Corruption et croissance économique au Cameroun: de l’effet direct et des effets indirects à travers la répartition des dépenses publiques Nabil Aman Ndikeu Njoya To cite this version: Nabil Aman Ndikeu Njoya. Corruption et croissance économique au Cameroun: de l’effet direct et des effets indirects à travers la répartition des dépenses publiques. Economies et finances. Université Rennes 1; UNIVERSITE DE YAOUNDE II; Université de Yaoundé II, 2017. Français. NNT: 2017REN1G004. tel-01622648 HAL Id: tel-01622648 https://theses.hal.science/tel-01622648 Submitted on 24 Oct 2017 HAL is a multi-disciplinary open access L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est archive for the deposit and dissemination of sci- destinée au dépôt et à la diffusion de documents entific research documents, whether they are pub- scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, lished or not. The documents may come from émanant des établissements d’enseignement et de teaching and research institutions in France or recherche français ou étrangers, des laboratoires abroad, or from public or private research centers. publics ou privés. ANNÉE 2017 THÈSE / UNIVERSITÉ DE RENNES 1 sous le sceau de l’Université Bretagne Loire En Cotutelle Internationale avec UNIVERSITÉ DE YAOUNDE II-SOA, Cameroun pour le grade de DOCTEUR DE L’UNIVERSITÉ DE RENNES 1 Mention : Sciences Économiques Ecole Doctorale Sciences de l’Homme des Organisations et de la Société (SHOS) présentée par Nabil Aman Ndikeu Njoya Préparée à l’unité de recherche CREM (6211 UMR CNRS) Centre de Recherche en Économie et Management Faculté des sciences économiques Thèse rapportée par : CORRUPTION ET Thierry MADIÈS CROISSANCE Professeur,UniversitédeFribourg/Rapporteur Rachel GUILLAIN ÉCONOMIQUE AU Professeur, Laboratoire d'Economie de Dijon (LEDI) /Rapporteur CAMEROUN : DE Thèse soutenue à Rennes le 15 juin 2017 L’EFFET DIRECT ET devant le jury composé de : DES EFFETS Jean-Jacques DURAND Professeur, Université de Rennes 1 /Président INDIRECTS À TRAVERS Marie-Estelle BINET Professeur, IEP Grenoble / Examinateur LA REPARTITION DES Rachel GUILLAIN DÉPENSES PUBLIQUES Professeur, Laboratoire d’Economie de Dijon (LEDi) /Rapporteur Jean-Marie GANKOU Professeur, Université de Yaoundé II /Co-directeur de thèse Yvon ROCABOY Professeur, Université de Rennes 1 /Co-directeur de thèse Dédicaces A mes camarades d’hier, mes amis d’aujourd’hui, et mes frères et sœurs de demain, d’ici, et d’ailleurs. i Remerciements Au terme de notre parcours de thèse, qu’il nous soit tout d’abord permis de rendre grâce à Dieu, pour l’ensemble des ressources morales et matérielles, nous ayant permis de continuer à avancer dans nos travaux malgré les diverses contraintes. La présente thèse, constitue le fruit d’efforts consentis par plusieurs acteurs individuels et institutionnels, à qui nous souhaitons exprimer nos sincères remerciements. Tout d’abord, nos travaux , n’ont été rendus possibles qu’avec le soutien et l’accompagnement de nos maîtres, les Professeurs Jean-Marie GANKOU et Yvon ROCABOY. Que cette modeste œuvre, soit le témoignage de notre profonde gratitude pour leur disponibilité, leurs conseils avisés, leur rigueur, mais aussi leur empathie, dans l’encadrement de notre recherche. Nous tenons aussi à exprimer toute notre reconnaissance aux autorités des Universités de Rennes 1 et de Yaoundé II, dont la coopération fructueuse nous a donné l’opportunité de bénéficier d’un encadrement en cotutelle. De même, la finalisation de ce travail a bénéficié de l’apport inestimable des enseignements et des conseils des professeurs TOUNA MAMA, Georges KOBOU, Germain NDJIEUNDE, Roger TSAFACK, Valérie ONGOLO ZOGO, des docteurs Emmanuel DOUYA, Ibrahim LIMMI, de mon confrère Dief NOCHI, et de toute l’équipe du Laboratoire d’Analyses et de Recherches en Economie Mathématique (LAREM), de l’Université de Yaoundé II. A tous notre reconnaissance. Aussi, nous tenons à remercier les autorités administratives et académiques de l’Ecole Doctorale Sciences de l’Homme des Organisations et de la Société, de l’Université de Rennes 1. Votre disponibilité et vos orientations ont effacé l’éloignement géographique. Nous remercions également toute la grande famille du Centre de Recherche en Economie et Management (CREM), pour les connaissances que nous avons pu y acquérir, et les amitiés que nous avons pu nouer. Nous remercions aussi particulièrement les membres du jury, qui ont accepté d’évaluer cette thèse, et dont les observations contribueront assurément à améliorer nos travaux. Par ailleurs, cette thèse constitue la matérialisation du dévouement et des sacrifices de ma famille. Je pense à mes parents, Céline et Oudou NJOYA. Ceci est votre œuvre. Trouvez-y ma plus profonde gratitude pour votre soutien infaillible et votre affection. Je remercie mes beaux-parents, M. et Mme YAP. Vous m’avez accueilli comme votre enfant, et pourtant j’ai dû vous paraître parfois bien absent. Voyez dans ce travail, toute mon affection pour votre constante sollicitude. Je dis un grand merci à mes sœurs, Sandrine, Charifa, Karima et Raina, ainsi qu’à mes frères, Rachid et Mamouda. Je n’aurai pu bénéficier d’un meilleur appui familial que le vôtre. Enfin, ce travail n’aurait pu être mené à terme sans toi, Aicha, dont l’amour m’a permis d’aller jusqu’au bout de ce parcours éprouvant, et vous, mes chers enfants, Marwan, Yacine et Alyah, pour la joie immense que vous me procurez à chaque instant. ii Résumé Le Cameroun est un pays engagé dans une stratégie de développement volontariste, faisant toutefois face à d’importantes difficultés de croissance économique et à une corruption chronique. Une efficacité accrue de ladite stratégie appelle de ce fait, à une meilleure connaissance de cette entrave au développement que constitue la corruption, notamment en ce qui concerne ses implications sur la croissance économique. La présente étude a donc pour objet, d’effectuer une analyse théorique et empirique des effets de la corruption sur la croissance économique du Cameroun. La démarche suivie à cet effet emprunte deux axes majeurs. Le premier axe d’analyse vise à vérifier l’existence d’une relation causale entre la corruption et la croissance économique au Cameroun, et le cas échéant, déterminer si cette relation est le fait d’effets directs ou d’effets indirects. Ainsi, suite à une revue de la littérature sur les mécanismes de corruption et leurs implications dans les modèles théoriques de croissance économique, une évaluation économétrique a été effectuée sur des données longitudinales de 1984 à 2013, à l’aide d’un modèle à correction d’erreurs. Les estimations révèlent une relation négative de long terme entre la corruption et la croissance économique, suivant un effet direct d’une part, mais également suivant des effets indirects d’autre part, transitant par l’investissement privé, le niveau d’éducation et les dépenses publiques. Le deuxième axe d’analyse, étudie l’effet indirect via les dépenses publiques. Dans cette optique, l’analyse théorique effectuée suggère que la corruption provoque des distorsions dans la répartition des dépenses publiques, allouant majoritairement les fonds publics aux dépenses comportant davantage de rentes à capter (détournements, surprix…), pour un effet total négatif sur la croissance économique. L’étude se poursuit par l’estimation d’un modèle à équations simultanées à l’aide des triples moindres carrées, et montre que les distorsions sus évoquées tendent d’une part, à accroître les allocations aux investissements publics, pour un effet induit non significatif sur la croissance économique, et d’autre part, à réduire les dépenses publiques de fonctionnement, pour un effet induit négatif sur la croissance économique. Les différents résultats obtenus, suggèrent la systématisation du contrôle externe des actes de gestion des décideurs publics, par des institutions indépendantes, tant dans les phases de planification budgétaires que dans les phases d’adoption des lois de finances. Mots clés : corruption, croissance économique, distorsion, dépenses publiques, séries temporelles. iii Abstract Cameroon is an economy committed to an expansionist development strategy, yet faced with major economic growth challenges and chronic corruption. The increased effectiveness of the strategy thus calls for a better understanding of corruption as an impediment to development, especially with regards to its implications for economic growth. The purpose of this study is, therefore, to carry out a theoretical and empirical analysis of the effects of corruption on Cameroon's economic growth. The approach used to this end pursues two major axes of analysis. The first axis of analysis is aimed at verifying the existence of a causal relationship between corruption and economic growth in Cameroon and, where applicable, establish whether this relationship is a result of a direct effect or indirect effects transiting through various production factors. Thus, following a review of the literature on the mechanisms of corruption and their implications for theoretical models of economic growth, the econometric evaluation performed on longitudinal data from 1984 to 2013, and using an error-correction model, reveals that an increase in the level of corruption leads to a reduction in the rate of economic growth. This negative relationship is significant only in the long term, following a direct effect as well as indirect effects through private investment, the level of education and public spending. The second axis of analysis seeks to assess the indirect effect of corruption on economic growth through distortions in the distribution of public expenditure. In this context, the theoretical study suggests that, corruption influences the distribution of public spending by mainly allocating public funds to spending characterized by rent-seeking and other corrupt practices (embezzlement, overbilling etc.), for a negative total effect on economic growth. Then, by estimating a simultaneous equations model, with the three-stage least squares (3SLS) method, the study carry out that corruption brings about distortions aimed at increasing allocations to public investment spending thereby producing an insignificant effect on economic growth on the one hand, and reducing the share of public recurrent expenditure with a negative effect on economic growth, on the other hand. The different results obtained suggest systematic and external controls of public managers, leading by independent institutions, in the planning and the vote of the state budget. Key words: Corruption, economic growth, distortion, public expenditures, temporal series. iv Table des matières Dédicaces............................................................................................................................................... i Remerciements ..................................................................................................................................... ii Résumé ................................................................................................................................................ iii Abstract ............................................................................................................................................... iv Table des matières ................................................................................................................................. v Liste des abréviations et acronymes .................................................................................................... xi Liste des tableaux .............................................................................................................................. xiv Liste des Figures .................................................................................................................................. xv Liste des annexes ............................................................................................................................... xvi INTRODUCTION GENERALE ........................................................................................................... 1 PREMIERE PARTIE ....................................................................................................................... 19 CORRUPTION ET CROISSANCE ECONOMIQUE AU CAMEROUN : ANALYSE DES EFFETS DIRECTS ET INDIRECTS .............................................................................................. 19 INTRODUCTION DE LA PREMIERE PARTIE .................................................................................. 20 CHAPITRE 1 : ................................................................................................................................ 25 CORRUPTION ET CROISSANCE ECONOMIQUE : UNE REVUE DE LA LITTERATURE .. 25 INTRODUCTION ................................................................................................................................... 26 1.1. CADRES ANALYTIQUE GENERAL DE LA CORRUPTION ET DE SES DETERMINANTS ...................................................................................................................... 28 1.1.1. FONDEMENTS THEORIQUES DE LA CORRUPTION ........................................ 28 1.1.1.1. LA THEORIE DE L’AGENCE .......................................................................... 28 1.1.1.2. L’APPROCHE CONTRACTUELLE DE LA CORRUPTION .......................... 32 1.1.1.3. LE CALCUL ECONOMIQUE DE LA CORRUPTION .................................... 34 1.1.1.4. L’EQUATION DE KLITGAARD ...................................................................... 35 1.1.2. LES DETERMINANTS ET LES SOURCES DE LA CORRUPTION ..................... 37 1.1.2.1. LES DETERMINANTS MICROECONOMIQUES DU COMPORTEMENT DE CORRUPTION ................................................................................................................... 38 1.1.2.1.1. LES LACUNES DE LA DELEGATION DE POUVOIR DISCRETIONNAIRE ......................................................................................................... 38 1.1.2.1.2. LES LACUNES DES SYSTEMES DE CONTROLE ..................................... 41 1.1.2.1.3. NIVEAU DE SALAIRE ET CORRUPTION .................................................. 46 1.1.2.1.4. LE NIVEAU DE POT-DE-VIN ....................................................................... 49 1.1.2.1.5. LE COUT MORAL ET SATISFACTION MORALE ..................................... 52 1.1.2.2. LES SOURCES MACRO-ECONOMIQUES DE LA CORRUPTION .............. 58 1.1.2.2.1. RETARDS ECONOMIQUES ET CORRUPTION ......................................... 58 1.1.2.3. POLITIQUE DE DEVELOPPEMENT ET CORRUPTION .............................. 60 1.1.2.4. LE DEFICIT DE GOUVERNANCE .................................................................. 63 1.2. CORRUPTION ET CROISSANCE ECONOMIQUE .................................................... 68 1.2.1. CORRUPTION ET MODELES DE CROISSANCE ECONOMIQUE ..................... 68 1.2.1.1. CORRUPTION ET CROISSANCE ECONOMIQUE SELON LES MODELES NEO-CLASSIQUES ........................................................................................................... 68 v 1.2.1.1.1. CORRUPTION ET DETERMINATION DE LA CROISSANCE SUIVANT LE MODELE HARROD-DOMAR : LES EFFETS SUR L’ACCUMULATION DE L’EPARGNE ....................................................................................................................... 69 1.2.1.1.1.1. APERÇU DU ROLE MOTEUR DE L’EPARGNE DANS LE PROCESSUS DE CROISSANCE D’ HARROD-DOMAR ....................................................................... 69 1.2.1.1.1.2. CORRUPTION ET ACCUMULATION DE L’EPARGNE ......................... 70 1.2.1.1.2. CORRUPTION ET DETERMINATION DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE D’APRES LE MODELE DE SOLOW : LES EFFETS THEORIQUES SUR L’EFFICIENCE DES FACTEURS DE PRODUCTION ........................................... 73 1.2.1.1.2.1. LA CROISSANCE ECONOMIQUE SELON LE MODELE DE SOLOW : LE ROLE MOTEUR DE LA POPULATION ACTIVE ET DU PROGRES TECHNIQUE EXOGENE 73 1.2.1.1.2.2. CORRUPTION ET EFFICIENCE DES FACTEURS DE PRODUCTION . 75 1.2.1.2. CORRUPTION ET THEORIE DE LA CROISSANCE ENDOGENE .............. 77 1.2.1.2.1. CORRUPTION ET CROISSANCE ENDOGENE : LE CANAL DE LA FORMATION DU CAPITAL HUMAIN ........................................................................... 78 1.2.1.2.2. CORRUPTION ET CROISSANCE ENDOGENE : LE CANAL DES DEPENSES PUBLIQUES .................................................................................................. 80 1.2.2. CORRUPTION VERTUEUSE OU CORRUPTION NEFASTE A LA CROISSANCE ECONOMIQUE ? : DE L’OPPOSITION DES COURANTS DE PENSEES ........................ 82 1.2.2.1. DE LA CORRUPTION POSITIVE POUR LA CROISSANCE ECONOMIQUE : UN COURANT DE TRAVAUX CONTESTE ..................................... 83 1.2.2.2. DE LA CORRUPTION NEGATIVE POUR LA CROISSANCE ECONOMIQUE : LE CONSENSUS EMPIRIQUE ........................................................... 85 CONCLUSION DU CHAPITRE ............................................................................................................ 90 CHAPITRE 2 : ................................................................................................................................ 92 CORRUPTION ET CROISSANCE ECONOMIQUE AU CAMEROUN : EFFETS DIRECTS OU INDIRECTS ? UNE ANALYSE EMPIRIQU DANS LE CAS DU CAMEROUN ...................... 92 INTRODUCTION ................................................................................................................................... 93 2.1. LA CORRUPTION ET LA CROISSANCE ECONOMIQUE AU CAMEROUN : EVOLUTION ET ETAT DES LIEUX ....................................................................................... 97 2.1.1. DE LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE AU CAMEROUN : ANALYSE DE L’ÉVOLUTION DEPUIS 1960 .............................................................................................. 97 2.1.1.1. CROISSANCE ECONOMIQUE AU CAMEROUN DE 1960 A 1987 : LES VINGT-HUIT GLORIEUSES ............................................................................................ 98 2.1.1.2. LA CRISE ECONOMIQUE DE LA PERIODE 1987- 1994 ............................ 100 2.1.1.3. LA REPRISE ECONOMIQUE ......................................................................... 101 2.1.2. DE LA CORRUPTION AU CAMEROUN ............................................................. 104 2.1.2.1. PROFIL DU MARCHE DE LA CORRUPTION DANS LE MONDE ET AU CAMEROUN : ANALYSE DE LA PERCEPTION DES CITOYENS .......................... 105 2.1.2.1.1. TAILLE ET PROGRESSION DU MARCHE DE LA CORRUPTION ........ 105 2.1.2.1.2. LA CORRUUPTION PAR SECTEURS INSTITUTIONNELS.................... 109 2.1.2.1.3. LE SEXE ET L’AGE DES ACTEURS DE LA CORRUPTION .............. 113 vi 2.1.2.1.4. LACORRUPTION PAR NIVEAU DE REVENU : L’EFFET REGRESSIF DE LA CORRUPTION ................................................................................................. 114 2.1.2.2. LA CORRUPTION AU CAMEROUN, DE L’INDEPENDANCE A NOS JOURS : UNE ANALYSE DE LA PERCEPTION DES EXPERTS ............................... 116 2.1.2.2.1. LA CORRUPTION AU LENDEMAIN DES INDEPENDANCES AU CAMEROUN : UN PHENOMENE MARGINAL ....................................................... 116 2.1.2.2.2. CORRUPTION AU CAMEROUN DEPUIS 1996 : UN PHENOMENE STRUCTURELLEMENT CHRONIQUE ..................................................................... 119 2.1.2.3. APERCU DES SOURCES DE CORRUPTION AU CAMEROUN ................ 123 2.1.2.3.1. AJUSTEMENTS STRUCTURELS ET EXPLOSION DE LA CORRUPTION AU CAMEROUN ............................................................................... 124 2.1.2.3.1.1. BAISSE DES SALAIRES DES AGENTS DE L’ETAT ET EXPANSION DE LA CORRUPTION BUREAUCRATIQUE ........................................................... 124 2.1.2.3.1.2. LE LICENCIEMENT DES AGENTS DE L’ETAT ET DEVELOPPEMENT DU SECTEUR INFORMEL ...................................................... 127 2.1.2.3.1.3. LA REDUCTION DE L’OFFRE DE SERVICES PUBLICS ET PETITE CORRUPTION ............................................................................................................. 129 2.1.2.3.2. DÉFICIT DE GOUVERNANCE ET RÉSILIENCE DE LA CORRUPTION 130 2.1.2.3.2.1. GOUVERNANCE POLITIQUE ET CORRUPTION AU CAMEROUN 130 2.2. CORRUPTION ET CROISSANCE ECONOMIQUE : UNE EVALUATION EMPIRIQUE APPLIQUEE CAS DU CAMEROUN ............................................................... 136 2.2.1. CADRE METHODOLOGIQUE .............................................................................. 136 2.2.1.1. MODELE THEORIQUE: LA CORRUPTION DANS LE MODELE DE CROISSANCE DE BARRO (1990) ................................................................................. 137 2.2.1.2. SPECIFICATION EMPIRIQUE DU MODELE, VARIABLES ET DONNEES 141 2.2.1.2.1. LE MODELE EMPIRIQUE ET SES VARIABLES .................................. 141 2.2.1.2.2. LES DONNEES ......................................................................................... 142 2.2.1.3. METHODOLOGIE D’ESTIMATION ............................................................. 144 2.2.1.3.1. LE TEST DE STATIONNARITÉ.............................................................. 145 2.2.1.3.2. LE TEST DE COINTÉGRATION ............................................................. 146 2.2.2. ESTIMATIONS ET DISCUSSION DES RESULTATS ......................................... 148 2.2.2.1. ESTIMATIONS ................................................................................................ 148 2.2.2.1.1. TEST DE STATIONNARITE ................................................................... 148 2.2.2.1.2. TESTS DE COINTÉGRATION ................................................................ 149 2.2.2.2. DISCUSSION DES RESULTATS ................................................................... 152 CONCLUSION DU CHAPITRE .......................................................................................................... 158 CONCLUSION DE LA PARTIE .......................................................................................................... 161 DEUXIEME PARTIE ..................................................................................................................... 163 CORRUPTION, REPARTITION ECONOMIQUE DES DEPENSES PUBLIQUES ET CROISSANCE ECONOMIQUE AU CAMEROUN .................................................................... 163 INTRODUCTION DE LA DEUXIEME PARTIE ............................................................................... 164 vii
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