Description:DANS la séance de la Chambre des Pairs, du 13 mars 1823, je disois, en répondant à un orateur : « Un noble baron a présenté pour résultat de l’expédition d’Espagne la France envahie, toutes nos libertés détruites. Quant à l’invasion de la France et à la perte de nos libertés publiques, une chose servira du moins à me consoler : c’est qu’elles n’auront jamais lieu, tandis que moi et mes collègues serons ministres. Le noble baron, qui professe avec talent des sentimens généreux, me pardonnera cette assertion : elle sort de la conscience d’un Français.