Le régime politique congolais est encore en survie grâce aux pratiques décriées (corruption, clientélisme, népotisme, gabegie, détournement des deniers publics, etc.), érigées en mode de gestion de l'État. L'objectif est de préserver ses privilèges économiques ainsi que les intérêts pétroliers de la France, qui tire toutes les ficelles pour protéger le despote congolais. Après le discours de La Baule, les Congolais s'interrogent encore aujourd'hui si on peut parler d'une véritable démocratie ou tout simplement d'une « pseudo-démocratie ». En réalité, ils assistent plutôt impuissants à une « démocrature » qui leur est imposée par les armes.