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Descriptions de six nouvelles Meira J. du Val, 1852, des Cévennes (France méridionale) et note sur Meira sedilloti Ch. Brisout, 1882, bona species (Coleoptera Curculionidae Entiminae) PDF

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Faunitaxys Revue de Faunistique, Taxonomie et Systématique morphologique et moléculaire Volume 1 ISSN (en cours) JUILLET 2013 Numéro 1 Dépôt légal : Juillet 2013 Faunitaxys Revue de Faunistique, Taxonomie et Systématique morphologique et moléculaire Directeur de la publication, rédacteur, conception graphique et PAO: Lionel Delaunay Cette revue ne peut pas être vendue Elle est distribuée par échange aux institutions (version papier) et sur simple demande aux particuliers (format PDF) à l’adresse suivante: AFCFF 28, rue Voltaire, F-42100 Saint Etienne E-mail: [email protected] La parution de Faunitaxys est apériodique Impression SARL SPEED COPIE, 6, rue Tréfilerie, F-42100 Saint-Etienne [email protected] Imprimé le 03 juillet 2013 Faunitaxys, 1(1), 2013: 1 – 16. 1 Descriptions de six nouvelles Meira J. du Val, 1852, des Cévennes (France méridionale) et note sur Meira sedilloti Ch. Brisout, 1882, bona species (Coleoptera Curculionidae Entiminae) LIONEL DELAUNAY (1) & ANDRÉ MELLE (2) (1) 28 rue Voltaire, F-42100 Saint-Etienne – < [email protected] > (2) 9 route de Pélussin, F-42410 Chavanay – < [email protected] > Résumé. – Le statut d'espèce de M. sedilloti Ch. Brisout, 1882, est restauré. Six Mots-clés: nouvelles Meira Jacquelin du Val, 1852 (Coleoptera Curculionidae Entiminae) sont décrites des Cévennes (France méridionale): M. crassicornis coironensis n. ssp. (massif Coleoptera; crassicornis; du Coiron, Ardèche), M. sedilloti chobauti n. ssp. (montagne de Saint-Geniès, Gard), M. Curculionidae; rolandi; rolandi n. sp. (région de Montpellier, Hérault), M. ronani n. sp. (région de Montpellier, Hérault), M. lavagnei lata n. ssp. (monts de l'Espinouse, Hérault) et M. lavagnei Entiminae; chobauti; komezai n. ssp. (montagne de Nore, Tarn). Elles sont facilement différenciées de M. Peritelini; sedilloti; mellei Delaunay, 2011 (Tanargue, Ardèche), de M. lavagnei lavagnei Pierotti & Bello, Meira; mellei; 1994 (Hérault), de M. rouaulti Pierotti, 2011 (Gard), de M. sedilloti sedilloti Ch. Brisout, 1882 (Bourg-Saint-Andéol, Ardèche), et de M. crassicornis crassicornis J. du Val, 1852 lata; nouvelle espèce; (région de Montpellier, Hérault). ronani; taxonomie; komezai; Cévennes; Delaunay L. & Melle A., 2013. – Descriptions de six nouvelles Meira J. du Val, 1852, des rouaulti; France. Cévennes (France méridionale) et note sur Meira sedilloti Ch. Brisout, 1882, bona species (Coleoptera Curculionidae Entiminae). Faunitaxys, 1(1): 1 – 16. lavagnei; coironensis; Introduction Chavanay, France; LD, collection Lionel Delaunay, Saint- Etienne, France; KOM, collection Nicolas Koméza, Albine, France. Poursuivant l'étude des Meira Jacquelin du Val, 1852, de la chaîne des Cévennes, et venant à la suite d'un premier travail consacré à la description d'une espèce nouvelle Matériel et méthode découverte au mont Tanargue (Delaunay, 2011), nous en décrivons six supplémentaires: trois sont franchement Collecte du matériel. – Les échantillons de litière et de montagnardes, réparties à chaque extrémité de la chaîne débris végétaux (pas plus d'une dizaine de litres par (massif du Coiron en Ardèche, montagne de Nore dans le prélèvement) sont collectés par tamisage (tamis de Tarn et monts de l'Espinouse dans l'Hérault), deux autres Winckler, maille de 1 cm) aux pieds des plantes et plus méridionales, pratiquement à mi-chemin, dans la arbustes présents sur les sites visités. Cependant, sur région de Montpellier, et enfin la dernière en basse vallée terrain calcaire (le plus souvent des garrigues) nous du Rhône (rive droite, dans le Gard). Une septième espèce privilégions les plantes aromatiques, telles que le thym, le du sud de l'Ardèche est réhabilitée en tant que bona romarin et la sarriette, mais aussi les cistes et les species. genévriers. Sur terrain acide (souvent à plus haute altitude) nous explorons essentiellement les genêts et les Abréviations. – MNHN, Museum national d'Histoire callunes. La matière est ensuite déposée dans des naturelle (Paris); JDV, collection Jacquelin du Val appareils de Berlese pour dessiccation et récolte. (MNHN); HOF, collection Adolphe Hoffmann (MNHN); HUS, collection Alphonse Hustache (MNHN); RUT, Période d'apparition. – Dans nos régions, la collecte collection Gaston Ruter (MNHN); TEM, collection s'échelonne d'octobre à juin de l'année suivante. La Gaston Tempère (MNHN); PER, collection Jean Péricart période la plus favorable correspond à la fin de l'automne (MNHN); CCEC, Centre de Conservation et d’Etude des et au début de l'hiver, moment de l'année où les pluies Collections du Musée des Confluences, Lyon, France sont les plus abondantes, particulièrement en zone (anciennement Muséum de Lyon); SEF, Société méditerranéenne. Il semble aussi que cela corresponde à Entomologique de France; AC, collection Alain Coache, l'apparition des adultes qui sont généralement abondants la Brillanne, France; AM, collection André Melle, et très frais. 2 DELAUNAY & MELLE. – Six nouvelles Meira des Cévennes ssp. (montagne de Nore, Tarn), M. lavagnei lata n. ssp. Méthode d'étude. – L'examen du matériel est pratiqué à la (monts de l'Espinouse, Hérault). loupe binoculaire (Leica M205C, rapport de zoom de 21) à des grossissements pouvant aller jusqu'à 400. 3 – Soies élytrales très longues, très fines, très raides et Généralement, tous les exemplaires (mâles et femelles) très relevées, presque à la verticale; groupe de sedilloti: sont disséqués afin d'extraire les genitalia qui sont M. sedilloti sedilloti Ch. Brisout, 1882 (Bourg-Saint- conservés dans une goutte de DMHF, directement sur la Andéol, Ardèche), M. sedilloti chobauti n. ssp (montagne paillette de préparation de l'insecte. de Saint-Geniès, Gard), M. rolandi n. sp. (région de Les clichés sont réalisés par une méthode de multifocus Montpellier, Hérault). à l'aide d'un appareil reflex photo numérique Canon EOS – Soies élytrales plus courtes, plus épaisses, incurvées 5D Mark III (capteur CMOS 24 x 36 mm – 22,3 et moins relevées; groupe de crassicornis: M. mégapixels) monté nu sur un système monoculaire Leica crassicornis crassicornis J. du Val (région de Montpellier, Z16 APO motorisé et piloté avec un iMac 24 pouces. Hérault), 1852, M. crassicornis coironensis n. ssp. Remarque: l'impression visuelle, lors de l'examen des (Coiron, Ardèche). spécimens ou sur les photographies, est fortement conditionnée par le type d'éclairage utilisé (halogène, Meira crassicornis crassicornis J. du Val, 1852 leds ...), par sa géométrie (annulaire , col de cygne ...), par (Fig. 1, 2, 15, 36 et 37) sa longueur d'onde, et surtout par son incidence (directe ou diffusée à travers un cylindre de papier calque, par Meira crassicornis J. du Val, 1852: J. du Val 1852: 713. exemple). Ainsi, chez certaines Meira, un éclairage direct Type: Montpellier (France). Hustache 1924: 58. Sainte- rend la surface du corps brillante, avec parfois des reflets Claire Deville 1938: 391. Hoffmann 1950: 182. Tempère métalliques qui disparaissent si on utilise un diffuseur. & Péricart 1989: 474. Caractères morphologiques distinctifs. – Concernant la Matériel étudié (2 ex.). morphologie externe, la séparation des différentes espèces et sous-espèces repose sur l'étude des caractères suivants: – Type, ♂ (JDV) (Fig. 1, 15 et 36). 2 étiquettes. Etiquette rouge: / les antennes (épaisseur, forme du scape), les yeux “Type crassicornis J. du Val“ /. Etiquette blanche: / “Museum de Paris“ (imprimé), “Coll. J. du Val“ (de la main d'Hélène Perrin) /. (convexité, position subdorsale ou sublatérale), le rostre (plus ou moins transverse), le pronotum et les élytres – Epingle de 1 ex. ♂ (HOF) (Fig. 2 et 37). 4 étiquettes: / “Montpellier Hérault“ / “M. crassicornis J. du Val“ / “M. crassicornis Hoffmann (forme et dimensions) ainsi que les soies dorsales (forme, det.“ / “Museum de Paris 1968 Col. A. Hoffmann“ /. longueur et inclinaison). Au niveau de la morphologie interne, nous examinons Historique. – En 1852, dans un article paru dans les essentiellement l'appareil reproducteur mâle, notamment Annales de la SEF, Camille Jacquelin du Val établit le l'extrémité du lobe médian. Nous ne prenons pas en genre Meira "sur un fort joli petit insecte", impossible à compte les genitalia femelle, la spermathèque et placer dans un genre connu à l'époque (Jacquelin-du-Val, l'ovipositeur étant très variables d'un individu à un autre 1852). A la page suivante il le décrit sous le nom de Meira et le spicule ventral très peu différencié pour des espèces crassicornis, à partir d'un seul individu, découvert au pied proches. d'un arbre, aux environs de Montpellier, sans plus de précisons sur les circonstances exactes de la découverte Systématique (Jacquelin-du-Val & Lareynie, 1852). Ces deux descriptions sont mixtes, quelques lignes en Latin associées à un texte en Français plus complet et plus Les Meira sont des petits Peritelini (Coleoptera précis. Curculionidae Entiminae) caractérisés par leurs antennes Dans sa description du genre Meira, J. du Val met en particulièrement épaisses. La forme et l'inclinaison des avant deux caractères marquants: des "antennes soies dorsales permettent de répartir les espèces cévenoles extrêmement épaisses" et des "soies hérissées disposées (Ardèche, Gard, Hérault, Lozère et Tarn) dans quatre en séries sur les élytres". Dans sa description de M. groupes: crassicornis, il ne mentionne pas la présence des soies élytrales hérissées. 1 – Soies élytrales courtes, ne dépassant pas la largeur Alphonse Hustache, dans le cadre de sa faune gallo- des interstries . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 rhénane (Hustache, 1924), propose une clé du genre – Soies élytrales plus longues, dépassant la largeur des Meira. Il confirme bien la présence d'un seul individu interstries et généralement fortement relevées . . . . 3 type dans la collection J. du Val, conservé au Muséum de Paris. Il précise que "les soies élytrales sont dressées, 2 – Soies élytrales ovales, très penchées, le plus souvent claires, longues, pour la plupart au moins aussi longues presque plaquées; groupe de mellei: M. mellei Delaunay, que la largeur d'un interstrie". Adolphe Hoffmann, près de 2011 (Tanargue, Ardèche) (Fig. 14 et 26). trois décennies plus tard, dans le cadre de sa Faune de – Soies élytrales plus fines, plus soulevées; groupe de France (Hoffmann, 1950), se contentera de reprendre le lavagnei: M. rouaulti Pierotti, 2011 (Gard), M. ronani n. travail d'Hustache, sans apporter d'éléments nouveaux. sp. (région de Montpellier, Hérault), M. lavagnei lavagnei Plus récemment, dans la mise à jour de la Faune de Pierotti & Bello, 1994 (Hérault), M. lavagnei komezai n. Faunitaxys, 1(1), 2013: 1 – 16. 3 France, Tempère et Péricart ne s'intéresseront pas à cette largement échancrés à leur base, les épaules effacées. – Stries espèce (Tempère & Péricart, 1989). Enfin, Bello et fines, régulièrement tracées; les points peu visibles, entamant à Pierotti ont décrit ces vingt dernières années plusieurs peine les interstries, munis d'une très petite soie couchée. – Interstries larges, subplans, densément squamulés, les Meira, mais sans apporter d'informations nouvelles sur squamules identiques à celles du pronotum, juxtaposées, ne se crassicornis. chevauchant que très rarement; munis de soies clairsemées de Il est à noter qu'aucun auteur n'a représenté les genitalia couleur beige, nettement relevées (mais pas à la verticale), de M. crassicornis, pas plus que l'habitus de l'espèce. On alignées, régulièrement réparties, élancées, à peu près aussi ne connaît même pas le sexe de l'exemplaire type, et si longues que la largeur d'un interstrie, légèrement recourbées celui-ci est le seul représentant de crassicornis, en (Fig. 36). particulier dans les collections institutionnelles. Afin Pattes. – Assez courtes, de couleur beige, densément d'apporter des réponses, en avril 2012, nous avons obtenu squamulées; tibias faiblement élargis au sommet, nettement l'autorisation, auprès du Muséum de Paris, de disséquer le mucronés à l'angle apical interne; protibias à face interne à type. Il s'agit en fait d'un ♂ dont nous donnons une peine sinuée, revêtue de crins inclinés, rigides et à face externe représentation de l'habitus (Fig. 1) et de l'édéage (Fig. 15). légèrement courbée; corbeilles tarsales bordées de soies jaunes, très raides. – Ongles connés. Nous avons aussi localisé dans la collection Hoffmann un Genitalia (Fig. 15). – Pénis progressivement rétréci, la partie second exemplaire de crassicornis, également un ♂, en apicale subarrondie. tout point identique au type de J. du Val (Fig. 2). Commentaires. – Dans le but de collecter du matériel Redescription. (Fig. 1, 15 et 36). – La description directement placé dans l'éthanol 96, dès l'automne 2009 originale de crassicornis de J. du Val étant incomplète et nous avons entrepris de nombreuses prospections dans la souvent imprécise, elle peut malheureusement aujourd'hui banlieue montpelliéraine, parfois dans un environnement s'appliquer à d'autres Meira. Par conséquent, nous semi-urbain. Malheureusement nous n'avons pour l'instant proposons de redécrire l'exemplaire type. jamais repris M. crassicornis. Cette zone s'étant fortement Mesures. – Longueur totale (rostre compris) = 2,70 mm; transformée depuis 1852, il n'est pas impossible, longueur des élytres = 1,52 mm; largeur des élytres = 1,13 mm; malheureusement, que la station de J. du Val soit longueur du pronotum = 0,67 mm; largeur du pronotum = 0,70 maintenant détruite. mm. Allure générale. – Ovale, peu convexe; téguments noirs; revêtement dorsal dense, brunâtre, homogène; soies dorsales Meira crassicornis coironensis n. ssp. assez longues, légèrement spatuliformes, relevées; antennes très (Fig. 3, 16, 27 et 38) épaisses, squamulées et pubescentes. Tête. – Rostre très transverse (largeur/longueur = 1,72), Matériel étudié. légèrement déprimé sur sa ligne médiane, très finement sillonné Holotype, ♂ (Fig. 3). – Mirabel (Ardèche): mont Redon, massif du longitudinalement; revêtement dense formé de squamules Coiron, WGS84, UTM 31T, 0619724m, 4941133m, 619m, tamisage ovales, appliquées et de quelques soies squamuleuses allongées, genêts, 27-IV-2010, Delaunay leg. (CCEC). dressées. – Yeux assez grands, subdorsaux, moyennement convexes. – Ptérygies peu saillantes. – Clypéus non échancré. Paratypes (137 ex.). Antennes. – Très épaisses. – Scape très robuste, faiblement – Ibidem holotype. 1 ♀, Delaunay leg. (CCEC); 35 ex., Delaunay leg. arqué au niveau du tiers basal, un peu épaissi au sommet, (LD); 10 ex., Delaunay leg. (AC); 16 ex., Melle leg. (AM). recouvert de squamules ovales, assez courtes, couchées et de – Gourdon (Ardèche): roc de Gourdon (Fig. 42), massif du Coiron, soies squamuleuses plus longues et très légèrement soulevées. – WGS84, UTM 31T, 0617213m, 4954017m, 1034m, tamisage genêts Funicule court, robuste, à peu près aussi épais que le scape à au niveau du sommet, 23-IV-2008. 45 ex., Delaunay leg. (LD); 10 ex., son extrémité; soies squamuleuses doubles: courtes et couchées Delaunay leg. (AC); 20 ex., Melle leg. (AM). ou bien longues et plus relevées, mais toutes épaisses sur les premiers articles antennaires, qui apparaissent ainsi presque Diagnose différentielle. – La forme nominale de entièrement voilés, et progressivement de plus en plus fines Montpellier et la sous-espèce du Coiron présentent des vers les derniers articles qui de ce fait sont pratiquement différences morphologiques assez tranchées: chez M. c. entièrement visibles. Article 1 conique, les 2 et 3 plus courts, crassicornis les antennes sont plus épaisses, le scape plus les 4 derniers nettement transversaux. – Massue ovale, à peine massif, les yeux subdorsaux, les soies élytrales plus distincte. courtes et moins courbées (Fig. 36 et 37). Chez M. c. Prothorax. – Légèrement transverse (largeur/longueur = coironensis les antennes sont plus élancées, le scape 1,05), modérément élargi latéralement, sa plus grande largeur moins épais, les yeux latéraux (Fig. 3), les soies élytrales au niveau du milieu, les côtés légèrement rétrécis-sinués en plus longues et plus courbées (Fig. 38). arrière, les angles postérieurs assez peu marqués; bord antérieur légèrement arqué, pratiquement aussi large que le bord postérieur; revêtement brunâtre, uniforme, assez dense, les Description de l'holotype (Fig. 3). squamules courtes, arrondies, assez serrées, appliquées; Mesures. – Longueur totale (rostre compris) = 2,94 mm; ponctuation du disque clairsemée mais bien marquée, pores longueur des élytres = 1,67 mm; largeur des élytres = 1,23 mm; munis d'une soie couchée, orientée transversalement ou vers longueur du pronotum = 0,73 mm; largeur du pronotum = 0,78 l'arrière, assez épaisse, moins large et deux à trois fois plus mm. longue que les squamules du revêtement. Allure générale. – Ovale, peu convexe; téguments noirs; Elytres. – Modérément allongés (longueur/largeur = 1,34), revêtement dorsal dense, brunâtre, homogène, les pattes un peu ovales, légèrement convexes, les côtés faiblement arrondis, plus claires; soies dorsales longues, non ou à peine 4 DELAUNAY & MELLE. – Six nouvelles Meira des Cévennes spatuliformes, relevées; antennes épaisses, squamulées et Gourdon. Les analyses ADN devraient nous permettre pubescentes. d'éclaircir la situation et de savoir s'il y a lieu de décrire Tête. – Rostre transverse (largeur/longueur = 1,46), déprimé une sous-espèce propre à cette population. sur sa ligne médiane, finement sillonné longitudinalement; revêtement dense formé de squamules ovales, appliquées et de quelques soies squamuleuses allongées, dressées. – Yeux assez Meira sedilloti sedilloti Ch. Brisout, 1882 bona species grands, latéraux, convexes. – Ptérygies assez-bien développées, (Fig. 4, 17, 28 et 39) assez saillantes. – Clypéus non échancré. Antennes. – Assez épaisses. – Scape assez robuste, Meira sedilloti Ch. Brisout, 1882: Brisout 1882: faiblement arqué au niveau du tiers basal, nettement épaissi au CLXXIX. Type: Bourg-Saint-Andéol (France). Hustache sommet, recouvert de squamules ovales, assez courtes, couchées et de soies squamuleuses plus longues et légèrement 1924: 58. Sainte-Claire Deville 1938: 391. Hoffmann soulevées. – Funicule assez court, assez robuste et à peu près 1950: 182. aussi épais que le scape à son extrémité; soies squamuleuses doubles: courtes et couchées ou bien longues et plus relevées, Matériel étudié (76 ex.). mais toutes épaisses sur les premiers articles antennaires, qui – Type, 1 ex. (HOF). 3 étiquettes: / “Bourg-Saint-Andéol Meira apparaissent ainsi presque entièrement voilés, et sedilloti co-type Bris.“ / “Ardèche: Bourg-Saint-Andéol Sédillot co- progressivement de plus en plus fines vers les derniers articles type“ / “sedilloti Ch. Bri.“ /. qui de ce fait sont pratiquement entièrement visibles. Article 1 – Types, brochette de 4 ex. (HOF). 2 étiquettes: / “Bourg-Saint- conique, les 2 et 3 plus courts, les 4 derniers nettement Andéol“ / “sedilloti COTYPE“ /. transversaux. – Massue ovale, assez courte, à peine distincte. Prothorax. – Légèrement transverse (largeur/longueur = – Bourg-Saint-Andéol (Ardèche): bois du Laoul, bois de Roche- Colombe, Grange Blanche, garrigue au bord du chemin orienté nord- 1,07), modérément élargi latéralement, sa plus grande largeur sud partant de la D4 et menant au ball-trap de "Toutes-Aures", un peu en avant du milieu, les côtés légèrement rétrécis-sinués WGS84, UTM 31T, 0628733m, 4917575m, 273m, tamisage aux pieds en arrière, les angles postérieurs assez peu marqués; bord des thyms et autres plantes de la garrigue, 26-X-2008. 21 ex., antérieur à peine arqué, aussi large que le bord postérieur; Delaunay leg. (LD); 11 ex. Melle leg. (AM). revêtement brunâtre, uniforme, assez dense, les squamules – Saint-Remèze (Ardèche): les Arredons, D490, WGS84, UTM 31T, courtes, arrondies, assez serrées, appliquées; ponctuation du 0617951m, 4915987m, 375m, tamisage garrigue, 13-IV-2009. 39 ex., disque clairsemée mais bien marquée, pores munis d'une soie Delaunay leg. (LD). couchée, orientée transversalement ou vers l'arrière, assez épaisse, moins large et deux à trois fois plus longue que les Historique. – En 1882, soit exactement 30 ans après la squamules du revêtement. description de la première Meira par J. du Val, Charles Elytres. – Assez allongés (longueur/largeur = 1,36), ovales, Brisout de Barneville, en publie une seconde, dans le légèrement convexes, les côtés faiblement arrondis, largement échancrés à leur base, les épaules effacées. – Stries fines, Bulletin de la S.E.F, sous le nom de M. sedilloti (Brisout, régulièrement tracées; les points peu visibles, entamant à peine 1882). Elle est aussi rédigée en Latin et en Français. En les interstries, munis d'une très petite soie couchée. – Interstries fait ce n'est pas lui qui a découvert cette espèce, mais larges, subplans, densément squamulés, les squamules Maurice Sédillot et Albert Léveillé dans la région de identiques à celles du pronotum, juxtaposées, ne se chevauchant Bourg-Saint-Andéol (Ardèche). Dans cette description il que très rarement; munis de soies clairsemées de couleur beige, met en avant des "antennes très fortes". Il la considère nettement relevées (mais pas à la verticale), alignées, naturellement très proche de M. crassicornis, mais la régulièrement réparties, élancées, étroites, légérement moins distingue de celle-ci essentiellement par "ses longues longues que la largeur d'un interstrie, légèrement recourbées soies dressées". Alphonse Hustache, en 1924, considère (Fig. 38). M. sedilloti comme synonyme de M. crassicornis Pattes. – Assez courtes, de couleur beige, densément (Hustache, 1924). Ensuite, Hoffmann, Tempère et Péricart squamulées; tibias faiblement élargis au sommet, nettement mucronés à l'angle apical interne; protibias à face interne vont conserver cette synonymie. légèrement sinuée, revêtue de crins inclinés, rigides, et à face En nous basant à la fois sur la comparaison des externe courbée; corbeilles tarsales bordées de soies jaunes, très caractères morphologiques externes (Fig. 4 et 39) et des raides. – Ongles connés. édéages (Fig. 17 et 28), il nous paraît justifié de rétablir Genitalia (Fig. 16 et 27). – Pénis progressivement rétréci, la M. sedilloti (Brisout, 1882) comme bona species. partie apicale subarrondie. Diagnose différentielle. – M. sedilloti présente des Etymologie. – L’épithète spécifique coironensis fait caractéristiques morphologiques convergentes avec M. référence au nom de la région où se trouve la localité typique, le crassicornis: antennes épaisses (Fig. 1, 2 et 4), soies plateau du Coiron, entre Privas et Aubenas, en Ardèche dorsales longues et relevées (Fig. 36, 37 et 39). Mais chez (France). sedilloti les antennes sont moins épaisses, et comme l'avait si bien remarqué Ch. Brisout, les soies élytrales Commentaires. – Nous avons longuement hésité à inclure sont nettement plus longues, très fines, très raides et très les exemplaires de Gourdon dans la série de paratypes, relevées, presque à la verticale (Fig. 39). Enfin, les aux côtés de ceux de Mirabel, car malgré des édéages édéages des deux espèces présentent aussi des différences visiblement identiques, les soies élytrales sont (Fig. 15 et 17). généralement un peu plus courtes, légèrement moins relevées, et surtout plus courbées (tout particulièrement Redescription (Fig. 4, 17, 28 et 39). – Comme pour sur les côtés des élytres) chez les individus du roc de crassicornis, la description originale de sedilloti peut 5 McF iraberassicig. 1- l, Ardèche (LD7330ornis J. du Val, 1854. - Habitus. - 1: M ). - 42, ♂. cr : M, Mass . soico enr dilloti sedillotpellier, Héranis crassicor Fa ti Ch. Brisout, 1882, ♂, bois du Lult (HOF). - 3: M. crassicornis nis J. du Val, 1852, type ♂, Mo Mcr.acsrsaicsosricnoisr n♂is 1 Mcr.acsrsaicsosricnoisr n♂is 2 unitaxys, 1(1), 2013: 1 – 16. acn oul, Boironetpellie ourgnsisr, H -Saint-An n. ssp., hérault (JD doV éol, Alotyp). - e2 rd ♂: è M c, he m. c (Lonra Dt ss 1Ric 6eo 8dr 0on ).n, is M.crassicornis 3 M. sedilloti 4 coironensis n. ssp. ♂ sedilloti ♂ 6 DELAUNAY & MELLE. – Six nouvelles Meira des Cévennes aujourd'hui s'appliquer à d'autres Meira. Par conséquent, Meira sedilloti chobauti n. ssp. nous proposons une redescription plus complète de (Fig. 5, 18 et 29) sedilloti basée sur un exemplaire récent de la station type (Fig. 4) et parfaitement conforme aux ‘cotypes’ (HOF). Hustache 1924: 58. Sainte-Claire Deville 1938: 391. Hoffmann 1950: 182. Caillol 1954: 101. Mesures. – Longueur totale (rostre compris) = 2,77 mm; longueur des élytres = 1,56 mm; largeur des élytres = 1,15 mm; Matériel étudié. longueur du pronotum = 0,67 mm; largeur du pronotum = 0,76 mm. Holotype, ♂ (Fig. 5). – Saint-Geniès-de-Comolas (Gard): montagne de Allure générale. – Ovale, peu convexe; téguments noirs; Saint-Geniès (Fig. 43), tamisage et prélèvement de terre au pied de la revêtement dorsal dense, brunâtre, homogène; soies dorsales falaise, WGS84, UTM 31T, 0638291m, 4879467m, 73m, 09-VI-2009, très longues, très fines, très droites et presque totalement Delaunay leg. (CCEC). relevées; antennes épaisses, squamulées et pubescentes. Paratypes (60 ex.). Tête. – Rostre nettement transverse (largeur/longueur = – Ibidem holotype. 11 ex., Delaunay leg. (LD); 4 ex., Delaunay leg. 1,59), déprimé sur sa ligne médiane, finement sillonné (AC); 9 ex., Melle leg. (AM). longitudinalement; revêtement dense formé de squamules Collection A. Hoffmann (6 ex.). ovales, appliquées et de quelques soies squamuleuses allongées, – Brochette de 2 ex. (HOF). 3 étiquettes: / “Saint Geniès de Comolas dressées. – Yeux assez grands, latéraux, légérement convexes. – (Gard)“ / “P. Sedilloti“ / “MUSEUM PARIS, 1968, Col. A. Ptérygies assez-bien développées, assez saillantes. – Clypéus HOFFMANN“ /. non échancré. – Brochette de 2 ex. (HOF). 4 étiquettes: / “Saint Geniès de Comolas Antennes. – Assez épaisses. – Scape robuste, faiblement (Gard)“ / “Sedilloti Bris“ / “crassicornis J. du Val = Sedilloti“ / arqué au niveau du tiers basal, modérément épaissi de la base “MUSEUM PARIS, 1968, Col. A. HOFFMANN“ /. au sommet, recouvert de squamules ovales, couchées et de soies – Epingle de 1 ex. (HOF). 3 étiquettes: / “Saint Geniès de Comolas squamuleuses plus longues et légèrement soulevées. – Funicule (Gard)“ / “Meira crassicornis J. du Val“ / “MUSEUM PARIS, 1968, Col. A. HOFFMANN“ /. à peine moins épais que le scape; soies squamuleuses doubles: – Epingle de 1 ex. (HOF). 3 étiquettes: / “Saint Geniès de Comolas courtes et couchées ou bien longues et plus relevées, mais (Gard)“ / “Meira crassicornis = Sedilloti“ / “MUSEUM PARIS, 1968, toutes épaisses sur les premiers articles antennaires, qui Col. A. HOFFMANN“ /. apparaissent ainsi presque entièrement voilés, et plus fines au Collection G. Ruter (5 ex.). niveau des deux derniers articles qui de ce fait sont – Epingle de 1 ex. (RUT). 3 étiquettes: / “St Geniès, 8.IV.94. Chobt.“ / pratiquement entièrement visibles. Article 1 conique, les 2 et 3 “Meira crassicornis J. du Val“ / “Muséum Paris, 1980, Coll. G. plus courts, les 4 derniers nettement transversaux. – Massue RUTER“ /. ovale, à peine distincte. – Epingle de 1 ex. (RUT). 2 étiquettes: / “St Geniès, 8.IV.94. Chobt.“ / Prothorax. – Visiblement transverse (largeur/longueur = “Muséum Paris, 1980, Coll. G. RUTER“ /. 1,13), élargi latéralement, sa plus grande largeur un peu en – Epingle de 1 ex. (RUT). 2 étiquettes: / “St Geniès, 8.IV.94. Chobt.“ / avant du milieu, les côtés légèrement rétrécis-sinués en arrière, “Muséum Paris, 1980, Coll. G. RUTER“ /. les angles postérieurs peu marqués; bord antérieur à peine – Epingle de 1 ex. (RUT). 2 étiquettes: / “St Geniès, 8.IV.94. Chobt.“ / arqué, un peu moins large que le bord postérieur; revêtement “Muséum Paris, 1980, Coll. G. RUTER“ /. brunâtre, uniforme, assez dense, les squamules courtes, – Epingle de 1 ex. (RUT). 2 étiquettes: / “St Geniès, 8.IV.94. Chobt.“ / “Muséum Paris, 1980, Coll. G. RUTER“ /. arrondies, assez serrées, appliquées; ponctuation du disque clairsemée mais bien marquée, pores munis d'une soie très Collection A. Hustache (10 ex.). allongée, plus ou moins couchée, orientée transversalement ou – Epingle de 1 ex. (HUS). 2 étiquettes: / “Saint Geniès de Comolas vers l'arrière. (Gard)“ / “MUSEUM PARIS, 1949, Col. A. HUSTACHE“ /. – Epingle de 1 ex. (HUS). 2 étiquettes: / “Saint Geniès de Comolas Elytres. – Modérément allongés (longueur/largeur = 1,35), (Gard)“ / “MUSEUM PARIS, 1949, Col. A. HUSTACHE“ /. ovales, les côtés légèrement arrondis, nettement échancrés à – Brochette de 2 ♀ disséquées (HUS). 3 étiquettes: / “Saint Geniès de leur base, les épaules effacées. – Stries fines, régulièrement Colomas“ / “Gard, L. Puel“ / “MUSEUM PARIS, 1949, Col. A. tracées; les points peu visibles, entamant à peine les interstries, HUSTACHE“ /. munis d'une très petite soie couchée. – Interstries larges, – Brochette de 2 ex. (HUS). 3 étiquettes: / “Saint Geniès de subplans, densément squamulés, les squamules identiques à Comolas“ / “Gard, L. Puel“ / “MUSEUM PARIS, 1949, Col. A. celles du pronotum, se chevauchant légèrement; munis de soies HUSTACHE“ /. clairsemées de couleur beige, très longues, très raides, très – Brochette de 3 ex. (HUS). 2 étiquettes: / “Saint Geniès de Comolas relevées, alignées, régulièrement réparties, en moyenne plus (Gard)“ / “MUSEUM PARIS, 1949, Col. A. HUSTACHE“ /. longues que la largeur d'un interstrie (Fig. 39). – Epingle de 1 ex. (HUS). 3 étiquettes: / “Saint Geniès de Colomas“ / “Gard, L. Puel“ / “MUSEUM PARIS, 1949, Col. A. HUSTACHE“ /. Pattes. – Assez courtes, de couleur beige, densément squamulées; tibias faiblement élargis au sommet, nettement Collection J. Péricart (2 ex.). mucronés à l'angle apical interne; protibias à face interne à – Epingle de 1 ex. (PER). 3 étiquettes: / “St Geniès, 8.IV.1894“ / peine sinuée, revêtue de crins inclinés, rigides, et à face externe “Meira crassicornis J. du Val“ / “MUSÉUM PARIS, COLL. J. courbée; corbeilles tarsales bordées de soies jaunes, très raides. PÉRICART“ /. – Epingle de 1 ex. (PER). 3 étiquettes: / “St Geniès, 8.IV.1894“ / – Ongles connés. “Meira crassicornis J. du Val“ / “MUSÉUM PARIS, COLL. J. Genitalia (Fig. 17 et 28). – Pénis rétréci rectilignement dans PÉRICART“ /. un premier temps, l'apex subtriangulaire. Collection G. Tempère (13 ex.). – Brochette de 2 ex. (TEM). 4 étiquettes: / “St. Geniès de Comolas“ / Commentaires. – Nous avons retrouvé cette espèce qui “Gard, L. Puel“ / “Meira crassicornis“ / “MUSEUM PARIS, 1984, est particulièrement abondante sur le plateau du Laoul, Coll. G. TEMPERE“ /. dés la sortie de Bourg-Saint-Andéol en direction de Saint- – Epingle de 1 ex. (TEM). 3 étiquettes: / “St. Geniès de Comolas“ / Remèze. “Gard, L. Puel“ / “MUSEUM PARIS, 1984, Coll. G. TEMPERE“ /. 7 (hF LD146olotypig. 5-8 35). - 8e ♂, la. - Hab : M Situ os . lavagucarèd. - 5: M nei lavagnei Pe, Grabels, H. sedilloti cho ieroéraubau tti & Bello, 1994, palt (LD5181). - 7: Mti n. ssp., holotype ♂ Mch.o sbeaduiltlio nt.i ssp. ♂ 5 M. rolandi n. sp. ♂ 6 Faunitaxys, 1 ratype ♀, St. Guilhem-le-D. ronani n. sp., holotype , montagne de Saint-Geniè (1), 2013: 1 – 16. ésert, Héra♂, plaine ds, Gard (LD ult.es F146 r3 a4 y) s. ses - 6 , G: M ra. r bo els, land Hi é n ra. s up lt ., 7 8 M. ronani n. sp. ♂ M. lavagnei lavagnei ♀ 8 DELAUNAY & MELLE. – Six nouvelles Meira des Cévennes – Epingle de 1 ex. (TEM). 2 étiquettes: / “St. Geniès de Comolas, arrondies, assez serrées, appliquées; ponctuation du disque Gard“ / “MUSEUM PARIS, 1984, Coll. G. TEMPERE“ /. clairsemée mais bien marquée, pores munis d'une soie très – Brochette de 3 ex. (TEM). 2 étiquettes: / “St. Geniès de Comolas, allongée, plus ou moins couchée, orientée transversalement ou Gard“ / “MUSEUM PARIS, 1984, Coll. G. TEMPERE“ /. vers l'arrière. – Epingle de 1 ex. (TEM). 2 étiquettes: / “St. Geniès de Comolas, Elytres. – Assez courts (longueur/largeur = 1,33), ovales, les Gard“ / “MUSEUM PARIS, 1984, Coll. G. TEMPERE“ /. côtés arrondis, nettement échancrés à leur base, les épaules – Brochette de 4 ex. (TEM). 4 étiquettes: / “St. Geniès de Comolas effacées. – Stries fines, régulièrement tracées; les points peu (Gard)“ / “Dt Chobaut, 1923“ / “Meira Sedilloti Bris.“ / “MUSEUM PARIS, 1984, Coll. G. TEMPERE“ /. visibles, entamant à peine les interstries, munis d'une très petite – Epingle de 1 ex. (TEM). 2 étiquettes: / “St. Geniès de Comolas, soie couchée. – Interstries larges, subplans, densément Gard“ / “MUSEUM PARIS, 1984, Coll. G. TEMPERE“ /. squamulés, les squamules identiques à celles du pronotum, se chevauchant légèrement; munis de soies clairsemées de couleur Historique. – La population de Saint-Geniès-de-Comolas beige, longues, très raides, très relevées, alignées, régulièrement est considérée, dans la littérature, comme appartenant à réparties, en moyenne aussi longues que la largeur d'un interstrie. Meira sedilloti Ch. Brisout, 1882 (Hustache 1924; Pattes. – Assez courtes, de couleur beige, densément Hoffmann 1950; Caillol 1954), mais sans qu'aucun de ces squamulées; tibias faiblement élargis au sommet, nettement auteurs n'ait disséqué le moindre exemplaire mâle. Les mucronés à l'angle apical interne; protibias à face interne informations rapportées par Hustache dans sa Faune sont légèrement sinuée, revêtue de crins inclinés, rigides, et à face assez précises. Il mentionne "Gard: Saint-Geniès-de- externe courbée; corbeilles tarsales bordées de soies jaunes, très Comolas, près Roquemaure, à la racine des fougères au raides. – Ongles connés. pied d'un escarpement rocheux". Celles rapportées par Genitalia (Fig. 18 et 29). – Pénis progressivement rétréci, la Caillol le sont encore davantage: il précise que l'espèce à partie apicale subarrondie. été découverte par M. Vareilles le 24 mars 1894, puis reprise en nombre les mois suivants par Chobaut. Etymologie. – Du nom du docteur Alfred Chobaut (1860-1926). Ce jurassien, après des études de médecine à Lyon, s'installe définitivement à Avignon en 1889, auprès de sa Diagnose différentielle. – Dans la forme nominale de belle famille. Entomologiste de terrain d'exception, il Bourg-Saint-Andéol les soies élytrales sont plus longues connaissait comme nul autre la faune et la flore du sud-est de la et légèrement plus fines que chez la sous-espèce de la France, notamment celles du Ventoux. Avec M. Vareilles, il est montagne de Saint-Geniès. La forme des édéages est l'un des premiers collecteurs de cette belle Meira. Nous également en partie différente (Fig. 17, 18, 28 et 29). sommes heureux de lui la dédier. Description de l'holotype (Fig. 5). Meira rolandi n. sp. Mesures. – Longueur totale (rostre compris) = 2,79 mm; (Fig. 6, 19, 30, 40 et 41) longueur des élytres = 1,64 mm; largeur des élytres = 1,23 mm; longueur du pronotum = 0,63 mm; largeur du pronotum = 0,72 Lors de nos tamisages répétés dans la banlieue de mm. Montpellier, même si pour l'instant nous n'avons pas Allure générale. – Ovale, peu convexe; téguments noirs; repris M. c. crassicornis, nous avons eu tout de même le revêtement dorsal dense, brunâtre, homogène, les pattes un peu plus claires; soies dorsales longues, fines, très droites et presque plaisir de découvrir deux nouvelles espèces, dont M. totalement relevées; antennes épaisses, squamulées et rolandi n. sp. pubescentes. Tête. – Rostre transverse (largeur/longueur = 1,51), déprimé Matériel étudié. sur sa ligne médiane, finement sillonné longitudinalement; Holotype, ♂ (Fig. 6). – Grabels (Hérault): la Soucarède, la Jasse du revêtement dense formé de squamules ovales, appliquées et de Fond, D102, WGS84, UTM 31T, 0562699m, 4833099m, 109m, quelques soies squamuleuses allongées, dressées. – Yeux assez tamisage garrigue, 29-X-2009, Delaunay leg. (CCEC). grands, latéraux, peu convexes. – Ptérygies assez-bien Paratypes (29 ex.). – Ibidem holotype. 10 ex., Delaunay leg. (LD); 4 développées, faiblement saillantes. – Clypéus non échancré. ex., Delaunay leg. (AC); 15 ex., Melle leg. (AM). Antennes. – Epaisses. – Scape robuste, arqué au niveau du tiers basal, épaissi de la base au sommet, recouvert de Diagnose différentielle. – La morphologie externe est squamules ovales, couchées et de soies squamuleuses plus longues et légèrement soulevées. – Funicule assez court, proche de celle de M. s. sedilloti (Fig. 4 et 6): antennes pratiquement aussi épais que le scape; soies squamuleuses épaisses, soies élytrales très longues, très fines, très raides doubles: courtes et couchées ou bien longues et plus relevées, et très relevées (Fig. 39, 40 et 41). Les différences mais toutes épaisses sur les premiers articles antennaires, qui concernent la forme du corps et du pronotum, apparaissent ainsi presque entièrement voilés, et plus fines au l’implantation des yeux, et l’épaisseur des antennes. De niveau des deux derniers articles qui de ce fait sont plus les édéages sont totalement différents (Fig. 17, 19, 28 pratiquement entièrement visibles. Article 1 conique, les 2 et 3 et 30). plus courts, les 4 derniers nettement transversaux. – Massue ovale, à peine distincte. Description de l'holotype (Fig. 6). Prothorax. – Visiblement transverse (largeur/longueur = 1,14), modérément élargi latéralement, sa plus grande largeur Mesures. – Longueur totale (rostre compris) = 2,90 mm; un peu en avant du milieu, les côtés légèrement rétrécis-sinués longueur des élytres = 1,70 mm; largeur des élytres = 1,19 mm; en arrière, les angles postérieurs peu marqués; bord antérieur à longueur du pronotum = 0,69 mm; largeur du pronotum = 0,74 peine arqué, aussi large que le bord postérieur; revêtement mm. brunâtre, uniforme, assez dense, les squamules courtes,

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