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DELF B2 : 200 activités - corrigés PDF

37 Pages·2006·29.13 MB·French
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L E N O U V E L E N T R A Î N E Z - V O U S AnatoleB LOOMFIELD EmmanuelDleA ILL Alliancefr ançaise CLE INTERNATIONAL wwwcle-inter.com TRANSCRIPTIONS I - GorrapnÉnerusnoNR ALE r. Comprenddree sa nnoncesd,e si nstructions vers d'autresd estinations... et bien srir les faire dépen- oralese t desd ocumentairerasd iodiffusés serp lus... ! Faut-ill e rappeler...? [a Francen 'estq rjen Document sonore no I page 8 (activités I à 4) troisièmep osition pour les dépensesd e sest ouristes, Auditeurs et Auditrices de <p oint du four> boniour derrièrel es É,tats-Unise t derrièreI 'Espagne. avecN athalie Jaquemin et Philippe Odiart Nathalie: Alors Philippe, comment faire... pour les Nathalie: Environ sept cents millions de touristes faire rester plus longtemps chez nous, tous cesv isi- dans le monde I'année dernière,u n milliard cinq teurs? cents millions prévus dans dix ou quinze ans, ces Philippe: À la Maison de la France,o ù nous sornmes chiftes, ce sont les estimations effectuéesp ar I'OM! allése nquêter,M aison de la Franceq ui je le rappelle l'Organisation mondiale du tourisme. Le tourisme, est le groupe d'intérêt économique chargéd e pro- c'estd onc un secteuré conomique porteur, qui rap- mouvoir le tourisme en Franceà traversl e monde, eh porte, qui compte dans l'économie de certainsp ays bien on nous a dit: il faut premièrement apprendre et surtout qui semblep romis à une croissanceg aran- à mieux communiquer, mieux faire connaître le tie, n'est-cep as Philippe ? potentiel touristique de la France,c 'est-à-diret rans- Philippe: Oui, tout à fait. En France,p ar exemple,l e former nos manièresd e voir, considérerl e patri- tourisme, c'est un secteurq ui fait travailler directe- moine touristique de la Francec omme un véritable ment ou indirectement près de deux millions per- produit économiqued ont il faut faire la publicité et sonnes,m ais c'est surtout un secteurq ui peut créer qu il faut savoir présenter professionnellement à nos jusqu à douze mille emplois directs ou indirects par amis de l'étranger, bref, Nathalie, adopter une an, choseà ne pas négliger quand on connaît la situa- approche marketing et surtout considérer le tou- tion actuelled u marché de l'emploi en France,a vec risme comme une affaireé conomiquements érieuse. sesd ix pour cent de la population active sanse mploi. Nathalie: Et pourquoi, ce n'est pas le cas actuelle- Et surtout ne l'oublions pas, la France,p remière des- ment? tination touristique du monde, ça peut être entre Philippe: eh bien, en effet il faut rappeler que pen- soixante-quinze et quatre-vingts millions de tou- dant très longtemps on a eu un peu tendancee n ristesp ar an selon les années France à dévaloriserl es métiers du tourisme qui Nathalie: Il paraît en effet... que l'année dernière n étaientp asp erçusc omme prestigieux... très long- nous avonse u près de soixante-dix-septm illions de temps on s'est contenté de voir venir chez nous les visiteurs,d onc tout va très bien pour le tourisme en touristess anst rop essayedr e comprendrep ourquoi France... ils venaient chez nous, sans trop essayerd e com- Philippe: Attention Nathalie! et c'estl à qu il ne fau- prendre pourquoi ils ne restaient pas plus longtemps drait pas s'endormir sur sesl auriers, parce que jus- sur place et surtout, sansf aire d'effiortsp our rendre tement le tourisme en France est confronté à certains plus professionnellen otre manière de les accueillir. problèmese t parce que justement le tourisme fran- Nathalie: Alors, Philippe, le court séjour touristique: çais est appeléà relever quelquesd éfis importants; un marché plein d'avenir pour la France? Nathalie: Lesquels..?. Philippe: Absolument Nathalie, à condition de se Philippe: Iæ premier de cesd éfis étant bien de recon- donner les moyens de rendre plus attractif notre sidérerI 'attractivité touristique de la France... vous potentiel touristique, de diversifier I'offre des pro- venezd e le dire... près de soixante-dix-septm illions duits touristiques et bien strr, de rendre plus de visiteurs...ç a fait beaucoup...m ais combien accueillanten otre manière de receyoirn os visiteurs. d'entre eux ne font que passerp ar la France,d u nord Et ça,,., ça passea ussip ar nos comportements,le au sud, sansy restero u en y restant trop peu de temps mien, le vôtre, ceux de tout le monde et pas seule- sansw aiment dépenserl eur argent et en faire béné- ment celui des professionnelsd u tourisme et pas ficier véritablement l'économie locale et pour aller seulement non plus par la qualité des hôtels et en fait en Espagne,a u Portugal ou en Italie? Ça, c'est d'autres structures d'accueil. un premier dét pour le tourisme français,à savoir, Nathalie: Merci Philippe Odiart et à demain même comment faire pour allonger la durée du séjour de heure sur < C TrèsB ien-FM >. tous cesv isitews qui ne font que transiter par la France Philippe: À demain Nathalie. Tr"anscription.s 3 I. COMPRÉHENSIOONP ALE Document sonore no 2page l0 (activités 5 à 9) lèteso lympiques et paralympiques,l a réflexion sur Auditrices et auditeursd e Radio FrancophoneI nter- les conséquencedse s] eux en terme de développe- nationale bonjour, comme nous vous le disions en ment durable, la qualité dest ransports et le respect titre de cej ournal: d'aprèsl esp remièresa nalysesil, de l'environnement' auront été les points forts de sembleraitq ue la Commission d'évaluation du cettec andidaturep arisienne.A utre point d'appré- comité international olympique ait adressée, n ce ciation non négligeablee t encourageant:l e bud- lundi 6 juin 2005, sesm eilleures appréciationsà la get prévu, d'un montant de 2,65 milliards de candidature de la ville de Paris. dollars,a étéc onsidéréc omme <bien documentée t C'este n effet cet après-midià 14 heuresq ue la Com- réalisable> mission d'évaluation du CIO, comité international Document sonore no 3 page l1 (activités l0 à f 3) olympique, a rendu publiquesl es conclusionsf inales Notre revue de presses 'achèvee t nous retrouvons de son rapport sur les candidatures des cinq villes maintenant Marlyse Doucet pour sa chronique du en compétition pour accueillir et organiserl es jeux Jour< j 'vousd is c'quej 'pense..,. Olyrnpiquesd 'été de 2012:Londtes' Madrid, New Thomas : Boniour Marlyse. York, Moscou et Paris. Si la compétition reste très Marlyse : Bonjour Thomas. ouverte entre les cinq villes candidates,p uisque Thomas: Alors Marlyse,t oujours fascinéep ar l'his- aucunev ille ne peut s'estimerv ainqueur à I'avance, toire de ce pianiste que la police britannique n'est nul doute que la candidaturep arisienne,j ugée de toujours pas parvenue à identifier? <trèsg randeq ualité>,a ura su impressionnerf avo- Marlyse: Eh oui... ! Vouss ouvenez-voucsh ersa udi- rablement les membresd e la Commission d'évalua- trices et auditeurs de radio C Tiès Bien - FM, de ce tion et marquer certains points à son avantage. fait divers complètementb izarre du pianiste non Mais d'ici le 6 juillet 2005,d ate oir serar endue à Sin- identifié, muet, amnésiquer etrouvé une nuit par la gapour la décisionf inale d'attribution desl evx20l2, police sur une plage en Angleterre,h abillé en tenue iu iorr.r" continue pour la dernière ligne droite' À de concert... Impossibled e communiquer avecl ui Londres,l e présidentd e la candidaturea estiméq ue autrementq u'en le faisantj ouer au piano pendant <l es appréciationsd e la commission d'évaluation desh eures... Ne trouvez-vousp as finalement que étaientu n superbet remplin pour aborderl es 30 der- cettet rès sérieusea f[aire policière ne constitue pas en niersj ours de leur camPagne). À Madrid, le maire fait l'histoire la plus mystérieusee t la plus poétique était très confiant après la publication du rapport de I'année: regardezt,o us les élémentsy sont..'' et déclarait:< N ous sommest otalementp ersuadés d'abord le personnageu: n homme..., plutôt bel que nous sommes en tête dans la course aux Jeux; homme, la trentaine passéea' thlétique mais sans notre candidature est jugée humaine, réalisablee t excèsa, u visagee t à la coiffrrred e guerrier mais avec tient compte des questionsd 'environnement'' À une expressiond e douceur d'enfant,h abillé en tenue New York, le maire adjoint de New York et fonda- de concert... Ensuitel e décor...,u ne plaged éserte' teur du < New York City 2012> a déclatê que New la pluie, vous savez,c ette fine pluie douce d'Angle- York fait partie du peloton de tête et qu ils ont une terre, qui s'installe de manière permanente dans le grandec hanced e l'emporter à Singapours i le projet paysage..E. t puis I'ambiance:l a nuit, le silence, de construction de Grand Stadee st acceptéA' Mos- rythmé par le bruit des vagues... Et pour finir' à cou, le responsabled u dossierr ussea qualifié le rap- nouveauc et homme, énigmatique's ansm émoire, port <d 'ouvert,o bjectif et positif>. sansp assés, ansp arole,s ansi dentité..' À Paris,l e maire s'est contenté de dire que la com- Vous lui parlez?I.l fait penser à un sauvageu n peu mission avait fait un excellentt ravail et que rien brut mais il vous répond avecl e silenced e sesm ains n'était joué: <) e ne me permettrai pas,a -t-il dit au dont il actionne délicatementl es doigts avecl a pré- nom de toute l'équipe Paris2012,d e commenter ce cision d'un spécialiste...V ous lui donnez un piano ? rapport autrementq ue par un immenser espectp our la magiep rend place:c 'estv ous maintenant qui gar- le travail qui a étéa ccomplip ar la commissiond 'éva- dezl e silencec, omme un bloc de pierre brute, et ce luation>; <Aujourd hui' a continué le mùe de Paris, sont sesm ains de pianiste virtuose qui sem ettent à nous prenons actea vecu ne certainef ierté de ce rap- parler pendant des heures,à courir sur le clavier et port, nous le prenons comme un encouragement'> vous offuent,d ans une pluie de notes incessantes, be fait, selon le rapport, le concept de <Village tout le répertoire des grands romantiques.., fas- olympique > au cæur de la ville, l'égalité des ath- ciné(e),v ous écoutezI 'artistev irtuose qui joue inlas- 4 o Transcriptions I - COMPFEHENSIONO RALE sablemente t qui sculptel e clavier,e t vous vous sur- coordonner les actions des différents servicese t de pfenezà imaginer les mains du sculpteurR odin sur mettre en action cetted émarche.E n effet,p our réus- le blocd e pierreb rute... sir sur le marché,u ne sociétéd oit faire en sorte gue Certains ont dit que tout celan 'était qu'une simple tous sess ervicesp artagentl a mêmep réoccupationd e affaire imaginée et organiséep ar un simulateur, le bien servirl e client... prince des simulateurs...U n musicien clandestin, Extrait no 4: Reprenantt ous les titres de son der- sansf amille, sansp apiers,o riginaire de I'Europe de nier album, le trio tsiganeT ioïka se donne en spec- I'Est et désiranté migrer à l'Ouest... Ou tout sim- tacle concert à I'espaced e la Villette et propose ses plement un personnagei ntéresséc, herchantà deve- plus bellesm élodies.A vecu n son nouveau,m êlant à nir célèbree t à revendres on histoirep our le cinéma? la fois les traditionnels accentsr ussesh, ongrois et Et si c'était ça en fait Iavérité? Ne croyez-vousp as roumains aux rythmes envofitantsd u Brésil,l e alorsq u on pourrait lui pardonner parceq dil aurait groupe vous entraînerad ans la magie alchimique inventé une merveilleuseh istoire poétique qui a fait d'une musique riche de toutes seso rigines diverses le tour du monde et nous a tous et toutes fait rêver et chaleureuses... quelquesi nstants? Extrait n" 5: C'est une des dernières tendancese n Franchement, qu'en dites-vous chers auditrices et matière de temps libre: les Françaiss 'adonnent de auditeurs.. . ? C'est pas du rêve tout ça? plus en plus aux passe-tempsc réatifs et artistiques, <R omancess ansp aroles> aurait pu dire Verlaine qu il s'agissed e bricolage,d e peinture, de sculpture ou < Rêveriesd u promeneur solitaire> aurait répondu autresa ctivitésm ettant à contribution tout le plaisir ]ean-|acques..n. E nfin, j'vous dis c'quej 'pense...) , et la satisfactiond e faire un petit quelque chosed e ses Moi, Marlyse... mains... Conséquenceso:n constateu ne explosion Thomas: Merci Marlyse et à demain. d'associationes n tous genresp, lus ou moins sérieuses Marlyse: À demain Thomas... qui vousp roposentl esc oursl esp lus adaptésà ce que vous souhaitezf aire et à votre niveau. z. Comprenddree sc onférencedse, se xposés, Document sonoren o 5 page 13 (activités1 5 à 19) desd iscours(é ducationneplsr,o fessionnets) En France,c 'estb ien connu, une maison s'imagine Document sonore no page 13 (activité 14) vraiment que si elle est construite en dur, c'est-à- Extrait no l: La révolution que les découvertesb io- dire en béton ou en pierre: c'est une question de logiquesd e Louis Pasteuro nt entraînéea paradoxa- culture et de tradition architecturale,c 'est aussiu ne lement provoqué, dans I'inconscient collectif, une question de mentalité et de représentation.C 'est véritablep eur, une phobie desb actériesq, ui du coup pourquoi parler de construireo u de sef aire une mai- sont devenuesle s responsablesd e tous nos maux et son en bois, quand on estp rofessionneld u bâtiment presque toutes nos maladies.S 'il est wai que d'un ou client particulier,c elan e fait jamaist rès sérieuxe t point de vue strictement sanitaire et médical, cer- tout juste a-t-on le droit à un sourire poli et attendri, tainesd e cesb actérieso nt été à I'origine desp lus du genre: < Oh cetteb rave personneq ui encoreà grandesm aladies mortelles, faut-il cependant son âge pensea vecn ostalgie aux cabanesd e son craindreq ue... enfance..!.> De fait,d ansl e domained e la construc- Extrait n" 2:La francophoniet ire son origine du tion desm aisonse n bois, l'exceptionc ulturelle fran- parraged 'une languec ommune: le français.L esp re- çaisee st bien réelle puisque selon une étude du mières traces de cette langue remontent àl'an 842 Comité national pour le développementd u bois, à avecl es Sermentsd e Strasbourg,r édigése n deux peine 5 7o seulementd es maisonsi ndividuelles langues:l e roman et le germanique.I l s'agit là en construitese n Francee n 2005o nt étéd esm aisonse n effet du tout premier document écrit en langue fran- bois. Comparativement,c e pourcentagee std e 30olo çaise,e n roman plus précisément.N é au vtes iècle,le en Allemagne, 60 o/od ans les pays d'Europe scandi- roman estu ne nouvelle langue issued e la fusion du navee t plus de 90%oa ux États-Unise t au Canada... basl atin et du celteg ermanique... On le voit, même si on observeu ne augmentation Extrait no 3: IJe sprit marketing ou mercatique en d'environ l0o/o par an en moyenne du nombre de françaisa cadémiqued oit absoluments ed évelopper maisonse n bois en France,e t même si un sondagea danst ous les servicesd 'une sociétéU. n département pu montrer que 18o /od esm énagesf rançaisi nterro- ou direction du marketing a donc pour fonction de gésa ccepteraientv olontiers de vivre dans une rési- Tnanscniptions. 5 I. COMPRÉHENSIOONR ATE dencep rincipale en bois, cettep rogressionr ested is- Mais choisir de construire en bois ne revient crète et concernes urtout une clientèleh aut de simplement à faire le choix d'un matériau pl gamme ou des clients parfaitement renseignése t qu'un autre, Construire en bois, c'est aussi motivés et surtout pleinement convaincus de leur pour un mode de vie, et un mode de conso choix. tion respectueuxd e la nature, c'est faire un Car le problème en Franced es maisonse n bois citoyen, marquer un engagemente n faveur du déve- demeure les faussesid éest enacese t une mécon- loppement durable. En effet,p arce qu elle utilise un naissancec ulturelle de la construction bois. Ces matériau écologique naturellement et rapidement faussesid ées,l es voici: <L es maisonse n bois sont renouvelable,l a construction en bois contribue au fragiles et ne durent pas dans ie tempsr , < une mai- développementd e la forêt, favorisel a qualité de l'en- son en bois risque de brûrlere t estd angereusee n cas vironnement et permet de lutter contre le réchauf- d'incendie> ),( une maison en bois coûte plus fement global de la planète. Nous reviendrons sur chèreo ... cesd ifférents points dans quelquesi nstants. Il estp ar conséquente ssentiedl e rappeleri ci lesq ua- Document sonore no 6page 15 (activités Z0 à24) lités et les caractéristiquesn aturelles du bois, car le ... et maintenantn otre pageC ulture avec Jean-Fran- bois fait l'objet de représentationse rronéesq u'il faut çois Vuillaume vraiment corriger... C'est une première à I'Académief rançaise:l 'écri- Tout d'abord, le bois résisten aturellement au feu et vain, d'origine algérienne,F aTima-Zohar Imalayène, beaucoup mieux que tous les autres matériaux uti- plus connue souss on nom d'auteur d'AssiaD jebar, lisésd ansl es constructionsd itese n dur: le bois este n a été élue,h ier jeudi 16j uin 2005,à I'Académief ran- effet un excellenti solant thermique, en casd 'incen- die, le bois transmet 10 fois moins vite la chaleur çaisea u Fauteuil 5 de M. GeorgesV edel, décédél e 2l février 2002.C 'estl a premièref ois qu une per- que le béton armé et 250 fois moins vite que l'acier; sonnalitéd 'origine maghrébinef ait son entréep armi conséquenceu ne structureb ois gardes as ouplessee t les 40 <i mmortels >, surnom donné aux membres ne connaîtp asl esm êmesp roblèmesm ajeursd e dila- de I'Académie,d epuiss ac réatione n 1635.C 'esta ussi tation que connaissentl es structurese n béton armé ou métallique. Résultat: les risquesd 'effondrement la cinquième femme, sur les 708 personnalitésd e toute I'histoire de I'Académie,q ui siégeras ousl a brutal et immédiat comme avecl es structuresb éton et métallique sont inexistantsc ar une structure bois coupole après Marguerite Yourcenar en 1980,f ac- conserverat oujours plus longtemps sa capacitéd e queline de Romilly en 1988,H élène Carrère d'En- porter le bâtiment et n'éclaterap as sousI 'effet de la caussee n 1990e t FlorenceD elay en 2000. dilatation par la chaleur.T ousl es sapeurs-pompiers Ilélection de madameA ssiaD jebar estd 'abord inter- du monde le saventb ien ainsi que les expertsd es prétéec omme un hommageà la francophonie:A ssia assurancesl:e bois en casd 'incendiee st un maté- DjebaSd ont l'æuvre littéraire est traduite dans une riau sécuritaire.P ar ailleurs,i l faut le dire ici, le bois vingtaine de languese t comporte une dizaine de est un combustible lent, qui par une réaction chi- titres, fait partie de ces auteurs qui ont choisi la mique connue, sec ouvre d'une fine couche dure de langue de Molière comme langue d'expressionl it- carbone qui freine le feu et la combustion jusqu'à téraire.L Académie semblea voir aussid istinguéà l'arrêter: c'est la raison pour laquelle nombre de traversA ssia Djebar son action pour la lutte en faveur portes pare-feu sont en bois. Enfin, contrairement des femmes de son pays.A ssia Djebar a publié, en à ce qu'on croit, la combustion du bois ne dégage 1957,s on premier roman La Soif.M ais c'est surtout aucune fumée toxique. son recueil de nouvelles,F emmesd 'Alger dans leur Le seulp oint faible du bois, c'estq u il peut être atta- appartemen; en 1980, qui a contribué à la faire qué par desi nsectes:m ais 1àa ussi,c e risque devient connaître. Certains critiques I'ont même qualifiée nul si l'on prend soin d'effectuer un traitement ini- de <FrançoiseS aganm usulmanen. tial approprié. Tousl es traitementsd u bois existants Personnalitée mblématique de l'émancipation des sur le marché ont déjà fait la preuve de leur efûcacité femmese t qui a souvents oulignél e rôle desf emmes depuis desa nnées,à condition d'être effectuésp ar des algériennesd ansl a guerred 'indépendanced 'Algérie, professionnels,s ansc ompter que certainesv ariétésd e AssiaD jebar est considéréec omme un classiqued e bois sont totalement et naturellementi nattaauables la littérature algérienned 'expressionf rançaise.C 'est par lesi nsectes. égalementu ne cinéasted e talent: elle a notamment B . Transcriotions I - GOMPRÉHENSIONO RALE réalisép lusieurs longs métragesc omme La Nouba vocation, pour mission pourrait-on dire, de sauve- desfe mmesd u mont Chenoua,qui.aobtenule prix de garder,s outenir à traversl e monde les médecines la critique internationale à la biennale de Venisee n naturellest raditionnelles et ancestralesa insi que de r979 travailler à la préservationd e I'environnement et de Née à Cherchell,à I'ouest d'Alger, en 1936,A ssia Ia biodiversités ur lesquelst outes cesm édecinest ra- Djebar a eu comme tout premier professeurd e fran- ditionnelles sef ondent. . . médecinest raditionnelles çais,s on père,i nstituteur d'origine modesteg râceà souventm illénairese t qui risquent de disparaître qui ellea pu entrer à l'écolep ublique.À 1l ans,e n face au développement global de la médecine 1946, elTes 'estr etrouvée la seuleé lèvem usulmane du moderned e tlpe occidental...E n fait, on peut dire lycéef rançaisd e Blida et, en 1955,e lle estd evenuel a que cette ONG, spécialiséed ans la recherchee t le première femme algérienneà être admise à l'École développement,t ravaille pour le respecte t la coha- normale supérieure de Paris. Docteur es lettres de bitation des différentes cultures médicales dans le I'université de Montpelliet elle a enseignéà I'uni- monde... Une de sess pécificitésm ajeures: elle versitéd e Rabat,à celled 'Alger et elle travaille pour défend une approche pluridisciplinaire des pro- la radio et la pressea lgériennes.E n 1997,e lle a été blèmese t intègre ainsi dans sesr echerchesI' anthro- nommée à la Louisiana StateU niversity au poste de pologie,I 'ethnologie,l a pharmacologiel,a biochimie, Distinguished Professore t de directrice du Centre les sciencese nvironnementales. d'étudesf rançaisese t francophonesd e Louisiane,l e NomadRSIa donc étê crééee n 1997p ar un jeune centre de recherchesf rancophones le plus impor- pharmacien français, Laurent Pordié, à son retour tant desu niversitésa méricainesE. lle s'esté galement du Cambodge, où il était parti avecI 'organisation fait connaîtred ans d'autresu niversitésp restigieuses humanitaire Médecinss ansf rontières.L aurent Por- tellesq ue Yale,N ewYork University et Harward. AssiaD jebar s'estd it ( contente> d'intégrer la pres- dié consacres av ie à desr echerchesu niversitairese n tigieusei nstitution (pour la reconnaissanced,i t-elle, anthropologiee t en ethnopharmacologieI.l enseigne que cela implique pour la littérature francophone en tant qu'universitaire dans le Sud de la France,s a de tous les autres pals, I compris évidemment du région d'origine, et vit dans l'État indien du Tamil Maghreb, mais aussid e tous les pays africains>. La Nadu qu'il a choisi comme lieu de résidence. nouvelle académiciennea égalemente xprimé son Sesp remiers projets,c 'estd ansl a région du Ladakh, espoir que cette élection facilitera < en Algérie, au au Nord-Ouest de I'Inde, qu'il les organise avec Maroc et en Tunisie, Ia traduction en arabe de tous NomadRSI,r égion où la médecinet ibétainea nces- les auteurs francophones> . trale estm enacéed e disparition par les transforma- tions politiques et socialesE. n effet,d 'une part, la Document sonore no 7 page 16 (activités 25 à29) médecine moderne de type occidental,e ncouragée Patrick: Et nous retrouvons maintenant ÉliseM er- cié pour sar ubrique mensuelle< D es entreprisess ur par les autorités localess e développet rop lente- la Toile>,a veca ujourd'hui une entreprisep asc omme ment... d'autrep art,l a médecinet raditionnelled is- lesa utres,s i je ne me trompe pas,É lise... paraît, quant à elle, progressivement,à caused e Élise: Oui, tout à fait Patrick... ce mois-ci <Des bouleversementsé conomiquese t sociaux.C onsé- entreprisess ur la Toileu a choisi de s'intéresseàr une quence:l es habitantsd u Ladakh risquent de ne plus entreprise française d'un genre différent puisqu'il pouvoir se soigner... Pour NomadRSI,i l est donc s'agit en fait d'une ONG au statut d'associationl oi fondamental de préserverl es pratiques médicinales 1901à but non lucratif et dont le site internet a par- traditionnelles pour conserveru n patrimoine cul- ticulièrement retenu notre attention. turel de l'humanité mais aussi,i l estv ital de les main- Élise: Chers auditrices et auditeurs de Radio Infos tenir pour la santéd e cess ociétéslo cales:d es Franceb onjour et bienvenueà notre rendez-vous rechercheso nt d'ailleurs mis en évidenceq ue cette mensuel< D es entreprisess ur la Toile> , ce mois-ci, médecinet raditionnelle millénaire, en harmonie notre navigation sur la Toile nous a conduits à décou- avecI 'environnementn aturel local,p arceq u'elleu ti- vrir le site www.nomadrsi.org,n -o-m-a-d-r-s-I-.org lise notamment les ressourcesm inéralese t végétales le site de NomadRSI,R SI pour Recherchee t Sou- locales,e st très souvent mieux adaptéep our traiter les tien International, une organisationn on gouverne- maladiesd e cesp opulations qui vivent dans la région mentale, à caractèren on commercial, et qui a pour de I'Himalaya indien. Ïnanscniotion.s 7 I. COMPBÉHENSIOONF ALE 3. Comprendreu ne conversation C: Peut-êtrem ais ce que vous oubliez c'estq ue Pour entre [ocuteurs natifs le moment on n'a nulle part oir dormir ce soir et demain et que tous les campings à proximité de la Document sonore no 8 page 18 (activités 30 à32) mer sont complets,l es seulso ir il y a desp lacess ont A: Eh ben dis donc, tu en fais,u ne tête... il y a à 7 kilomètresd e la plage... quelque choseq ui va pas? B: Jet 'en pose,m oi, desq uestions? B: Ah oui, çac 'estv rai ça... D: Ah ouais j'avais complètemento ublié ce truc-là, A: Oh Ià... I tu me le dis si c'estp asl e moment de te moi... parler...h ein! B: Eh bien voila, tu vois, je te le dis; c'estp as le A: Moi j'ai un plan : on fait ce que j'ai dit et le soir quand la nuit tombe, on prend les sacsd e couchage moment! A: Tiès bien... Tu vois, ce qui estb ien avect oi, au et on monte les tentes,o n peut très bien se cacher dans la végétationp rès de la mer ou derrière des moins,c 'estq u y a pasd e mauvaisess urprises:c 'est rochers..!. fa maisl e moment de te parler,o n est toujours au calme,p asb esoin de faire d'effort, on perd jamais C: Ça c'est ce qui s'appelled u camping sauvage! son temps à parler pour ne rien dire... y a rien à avecl a police des plagesq ui patrouille la nuit, je vou- drais pas commencer mes vacancese n passantl a dire I B: Tu me chercheslà ,t u me cherchesh,e in?... je me nuit au commissariate t payeru ne amende:c e que je propose,m oi, c'est que dès qu'on arrive, on aille trompe pas... tu me cherchesh ein? A: Jet e cherchep as,j e te posej uste une question, d'abord à l'office du tourisme pour trouver un héber- je te demandej uste gentiment ce que tu as,e t tu gementp our ce soir et demain,e t aprèso n verra... m'agresses1,à ,c omme ça... de toute façon avect oi il on pourra toujours visiter la ville, sep rendre un café y a pas à chercher:y a rien à trouver. et aller à la plage,s elon le temps qu il nous restera. B: Tu continues...h ein?J ep révienst,' asp lutôt inté- B: Jec roisq u ellea raison... rêt à retirer ce que tu viensd e dire, sinon..' ! D: Ie suis d'accord avece lle,m oi aussi. A: Sinon,q uoi? quoi encore?t u croism 'impres- A: Ah lesf emmese t l'aventure...! sionner peut-être? Document sonore no 10 page 20 (activités 36 à 40) Document sonore no 9 page 19 (activités 33 à 35) A : Alors, au fait, cette expo c'était chouette? A: Bon alors moi ce que je propose c'est que dès B: Ouais,b of, pasg énial. qtion arrive c'estq u'on fasseu n petit tour de ville, à A: Ah bon pourquoi, c'étaitp asi ntéressant? pied, tranquille, comme ça, ça nous fera du bien B: Oui, y avaitq uelquest rucs pas mal, mais je sais après5 h40 de train, vous ne trouvezp as? et aprèso n pas,j 'ai été déçuep ar le cadree t du coup euh, j'ai sep oseu n peu à la terrassed 'un caféa vant d'aller à pasa ppréciéc ommej 'auraisp u. la plagee n fin d'après-midi... A: Comment ça <l e cadre> ? B: Oh oui, oui, oui, je trouve ça trèsb ien, moi. B: Ben, déjà tu payes9 euros à I'entrée,i l y a pas de C: Ie saisp as,j e suisp ast rèsp our, moi. tarif étudiant, ni chômeur ni aucun autre d'ailleurs! D: Pourquoi pas,ç a mérite réflexion comme dirait |e comprendsp asq u il y ait desl ieux publics encore I'autre ! si peu accessibleasu grand public! Alors, je fais quand B: Jes uis d'accord,m oi... ça me va tout à fait, et même I'effort, jepaye 9 euros pensant que ça valait c'estv rai qdça fera du bien aprèst out cet empsp assé le coup et puis là grossed éception! dansI e train, moi je commenceà en avoir un Peu A: Comment ça,t 'as pas aimé les ceuvresp résen- marre.. . et puis la plagee n fin d'après-midi' c'est tées? quand même mieux qu'à I'heure du déjeuner en B: Si,e nfin,j 'en saist rop rien... plein soleil,p asv rai ? A: |'ai eu de bons échosd e I'expo,p resquet ous les D: Ça c'estb ien vrrrrrai ç4,c omme dirait l'autre I journaux conseillent d'y aller, il paraît qu il y a cer- Non, mais... sansb lague...E t commel a garee ste n tains tableaux qu'on a jamais l'u en Europe ! centrev ille et qu il faut traverserl e centrev ille pour B: Ouais,c 'estv rai j'ai vu de bellesc hosesm ais il y rejoindre la plage à I'extérieur,j e trouve que c'est le avait un monde dingue, des portablesq ui n'arrê- bon plan, surtout qu'après,q uand on sera installés taient pas de sonner et les gardiens qui faisaient près de la plage,o n n'aura pas envie,à mon avis,d e comme si de rien n'était. ]e comprendsp as: il y a retourner en ville pour faire du tourisme culturel ! des gens on dirait qu'ils viennent là pour passerl e I . Tnanscriptions I. COMPRÉHENSIOONB ALE temps,i ls ont desd iscussionsà n'en plus finir... ça positive par rapport à I'entrée dans les Grandes gâchet out, moi j'ai besoind e calmep our bien appré- Écoles? merci. cier une expo ! fournaliste: Gérard Deloing peut-être? A: Sinon la présentationd es æuvresé tait bien GérardDeloing: Oui, la discrimination positive,o u fichue ? encorev olontarisme républicain comme I'appellent B: Oui pas mal, il y avait une thématique par salle: certainsd e nos politiciens,s ep résentee n fait comme <I 'autoportrait métaphorique> , <I 'autoportrait et une manière de rendre plus facilement accessibleà la mort >.. . Et puis pas seulementd e la peinture, une certainec atégoried 'etudiants,c onsidérésc omme mais aussid es sculptures,d es installations. défavorisésa u départ, I'entrée dans nos établisse- A: Ah ça semble être un choix pertinent pour pré- ments d'enseignements upérieur sélectif. senterd esæ uvresd 'époquest rès éloignées. fournaliste : Cette discrimination positive est-elle B : Oui c'estw ai encoreq ue là aussie n parlant d'épo- actuellementg énéraliséee n France? quesi ls ses ont plantéss ur desc artels: un copain qui a Gérard Deloing: Absolument pas,s eul à ma connais- fait des études d'histoire de I'art m'a fait remar- sanceI 'Institut d'étudesp olitiques de paris I'intègre quer des erreurs flagrantesd ans la datation de cer- ofÊciellement dans le mode de recrutement de ses tainesæ uvres,g €or€, heu, de Chirico se serait peint étudiants... à l'âged e 10a nsa lorsq ue sur le tableaui l en a 40 bien Journaliste: Bruno... sonnés...e t, ce n'estp asl a seulec oquille! Bruno: Si je peux me permettre de rebondir et com- A: Carrémentl Là c'est abusé,c 'estv raiment bjzarre pléter ce que vient de dire monsieurI 'inspecteur... tout ce que tu me racontese t je comprendsd 'autant quand on parle de discrimination positive à Sciences- plus que tu sois énervéep ar rapport au prix d'en- Po, il s'agit en fait de supprimer au départ seule- trée I ment; à l'entrée seulement,u n mode de sélection B: Ouais,j 'ai même envied e faire un courrier! qui pénalisec ertainsé tudiantse t de le remplacerp ar A: Moi à ta placej e le feraisi l faut faire remonter un autre mode de sélection plus adapté à la situa- ce genre d'infos ! tion d'origine de cesé tudiants. fournaliste: Un autre appeld e nos auditeurs...A isha Document sonore no Il page22 (activités 41 à 45) qui nous appelled e Marseille...b onjour Aisha... fournaliste: Bonjour et bienvenueà tous nos audi- Aisha: Oui, bonjour ma questione sts imple: quels teurs de radio Interjeunes pour un débat consacré sont les étudiants concernésp ar la discrimination aujourd'hui à la discrimination positive dans les positivee t sur quelsc ritèrese st-ceq u'on seb asep our GrandesÉ colese n France...l a questiond u jour: faire bénéficierd e la discrimination positive?M erci. Faut-il instaurer une discrimination positive à I'en- |ournaliste : Gérard Deloing. . . trée desG randesÉ colesp our plus d'égalitée t de jus- Gérard Deloing: Si vous permettez,j e rappellerai tice? Pour débattre aujourd'hui dans notre studio d'abord qu'actuellementl a pratique de la discrimi- M. Gérard Deloing, inspecteur générald e l'Éducation nation positive ne s'inscrit dans aucun cadre offi- nationale à Versailles,A mélie, élèvee n première ciel de la législationf rançaise:c 'estu ne pratique qui annéeà I'École desh autesé tudesc ommercialesa utre- relèved e Ia liberté et de I'autonomie académiaued e ment dit HEC, Bruno, élèvee n troisième annéeà l'établissemente, nfin desé tablissementqsu i choi- I'Institut d'étudesp olitiques de Paris autrement dit sissendt e la mettre en æuvre... Sciences-Poe, t enfin Malek, étudiant en deuxième fournaliste: Alors, la discrimination positive... qui annéeé galementà Sciences-PoP aris. ya droit?B runo... Pour commencer un premier appel de Sophie qui Bruno: À Sciences-PoP aris,s eulsc ertainsé tudiants nous appelle de Bordeaux Sophie,n ous vous écou- qui ont suivi leur scolaritéd ans desl yceesc lassése n tons... zone d'éducation prioritaire et qui ont été présélec- Sophie: Oui je remercie radio Interjeunesd e me tionnés sur dossiers colairep euvente n bénéficier. donner la parole,j e suisé lèvee n terminaleS ... ma Lesz onesd 'éducation prioritaire faut-il le rappeler questione st la suivante...m oi j'ai un peu de mal à sont desz oneso ù I'environnement social,é ducatif, imaginer qu'une discrimination puisseê tre posi- économique est particulièrement défavorisé. tive... pour moi quand on parle de discrimination |ournaliste : Amélie... c'estf orcémentn égatif... alorsp ouvez-vousm 'ex- Amélie: Là je crois qu'il faut que j'intervienne : on pliquer ce que vous entendezp ar discrimination nousp résente..c. omme ça...la discriminationp osi- ïr'anscniotions. 9 I - COMPBÊHENSIONO EATE tive... comme un instrument de progrèse t de jus- Objet de toutes les peurs sur les marchés interna- tice... comme quelquec hosed e forcémentb on pour tionaux du fait de leur concurrence,n otamment la sociétém ais vous oubliez complètement de dire dans Ie secteurd u textile, objet égalementd e cri- que ce qui fonde et la valeur et I'excellenced es tiques de certainsr iverains,e n raison de leur omni- grancesé coles,c 'est précisémentl a sélection cies présenced ans certains quartiers de la capitale, les meilleurs étudiants sur desc ritèresp urement intel- entreprisesc hinoisess ont aujourd'hui plus de 3 000 lectuels et académiquese t sansf aire de distinction de à Paris.U n chifte qui a progresséd e près 600loe ntre catégoriess ociales...V ous le saveztr ès bien... quand les années2 000 et 2004. vous défendezl a discrimination positive, vous défen- Dans un rapport spécialq u il vient de faire paraître, dez tout simplement un point de vue idéologique le greffe du Tribunal de commerce de Paris,I 'orga- soi-disant démocratique pour remettre en causep ro- nisme chargéd 'enregistrerl égalementl es sociétése t gressivemenet t casserle systèmed esG randesÉ coles les entreprisesd e commerce,d ressel e portrait pré- en France... vous le savezt rès bien, ne soyezp as cis de ces entreprisese t ces entrepreneursc hinois. h1'pocrites. L'un des objectifs avouésd u rapport : mieux Journaliste: Bruno... connaître les entreprisesc hinoises,e t surtout, Bruno: Désoléj e crois que tu vas un peu loin... démontrer, chiffres à I'appui, qu'en raison des fobjectif de la discrimination positive,c 'estd e réta- emplois créés,d es investissementse ffectués,d es blir simplement un peu de justice, un peu d'égalitê impôts payes,l es entreprisesc hinoisesc ontribuent de dans le mode de sélection à l'entrée de Grandes manière non négligeablea u développement de l'éco- Écolese t d'en faire bénéficier une minorité d'étu- nomie locale. diants qui autrement n'aurait aucune chanced 'in- Qui sont donc les entrepreneursc hinois? Avect out tégrer les GrandesÉ coles.Q uand on fait de la d'abord 3 113 dirigeantsp our 3 265 entreprises discrimination positive,o n ne supprime pasl a sélec- immatriculées, ils arrivent en quatrième position tion sur critères intellectuelse t académiqueso, n ne desn ationalités les plus représentéesa prèsl esA lgé- cassep asl e systèmed esG randesÉ coles,o n propose riens, les Turcs et les Tunisiens.S oit 1, I o/od es 302500 simplement un autre systèmed e sélectionp aral- entreprisesi mmatriculées au registre de commerce lèIe... et dess ociétésP. lutôt jeunes,2\o/od ese ntrepreneurs Journaliste : Malek. . . vous voulez dire. . . ? chinois ont entre 25 et 35 ans contre 15% chez }es Malek: Oui, juste un témoignage: moi, j'étais issu Français.T iès souvent autofinancéso u riayant pas eu deZEP,j 'u eu mon bac S avecu ne mention <Assez à contracter d'emprunt bancaireg râceà un système bien>, je savaisq ue mon niveau de français à l'écrit traditionnel de financement familial, le montant n était pas le même que celui des élèvesd es grands total des prêts bancairesp our le démarrageo u le Iycéesd e Pariso u de Province... mais je tiens à dire développementd es entreprisess 'estt out de même qdavec la discrimination positive je ne suis pas entré élevéà 76 millions d'euros pour I'année2 004.L es à Sciences-Pop ar charité ou parce que je m'appe- entrepreneursc hinois sont aussid esf emmesà 48 o/o lais Malek. l'ai étês électionnés ur dossiere t puis j'ai contre 25o/op our les FrançaisesS. i plus de 50olo acceptée nsuite de me soumettre à un entretien d'entre eux travaillent dansf import-export, les sec- public de plus d'une heure devant un jury de six teurs où ils choisissentd e développer leurs entre- personnes...p our moi aussiç a a étéd ur... moi, j'ai prises sont: le commerceà plus de 40o/o,la réussim on entretien... d'autresc andidatso nt été restauration à 28 o/ol,' industrie de manufacture éliminés...d 'une certainef açon... moi aussij,' ai été notamment textile à près de 16oloO. n constate sélectionné... et puis après,u ne fois dansl a Grande cependant cesd ernières annéesu ne tendance à la École,i l n'y a plus de différence... on estt ous notés diversification: nombreux sont ceux en effet,q ui se de la même manièrep ar lesp rofesseurs... lancent dans les secteursd e I'informatique, de I'im- mobilier et des petits commercesd e proximité ÊpneuvssT Vprs comme les bureaux de tabac ou les magasinsd 'ali- Document sonote no I page24 (activités 46 et 47) mentation. Société:À Paris.L Empire du Milieu s'étendd e plus Document sonore no 2 page2 5 (activités 48 à 50) en plus et les affaires vont plutôt bien. En quatre ans Journaliste: Marie-Laure bonjour, et merci d'avoir en effet, le nombre d'entreprises chinoises a plus que acceptéd e répondre aux questions de la rédaction de doublé dans la capitale française. <C 'est à vous magazine> . 1O . Transcniptions I. COMPREHENSIOONR ALE Dites-nous un peu, Marie-Laure... mère de trois mais c'estl e soir qui posep roblème... l'écolep ri- enfants en famille monoparentale,a ssistanted e direc- maire se termine à 16h30, le collège...ç a dépend tion dans un département de ressourcesh umaines, desj ours et en généralj e ne peux pas rentrer à la présidented 'une associationd 'entre-aidep our maison avant 19 heures.. . En plus, j'ai aucune famille familles monoparentales... ça ne fait pas un peu sur place qui peut me donner un coup de main puis- beaucoupt out ça pour une seulef emme... sans qu'ils habitent tous ailleurs un peu partout en compter bien strr tout le temps passée n semaine France... dansl es transports en commun et tout le rested e la fournaliste : Alors... ? vie quotidienne? Qu'est-ceq ui vous fait courir Marie-Laure: Alors je m'arrange parfois avecu ne comme ça Marie-Laure? baby-sitteSp arfois avecd esv oisinesd 'immeuble... Marie-Laure: C'estw ai que ça peut paraîtreu n peu mais il faut toujours tout prévoir et ça ne marche fou mais d'abord... heu... je n'ai pasl e choix, c'est pasà tous lesc oups... C'estp ourquoi on a eu I'idée une situation qui s'imposeà moi et à laquellej e dois une amie et moi d'une associationd 'entre-aidep our faire face... et puis mon engagemenpt ersonneld ans parentsi solés.O n l'a crééee n 2004,e lle s'appelle l'associationc orrespondà une volonté de faire bou- Parents-Solo. ger les chosesd ans ce domaine. Faut surtout pas |ournaliste: Quel en est le but? oublier que c'estu ne situation personnellee t sociale Marie-Laure: Lidée de départ c'était d'abord de que partagentd e plus en plus de parentsi solés... Ce donner tout un ensembled 'informations juridiques que je vis n a rien d'extraordinaire. et pratiques aux personnesc oncernéesp ar cette situa- fournaliste : Qu'entendez-vousp ar là ? tion, notamment sur les droits et les diftrentes aides Marie-Laure: Eh bien... Il faut savoire n efÊeqt den financièresp ubliquesp ossibles...e t puis on a très Francee ntre 1990e t 1999la proportion desf amilles vite évolué vers la création de tout un réseaud 'entre- monoparentalesa augmenté de près de 24o/op our aide,u n réseaud e solidarité... représenterd ésormaisp rès de 17o /od esf amilles. À Journaliste: C'est-à-dire...? Paris,c e chiffre se monte à 25o/od es familles. Et si Marie-Laure: C'est-à-dire qu'en fait, on se pro- cetter éalitéc oncernea ussid esh ommes parentsi so- pose de mettre en relation, de faire se rencontrer lés,d ans 85 o/od esc asi l s'agit de femmesq ui élèvent desp arentsi solésq ui habitent dans un même quar- seulesl eur famille avecu n ou plusieurs enfants. tier pour qu'ils puissentd iscuter de leurs difficultés |ournaliste: Vous-même,v ous êtesm ère isoléed 'une quotidiennes et voir s'ils peuvent s'organisere n famille nombreuse...c 'estq uoi le plus difÊcile? commun pour trouver des solutions pratiques... Marie-Laure: En effet,j 'aitrois enfantsd e7,9 etll du genre,e uh... aller récupérerd ese nfantsà la sor- ans,s colarisése n primaire et au collège...j 'ai divorcé tie de l'écoleo u d'une activité extra-scolaire.. . t)?e: il y a 4 ans et c'estm oi qui ai eu la garded ese nfants. coursd e musique,a ctivités portive,o u bien... sur- Leur père les voit un week-end sur deux mais pour veiller, garder des enfants pendant les devoirs,l e I'instant il n'est pas en mesure de remplir seso bli- temps d'aller faire quelques courseso u de revenir gationsf inancières,c 'estd onc moi qui dois subvenir du travail... seulea ux besoinsd e la famille... mais vous savezl.à Journaliste: Et ça marche? aussij e suisp as un casa typique:83o/od esr essources Marie-Laure: Absolument ! On a même été surpris des femmes isoléesa vece nfants proviennent des de voir que d'autres personnesq ui ne sont pas revenusd u travail... on est donc obligéesd e s'ac- parentsi solésv enaient à nos réunions hebdoma- crocher cotlte que cofite pour garder son boulot. daires,p roposaientg ratuitement leurs services... Journaliste: Comment est-ceq ue vous vous orga- souvent ce sont des personnesâ gées,d ynamiques, nisez pour la garde des enfants? qui sont sensiblesà la situation de parents isolés Marie-Laure: C'est bien là le gros problème de la parce qu'elles-mêmesc onnaissento u ont connu la semaine...L e matin, j'arrive à les mettre à l'école solitudeo u l'isolement... Transcription.s 11

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