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Correspondances de Howe sur un corps p-adique PDF

164 Pages·1987·2.802 MB·French
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Lecture Notes ni Mathematics Edited by A. Dold and B. Eckmann :seiresbuS sehcsitamehtaM Institut der t&tisrevinU dnu tutitsnl-kcnatP-xaM rJLf ,kitamehtaM Bonn - vol. 11 :resivdA .F hcurbezriH 1921 IIII IIIIIIIII II Colette nilgeoM ecnarF-eiraM sar6ngiV puoL-naeJ Waldspurger Correspondances de Howe rus nu corps euqida-p galreV-regnirpS Berlin Heidelberg NewYork London Paris Tokyo Auteurs Colette Moeglin Universit6 Pierre et Marie Curie, L.M.E 75252 Paris Cedex 02, France Marie-France Vign~ras Universit6 de Paris 7, Math6matiques, Tour 45-55 ° 5 6tage 75221 Paris Cedex 05, France Jean-Loup Waldspurger ENS-DMI 45 rue d'UIm, 75230 Paris Cedex 05, France Mathematics Subject Classification (1980): Primary: 11 F 27, 11 F 70, 22 E50; secondary: 11 E08, 20G25, 22E35 ISBN 3-540-18699-9 Springer-Verlag Berlin Heidelberg New York ISBN 0-387-18699-9 Springer-Verlag New York Berlin Heidelberg This work subject is to copyright. All rights whether are reserved, the whole or part of the material concerned, is specifically the rights of translation, reprinting, re-use of illustrations, recitation, reproduction broadcasting, microfilms on or ni storage in ways, and other data banks. Duplication of publication this or thereof permitted parts only the is provisions under of German the Copyright Law of September 9, 1965, ni version its of 24, June copyright and 1985, a fee always must be fall the under prosecution Violations paid. act of the German Copyright Law. © Springer-Verlag Berlin Heidelberg 1987 Printed ni Germany and binding: Printing Druckhaus Beltz, Hemsbach/Bergstr. 012345-041316412 INTRODUCTION. Le s~minaire de l'Universit~ Paris VII sur les representations des groupes r4ductifs (s~minaire Rodier) ~tait consacr4 en 85-86 aux represen- tations m~taplectiques sur un corps p-adique. Les travaux sur ce sujet de divers auteurs (Howe, Kudla, Rallis...) ont ~t4 exposes. Au cours de ce s~minaire un certain travail de mise en forme, de "polissage", a ~t~ effec- tu4, tant en ce qui concerne les g~n~ralit~s sur les representations m~ta- plectiques qu'en ce qui concerne les travaux r4cents 4voqu~s ci-dessus. Certains points se sont 4claircis, au moins aux yeux des auteurs, et il a sembl4 qu'il n'~tait pas inutile de mettre au net une partie du travail effectu~ et de la publier. Ce livre contient donc peu de travaux v~ritable- ment originaux des auteurs, et doit ~tre concu comme un compte-rendu de l'activit~ du s4minaire. Le premier chapitre contient des g4n~ralit~s "g~om~triques" sur les espaces hermitiens: classification, th~orgme de Witt, lagrangiens, groupes unitaires et leurs sous-groupes paraboliques. En particulier, on y introduit et clas- sifie les paires r~ductives duales. Le deuxi~me chapitre contient des g4n~- ralit4s sur les representations m~taplectiques (ou "de Weil") sur un corps p-adique: groupe d'Heisenberg, th~or~me de Stone-Von Neumann, groupes m~ta- plectiques. On y 4nonce la conjecture de Howe. Le troisi~me chapitre se d~compose en deux. Dans un,premier paragraphe, on montre qu'un groupe inter- venant dans une paire r~ductive duale irr~ductible est "scind4" dans le groupe m~taplectique, ~ l'exception du cas bien connu du groupe symplec- tique. Le second paragraphe est un expos~ de l'article de Kudla "On the local th~ta correspondence", g~n~ralis~ au cas d'une paire r~ductive duale quelconque: compatibilit~ de la conjecture de Howe avec l'induction parabo- lique, d~monstration de la conjecture pour les representations cuspidales (ce dernier point s'appuyant essentiellement sur un travail de Rallis). Le quatri~me chapitre contient quelques r4sultats se d4duisant de l'~tude VI des classes de conjugaison dans les groupes unitaires: d4termination des contragr4dientes des repr4sentations de certains de ces groupes, commutati- vlt~ de l'alg~bre de Hecke d'un groupe m~taplectique, commutant d'une palre r~ductlve duale dans la representation m4taplectique. Le cinqui~me chapitre expose la d~monstration de la conjecture de Howe pour les palres non rami- fi~es. Qu'il solt bien clair que cette d~monstration est due ~ Howe, et que c'est seulement parce que nous concevons ce livre comme un compte-rendu de s~minaire que nous nous permettons de la publier. Le sixi~me chapitre expose les travaux de Howe sur les repr4sentations de petit rang. On ~tend cette notion dans le cadre des repr4sentations lisses, on classifle les representations de petit rang, on 4tablit le lien entre cette classifica- tion et la correspondance (conjecturale) de Howe. Les chapitres Iet 3 ont ~t~ ~crlts par Vign~ras, les chapitres 2, 4, 5 par Waldspurger, le chapitre 6 par M~glin. Bien que chaque auteur assume plus particuli~rement la responsabilit~ des chapitres qu'il (elle) a 4crits, il y a eu naturellement des ~changes et influences r~ciproques entre eux trois. Ii y a eu ~galement influence des autres participants au s4minaire de Paris VII, que les auteurs remercient. TABLE DES MATIERES CHAPITRE .I ESPACES HERMITIENS I. G~n~ralit~s sur la classification des espaces hermitiens. i D~finitions 2 Exemples 3 Involutions 4 Involutions sur un corps fini, local ou global 5 Espace &-hermitien de type 2, groupe de Witt 6 Th~or~me d'orthogonalisation, invariants 7 Espace altern~ 8 Base hyperbolique, d~composition de Witt 9 Th~or~me de Witt i0 Invariants ii Classification des espaces hermitiens sur un corps fini ou local 12 Classification des espaces anti-hermitiens sur un corps de quaternions local 13 Princlpes de Hasse 14 D~viation au principe de Hasse dans le cas exceptlonnel 15 Invarlants des espaces L-hermitlens sur un corps global 16 Produit tensoriel 17 Paires duales 18 Classification des sous-alg~bres de Howe des alg~bres centrales simples 19 Classification des sous-groupes de Howe des groupes classiques 20 D~composition d'un espace symplectique en produit tensoriel II. Lagranglens. 1 Description de ~hassoci~e ~ une polarisatlon 2 Description de~ associ~e ~ une d4composition en somme orthogonale 3 Lemmes g~om4triques 4 Lagranglens fixes par un sous-groupe de Howe r~ductif 5 Commutant de U(W) dans End W III. Paraboliques. 1 Extension des scalaires 2 Groupes paraboliques 3 Normalisateurs, classes de conjugaison, parabollques maximaux 4 Preuve de la proposition 2 5 Description de P(X) 27 CHAPITRE .2 REPRESENTATIONS METAPLECTIQUES ET CONJECTURE DE HOWE I. Le groupe d'Heisenberg. 1D4finltion 2 Th~or~me de Stone et Von Neumann 3 Construction de la representation m~taplectique du groupe d'Heisenberg 4 Exemples 5 Unlcit~ de la representation m~taplectique 6 Propri4t4s de la representation m4taplectique 7 Chan~ement de modules 8 Repr~sentatlons lisses du groupe d'Heisenberg II. Le groupe symplectique, la repr4sentatlon m4taplectique. i Le groupe m~taplectique et sa representation 2,3,4 Un module canonlque de la repr~sentatlon m4taplectique 5 Commutation dans le groupe m~taplectique 6 ModUle de Schr~dinger 7 ModUle de Schr~dinger mlxte 8 ModUle latticiel 9 Scindage au-dessus d'un sous-groupe 10 Scindage du sous-groupe compact maximal III. La conjecture de Howe 1 Paire r~ductive duale dans le groupe m4taplectique 2 Premier ~nonc4 de la conjecture Vl 3,4 Deux lemmes sur les produits tensoriels de repr~sentatlons 5 Deuxi~me ~nonc~ de la conjecture 6 Quelques questions ouvertes CHAPITRE 3. CORRESPONDANCE DE HOWE ET INDUCTION 51 I. Restriction de l'extenslon m~taplectique aux palres duales. 1 Theorems 2 Restriction des scalaires 3,4 D~monstrations 5,6,7 Formule explicite pour le cocycle m~taplectlque II. Remarques sur les representations des groupes p-adiques. I D~finitlons 2 Induction, restriction pour un produit seml-dlrect 3 ind(C~G,G,l) 4 Induction dans ~p(W) 5 Repr~sentatlons de O(W) 6 Groupes orthogonaux en petite dimension 7 Induction dans les groupes orthogonaux 8,9 D~monstrations III. Paires duales de type .2 1Correspondance de Howe modifies 2,3 Filtration 4,5 m' )~( 6 Description conjecturale de la correspondance de Howe 7 D4monstratlons IV. Paires duales de type .I 1Correspondance de Howe modlfi@e 2 m' (~) 3 Les repr~sentatlons analogues de ~i0 4 Theorems principal 5,6 rt (~m,m,) 7,8,9 (~m,m,)H m i0 D~monstration du theorems 4 V. D~monstrations des th~or~mes 5,7: calcul de colnvarlants de ~m,m'" CHAPITRE 4. SUR LES CLASSES DE CONJUGAISON DANS CERTAINS GROUPES UNITAIRES 79 I. Conjugalson dans certains groupes unitaires. i Hypotheses 2 La proposition fondamentale 3 R~duction A deux cas irr~ductibles 4 Le cas II 5 Le cas I: transformation du probl~me 6 ........ : cas particulier 7 ........ : cas g~n~ral 8 La proposition adapt4e au groups m~taplectlque 9 Une r~duction: produit de plusleurs groupes i0 ............. : extension du corps de base ii Cas partlculier: espace de dimension 2 12 D~monstratlon du cas g~n4ral 13 conJugaison conservant le sous-groupe compact maximal II. Contragr~dientes des repr4sentatlons des groupes unltaires. 1D~termlnation de la representation contragr4diente 2 .................................................. : cas du groups m~taplec- tique III. Commutativlt~ de l'alg~bre de Hecke de ~p(W). IV. Apropos d'un commutant. 1Commutant d'une pairs r4ductive duals dans la repr~sentatlon m~taplectique VII 2 Un lenzme sur les orbites 3,4 D~monstratlon de la proposition IV 1 5 Application aux corps finis CHAPITRE 5. PAIRES REDUCTIVES DUALES NON RAMIFIEES 99 I. Sous-groupes compacts des groupes de Howe et representation m~taplectique. 1 Hypotheses 2 Groupes de congruence 3 Action des groupes de congruence 4 Th~or~me d'engendrement d'un espace d'invarlants 5 Proposition compl~mentalre 6 Th~or~me (conjecture de Howe) 7,8,9 D~monstratlon du th~or~me 1 6 I0 Cas des repr~sentatlons non ramifi4es Ii Alg~bres de Hecke II. R~seaux autoduaux. I Bases et congruences 2 Classification 3 Espaces isotropes et congruences 4 Cas symplectique 5 Rel~vement des transformations unitalres 6 Sous-espaces et congruences 7 Base adapt~e relativement g deux r4seaux 8 Un lemme sur des orbltes III. Les d~monstrations. i Une base de l'espace des Invariants 2 Dyades 3 Dyades et invariance 4 D~monstratlon du th~or~me 1 4. R~duction au niveau 1 5 ............................. . Sch4ma de la d~monstration au nlveau i 6 Construction d'un ~14ment invariant 7 Fin de la d~monstration 8 D~monstration de la proposition 1 5 CHAPITRE 6. REPRESENTATIONS DE PETIT RANG DU GROUPE SYMPLECTIQUE 127 I Notations g~n~rales 2 Enonc~ du th~or~me 3 D~flnition locale du petit rang et lien avec la d~flnition globale 4 On se place dans le cadre lisse 5 Enonc~ du th~or~me local 6 Quelques lemmes 7 Quelques notations et le cas de ~=0 8 Diagramme permettant une r~currence 9 D~but de la r~currence: le cas de S 2 I0 Preuve du th~or~me 5 (saul iv) Ii Lien avec la repr~sentatlon m~taplectlque; premieres notations et remarques 12 Preuve de 5 iv 13 Lien de avec la conjecture de Howe 14 Etude de ~r/~+l__ 15 Preuve de la proposition 13 i 16 Preuve de 13 ii Index Termino!ogique 163 Chapitre 1. Espaces hermitiens. I - G~n6ralit~s sur la classification des espaces hermitiens. 1. D$finitions. Soit Dun corps (pas ndcessairement commutatif, mais de dimension finie sur son centre), mtmi d'une involution x, i.e.d'un anti-automorphisme de carr6 l'application identique. On a donc "c(d+d')=x(d)+'c(d'), x(dd')='~(d')l:(d), '~('c(d))=d, pour d,d' e D. On note Fle corps commutatif form6 par les points fixes de x. Soit W un espace vectoriel t~ droite sur D, de dimension n, muni d'un produit e-hermitien, i.e. d'une application sesquilintaire <, > de WxW dans D, lintaire en la seconde variable, i.e. <wd,w'd'>=z(d)<w,w'>d', non ddgtntrde, telle que <w',w> = e x(<w,w'>). Pour que cette d6finition ait un sens, e doit appartenir au centre F' de D, et vtrifier ex(e)=l. Deux 616ments de W sont orthogonaux si leur produit hermitien est nul. Deux D-espaces e-hermitiens sont isomttriques (resp. semblables) s'il existe une application D-lintaire bijective de run sur rautre conservant le produit hermitien (resp. t~ multiplication pros par un 6Itment du centre de D). Une telle application s'appelle une isomStrie (resp. similitude). L'ensemble des isomttries de (W,<, >) darts lui-mame forment un groupe U appel6 te groupe unitaire de (W,<, >). Ces dtfinitions se g6ntralisent au cas a?o D est un anneau ~ involution [Sc 7.1]. Remarques : Un D-module ~ gauche Vest canoniquement un D°-module t~ droite, o5 ° D est le corps oppos6 D ~ (la multiplication est dtfinie par dxd' = d'd). L'involution permet de convertir un D-module ~? droite en un D-module ~ gauche, en posant dxv=vx(d) si ve V,de D. Une application sesquilintaire sur un D-module t~ gauche V t~ valeurs dans D est lintaire en la premiere variable : si v,v'e V et d,d'~ D, on a <dv,d'v'>=d<v,v'>x(d'). Inversement, tout D-module ~ gauche peut atre convertie n un D-module t~ droite. L'ensemble V*=Hom(V,D) est muni naturellement d'une structure de D-espace t~ gauche donnte pas (df)(v)--d(f(v)) si f~ V*. Nous considtrons toujours V* avec sa structure d'espace t~ droite d6finie comme ci-dessus, m~me si D est commutatif.., et nous rappelons le dual de V. Avec cette dtfinition, le produit hermitien dtfinit un D-isomorphisme entre Wet son dual : w--->w*, w*(v)=<w,v> si w,ve W. 1I ddfinit sur l'alg~bre A=EndDW une involution : f--if*, o5 <f(w),w'>=<w,f*(w')> si w,w'e W ; f* est radjoint de f. Le groupe unitaire U(W) est 6gal ~ {ueA, uu*=id. } II est bien connu que l'application W---~A=EndDW induit une bijection entre a) les espaces hermitiens de dimension fine, t~ similitude pros, b) les alg~bres centrales simples ~ involution de dimension finie, ~ isomorphisme pr~s. 2. Exemples. Les espaces e-hermitiens sont des gtntralisations des espaces 1) quadratiques (D=F, e=l) 2) symptectiques (D=F, e=-l, caracttristique difftrente de 2) 3) hermitiens (D=F' est une extension quadratique de F, e=l) Dans le cas 1) le groupe U est le groupe orthogonal de W, not6 aussi O(W), dans le cas 2) le groupe U est le groupe sympleetique de W, not6 encore Sp(W). Les exemples fondamentaux : 4) les espaees e-hermitiens D(a) de dimension 1. Soit a~ D tel que a=e1:(a). On note D(a) le D-espace vectoriel ~ droite D muni du produit e-hermifien <d,d'> = x(d)ad'. 5) le plan hyperbolique e-hermitien H 6gal au D-espace vectoriel ~ droite DxD muni du produit e-hermitien <(dl,d2),(d' 1,d'2)> = X(dl)d'2+ex(d2)d'l. 6) Si Vest un D-espace ~ droite, W=V+V* muni du produit hermitien <(v,f),(v',f)>=f (v)+ez(f(v')) est un espace e-hermitien canonique associ6 t~ V gtntralisant 5). 3. Involutions. La classification des involutions sur une algtbre simple est bien connue. Une involution x sur D envoie le centre F' de D sur lui-m~me, ce qui ouvre la vole i? deux possibilitts : 1) c'est l'identit6 sur F', on dit alors qu'elle est de premiere esp~ce, alors e = +1 (respace sera dit hermitien) ou -1 (espace antihermitien). On dolt avoir D--D °. C'est un thtor~me [Sc. 8.4] que D admet une involution de premiere esp~ce si et seulement si D=D °. 2) F' est une extension quadratique stparable de F, x restreint t~ F' est le F-automorphisme non trivial cr de F'. On dit alors que x est de seconde esp~ee. Mais par le thtor~me 90 de Hilbert, si e~ F' vtrifie eeCr=l, il existe Ixa F' tel que e=ktg/kt. On a ~t<w,w'>=~tex(<w',w>)---x(~t<w',w>). La multiplication par t.I foumit une bijection entre les espaces e-hermitiens et les espaces 1-hermitiens (dits hermitiens). On se limitera donc aux espaces hermitiens, quand l'involution est de seconde esp~ce. Si g D est le corps conjugu6 de D, on doit avoir D=D cr°. Inversement, si D=D or°, il existe un anti-automorphisme t de D prolongeant or. Comme 2 t est un automorphisme, il existe a~D , tel que 2 t (d)=ada 1- , d~D. C'est un thtorbme [8.8.2] que t~=at(a) ~ F ne dtpend que de D, et que D admet une involution prolongeant rc si et seulement si tx est norme d'un 616ment de F'. Si D est un corps de quatemions, on peut montrer qu'une involution de seconde esp~ce existe sur D, sie t seulement si D = DI®F F' a?o 1 D est un corps de quaternions sur F. 4. Involutions sur tm corps fini, local, ou global. 1) Si F est ffmi, tout corps fini 6tant commutatif, on a seulement deux cas : D=F, ou D=F' est runique extension quadratique de F. 2) Si F' =C, D=C, rinvolution est triviale, ou l'unique automorphisme non trivial d'ordre 2 de C, la conjugaisonc omplexe. 3) Si F'=]R, D=It, ou le corps des quaternions H de Hamilton. Comme IR n'admet pas d'automorphisme d'ordre 2, rinvolution dans ce cas est triviale. De plus, H n'admet pas d'involution de seconde esp~ce. Le th6or~me de Skolem-Noether montre que la conjugaison canonique de H sur ]Rest t~ multiplication par un automorphisme int6rieur prbs, l'unique involution de premiere esp~ce sur H. 4) Si F est un corps local non archim6dien, par le mSme raisonnement, on trouve : a) D=F b) D=F', une extension quadratique s6parable de F c) D=le corps de quatemions H sur F' (unique t~ isomorphisme pros), involution canonique h automorphisme int6rieur pros, et F'=F. 1I n'y en a pas d'autre, la condition D=DI®F ' de (3.2) 6tant impossible. 5) Si F est un corps global, on a encore les trois cas a),b), et c) pour un corps de quatemions quelconque, mais ce n'est pas tout : il y a des cas d'involution de seconde esp~ce. d) Si F' est une extension quadratique s6parable de F, O D un corps de quatemions de centre F, D=Do®FF' est muni de l'involution de seconde esp~ce, produit tensorielde l'involution canonique de O D sur F et de ~J. Soit p une place quelconque de F' et dp ~ Q/Z rinvariant local en p du corps gauche D. On a dp = 0 (i.e. Dp=D®FF' pest une alg~bre de matrices),pour presque tout p, et ~5p = 0. A isomorphisme pros, D est caract6ris6 par ses invariants locaux. d g6n6ral) F' est une extension quadratique s6parable de F, d'automorphisme non trivial (~, D un corps gauche de centre F', tel que dp= 0, si Op-_p et dp+dpo = 0 , sinon Alors D admet une involution prolongeant ~. Ces conditions sont 6videmment n6cessaires car dp(Dg°)= -de~, par (3.2) et (4). Inversement, elles impliquent D=D g° , et F et~ de (3.2) est une norme locale partout, donc la norme d'un 616ment de F, La liste est complete.

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