabilité quant à l’utilisation l’APC de Tizi-Gheniff, dans un délai de deux (02) mois à partir de la date de parution du présent avis. tion par la distribution objet de multiples contestations. transférer dans plusieurs frauduleuse de ces formules de chèques. Tizi-Gheniff, le 07 février2013 S. Hammoum lycées de la wilaya, une CPA Le Président de l’APC. Anep n°511058 - Le Soir d’Algérie du 06/03/2013 F118635/B13 Le Soir de l’Est LeSoir d’Algérie Mercredi 6 mars 2013 - PAGE 9 OUM El BOUAGHI Une statuette de l'ère romaine récupérée par la police Décidément, les contrebandiers et les trafiquants avé- caractéristiques d’un modèle rés ne reculent devant rien pour s'enrichir quitte à porter archéologique de 5 kg et d'une hauteur de 50 cm symbolisant le des coups à l'économie nationale et même à l'histoire du Christ, légèrement affectée au pays. niveau des membres supérieurs. Ces contrebandiers tous azi- spécialisé dans ce genre de trafic Examinée par des spécialistes en muts et profitant du grand tracé qui touche essentiellement les la matière, cette statuette serait frontalier séparant la wilaya, avec antiquités archéologiques et histo- originale et unique spécimen le pays voisin, la Tunisie, s'adon- riques. datant de l'époque romaine, selon nent à un trafic multiple allant des Cette opération de grande les investigations menées par la denrées alimentaires aux effets envergure, qui s'est déroulée en police et les propres aveux des vestimentaires, en passant par plein centre-ville, s'est soldée par contrebandiers.Cette statuette des produits stratégiques tels que la neutralisation d'un véhicule tou- était destinée à être vendue à un les carburants qui ne cessent de ristique, une Mercedes immatricu- étranger pour une somme dépas- traverser la frontière et en quanti- lée dans la wilaya de Constantine. sant les 100 millions de dinars. té importante. Le dernier trafic en Trois personnes étaient à bord du Les mis en cause ont été date, selon la cellule de communi- véhicule : M. A., 35 ans, M.H. 28 écroués en ce début de semaine cation de la Sûreté de wilaya, ans, et M. A. 34ans, toutes origi- par le procureur général près le demeure cet étrange vol d'un spé- naires d'un bourg de la commune tribunal de première instance cimen rare d'une statuette archéo- de Sigus, à 60km à l'ouest du d'Oum El Bouaghi aux griefs de logique en bronze. Les éléments chef-lieu de wilaya. vol, détournement et détention R D de la police, suite à des informa- Lors de la fouille minutieuse du illégale de patrimoine archéolo- : o tions qui leur sont parvenues, ont véhicule, la police est tombée sur gique destiné à l'exportation. ot h P tendu une souricière à un groupe cette statuette présentant les M. C. SÛRETÉ DE WILAYA DE ANNABA KERKERA Mandat de dépôt pour plus des trois quarts des interpellés (SKIKDA) Une jeune fille En dépit des actions menées par les éléments de d’armes blanches (49), gistré 59 accidents de la cir- vices de la police générale, de 22 ans la police judiciaire de la Sûreté de wilaya de Annaba, détention et usage de stu- culation ayant provoqué le ils ont effectué 1 269 opéra- pour l’éradiquer ou du moins diminuer de ses péfiants et de psychotropes décès d’une personne et tions de contrôle ayant se suicide méfaits, la criminalité urbaine ne cesse d’enregistrer (76). Les 53 autres per- des blessures plus ou abouti à l’exécution de 27 chaque jour un peu plus d’actes répréhensibles. sonnes interpellées l’ont été moins graves à 44 autres. décisions de fermeture de La commune de C’est ce qui ressort du pellées, soit plus des trois pour divers autres délits. Toujours au chapitre de commerces ainsi que la pro- Kerkera est sous le bilan mensuel de la Sûreté quarts, furent placées sous Concernant les per- la sécurité publique, sur les position à la même sanction choc. La cause est liée de wilaya pour le mois de mandat de dépôt après leur sonnes recherchées, 96 ont 687 interventions, les de 22 autres qui étaient en au suicide d’une jeune février écoulé. Ainsi, pas présentation devant les par- été arrêtées durant la même mêmes services ont procé- défaut avec la réglementa- fille de 22 ans, lundi, moins de 138 personnes quets de la wilaya. Elles période. Les services de la dé au retrait de 832 permis tion en vigueur. dans la bourgade de sur les 178 ayant été inter- sont accusées de détention police de Annaba ont enre- de conduire. Quant aux ser- A. Bouacha Leghdir, à 65 km du ARBORICULTURE chef-lieu de wilaya. Selon les déclara- Plantation de près de 700 hectares d’oliviers tions des membres de sa famille, c’est à l’aide d’un couteau de cuisine à Constantine que la jeune fille a mis fin à ses jours.Elle a été retrouvée gisant dans Un projet portant sur la plantation d’oli- la Conservation des forêts, Kheireddine Saïghi. Bouziane et d’Ouled Rahmoun, ont fait savoir,de une mare de sang dans viers sur une superficie de près de 700 ha a La surface de l’oliveraie de la wilaya de leur côté, les services agricoles qui prévoient sa chambre. été inscrit à Constantine au titre de la saison Constantine avait connu, la saison dernière d’étendre, dans une étape ultérieure, les superfi- L’enquête diligentée agricole 2012-2013, a-t-on appris, hier (2011-2012), une extension de plus de 500 ha, a cies réservées à cette arboriculture avec la créa- par la brigade de gen- mardi, auprès de la Conservation des forêts. rappelé le même responsable, faisant état d’un tion d'autres vergers, notamment au nord de la darmerie de Kerkera L’opération, qui concernera l’ensemble des «engouement de plus en plus marqué» des agri- wilaya qui recèle «d'énormes potentialités». déterminera les raisons communes de la wilaya, est inscrite dans le culteurs locaux pour l’oléiculture. Les efforts déployés pour développer l’oléi- ayant poussé la jeune cadre du «programme de développement inten- Le verger oléicole de la wilaya de culture «procèdent de la volonté d’assurer une fille à commettre cet sif de l’oléiculture qui vise la plantation de 2 500 Constantine occupe à l’heure actuelle une autosuffisance en la matière, de faire baisser les acte. ha d’ici à 2014», a précisé à l’APS le chef du ser- superficie de l’ordre de 1 400 ha. Il est concentré prix et de faire face à la concurrence des olives Zaïd Zoheir vice de la protection de la faune et de la flore à dans les communes d’Aïn Smara, de Hamma- d’importation», ajoute-t-on. BORDJ BOU ARRÉRIDJ Publicité REPUBLIQUE ALGERIENNE DÉMOCRATIQUE ETPOPULAIRE Les citoyens associés dans le traitement OPPOSITION WILAYADE TIZI-OUZOU DAÏRADE TIZI-GHENIFF COMMUNE DE TIZI-GHENIFF des dossiers de demandes de logement AVIS Le Crédit Populaire d’Algérie informe l’en- semble de ses confrères et de sa clientèle, PORTANTÉTABLISSEMENTD’UN Le wali de Bordj Bou Arréridj a lancé concernant l’opposition au paiement de CERTIFICATDE POSSESSION un appel, le samedi 2 mars, à l'endroit quatre (04) formules de chèques de banque Le Président de l’Assemblée Populaire Communale des citoyens du chef-lieu de la wilaya afin de Tizi-Gheniff informe la population que M. émanant de l’agence Rouiba «178»,portées qu'ils désignent un membre de leur loca- AUMAR Hocine/Arezki, né le 25/08/1985 à Tizi- manquantes à savoir : lité, qu'ils jugent crédible, pour participer Gheniff, a formulé une demande tendant à obtenir un Formule n°2376822 (relative à la série MM certificat de possession, sur une parcelle de terrain autraitement des 6 200 recours déposés du 2376801 au 2376850). située au lieudit «El Ainsar» d’une superficie par les citoyens relatifs à l'attribution des Formule n°2376872(relative à la série MM 667,00m2 sise au village Tamelaht, commune de logements sociaux, et ce, jusqu'à sa du 2376851 au 2376900). Tizi-Gheniff. phase finale. Limitée dans son ensemble : Une méthode de concertation et de Formule n°2376922(relative à la série MM -Au nord : par un complément de terrain consensus pour que chacun des acteurs du 2376901 au 2376950). -Au sud : par la pté AUMAR Saïd/Amar s'approprie une décision consciencieuse DR Formule n°2376972(relative à la série MM -Al’est : par un complément de terrain et se sente impliqué dans le déroulement o: du 2376951 au 2377000). -Al’ouest : par un chemin vicinal de la mission d’attribution des logements hot Les éventuels contestataires sont tenus d’adresser P sociaux. Le wali déplore les actes d'incivi- Le Crédit Populaire d’Algérie décline toute leurs requêtes écrites au service de l’Urbanisme de lité des jeunes, qui se sont soldés par 43 tions. Le siège d’une mairie a fait l'objet responsabilité quant à l’utilisation frauduleu- l’APC de Tizi-Gheniff, dans un délai de deux (02) blessés parmi les manifestants, et 9 poli- d'un saccage lors de l'émeute qui a se de ces formules de chèques. mois à partir de la date de parution du présent avis. Tizi-Gheniff, le 07 février2013 ciers blessés. Tous ont été admis à l'hôpi- entraîné la dégradation de trois micro- CPA Le Président de l’APC. tal. La police a procédé à huit arresta- ordinateurs. Layachi Salah Eddine Anep n°511058 - Le Soir d’Algérie du 06/03/2013 F118635/B13
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