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De la mort à la vie éternelle: Etudes de théologie biblique‎ PDF

280 Pages·1971·10.249 MB·French
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LECTIO DIVINA 67 PIERRE GRELOT DE LA MORT A LA VIE ETERNELLE cerf ; DE LA MORT A LA VIE ÉTERNELLE י. LECTIO DIVINA 67 GRELOT Pierre DE LA MORT A LA VIE ÉTERNELLE Études de théologie biblique LES ÉDITIONS DU CERF 29, boulevard Latour-Maubourg PARIS-VIP DU MÊME AUTEUR Pages bibliques, coll. « Notre foi et notre vie », 8, Librairie classique Eugène-Belin, Paris, 1954. Sens chrétien de VAncien Testament, coll. «Bibliothèque de théologie », série I : Théologie dogmatique, Éd. Desclée et C1®, Tournai-Paris, 1962. Introduction aux livres saints, nlle éd. refondue, Librairie classique Eugène-Belin, Paris, 1963. Le couple humain dans VÉcriture, nlle éd. augmentée d’études annexes, coll. « Lectio divina », 31, Éd. du Cerf, Paris, 1964 (repris dans la coll. «Foi Vivante», 118, 1969). La Bible, Parole de Dieu, coll. « Bibliothèque de théologie », série I : Théologie dogmatique, Éd. Desclée et Cle, Paris, 1965. Bible et Théologie: L'Ancienne alliance — L'Écriture Sainte, coll. « Le mystère chrétien », Desclée et G1®, Tournai-Paris, 1965. Le ministère de la nouvelle alliance, coll. « Foi Vivante », 37, Éd. du Cerf, Paris 1967. Réflexions sur le problème du péché originel, « Cahiers de l’Actualité religieuse », Éd. Casterman, Tournai-Paris, 1968. © Les Éditions du Cerf, 1971 PRÉFACE Il arrive à certains auteurs, pleins d’esprit de suite, de préparer un livre de très loin, en publiant séparément ses divers chapitres dans des revues au fur et à mesure qu’ils sont mis au point. Le présent livre n’est en aucune façon le résultat d’un travail de ce genre. Ses membra disjecta ont paru ici ou là au gré des cir- constances. Ils ont la plupart du temps été rédigés pour répondre à des demandes précises, ou pour prendre place dans des recueils qui en déterminaient par avance l’objectif, l’allure et les limites. J’ai donc quelque vergogne à les réunir aujourd’hui, comme s’il s’agissait d’une œuvre longuement mûrie. Ne t’y fie pas, lecteur naïf I C’est un assemblage de morceaux dont la composi- tion s’étale sur quelque dix ans, et dont le genre diffère selon les cas (du bref commentaire de texte qui figure au chapitre vi, aux analyses plus techniques des chapitres vu et vm, des exposés théologiques relativement fouillés que constituent les chapitres 1 et h, aux vues panoramiques des chapitres v et x). Comment donc ai-je pu les grouper sous un titre commun, sans verser dans la convention et l’artifice? C’est que, une fois prise la décision de les publier ensemble, je me suis aperçu qu’ils tournaient effectivement autour de quelques idées essentielles, et qu’ils comportaient, en conséquence, de multiples recoupe- ments. Je ne pense pas que ce soit là un pur hasard. Dans la pensée de tout homme, il existe des lignes de force qui en commandent les mécanismes et en structurent l’exercice. On se laisse porter par elles inconsciemment ; mais peu à peu elles se dévoilent et, finalement, on en repère partout la présence. Le lecteur irrespectueux y voit autant de dadas, que l’auteur enfour- ehe sous ses yeux de façon familière. Je n’en disconviendrai pas pour mon propre compte. Je chevauchais déjà quelques-uns de ces dadas, lorsque je préparais, il y a dix ans, Sens chrétien de l'Ancien Testament (1962). Je m’efforçais alors de suivre à la trace le développement de la révélation, qui va de l’Ancien Testament au Nouveau. Je constatais que des séries thématiques prenaient forme dans la pensée et l’expérience d’Israël, puis se nouaient en gerbe autour de la personne du Christ, et reparaissaient finalement sous des vêtements diversifiés chez les auteurs du Nouveau Testament. Les problèmes existentiels du péché et de la rédemption, de la mort et de la vie, en constituaient en quelque sorte le lieu géo- métrique. Qu’y a-t-il d’étonnant, si j’ai plus d’une fois porté vers eux mon attention, soit au cours d’une libre enquête (comme dans les chapitres vii et vm), soit pour faire face à des requêtes occasionnelles (comme ce fut le cas pour tous le sautres) ? Le titre choisi pour les assembler : De la mort à la vie éternelle, s’est, pour ainsi dire, imposé à moi. Mais je prie mon lecteur de ne pas cher- cher ici pour autant une présentation logique et complète de ce thème. Il ne s’agit que d’un point focal, autour duquel tout tourne et s’organise avec beaucoup de liberté. Pour expliquer un peu la différence des genres qu’on ne man- quera pas de remarquer en passant d’un chapitre à l’autre, je dois dire un mot de leur origine. Les chapitres 1 et 11 ont vu le jour dans des journées d’étude qui réunissaient des professeurs de morale ; ils ont été publiés dans le Supplément de La Vie spirituelle, n° 61 (1962) consacré à La culpabilitéy et n° 77 (1966), consacré à La perspective de la mort. Le chapitre ni a paru dans Lumière et Vie, n° 52 (1961), en tête d’un ensemble intitulé Le ciel. Le chapitre iv a été écrit pour prendre place dans un recueil qui recouvrait toute la Théologie du peuple de Dieu (Mélanges offerts à Son Ém. le Cardinal Ottaviani, prévus primitivement pour l’année 1966 et implicitement reliés à la constitution conciliaire sur l’Église). Le chapitre v ouvrait le n° 40 de Concilium (1968), consacré à L'eucharistie, célébration de la présence du Seigneur. Le chapitre vi fait partie des brefs commentaires par lesquels la nouvelle série d'Assemblées du Seigneur présente les textes liturgiques du nouveau Lectionnaire dominical (n° 64, 33e dimanche ordinaire, année B). Le chapitre vii a pris place dans le Mémorial A. Gelin : A la rencontre de Dieu (1961). Je dois dire qu’il se reliait alors dans mon esprit à une série d’études consacrées aux Apocryphes de l’Ancien Testament et aux textes de Qumrân ; mais il ne m’a pas semblé indispensable d’y joindre ces articles, un peu périphériques et peut-être rebutants par leur technicité. Un détail mentionné dans les chapitres ni et vu m’a fourni la matière du chapitre vm, le seul dont finalement j’aie pris l’entière initiative. Avant de paraître dans Christus, n° 31 (1961), le chapitre ix avait été donné en conférence au « Groupe de recherche pour la prédica- tion », en un temps préconciliaire où l’on se souciait déjà de fonder la prédication sur l’Écriture et de la développer à partir d’elle. Enfin le chapitre x, avant de paraître dans le n° 52 de Bible et Vie Chrétienne (1963), avait fourni une matière à réflexion pour le clergé d’un diocèse qui travaillait, cette année-là, sur le problème de la foi : il s’agissait de donner à l’étude un fondement biblique. Ainsi les divers chapitres oscillent entre l’exégèse, la théo- logie et la préparation du travail pastoral. Il n’y a rien d’extra- ordinaire à ce que ces trois opérations trouvent dans la Bible un recoupement et que, grâce à elle, il apparaisse tout naturel de passer de l’une à l’autre. Peut-être s’en rendrait-on compte moins aisément, si les articles réunis ici ne relevaient selon les cas de ces trois domaines. Admettons, si l’on veut, que j’aie tâché de mettre en pratique ce dont j’ai essayé de faire la théorie dans un article qu’a publié la Nouvelle Revue Théologique de 1966 : Exégèse, théologie et pastorale (pp. 3-13 et 132-148). Outre l’apparentement thématique de tous les textes, il y avait là une autre raison pour les réunir. Si l’on estime que leur recueil reste néanmoins un peu décousu, ou qu’au contraire il comporte trop de répétitions, ce sera, j’espère, mon excuse. Il me reste à remercier les éditeurs et directeurs de revues qui ont autorisé la reproduction des textes, ainsi que les Éditions du Cerf qui ont accueilli l’ouvrage dans la collection « Lectio Divina ». Quelques-uns des textes ont subi certaines modifica- tions, notamment celui du chapitre ni, mais aucun d’entre eux n’a été refondu. Par contre, j’ai éprouvé le besoin de compléter assez souvent les notes et les bibliographies, sans jamais chercher à rendre celles-ci complètes : à quoi bon accabler mes lecteurs de références érudites? Il n’y en a déjà que trop ! Je compte sur leur indulgence pour me le pardonner, soit qu’ils aient l’impres- sion de rester sur leur faim, soit qu’ils trouvent la matière indigeste. Je connais, au moins jusqu’à un certain point, les limites de mon travail. Mais peut-être ne leur sera-t-il pas tout à fait inutile. Je désirerais au moins leur ouvrir quelques sentiers praticables dans la forêt des Écritures, en espérant que ce ne sont pas, suivant le mot de Heidegger, des « chemins qui ne mènent nulle part » : «... Dans la forêt, il y a des chemins qui, le plus souvent, se perdent soudain, recouverts d’herbe, dans le non-frayé. On les appelle Holzwege. Chacun suit son propre chemin, mais dans la même forêt. Souvent il semble que Tun ressemble à l’autre. Mais ce n’est qu’une apparence » (Chemins qui ne mènent nulle part, trad, fr., Paris, 1962, p. 7). Les chemins que nous trace la révélation de Dieu dans la Bible mènent tous quelque part : ils conduisent au Christ, qui est lui-même le Chemin grâce auquel nous allons vers le Père. Paris, 26 août 1970.

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