i c u o Rabah Kheddouci d d e h K h a b a R Dictionnaire s n e i r Des écrivains et des érudits é g l a s algériens t i d u r é s e d t e s n i a v i r c é s ----------------------------INFORMATION---------------------------- e d Couverture : Classique e [Grand format (170x240)] r i NB Pages : 432 pages a n - Tranche : (nb pages x 0,07 mm)+2 = 32.1 n o ---------------------------------------------------------------------------- i t Dictionnaire des écrivains et des érudits algériens c i D Rabah Kheddouci 2 32.1 668608 2 2 Ont participé à l’élaboration de cet ouvrage : Rédaction Rabah Kheddouci, Brahim Sahraoui, Zahia Yahouni, Aicha Bennour, A.E.R Dahmani, Hocin Abrous. Traduction Djamila Berkat, Djazia Boulifa, Khaled Keddam, Ladjel Kerzat, Laid Douan. Correction Belhaj Mohamed, Belkacem Mettidji Direction de l’ouvrage Rabah kheddouci 2 3 2 4 Avant-propos Voici le dictionnaire des écrivains et des érudits algériens, paru pour la première fois en Algérie avec de telles spécifications, et venu après une longue attente en vue de rafraîchir la mémoire et de stimuler les esprits. Sachant que les savants et les créateurs algériens, qu’ils soient : penseurs, chercheurs, inventeurs et écrivains (romanciers et poètes)… etc, ne peuvent être regroupés en un dictionnaire ou condensés en un seul ouvrage, tant la liste est longue, car contenant des noms qui nous sont encore méconnus ; la preuve étant, tant de manuscrits sont enfouis dans les grandes bibliothèques d’Espagne et d’Istanbul et d’ailleurs. Ainsi que dans les anciennes Zaouïas à l’instar de celle de Touat au sud-ouest algérien et l’Athmania à Tolga (Biskra) ; en plus des mausolées des « aimés de Dieu » parsemés ça et là à travers tout le pays, et qui, pour la plupart, présentent des érudits de la langue, du fiqh, de la philosophie, la médecine ainsi que des hommes de lettres…… etc. Sans oublier, les trésors de l’imaginaire populaire de la culture orale, tous genres confondus ; mais encore les experts émigrés en Orient et en Occident qui ont apporté à la connaissance humaine de nouveaux acquis scientifiques, dans toutes sortes d’arts, de littératures ou encore dans les moyens technologiques modernes. Nous estimons que la réalisation de ce dictionnaire n’est autre que : a – Un hommage collectif et symbolique aux personnalités qui ont offert à l’humanité jusqu’à « la substantifique moelle » de leur pensée ; et à celles qui donnent encore jusqu’à l’essence même de leur existence. b – Une transcription de la mémoire algérienne en vue de la préserver de la dissolution et de l’effacement dans une époque où la culture de l’oubli règne. c – Une réponse à tous ceux qui prétendent qu’il n’y a point de culture en Algérie ancestrale et contemporaine, que ce n’est qu’un pays condamné à vivre à jamais dans les guerres, les résistances et la barbarie. Par ailleurs, si quelques noms sont absents de cette édition, notamment dans 2 5 les domaines scientifique et informatique, nous œuvrerons à en faire cas dans nos prochaines éditions. Nous espérons, par ce travail, avoir apporté un témoignage au pays sur la profondeur de sa civilisation, et valorisé l’effort intellectuel des nombreuses élites et grands esprits, qui ont souffert de l’exclusion et de la marginalisation, et parmi lesquels certains sont morts sans leur avoir prêté la moindre attention. De la sorte, nous aurons contribué aux tentatives de réhabilitation de la légitimité culturelle et de l’autorité intellectuelle, absentes de la scène algérienne depuis longtemps. Nous remercions tous ceux qui ont contribué, de près ou de loin, à la réalisation de cet ouvrage ; et nous rendons hommage aux auteurs des références et bibliographies desquelles, on a recueilli de précieuses informations. Kheddouci Rabah 2 6 A ABABSA Abd El-Hamid : (Auteur) Leïla, bent sahra « Leila fille du désert ». En parallèle, il écrivit de Il naquit en 1918 à Barika nombreux scénarios pour la (Batna). télévision algérienne, dont : Les Il fut l’élève du poète algérien vagues de sang, il créa enfin une Mohamed El-Aïd Al Khalifa deux troupe théâtrale qui porte son nom. années durant (1933-1935). Il travailla comme typographe ABABSA Mohamed El-Akhdhari : au journal (Echihab), et fit son (Poète) entrée dans le monde artistique en Il naquit en 1892 à Biskra. Après 1935 au moment où Moufdi Zakaria, la création de l’Association des le poète de la Révolution, lui remit le Oulémas musulmans, Abd El-hamid poème : Fidaou El-Djazair. Ababsa Ben Badis lui demanda de publier le en composa la musique et chanta ce journal (El-Mirsad). Il rendit l’âme premier chant patriotique algérien en 1953, laissant un recueil de en 1936, ainsi que le chant poèmes populaires et des articles de patriotique du Congrès musulman presse. qui se tint la même année. Après 1938, le poète Ababsa ABBA Nourredine : (Ecrivain) écrivit des poèmes et composa la Il naquit en 1921 à Sétif, et c’est musique de la chanson Haiziya, Il là qu’il acheva ses études écrivit environ 200 poèmes et 80 secondaires. Il passa une année à chansons. l’Institut de droit de l’Université Ababsa fut aussi l’auteur de d’Alger. Il écrivit d’innombrables nombreuses pièces théâtrales. poèmes et pièces théâtrales ; il tint Parmi lesquelles, on cite : El- des conférences dans des universités ghani el-fakir « Le riche pauvre » ; européennes, américaines et 2 7 canadiennes. Il était membre du machkoulah « Lectures non Conseil supérieur de la ponctuées » ; ainsi que d’autres en francophonie. Certains de ses écrits intitulées : Hadidh al ithneyn furent traduits en langue anglaise « Parole de lundi » ; et une multitude Parmi ses œuvres en français : d’autres articles et de pages L’aube de l’amour (poésie, 1941) ; d’histoire, comme : Kawaliss attarikh Au-delà des ombres (poésie, 1942) ; « Les coulisses de l’histoire » dans le Gazelle après minuit (poème, 1978) ; journal El Fedjr (2013-2014). Le chant perdu au pays retrouvé Parmi ses travaux : Nidaâ el (poème, 1978) ; Mouette, ma hak « L’Appel du Juste » ; Foursan el mouette (poésie, 1984) ; Deux étoiles horria « Chevaliers de la Liberté » ; filantes dans le ciel d’Alger (conte, El Indimadjion El Djoudod « Les 1979) ; La gazelle égarée (conte, nouveaux Intégrationnistes » ; 1979) ; Les quatre ânes et l’écureuil Khoussossia tarikhiah « Spécificités (conte, 1982) ; Les crépusculaires ; La historiques » (à propos des questions Toussaint des énigmes. et personnalités, témoignages et mémoires) ; Wadaan Vietnam, ABBAS Mohamed : (Chercheur) Ahlan ya Dazaïr « Au revoir Journaliste chercheur et Vietnam, bienvenue l’Algérie » conseiller politique, né en 1945 à El (2013) ; Atthiarou el-aodhama « Les Basbas (Addaraan, Annaba). Il a fait grands rebelles ». ses études à l’école Al Marouania ABD EL-KADER El-Djazairi : puis au lycée Saint Augustin. En (L’émir Abd El-Kader) 1970, il est diplômé de l’Ecole Voir : El-Djazairi Abd El-Kader Nationale Supérieure de journalisme. Il avait occupé diverses ABD EL-KADER El-Hadj Sidi : responsabilités, notamment : (Poète) Rédacteur en chef du journal Achaab Né en 1855, il figure parmi les (1980-1984), Secrétaire Général de poètes de la région du Hoggar. Il l’Union des Journalistes Algériens mourut en 1900. (1982-1985), vice-président de l’Union des Journalistes Arabes ABD EL-KADER Hamid (1983), directeur du journal Essalam (Ecrivain) : (1990). Journaliste écrivain, romancier Parmi ses contributions les plus et traducteur, né le 01 septembre connues à la presse : Une série 1967 à Alger. Il fait ses études d’articles et des pages supérieures à l’Institut des sciences hebdomadaires au journal Achaab politiques et relations internationales (1973-1974) intitulées : Qiraât gheyr 2 8 à l’Université d’Alger. Diplômé en Parmi ses œuvres : El-maouajiz 1990. A son compte, de nombreux fi ilm el-kalam « Les concis de la articles dans divers journaux théologie scolastique ». nationaux, notamment El Khabar, ABDELKRIM Ahmed : (Poète) au sein duquel il a été directeur éditorial de département culturel Né le 16.08.1965 à El-Hamel (1993-2006). Hamid Abdelkader est (Boussâada). aussi l’un des auteurs qui ont écrit Il rejoignit l’école coranique une variété de sujets culturels et puis l’école publique, et gravit les historiques. échelons jusqu’à l’université. Parmi ses œuvres : Al inzilaq Il travailla comme professeur de « Le dérapage » (un roman en arabe dessin, et fit ses débuts dans la poésie et en français 1999) ; Farhat Abbas en 1983. Membre du Conseil Radjoul El Djamhouria « Farhat national de l’Union des écrivains Abbas, un homme de la algériens en 1998. République » (une étude réalisée sur Il publia ses poèmes dans des Farhat Abbas, président du revues algériennes et arabes. Il a Gouvernement provisoire de la également à son actif une étude sur République algérienne) ; « un livre La critique des arts plastiques. sur Abane Ramdane » (2003) ; Il remporta le prix Moufdi Hikayate maqha Malakoff Zakaria Maghrébin en poésie. « Histoires au café Malakoff » Parmi ses œuvres : Kitab el-âsr (nouvelles 2000) ; Ethaoira wa el « Le livre de l’époque » ; miîraj haraka el watania « La Révolution et essounounou « L’ascension des le Mouvement national » (2007) ; hirondelles » ; Taghribat ennakhla Maraya Al khouf « Miroirs de la el-hachimia « La migration du Peur » (2007) ; Doroub Attarikh, palmier hachémite ». Massirat Lamine Debbaghine « Les ABDELLAOUI Saïd Ben Omar : chemins de l’histoire, le parcours de (Erudit) Lamine Debbaghine » (2007- 2008) ; Né en 1889 à Echariâ (village de Asfar Azzaman El-bahi « Voyage du Beni Yâla), il est issu d’une famille temps magnifique » (articles en très connue. Il apprit littérature et pensée 2013). convenablement le saint Coran, les ABDELKAFI Abouamar :(Erudit) sciences de la grammaire et de la Il fut l’un des jurisconsultes de conjugaison, Il maîtrisait l’érudition la doctrine ibadhite. Abdelkafi vécut et la rhétorique, le calcul grâce à son dans la région de Sedrata, et mourut père Cheikh Mohamed Ben Omar. présumé en 1174. Il fut membre actif du 2 9 Mouvement réformiste, adhérent à nombreuses pièces à caractère social l’Association des Ouléma et politique, dont : Fath el-andalous musulmans algériens pour « La conquête de l’Andalousie » ; l’instruction et l’orientation. Il créa Féraoun El-Arab « Le Pharaon des dans le village une association Arabes ». En adhérant à d’entraide. l’Association du Scout réformiste, Malgré le harcèlement que lui son activité devint plus intense. firent subir les autorités françaises, Ali Abdoun présenta ses pièces Abdellaoui Saïd persista dans son dans de nombreuses salles de action. Il ouvrit une bibliothèque spectacle. Après l’indépendance, il moderne, dont la collection fut travailla à la radio algérienne. enrichie de manuscrits et de revues ABDOUN Mohamed Smaïl : de grande valeur, qui (Ecrivain) malheureusement furent dérobés durant la guerre de Libération Il naquit en 1945 à Béchar. Il est nationale. professeur au département français Il mourut en décembre 1942. de l’Institut des langues étrangères d’Alger. Il s’intéresse à la critique ABDESSEMED Boubeker : littéraire (Ecrivain) Parmi ses œuvres : Kateb Yacine Né le 08.05.1918. (étude, 1983). Parmi ses écrits : Tfouda, Terre ABDOUS Abd El-Hamid : africaine (roman, 1975). (Ecrivain) ABDOU Kamal : (Poète) Né le 23.07.1952 à Sidi Abd- Il naquit le 04.12.1952 à Jijel. elaziz (Jijel). Parmi ses œuvres en français : Il est universitaire, écrivain et Géographie de la plaie (poème, journaliste. Il fut rédacteur en chef 1987). du journal (El-âlam essiyassi) dans les années quatre-vingt-dix, ABDOUN Ali : (Ecrivain) rédacteur en chef au journal Al- Comédien, né en 1922 à Alger. mounqidh du FIS dissous, puis au Il fit ses études à la mosquée Belkissa journal Al-Bassair de l’Association au centre de la Casbah d’Alger, et à des Oulémas Musulmans Algériens l’école de la jeunesse libre. Il débuta et publia des articles dans des la comédie dans les rangs de journaux algériens. l’Association de l’astre et de la Membre de l’Union des comédie de Chebbah El-Mekki écrivains algériens. (1939-1940). Il composa de Parmi ses œuvres : Rihlat el- 2 10
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