Les trois premières sont mortes d'une thrombose de l'artère basilaire. La quatrième, Alison Willetts, n'a pas eu cette chance: elle gît comme un légume à l'hôpital, atteinte d'un locked-in syndrome, mais parfaitement consciente. L'inspecteur Thorne se convainc de la culpabilité d'un séduisant anesthésiste. Et quand cette certitude tourne à l'obsession, son enquête, bientôt confrontée à de nouvelles victimes, frise la faute professionnelle... Pendant ce temps, le docteur Anne Coburn trouve le moyen de communiquer avec Alison : un battement de cil pour oui, deux pour non. Il est vital qu'elles affinent ce procédé, car seule Alison est en mesure de donner le nom de son agresseur. Mark Billingham a apporté au genre une humanité, une ampleur et une excitation d'une qualité rare et bienvenue. Il a gagné immédiatement un siège à la table d'honneur des auteurs de polar. Un début exceptionnel. George P Pelecanos.