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Compte rendu - Réflexions suggérées par la nouvelle traduction de la première question de la Somme Théologique PDF

8 Pages·1973·2.926 MB·French
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Preview Compte rendu - Réflexions suggérées par la nouvelle traduction de la première question de la Somme Théologique

(Bulletin du CERCLE THOMISTE c$aint-c^icGla& de Caen SOMMAIRE N°s 63-64 Nouvelle Série] Pages 1. VIIe Centenaire de la mort de S. Thomas ................. 1 2. M.-D. PHILIPPE. Etude de la Somme théologique : La prévision des mérites est-elle cause de la prédestination ? ......................................... 3 3. J. TONNEAU. Le droit de propriété............................ 19 4. J.-M. OUDIN. S. Thomas d’Aquin et la Science moderne ....................................................... 31 5. R. JACQUIN. Georges Pécoul ...................................... 39 6. Elie GAUTIER. Une étrange introduction à l’intelligence du Christianisme .............................. 43 7. Bibliographie ................................................................... 57 Trimestriel SEPTEMBRE-DECEMBRE 1973 BIBLIOGRAPHIE Réflexions suggérées par la nouvelle traduction de la première QUESTION DE LA SOMME (1). Dans ce volume d’introduction à la nouvelle édition française de la Somme théologique de Saint Thomas, le P. H.-D. Gardeil donne une bonne traduction du texte de Saint Thomas et de très bonnes notes explicatives, auxquelles il ajoute toute une étude sur la nature de la Somme théologique. Dans la Préface, le P. Chenu salue l’heu­ reuse initiative qui consacre un fascicule séparé à cette première question de la Somme. Il a, certes, raison de souligner l’importance de cette question ; car elle représente en elle-même toute une recherche de théologie critique, et aujourd’hui, où le statut de la théologie est remis en question, il est bon de revenir à ce problème fondamental pour saisir à la fois l’enracinement historique de la théologie et sa valeur transhistorique. La théologie, comme le montre Saint Thomas, naît d’une foi en recherche, en appétit de vérité, de contemplation. Le P. Chenu, dans son langage propre, dira : « l’Evangile en acte engendre une " théologie ’ » (2), comme le grain de sénevé doit devenir un grand arbre. Mais la théologie, si elle est premièrement l’œuvre du croyant, ne peut se réaliser qu’avec le concours d’une intelligence en éveil, en appétit, elle aussi, de vérité, en souci de servir à une recherche plus haute que celle à laquelle elle peut parvenir immédiatement par elle-même. Une intel­ ligence satisfaite et fière de ses propres méthodes scientifiques et philosophiques, et qui se complaît dans sa propre richesse, ne peut plus être au service de la Parole vivante de Dieu. La théologie naît donc du concours harmonieux de la foi et de l’intelligence en quête de vérité. On pourrait dire qu’elle naît de la noblesse et de la pau­ vreté de la foi, associées à la noblesse et à la pauvreté de l’intelli­ gence humaine. Le concours de deux pauvretés et de deux noblesses : voilà ce qu’il y a d’unique dans la théologie. Mais alors, nous com­ prenons le statut à la fois historique et transhistorique de celle-ci. Car si la Parole de Dieu et la foi ont bien été communiquées à un homme vivant à telle époque, dans telles conditions historiques, (1) S. Thomas d’Aquin, Somme théologique. Ia, q. 1. La théologie. Trad., notes et appendices par H.-D. Gaïdeil, o.p. Préface par M.-D. Chenu. Desclée et éd. du Cerf 1969. 240 p. (2) Préface, p. 6. 57 cependant cette Parole de Dieu et cette foi lui ont été données pour qu’il devienne « enfant de Dieu », pour qu’il vive la vie éternelle. Il faut donc toujours être attentif au conditionnement historique de l’homme-croyant sans oublier l’intention propre de la foi, intention d’éternité. Si cela est déjà vrai d’Abraham, cela l’est encore plus des Apôtres et de Marie qui, durant leur pèlerinage terrestre « n’étaient plus du monde », tout en « demeurant dans ce monde ». Ce qui est vrai de la foi est également vrai, d’une autre ma­ nière et à un autre niveau, de l’intelligence humaine. Car celle-ci aussi, dans sa recherche philosophique, est dépendante du milieu cultu­ rel et historique, et, en même temps, elle tend à dépasser ce condi­ tionnement dans la mesure où elle cherche à atteindre la vérité, à connaître l’homme en ce qu’il est. C’est pourquoi certaines œuvres théologiques seront plus dépendantes que d’autres de leur milieu his­ torique. C’est le cas d’une théologie pastorale ; tandis qu’une théo­ logie qui se veut scientifique, et dans la mesure même où elle atteint ce niveau, échappe évidemment beaucoup plus profondément à ce contexte historique. D’autre part, n’oublions pas que Saint Thomas, en écrivant la Somme théologique, veut introduire le « commençant » dans « la religion chrétienne » de la façon « la plus convenable » (3). C’est pourquoi il cherche à simplifier, à ordonner avec le plus de clarté possible. Les deux modalités auxquelles il s’attache, tout en respec­ tant ce qui est traité, sont le breviter et le dilucide. La Somme théo- logique n’est donc pas la Doctrina sacra dans toute sa force, toute sa plénitude et son achèvement. Elle constitue une propédeutique admirablement intelligente, à laquelle il ne faut pas s’arrêter, mais aussi à laquelle il faut toujours revenir pour exercer son intelligence théologique. La première question de la Somme expose ce qu’est la Doctrina sacra, quelle elle est (qualis sit) et à quoi elle s’étend*. Mais en pre­ mier lieu Saint Thomas en montre la nécessité ; et il est curieux de noter que les deux raisons données sont précisément les raisons de la nécessité de la Révélation — ce qui montre bien que pour Saint Thomas, la Révélation implique la Doctrina sacra. Car si cette Révé­ lation est gardée dans la bonne terre, elle doit fructifier, elle doit s’emparer de tout l’esprit de l’homme, de son intelligence et de son cœur. Elle doit assumer toutes ses aspirations à la vérité et toutes ses capacités d’aimer, ainsi que tous ses désirs de bien agir. Voilà l’exigence fondamentale de la Doctrina sacra. Du point de vue de la finalité, elle ne fait donc pas nombre avec la Révélation elle-même. Mais dans sa structure propre, c’est différent. La Révélation n’est pas une science acquise par le croyant : elle est une lumière reçue dans la foi ; tandis que la Doctrina sacra est une science, qui (3) Prologue, pp. 15 et 16. 58 s’appuie sur les principes révélés par Dieu. Saint Thomas précise le caractère propre de cette science : elle est subalternée à la « science des bienheureux ». A partir de là, on peut préciser que cette science est une, qu’elle est plus spéculative que pratique, qu’elle transcende toutes les autres sciences spéculatives en raison de sa certitude et de la dignité de sa matière ; quant aux sciences pratiques, elle les transcende parce qu’elle est ordonnée à notre fin ultime : la béatitude éternelle. Mais surtout cette science est une sagesse — et l’on sait quelle im­ portance une telle affirmation a pour Saint Thomas. Saint Thomas précise ensuite que le « sujet » de cette science est Dieu : elle s’occupe principalement de Dieu et regarde tout dans la lumière de Dieu. Cette science argumente comme les autres sciences, à partii' de ses principes propres ; mais elle ne prouve pas ces principes. D’au­ tre part, puisqu’elle est sagesse, elle doit elle-même défendre ses propres principes contre ceux qui les nient, en montrant l’erreur de leurs arguments. Les deux derniers articles de cette première question concernent la Parole de Dieu, l’Ecriture sacrée : celle-ci doit-elle user de méta­ phores ? A-t-elle, « sous une lettre unique », plusieurs significa­ tions ? On comprend le pourquoi de ces deux dernières interroga­ tions : si le fondement de la Doctrina sacra, c’est la Parole de Dieu, et si la Doctrina sacra est une science, comment peut-elle se fonder sur une Ecriture qui semble avoir plusieurs sens et qui use de méta­ phores ? Ces deux choses ne s’opposent-elles pas profondément à toute connaissance scientifique ? Nous touchons là un problème très important et qui ne cesse de se poser, de manières diverses. La posi­ tion de Saint Thomas n’est-elle pas une position rationnelle qui s’oppose à la réalité même du mystère de la Parole de Dieu, laquelle se sert de métaphores ? Saint Thomas, dans l’article 9, veut montrer qu’il est conveniens à l’Ecriture Sainte d’être communiquée « sous la similitude des [réalités] corporelles », et cela en raison de la Sagesse de la Provi­ dence divine. Dieu pourvoit à tous selon ce qui est conforme à leur nature. Or il est naturel à l’homme de parvenir aux réalités spiri­ tuelles par les réalités sensibles, puisque toute notre connaissance prend son origine des sens. Il est donc convenable que dans l’Ecri- ture Sainte les réalités spirituelles nous soient transmises sous les métaphores des réalités corporelles. Saint Thomas est heureux d’in­ voquer ici l’autorité de Denys : « le rayon divin ne peut luire pour nous qu’enveloppé par la diversité des voiles sacrés » (4). De plus, (4) Les hiérarchies célestes, ch. 1. 59 l’Ecriture étant proposée de façon commune à tous, selon le mot de Saint Paul : « je me dois aux savants et aux ignorants » (5), il convient que les réalités spirituelles soient, dans l’Ecriture, propo­ sées sous les similitudes des réalités corporelles, afin d’être ainsi reçues par les simples qui ne seraient pas aptes à saisir les réalités intelligibles en elles-mêmes. Ces deux raisons que donne Saint Thomas sont significatives. La première est tirée de la nature humaine : la connaissance méta­ phorique est la plus connaturelle à l’homme, car elle se sert du sen­ sible pour atteindre l’intelligible. La seconde raison concerne la com­ munication à tous les hommes de la vérité révélée. A ces deux raisons justifiant l’usage des métaphores dans l’Ecri­ ture, Saint Thomas en ajoutera trois autres ; l’obscurité des méta­ phores est utile à la fois pour l’exercice des esprits studieux et contre les moqueries des infidèles, au sujet desquels il est dit dans Saint Matthieu qu’ « il ne faut pas donner aux chiens ce qui est sacré » (6). Enfin, en s’appuyant sur Denys, Saint Thomas montre l’exigence ultime de la métaphore : il est préférable que, dans l’Ecriture, les mystères divins soient révélés « sous la figure des corps les plus vils, plutôt que sous celle des corps les plus nobles », parce que par là l’âme humaine est plus facilement libérée de l’erreur ; car il apparaît alors manifestement qu’on ne parle pas des mystères divins comme si on les connaissait selon ce qui leur est propre. Saint Thomas rappelle encore deux autres raisons que donne Denys et qui sont semblables à celles qui ont déjà été données. La seconde a cependant quelque chose de propre : « ce mode [l’usage de métaphores] est plus en harmonie avec la connaissance que nous avons de Dieu en cette vie ; car ce qui nous est manifesté de Lui, c’est ce qu’il n’est pas, plutôt que ce qu’il est » et donc les simili­ tudes matérielles, qui sont les plus éloignées de Dieu, nous font mieux saisir Sa transcendance (7). En considérant ces raisons que donne Saint Thomas, nous voyons comment la Révélation, sans transformer notre manière humaine de connaître, nous permet de pénétrer dans le mystère divin. La Révélation, en se servant de notre sensibilité, l’ennoblit ; on peut donc dire qu’en se réalisant de cette manière, la Révélation annonce le mystère de l’incarnation. Ce n’est pas seulement l’esprit en ce qu’il a de plus élevé, qui est assumé par Dieu, mais aussi la « chair » et toutes les exigences propres de la sensibilité humaine. (5) Rom. I, 14. (G) la, q. 1, a. 9, ad 2 ; cf. Mt VII, 6. (7) Ibid., ad 3. La dernière raison est la reprise de ce qui a déjà été dit : ce mode cache davantage les mystères divins à ceux qui en sont indignes. 60 Ce n’est pas par la puissance et la force que l’Amour de Dieu se communique à nous, en s’imposant comme l’Amour tout-puissant : c’est en demeurant caché et voilé, pour que nous Le recevions librement. Mais il faut bien comprendre que si les poètes usent de méta­ phores « à cause de la représentation, qui est naturellement agréable à l’homme », l’Ecriture Sainte s’en sert par nécessité et parce que cela est utile. Il faut bien distinguer ces deux usages de la métaphore. L’un est ordonné au plaisir (delectatio) : on s’arrête alors à la représentation suggérée, évoquée par la métaphore ; tan­ dis que l’autre est subordonné à une autre fin : la vérité qu’on désire transmettre. C’est bien ce que Saint Thomas lui-même précise en se servant de Denys : « le rayon de la Révélation divine n’est pas sup­ primé par les figures sensibles qui le voilent ; il demeure dans sa vérité, en sorte qu’il ne soit pas permis aux esprits auxquels est faite la révélation de s’en tenir aux images mêmes : il les élève jus­ qu’à la connaissance des réalités intelligibles » (8). Les métaphores dont parle ici Saint Thomas sont-elles des sym­ boles ? Y a-t-il une différence entre « métaphore » et « symbole » ? Pour Saint Thomas, la connaissance par métaphore est une connaissance analogique imparfaite ; car elle établit un rapport de similitude entre telle qualité sensible d’un corps et telle réalité divine invisible. Il n’y a donc pas de relation directe. Dans la connaissance symbolique, il y a bien quelque chose de semblable ; car elle implique la connaissance immédiate d’une réalité sensible qui nous conduit à la connaissance d’une autre réalité, invisible, qui est comme présente à travers cette réalité sensible. Nous retrouvons dans le symbole le même procédé que dans la métaphore : la connais­ sance du visible conduit à celle de l’invisible. Mais dans la méta­ phore, on précise qu’il s’agit d’une analogie imparfaite, tandis que dans la connaissance symbolique on ne dit que le passage du visible à l’invisible. Mais toute connaissance d’une qualité sensible condui­ sant à une réalité invisible n’est-elle pas une métaphore ? — cela à la différence d’une notion proprement analogique qui n’est pas sen­ sible, mais au niveau de l’intelligence. Nous pouvons nous poser la question : si Dieu, pour nous révé­ ler Son mystère, nous parle par métaphores, ne conviendrait-il pas que le théologien élaborât lui aussi une théologie symbolique, une théologie par mode de métaphore, au lieu d’une théologie scienti­ fique ? Par là, ne se mettrait-il pas pleinement à l’école de Dieu, en évitant l’orgueil de la science ? Beaucoup de théologiens, semble-t-il, se posent aujourd’hui cette question ; Saint Thomas lui-même, en commentant Denys, avait fait allusion à une théologie symbolique (8) Ibid., ad 2. 61 (qu’il considérait, du reste, comme devant être bien distinguée de la théologie scientifique) (9). Mais une telle question ne nous oblige-t-elle pas à comprendre la différence de situation qui existe entre Celui qui se penche vers un plus faible en s’adaptant miséricordieusement à lui, et celui qui au contraire, sachant sa propre pauvreté, fait tous ses efforts pour s’élever le plus possible* vers Celui qui vient à lui ? Le théologien sait sa faiblesse de créature, il connaît son impuissance à parler dignement de Dieu. Mais il sait aussi que Dieu vient vers lui par miséricorde, en prenant un langage métaphorique ; et, connaissant sa faiblesse et sa pauvreté, il s’efforce d’être le plus intelligent pos­ sible pour répondre à cette miséricorde de Dieu. Or c’est précisé­ ment le langage métaphysique qui exprime cet effort ultime de l’in­ telligence humaine pour s’élever jusqu’à Dieu. Donc, loin que ce soit l’orgueil, c’est· le sens même de sa pauvreté qui exige du théologien de prendre ce langage métaphysique. Répondre à Dieu par un lan­ gage métaphorique serait se considérer comme l’égal de Dieu. L’ami peut chanter Dieu métaphoriquement, comme un Saint Jean de la Croix, mais il le fait en tant qu’ami ; et le théologien, comme tel, n’est qu’un serviteur. L’ami, le mystique, peut être poète de Dieu parce qu’il ne fait qu’un avec Lui dans l’Amour ; mais il ne le fait que si l’Esprit Saint le lui demande — sinon il reste dans le silence. Le théologien, lui, fait œuvre de théologien en tant que serviteur de la Parole de Dieu, et il veut être un serviteur aussi fidèle que pos­ sible ; c’est pourquoi il essaie d’être le plus intelligent possible pour la Parole de Dieu. M.-D. PHILIPPE, o.p. (9) Voir Commentaire des Noms Divins, I, leç. 3, n° 104 (cf. n" 102) ; IV, leç. 4, n” 322 ; IX, leç. 2, n° 827 ; XIII, leç. 4, n° 1007. 62 OÙ EN EST LA TRADUCTION FRANÇAISE DE LA SOMME Il faut avouer que la doctrine thomiste ne rencontre plus aujour­ d’hui l’engouement qu’elle suscitait naguère dans le grand public, bien que le deuxième concile du Vatican l’ait expressément recom­ mandée, fait unique dans l’histoire des conciles. En un sens, cette désaffection est regrettable, mais d’autre part il n’est pas mauvais que saint Thomas cesse d’être « à la mode », d’être cité à tout propos et hors de propos, s’il continue de guider les études sérieuses. A cet égard, les volumes consacrés à la loi ancienne, publiés en 1971 par le P. Jean Tonneau, justifient la confiance des vrais tho­ mistes. Certes, la traduction est soignée, les sources et la genèse du traité bien mises en lumière, mais ce que remarque surtout le lec­ teur, c’est la surprenante actualité de ce traité, un peu négligé jus­ qu’ici. Tout le monde connaît et cite la question 90 où saint Thomas élabore une définition de la loi devenue classique. Mais on considé­ rait souvent les questions 98-108 sur la loi divine, ancienne et nou­ velle, comme un complément, presque un hors-d’œuvre, dont la pré­ sence ne répondait guère qu’au souci de parfaire un traité des lois. En réalité, on s’aperçoit que saint Thomas n’avait pas tant le dessein de bâtir un traité des lois que d’expliquer la Révélation divine, en ses deux phases, comme instructio, on dirait volontiers comme ins­ trument ou équipement, en vue de la béatitude, c’est-à-dire du salut. Cette conception de la loi est évidemment une donnée scripturaire de premier ordre, méditée et scrutée dès les origines et illustrée par les Pères de l’Eglise. Bref, ce traité des lois, qui passait pour un fruit tardif de la pensée chrétienne, une sorte de néoplasme quelque peu morbide en théologie, est sans doute le corps de doctrine le plus ancien, rejoignant la question primitive posée à Notre Seigneur : « Es-tu celui que nous attendons ? ». Ceux qui auront lu et apprécié ces deux volumes sur la loi ancienne guetteront sans doute avec impatience la sortie du volume sur la loi nouvelle, également confié au P. Tonneau. Ainsi, enfin, sera terminée l’œuvre imposante qu’est la traduction française de la Somme de théologie, commencée en 1925 sous les auspices de la Revue des Jeunes et poursuivie par les éditions du Cerf et la maison Desclée et Cie. C’est à l’occasion du sixième centenaire de la canoni­ sation de saint Thomas (1923) que l’idée en fut conçue ; l’année du septième centenaire de la mort du saint Docteur (1974), espérons-le, en verra l’heureux achèvement. 63

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