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Conflicts and Security Governance in West Africa - French Version PDF

256 Pages·2014·1.76 MB·French
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1 LES CONFLITS ET LA GOUVERNANCE DE LA SECURITE EN AFRIQUE DE L’OUEST Edité par Abdul Raufu Mustapha l’Alliance Globale Althu Publié et fabriqué au Nigeria par la Fondation CLEEN Bureau de Lagos, 21 Rue Akinsanya, Arrêt de Bus Taiwo, Ojodu, Ijeja, 100281 2 Lagos, Nigeria Tél :+234 1 7612479 Fax : +234 1 2303230 Bureau d’Abuja : 26 Rue de Bamenda, le long de la Rue d’Abidjan, Wuse Zone 3, Abuja, Nigeria, Tél : +234 9 7817025, 8708379 Bureau d’Owerri : Parcelle 10, Quartier M, Rue 3, Quartier résidentiel de la Banque mondiale, Owerri, Etat d’Imo e-mail :[email protected] site web : www.cleen.org pour l’Alliance globale Althus Abuja, Nigeria, 26 Rue de Bamenda, le long de la Rue d’Abidjan Wuse Zone 3, Abuja, Nigeria, Tél : +234 9 7817025, 8708379 Site web : www.altus.org Tout droit de reproduction réservé. Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, transcrite, stocké dans un système de reproduction ou traduite en n’importe quelle langue ou langue informatique, sous n’importe quelle forme ou par tout moyen, électronique, mécanique, magnétique, chimique, thermale, manuelle ou autres, sans l’autorisation préalable écrite de l’éditeur. Ce livre est vendu sous réserve qu’il ne sera aucunement par voie de commerce ou autre, loué, revendu, donné en location ou autrement circulé sans l’autorisation préalable écrite de l’éditeur sous forme de reliure ou de couverture autre que celle dans laquelle il est publié et sans une condition similaire, y compris cette condition, étant imposé aux acheteurs subséquents. La Fondation CLEEN, 2013 1ère Edition ISBN 978-078-51062-6-8 (Fondation CLEEN) Typesetting- Toyin Lawal Cover Concept: Gabriel Akinremi 3 Reconnaissance L’Alliance Altus Global est reconnaissante envers tous les individus, groupes et toutes les organisations qui ont apporté leurs contributions à la réalisation de cette publication. D’ab, nous sommes reconnaissants à la Fondation Ford pour avoir rendu possibles ce projet et cette publication travers son appui financier. Nous reconnaissons la contribution du Général Olasehinde Ishola Williams, Secrétaire exécutif du Groupe panafricain d’Etudes stratégiques et politiques (PANAFSTRAG) à ce projet. Altus est également reconnaissant envers le chercheur principal et rédacteur, le Dr. Abdul Raufu Mustapha, enseignant universitaire en politiques africaines auprès du département du développement international, Maison de la Reine Elizabeth, l’Université Oxford, pour son engagement et son expertise pendant toute la durée de l’étude. Nous aimerons remercier nos chercheurs/intervenants des sept pays focaux: Dr. Osman Gbla (Sierra Léone), Dr. Husseini Abdu (Nigeria), Abdourahmane Idrissa (Niger), Dr. Thomas Jaye (Libéria), Dr. Ziblim Iddi (Ghana), Dr. Saidou Abdoul Karim (Burkina Faso), Abena Yalley-Abioye et Chigozirim Odinkalu-Okoro (Mali) dont le dévouement ont beaucoup contribué au succès de l’étude et de cette publication. Enfin, nous reconnaissons le fondateur de la Fondation CLEEN et Représentant régional de la Fondation Ford, Mr Innocent Chukwuma pour sa vision dont une partie est réalisée à travers le présent projet. Puisse l’équipe du projet de la Fondation CLEEN activement conduite par Mme Ms Kemi Okenyodo se trouver félicitée de tout ses efforts pendant les différentes phases du projet. 4 AVANT PROPOS La gouvernance du secteur de la sécurité est une partie cruciale de l’histoire de la gouvernance précoloniale africaine avec toutes les guerres interethniques et religieuses à la fois internes et externes. Cette situation est due au fait que le système traditionnel de séparation de pouvoirs entre le commandant des forces belligérantes et les autorités gouvernementales était clair dans le cas où le roi ou la reine conduisait les forces sur le champ de batailles. Il y avait également les coups d’état, puis étaient intervenus les colonialistes qui étaient venus avec leur propre système, instruments et institutions se servant de la force non pas pour la sécurité mais pour une exploitation politique et économique. Pendant cette période, l’état de droit, le respect des droits de l’homme et la responsabilité de l’Etat dans la protection des citoyens étaient des rêves lointains. En outre, la gouvernance du secteur de la sécurité n’était pas alors considérée comme un aspect important de la gouvernance locale car les ordres provenaient des capitales coloniales. Eventuellement, les colonialistes étaient partis et ont encouragé les soi disant Etats indépendants à adopter les mêmes structures, instruments et institutions qui avaient été mis en place pour un but différent. Juste après cette période, les militaires africains aidés et encouragés par des forces externes et grâce aux ressources venues de l’extérieur, ont renversé, à l’instar de leurs homologues de l’Amérique latine, les régimes politiques élus. Dès lors, les élites politiques africaines et la société civile n’ont pas encore éprouvé le besoin d’adapter ou d’aller encore plus loin pour initier de nouveaux instruments et de nouvelles institutions pour reconstruire le système. La situation était ainsi jusqu’à ce que l’Afrique du Sud nous ait légué un modèle en Afrique pour la construction d’un secteur de sécurité axé sur le peuple. Cet acte innovateur de l’Afrique du Sud et les différents conflits dans la sous région attestent à la faiblesse du militaire en tant qu’instrument de sécurité. Les Africains s’attendaient à ce que leurs anciens maîtres colonisateurs entreprennent des réformes et qu’à travers une diplomatie militaire ils ramènent la question de la gouvernance du secteur de la sécurité à l’avant-garde à partir des années fin 1980 en créant et en finançant des réseaux d’académies militaires et d’organisations de la société civile pour collaborer avec les différents gouvernements surtout 5 dans les pays post conflits ayant les potentiels pour le renouvellement des conflits. En outre, nous avons constaté un changement de mentalité au niveau de ceux qui ont encouragé des coups d’état pendant les années de la Guerre froide. Ils ont maintenant commencé à nous faire comprendre que dans le monde post guerre froide, les coups d’état seront sévèrement sanctionnés. Les périodes de la Guerre froide, de l’après de la Guerre froide, des guerres civiles et des conflits ont toutes eu leur part d’atrocités parlant des expériences africaines sous les régimes militaires. Pendant presque deux décennies, il y a eu plusieurs ateliers destinés au PEP et aux OSC relatifs aux institutions militaires. Des séminaires académiques, études, publications, manuels, guides et rapports des consultants ont été réalisés par des groupes de réflexion des Nations unies appuyés par des partenaires internationaux de développement qui ont constaté qu’une communauté sécuritaire professionnelle qui respecte les droits humains et l’état de droit sert d’instrument de responsabilité de l’Etat pour la protection des citoyens. Une telle communauté de sécurité avec de pareils principes indique clairement que la bonne gouvernance est en place. Ceci peut être facile à dire du point de vue d’un militant des droits de l’homme mais s’avère encore beaucoup plus difficile à asseoir dans une atmosphère de terrorisme, d’insurrection et de guerre civile. Il importe alors d’en trouver un équilibre. C’est dans ce sens que la présente publication s’est créée une niche qui doit être explorée au point de transformer le praxis en politique et la politique en pratique dans cette partie de l’Afrique où la gouvernance du secteur de la sécurité se voit encore sérieusement menacée. Ceci l’est particulièrement puisque la communauté de sécurité se devra maintenant opérer sous le contrôle de la presse interne et externe conformément aux différents instruments internationaux tels que l’IHL, le R2P et la Protection des monuments historiques. Les différents auteurs qui ont contribué à la rédaction de ce livre se sont efforcés de situer la gouvernance du secteur de la sécurité dans le contexte politique (mais certains n’ont pas fait attention à la lacune constitutionnelle). Ils ont également abordé le contexte social (sans aucun accent sur les groupes de réflexion et communautaires en milieux urbain et rural). Il y a eu de moins de débats sur les traditions culturelles du passé 6 ayant des influences sur l’actuelle culture du secteur de la sécurité, y compris les structures du renseignement (humaine et technologique) qui sont en place. Il n’y a pas eu assez d’accent sur la façon dont les contraintes économiques, le mouvement de la jeunesse et la dépendance de l’aide extérieure affaiblissent ou renforcent la gouvernance du secteur de la sécurité. Il est également important de prendre note du fait que la plupart des auteurs se sont référés à la CEDEAO qui a actuellement assumé la responsabilité pour la sécurité collective de tous les quinze Etats membres. Eu égard à toutes les préoccupations précédentes, je n’ai aucun doute dans mon for intérieur que le monde intellectuel, les experts, les praticiens et les étudiants dans les cinq continents du monde vont trouver utile cette publication bien recherchée. Ils vont retrouver la nécessité de poursuivre davantage la réflexion sur la situation tandis que les élites politiques dans des positions de prise de décision vont trouver la publication cruciale pour plus d’engagement et d’élaboration des politiques. Les législateurs partout en Afrique vont également la trouver très utile dans l’exercice de leur fonction de contrôle parlementaire. En conclusion, le rédacteur et les auteurs de cette publication nous ont donné le stimulant pour engager étude beaucoup plus approfondie sur comment les forces et les inconvénients de la gouvernance de la sécurité et de sûreté publiques dans des situations de conflits peuvent fonctionner sans une érosion juridique de la puissance belligérante nationale qui devait être un pilier de la sécurité humaine, i.e. un instrument de libération de la crainte (Voir le nouveau Rapport d’échanges politiques sur le brouillard de la guerre »). Par ailleurs, il est aussi impérieux de penser autrement en transformant les crises nationales et le mécanisme de règlement des conflits en un pilier de gouvernance en Afrique de l’Ouest où l’état de droit et les droits de l’homme constituent le cadre indispensable. Olasehinde Ishola Williams, Général de Division à la retraite Secrétaire exécutif, Groupe de Recherche Panafricaine d’Etudes stratégiques et politiques, Lagos et New York. 7 Abbréviations et Acronymes DAC Alliance démocratique du 23 mai pour le Changement MAIAM Mission d’Appui internationale africaine au Mali FAL Forces armées du Libéria AIN Association islamique du Niger ANDDH Association nigérienne de Défense des Droits de l’Homme CTP Congrès de Tout le Peuple AFTP Association des Femmes de Tous les Partis politiques AQIM Al Qaïda dans le Maghreb islamique RASS Réseau africain du Secteur de la Sécurité UA Union africaine MBDH Mouvement Burkinabe des Droits de l’Homme MBJC Mouvement Burkinabe de Justice sociale CCCPP Centre pour le Contrôle citoyen des Politique publiques CCD Congrès pour le Renouveau démocratique FDC Forces de la Défense civile CGD Centre de Gouvernance démocratique CDP Congrès pour la Démocratie et le Progrès CEDES Centre de Développement et d’Etudes de la Sécurité CBG Campagne pour la Bonne Gouvernance CODDHD Collectif des Organisations de Défense des Droits de l’Homme et de la Démocratie PCP Parti de la Convention du Peuple 8 CCDFA Centre de Contrôle démocratique des Forces armées de Genève DFID Département britannique pour le Développement international IDDH Institut danois des Droits de l’Homme CEDEAO Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest UE Union européenne EUCOM Commande Etats Unies-Européenne FAN Forces armées nigériennes GNN Gendarmerie nationale du Niger HCRO Haut Commissariat pour la Restauration de la Paix IDH Indice de Développement humain GCMFM Groupe Consultatif Militaire sur la Formation des Militaires OIM Organisation Internationale de Migration FFL Force Frontalière du Libéria PNL Police nationale du Libéria ULRD Union des Libériens pour la Réconciliation et la Démocratie MASSOB Mouvement pour la Réalisation de l’Etat souverain de Biafra MDAC Ministère de la Défense et des Anciens Combattants MFUA Mouvements et Fronts Unifiés de l’Azawad MINUSMA Force de Renforcement de la Paix de Nations Unies au Mali MNJ Mouvement nigérien pour la Justice MNLA Mouvement national pour la Libération de l’Azawad CNRM Comité national de la Rédemption militaire MPLA Mouvement populaire de la Libération de l’Azawad 9 SRPM Société militaire pour le développement des Ressources professionnelles MATDS Ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité MUJAO Mouvement de l’Unité divine et du Jihad en Afrique de l’Ouest RNLC Réseau National de Lutte contre la Corruption MNA Mouvement des non Alignés CNE Commission nationale électorale ONE Observatoire nationale des Elections NPP Nouveau Parti Patriotique OCRS Organisation commune des Régions sahariennes MPCD Mouvement populaire pour le Changement démocratique CNPD Conseil national provisoire de la Défense PNP Parti national du Peuple CEPP Commission d’Enregistrement des Partis politiques CRP Conseil de la Rédemption du Peuple RADDHO Rassemblement africain sur la Défense et les Droits de l’Homme RODADDHD Réseau nigérien des ONG de Développement, Association de Défense des Droits de l’Homme et de la Démocratie FARSL Forces armées de la République de Sierra Léone FFS Front de la Force Sociale PPSL Parti du Peuple Sierra Léonais NU Nations Unies PNUD Programme de Nations Unies pour le Développement UNAMSIL Mission des Nations Unies en Sierra Léone 10

Description:
intervenus les colonialistes qui étaient venus avec leur propre système, instruments et En outre, nous avons constaté un changement de mentalité au niveau de ceux qui ont . FFL. Force Frontalière du Libéria. PNL. Police nationale du Libéria. ULRD .. croyances et les institutions religieuses
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