des annees vingt a 1993

113 Pages·2010·3.06 MB·French

TRAVAUX ET DOCUMENTS SCIENTIFIQUES DU TCHAD
Documents pour la recherche H
TABLEAU bE LA

POPULATION DU TCHAD

DES ANNEES VINGT

A 1993

Alain BEAUVILAIN
,
REPUBLIQUE DU TCHAD
MINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE
CENTRE NATIONAL D'APPUI A LA RECHERCHE
B.P. 1228 N'Djamena Tchad
Collection TRAVAUX ET DOCUMENTS SCIENTIFIQUES DU TCHAD
S~rie Documents pour la recherche
n' 2 : Tableau de la population du Tchad des anndes vingt A1993
Editeur : Centre National d'Appui h la Recherche
Directeur de la publication :Abakar Adoum Haggar
Editeur scientifique :Alain Beauvilain
Photographie de couverture :La jeunesse tchadienne, un espoir.
Publicationfinancfepar

le Fondsd'Aide et de Cooperationde la RipubliqueFrangaise

etpar

le Fondsdes Nations Uniespourla Population(F.N.UA.P) de l'Organisationdes

Nations Unies
TABLEAU DE LA

POPULATION DU TCHAD

DES ANNEES VINGT

A 1993

Alain BEAUVILAIN
C.N.A.R. aofit 1993
Tableau do la population du Tchad 3 Alain Beauvilaln
TABLE DES MATIERES

TABLEAU DE LA POPULATION DU TCHAD

DES ANNEES VINGT A 1993

page
Introduction 5
Evolution du d6coupage administratif du Tchad 7
Pr6fecture du Batha 15
Pr6fecture du B.E.T. 21
Pr6fecture du Biltine 27
Pr6fecture du Chari-Baguirmi 33
Prefecture du Gu6ra 43
Prefecture du Kanem 47
Prefecture du Lac 52
Pr6fecture du Logone Occidental 54
Pr6fecture du Logone Oriental 59
Prefecture du Mayo-Kebbi 66
Pr6fecture du Moyen-Chari 75
Pr6fecture du Ouadda'i 85
Pr6fecture du Salamat 96
Pr6fecture de la Tandjil6 100
Tableau recapitulatif 106
Cartes th~matiques 110
Tableau do la population du Tchad 5 Alain Beauvilain
INTRODUCTION

Le Recensement Gdndral de ia Population et de l'Habitat qui vient d'avoir lieu au mois d'avril
1993 est une photographic exhaustive de la population du Tchad. Evdnement depuis longtemps attendu,
reporte Aplusieurs reprises, le premier du genre au Tchad, il va combler une lacune considdrable dans la
connaissance du pays et foumiraux ddcideurs les informations n6cessaires pour un ddveloppement raisonnd.
Mais une photographic est aussi un document instantan6. C'est donc pour offrir aux chercheurs
(ddmographes, historiens, gdographes, ethnologues, sociologues ...)et aux amdnageurs la possibiliti de
prendre en compte la dimension temps que le Centre National d'Appui Ala Recherche public
aujourd'hui cc Tableau de la population du Tchad des annees vingt A1993.
La plupart des informations brutes prdsentdes ici sont directement issues des rapports de
l'administration coloniale conservees aux Archives Nationales du Tchad.
Lesd6nombrements administratifs, qui avaient une vocation essentiellement fiscale, dtaient tenus
en permanence au cours des toumes des administrateurs, notamment afin de tenir compte des
personnes parties et des personnes ddcdddes, et rdactualisds plus dpisodiquement pour faire le point des
personnes arriv6es et des naissances. La rdgularitd des d6nombrements est souvent, particulitrement au
cours des anndes quarante, victime de la pdnurie de personnel en poste dans les unitds administratives.
Aussi, durant cette ddcennie, cc sont souvent des chiffres Apeine modifies qui sont utilisis par
1'administration.
Ceci a pour consdquences que:
-de rapport trimestriel en rapport trimestriel, les effectifs de population varient de quelques unitis
et que piodiquement ils evoluent de plusieurs milliers d'un seul coup;
-que les effectifs sont le plus souvent sous-d~clar6s, mais pas toujours;
-que les imposables, en general, sont mieux connus que les autres categories, notamment celle
des enfants, et que les imposables hommes le sont mieux que les imposables femmes (les limitesd'Ages
de ces categories et les crit~es d'exemption -mires de quatre enfants puis de trois enfants vivants et
enfin de cinq enfants-ont d'ailleurs evolues dans le temps, 'Age d'imposition passant de 15 A18 ans
Apartir de septembre 1948).
IIest d'ailleurs aise, au vu des chiffres, de constater les anomalies les plus criantes: nombre rdluit
d'enfants, large excedent des hommes imposables par rapport aux femmes imposables ou, frdquemment
egalement, la situation inverse. L'analyse montre d'ailleurs que dans des situations oi6 se c8toient des
populations de sedentaires et des populations d'dleveurs, les differences dans la rdpartition par sexe et
par age traduisent des types diff~rents de sous-declaration. Toutefois, les rapports administratifs
signalent aussi d'importantes et tr s anciennes migrations de travail de sedentaires soit vers le Soudan,
soit vers le Cameroun et le Nig,- ia depuis de nombreuses regions du Tchad (OuaddaY, Gu6ra, Mayo-
Kebbi et Logone), sans compter les recrutements pour la realisation de la voie ferr&e du Congo-Ocian
et pour 'armde.
Enfin de graves epidemies, notamment de fi~vre recurrente en 1924, de meningite, tr~s reguli~re­
ment, de graves disettes et des exodes suite Ades exactions de chefs traditionnels ont parfois modifi6
d'une annee sur l'autre et d'une manitre importante les recensements administratifs. Dans leurs
rapports, les administrateurs s'efforcent d'expliquer les differences constatees.
Ainsi, le rapport de 1925 de la circonscription du Kanem indique une diminution de la population
de 3219 habitants, dans la marge de ce rapport le Gouvemeur a indique :<En1924, les populationsdu
Tchad ont eu d souffrir de nombreuses 9pidgmies :fivre rdcurrente,grippe espagnole ..... En 1932,
la population a diminud de 16 100 habitants parrapport A1925, il faut voirlA les consdquences des aleas
climatiques des annes 1927 et 1928 et de la grave crise acridienne des annees 1930 et 1931 qui ont fait
perir une partie de la population et fait fuir l'autre.
De mame, dans son rapport du premier trimestre 1940, l'administrateur Griveau, chef de la
subdivision d'Abou Ddia, ecrit que la disette de 1931 a fait fuir un bon tiers de la population vers des
contrees plus clementes. Le rapport du deuxi~me trmmestre 1937 de la subdivision d'Am Timan indique
que le chefAhmet se voit retirer l'administration des cantons Daguel et Kibet ol le quart de la population
est parti dans les subdivisions voisines et au Dar Four car adepuisde nombreusesanndes,Ahmet avait
constitud dans cette rigion un viritable 6tatflodal d son seul profit politique et 9conomique. De
nombreuxgowniers (j'enai d~nombre 46), dont la plupartitaientsoigneusement cachds d l'admninis­
tration,9cumaient ce pays ...,.
Seul un depouillement approfondi des archives nationales, veritable memoire du Tchad dont nous
soulignons unc nouvelle fois la richesse mais aussi la precarite de leur conservation, ou des enquetes
de terrain peuvent apporter des reponses pr~cises aux questions que de tels faitsposent. La s6rie <Documents
pour la recherche* n'a-t-elle pas pour vocation d'offrir le mateiau de base Ade nouvelles recherches ?
Par ailleurs, dans de nombreux cas, ilest aise d'ameliorer ces donn6es, dans le sens d'une augmentation
des chiffres, par un rquilibrage des populations feminine et enfantine, souvent Al'vidence largement sous-
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Tableau do lapopulation du Tchad 6
Alain Beauvilain
ddnombrdes dans les anndes trente et quarante.
Enfin, pour ce qui concerne le Recensement gdndral de lapopulation et de rhabitat d'avril 1993,
les donndes publides ici sont celles des rdsultats provisoires concemant la population r~sidente.
Toutefois, pour les cantons Bdboto et Bodo, de la sous-prdfecture de Doba, et les cantons Bdkan, Kaba
Roangar, Gort-Rural et Yamodo, de la sous-prdfecture de Gord, ii s'agit destimations fondd.s sur les
travaux cartographiques prdalables au recensement. Enfin, la rdgion d'Aozou, sous-prdfecture du
Tibesti, n'a pu etre recensde.
La recherche aboutissant Ala collecte de ces documents bruts s'est inscrite dans un programme
plus large de recherches dans le cadre du projet CAMPUS de coopdration scientifique entre les
universitds du Tchad et de Paris X Nanterre, vLes variations et les alas climatiques au Tchad, leurs
consiquences sur les milieux naturels et le ddveloppement du monde rural".
Tableau do a population du Tchad 7 Alain Beauvilain
Evolution du dcoupage administratif du Tchad
Ce tableau de la population du Tchad se prdsente, dans la plupart des cas, dans le cadre du
d6coupage administratif au moment o4 chacun des recensements administratifs a td effectu6. Comme
pour beaucoup de pays, ces cadres ont peu dvolud dans le temps, le poids de l'administration faisant
qu'une ddcision, fut-elle contestable, se trouve pdrennisde en ddpit de ddcisions qui vudraient la
modifier. Prenons le seul exemple du transfert du chef-lieu du Territoire du Tchad de Fort-Lamy AFort-
Archambault qui ne fut jamais appliqud en d6pit des rdserves financilres faites Ala fin des anndes vingt
et du non entretien des bitiments publics de Fort-Lamy durant la mame p~riode.
Apr~s de premieres structures administratives qui 6voluent rapidement de 1900 A1920, tant au
niveau du statut du Tchad dans 'Afrique Equatoriale Frangaise qu'au niveau du d~coupage territorial
interne, en fonction tout simplement d'une meilleure connaissance d'un pays qui dtait pratiquement
totalement inconnu aux premiers jours du XX ° sicle, le d~cret U, 17 mars 1920 fait du Tchad une
colonic de meme structure que le Gabon ou le Congo avec une organisation territoriale qui prend les
grandes lignes de ce qui deviendra l'organisation actuelle. Toutefois, ce statut et cette organisation sont
remis en cause par le d~cret du 30juin 1934 qui bouleversa l'administration do r A.E.F., devenue colonic
unique avec quatre regions correspondant aux anciennes colonies. Le d~cret du 31 d~cembre 1937
rtablit les quatre territoires d'avant 1934.
Les premiers recensements rapport~s dans ce travail remontant aux anndes vingt, ilconvient de
suivre avec precision depuis cette pdriode le d6coupage territorial du pays. En premier lieu, notons que
la terminologie administrative i dvoluer, les circonscriptions, unitds administratives supdrieures,
portant un nom gdographique, sont devenues d6partements, par un arret6 du 15 novembre 1934, puis
regions, par un d~cret du 16 octobre 1946, et enfin prefectures parordonnance du 13 fWvrier 1960. Ces
unitds sup~rieures sont divisdes hleur tour en subdivisions, qui portent le nom de leur chef-lieu. Ces
subdivisions deviennent districts, par le ddcret du 16 octobre 1946, puis sous-prkfectures, par
l'ordonnance du 13 fWrier 1960. Enfin, l'arret6 du 15 novembre 1934 permet de crder au sein des
subdivisions, mais sans les g~ndraliser, des postes de contr6le administratif (P.C.A.), qui deviennent
postes administratifs (P.A.) par l'ordonnance du 13 fvrier 1960.
I1faut dgalement noter les modifications des limites meme de la colonic puis r6gion du Tchad.
Ainsi elle diminue de superficie du l-janvier 1926 au 30juin 1936 par le rattachement Ala colonic puis
region de 'Oubangui-Chari des circonscriptions puis d~partements du Sud du pays (Moyen-Chari et
Moyen-Logone, puis du Mayo-Kebbi) par un arr6td du 31 d~cembre 1925 prenant effet le I"janvier
1926. Toutefois, le Moyen-Chari, moins la subdivision de Mol'ssala (qui est rattachde par un arretd du
30 ddcembre 1932 Ala circonscription du Moyen-Logono), revient lla colonic du Tchad par arrt6 du
18 novembre 1932. Ces circonscriptions sont supprimdes par un arretd du 15 novembre 1934 qui crde,
Aciompter du 1 janvier 1935, les d6partements du Logone (circonscriptions du Mayo-Kebbi et du
Moyen-Logone) et du Chari-Bangoran (circonscription du Moyen-Chari et subdivision oubanguienne
de N'D6I6) qui ddpendent do la region de l'Oubangui-Chari. Un nouvel arr&t6, le 29 avril 1936,
reconstitue, pour compter du ljuillet 1936, les cadres des anciennes circonscriptions sous le nom de
d~partements du Mayo-Kebbi, du Moyen-Chari et du Logone et les rendent Ala r6gion du Tchad. Par
ailleurs, et pour compterdu l-janvier 1937, le Tchad abandonne une partie du d6partement du Salamat,
region du lac Mamoun et du Goz Sassulko, au profit de l'Oubangui-Chari.
Al'inverse, en 1930 et pour compter du 1-novembre 1929, le territoire regoit de colui du Niger,
et de mani~re d6finitive, la subdivision du Tibesti. En fait, les deux ddtachements d'occupation partis
de Faya les 6 et I1 octobre 1929 ne sont ABardaYque le 5 novembre et le lieutenent Morvan, reprdsentant
la colonic du Niger n'y arrive que le 7 novembre avec la note du Gouverneur du Niger fixant au 1=
novembre la date officielle de cette remise. La circonscription du Borkou-Ennedi devient de fait cello
du Borkou-Ennedi-Tibesti mais l'usage de ce nom ne deviendra officiel que dans l'arrt6 du 15
novembre 1934.
Enfin, l'dvolution du d6coupage des unites administratives depuis 1920 se fait dans le sens continu
de rapprocher l'administration des populations tant par une rMuction spatiale de ces unites quo par une
r~luction du nombre des administrds. Une exception toutefois Ace processus est la pdriode du lajanvier
1935 au 31 d~cembre 1936 au cours de laquelle les anciennes circonscriptions ont dtd fusionn~es deux
par deux pour former de nouveaux d6partements, Al'exception de celui du Borkou-Ennedi-Tibesti. I1
s'agit des d~partements du Baguirmi-Chari (nom peu usit6 dans la pratique quotidienne qui privildgie
celui de Chari-Baguirmi), chef-lieu Fort-Lamy (fusion des circonscriptions du Bas-Chari, chef-lieu
Fort-Lamy, et du Baguirmi, chef-lieu Mass~nya), du Kanem-Batha, chef-lieu Moussoro (fusion des
circonscriptions du Kanem, chef-lieu Mao, et du Batha, chef-lieu Ati), du OuaddaY-Salamat, chef-lieu
Abdch6 (fusion des circonscriptions du OuaddaY, chef-lieu Abdchd, et du Salamat, chef-lieu Am
Timan). Dans la r6gion Oubangui, le d6partement du Logone est issu de iafusion des circonscriptions
du Mayo-Kebbi et du Moyen-Logone et celui du Chari-Bangoran, de la fusion de la circonscription du
Tableau dc la population du Tchad 8 Alain Beauvilain
Moyen-Chari et de la subdivision de N'D6l8.
Soul rimmense ddpartement du Borkou-Ennedi-Tibesti conserve les limites de la cironscription
du B.E.T. et la subdivision d'Oum Hadjer est ditachde de la circonscription du Batha pour 8tre incluse
dans le ddpartement du OuaddaY-Salamat.
Ces d~partements reviennent Aleurs composantes initiales Acompter du lujanvier 1937 (arretd
dMuo 2u8s sdodrcoejumsbqrue' A1 9s3o6n) .t rSain slef ecrht eAf-Mlieauo dAuc odmdppatertre dmue n6t fdvur iBeart h1a9 4r2e.v iLeon tc hAeAf-tlii,e uce dluui Bduag Kuiarnmeim d r'aebstoer dA
rlewvaevnruil A19M44a.s Ssditnuyaat ieosnt qtruaindsufdrerd p eAuB pouuissqsou ep laer d adrpreatrdt edmu en10td due Bceamgubirrem 1i 9e4s1t ,s uppupisn mAMd peolfui r praerc radne-erct6e lduui
dtrpun sCf&hdarr i-ABMagausisrdnni ypaa pr aarr rdedtdc rdeut d2u7 m11a im 1a9r4s4 .1 E96n6fi nm, alies ccheetfte-l imeue sduer ela n p'redsfte pcatus raep dpuli qCuhdaor ie-Bt laeg cuhiremf-il ieesut
demeure dans les faits AFort-Lamy.
La rdgion du Gudra (chef-lieu Mongo) est crdde par arret6 du 18 juillet 1956 et celle du Biltine
oepddM(occtruer dthdso o5Bf eou2be8fonn1cr- ren ldLtsmiku aoiee orn1uua edluc9i )os d-,e7)B1 nEc 19dde ion.9l utuaunt 2P i4s pen L2so0edaei9out gmi)p -gr ej1Totaipo 2alsinaaen nbtmcvr eete t,i-slausd eaO treddra islr cevd i11ersiedme9lt 9nlu ta9d6ei t nn a2udp3nsld u a aOtdee ryv(te au1 scesctaN2 hic dcef s e'dolsolDolafa.mce- i YjScxlt apied,raime brdu lnuleaare dt neL stendiDd oaade 1acon re1u9 b nA(d4rx5aci en 9 pu)h a inrpeer;enffeo retfnc-l eslserddpitcd seeeemrt aussdu pt olfiarrqaoeBeddd ucnsifTmoaft, eul iadtc)icr5rnn eteaep3ud i-t ssa rivjoseteoiriroltu snnda ou ssgt srd-si ot(dfpd-u cssporud hdrnL iadeddfxnorefafd,ar-egc ncolncltoisoanuect n uuldrueeepepr i s-es odaK eOsspupgse dcr uetm(l fc1 locreaai2eee)dcdt snlioetmlpostuecnosen itr tncd noaetAdteiblsi s u vr cBt(dde errcdTue admhrs1 tdcBi6e e9heff snl 6saa-eos t2tldo pihu.e 11naasau4rt­,5
doubld.
Ainsi, si l'on prend en considdration le statut particulierde la ville de N'Djamdna, le Tchad compte
deen rmdfodyreennncee, 4o1n9 c.2o1m7p htea b8it5a.n6t0s0 p kairnp' rpdaferc ptrudrfee cettu 1r0e 8e.t4 2128. 1p3a7r skoums2 -pparri fseocutus-rper.d Sfei clatu sruer.f aPcaer sceormt dp'darldamisoennt,
pmler odCyfeaecmntnueerreso .ud nEu n cT oc1mh9a7pd6t e, p, iaelscnso e1mn9tp 9rt3oa,s ipt5 3e3c 9pt irpverefdemfceetcuntrtue rsAe 4ss.4o 4iIt. I1ue1ns8te vmhraaobiy iqteaunnent esl aed tpe 4r d28f2 e86c3.t02u0 rk0em hd2a upb aBirta .pEnrt.dsTf eemct ti8us7cre 4A,0 p1k1amr3t2.,0 pl4ea8sr
habitants et 12.430 km2 par sous-prdfecture.
P.C.A.L p'eunisse Pm.Abl.e e dste sd omnonddi fpicaart lioejnesu d due ds &caorutepsa gdee sa pdamgiensi s9t rAat1if3,. ADl'aenxsc elepsti otanb dleoa ucexl ldoes pcoopnucleantiaonnt ploasr
prsdar ddpfuleaccciteou nrdesa nddsee ssi adcsadtrtriaueicsls tpu perlerum sh eipdtrtrdeancrcits hd iceqo uvneics eiAomlnaan ndeatr t cel'e edsmu m prleoacdceiefnmisceeamntitoe dnnest lds'uoonnnittt dea lplaopd ocmr6titdnosii soet rnlae tmsiv ceehm, ifesfo rtnees me. xpLtse'o nqusuvieor nadg eeest
dbcooib nBlcieeormtnhaaqnrUdt eLle asd ncuna eCn,t .oN"nL.sAi ss.tRoe. nd tesisso ucuhese slf asd erdd elfasd c ruoennmictpdei sl aRatdPiom n8i 7nd3ies,s trrnaaotpiupvseo sra t sdg uraa dTnmcdheinamidse t(nr1at 9tfi0fa0sc id-lei1ts69 A 8l3ar)c "hta,i cvdheisesp .N oLnaetiisbo lnneoa Alteelssa
eI'tA, denm idneimstriaetri olnie ud,u oTnet rrittdo iorbet,e dnounets naouupsr ~res mdeur csieornvsic lee dpeesr saorncnheivl epso duur sMa dinisipsotrneib diloi tdl'.I ntdriour et do
Tableau do I&populatin du Tchad 9 Alain Beauvilain
Lgende commune Atoutes les canes
territoire acquis
M territoire perdu
I 01/11/1929 = autre modification
limite de prdfecture
limite de sous-prdfecture
le01/01/1933 du 01/01/1935
au306936
200 km
200 PVm 200 km
Tableau do Iapopui don du Tchad 10 Alain Beauvilain
le 01/07/1936
le 01/01/1937
190

le 27 mai 1944

0200
km