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Commentaire et index, tome II PDF

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L TO B 1 .r COMMENTA/RB IMdlr:-: Da I .....P Ian .... Vra''''''''' r agng4 d, l'I/bUi 'luee le toncour. du C.,.". N<rM 1 LE ~DJTJONS DU CERP, 29, BD DaWNlIItIJI OO····f /ttrnorquu : 1. l ancien ont ordinalr menL Glu. eornrn ni ir • fi rHéren ern . Pour lei uilli , 011 vOlldra blell e report r • la blbUopa Il 'ur III lU l, Jr r.a h ant, de plieallona IUt ..... •J nllt nou clion le ou\'ragl'. H pp Ion 'lu , Cl n 1 Cil où plu leun ouvra,. naUleat li 1111 anêrno nOIll ,l' ul IIr, on trouvera. dana DO&n lIihllO ,rtlJlhle ou l' ul ur rech relié, le Utre ira ulmMI ..... J' Il \ mlaoll ulill • 1.0 'lue J'lIuteur n'a qu'un Hul tHIe IJ" lIolr Iailalin 'rol'hi .... e lili-ci e l touJoun ab"', daDa noir illtrolJuclilJn t'I noir COlllllll'nlnlre. par la menlloa •••, 1l ' ulr IInrl, 11011 ,'iton 1111 i in t'X/m.o le titre de certalDa , , OllHO {' • d'lin inlérH l'III mllrginul, qui ne figurent pu d Il lu hiilliu 'ruphie. 1. ul grc'" ('1 Intiu ont cité dona leur la• • t Il or ".in 1 _ l 'ri~ ne • 1 IL l'II lutill '1IiOIIIJ seule BublilLe la Ion lutme. L "0 li In liée 1 l ,'olllplexe : pour 1 Ha", nou Iton ('n gr ; pOlir 1 Il Han. cn InUn ou en 1P'8C l' Ipr l' lüon H,'II enll·!Jolllrelenu ( C 211); pour IV fI' ' 1 V Ilotr., 10 Irudur.llOlI rrnnçai e (SC IfJO'. 100", 152 et 153), Il Il II nL r.llanpt II la rni ,1 rragments grecs et dei v 1011 1 lin cl rrrlPllIelllll', t' 1 évidemrnent préférable. ~lIAPITHg 1 SOu C J:introductlOn prlJpremclI1 dite '"rrHe 8 ruurrediold c ( 2). 0 commence I1'J Il 1:1 rHulalio/l ,Je Marcion qui l'étend 4 Ju qu' la fin ,III "h!lpilrc V. ( 1° 1 l lidem resurrectioIl.Ï.S. [) le premier mota, TertuWea pr nt son traité comme l'a ~i e indispenaable d·. .... © Les Editiotls du Cerf, 1975 di cu Ion future. ur le problème de la résurrectioD (cl. in/N, Cllrlat, Marcion n'a n tombe ainsi _iIl\I. . qu'il a tort, lIUl11hII "I\loma. puisqu'il sulltltllU .lUkm des apôtres (1 c6t6 de SOD • en tout cas .), ...... __ DU CHRIST da caalo (de cael~ n'est .p~s sûr: il §S 10 leremiu. N'oubliona pu que, ...... 1,r:~:: =~ clclition de Tertullien, qUi s empresse phètes n'ont prédit. que la venue "',~1iI il d'uaa ~ ndre qu'en traversant le ciel du Au contraire, le Christ des b8D8U_ Jtii'_ill 1li. qa'Oa'a pu G:eae Capharnaum» (cf. IV Marc. personne: • Non fuit, inquis, ordo etuamo4f e ID chdt.atem 1 En IV Marc. VII, 3, Tertullien statim se... dei Christum rebua ipaia _et J ; 3, 1; ~' 3s !~ent cette descente à l'ascension per documenta uirtutum. (III Marc. 111,1)- -pare JrNvérenCoen~lure . El iIIe ascellderil isdem men- de RomullII pour e . 1 . H fascinet. Sur les nombreuses amulettes et.lea dacIJ eeallJ licul el iete desccn.dlt. ~, . cn lout genre, prises pour éviter aux enfanta .... c., lA __ Subito n'est pas descriptif; iIlnlphquc 1 absence de dlspo parie mauvais sorl, cf. H. BLUEMMER, o. p. 199 • • Ition, do progression en ordre ratIOnnel (cf: ~II Marc. II, .Se'4" 3 : c ... nlbll pu lem 1\ deo sutJilu~ qUia Dlhll a de~ no.n ll-1G originalia instrumenta. Cf. Herm. XIX, 1 : dllp08llum .; LUCRÈCE, l, 184-J8(j : "Nec porro ~uoendls ad originale inslrumentum Moysei prouocabo unde et dli_' rebui .patlo foret usu~ 1S eminis ad cOI.lum, ~I e ~II~ pars praesumptiones suas ingratis fulcire conatur• • ereseere possent ; 1 Nam lIerenl iuuenes subito ex mfantlbu parul '. 8ubilu illrlu(uc if'i très nettement le bouleversement 2°. Prescription de l'ordr/! lIalun'I). § 3 1( i Ex qua, oro te, auctoritate P Marcion ne s'arrogeait. fi mollltos lemper Caesaris census. Cf. l'usage li ue Ter am'une autorilé particulière en matière de théologie. Quant. tullll'Il fniL tic ce l'ccensrmt'Ilt t'ontre les adversaires de la au texte de l'Évangile, il n'avait pas le sentiment d'innover nativilé : 1 S('d l'l l'cnoUS constal actos sub Augusto tunc en son propre nom, mais de rétablir le message authentique, ln IUflnt'lI pel' SentlUm Salurninum apud quos genus eiu flénaturé par les chrétiens: u Aiunt enim Marcionem non tam (,c. ChriMli) illljuirl're pnluisscnl » (IV j\fa,.e. XIX, 10). illllOltasse regulam ... quam retro adulteratam recurasse. Les reCOIIRl'monls incombaienl toujours aux fonctionnaires (1 Mllrc. XX, 1 ; cf. IV Marc. V, 5-6; Praes. XXII-XXIII). Impériaux, lIlèllle dan los provinces sénatoriales. Le premier ful doule orùonné par Auguste en 27, et suscita des 17-18 praedica publiee. Cf. Praes. XXVI,2 : • Dominus SUIIS lrou1>ll", du moin · Cil Caule (cf. O,.al. Clalldii, Dessau 212, pa1am edixit, sine ulla significalione alicuius taciti sac~a­ Il, 3(j : • Cum ad ccnws nouo lum opere et inadsuelo Gatlis menti; ipse praeceperat si quid in tenebris et in ~bscond.lto audisscnt in luce et in leclis praedicarent. » En faIt, MarCIon ad bl'lIulII utluocat us csscl... Il). Sur la minutie des opérations rt h', 'anl'llOns prévues contre les réfractaires cf fra'" du ne semble pas avoir eu de doctrine secrè~e. (toutefo~s voir 1~1.li\rc d'ULPI\:;;>;, De censibus, cité dans Digesl~ 50,oi5, 4 supra, t. l, p. 80). Tertullien le confond ICI a,:ec d autres (d. Th. ~loMM~I::N, l. 2, p. !J32 ' KUBITSCHEK dans PW t 3 doeleurs gnostiques, peu t-êlre pour les beSOInS de son c. JUIH). ' , . , élorluellre, peut-être aussi parce qu'il ne le conn ait pas t'ncore a~sez bien à celle date. 6-9 lordidos pa é nnos.,. aurum suum, Tous ces détails ét.aient §4 20-21 Nam et mortuus es, qui non es christianus. Cf.I'excel g2"3lemrlll relevés par MELITO DE SARDES (fra'" XV SC c., I . p. . cl . t. . o·, lent commentaire de ce passage par D. l\hCHAËLI.DES, o. ~.p ment sur I~' .' Slip/a, . l, p. 162) qUI s'appuyait exclusive- p. 120-121 : " Condamnés par les apôtres, les ~érétlques sont nl'lé' Il' VIC. pl'lvée du Christ pour démontrer son buma- frappés de capitis deminulio. Ils sont privés de toute .• IC enml est ' . 13 prarsepi fasciis cinct '" qUI I~ ethleem natus est, qui in per onnalité. Leur mort se résume dans ~ette sentence magis adora lu' e t USt est, qUI a pastoribus uisus est, ... qui a lapidaire: non sunl chrisliani. Ils sont dépOUIllés .du no~en. ne pouvant raire ;i;~Cl frag. VI, SC 123, p. 226). Tert.u~\ien, Que pourront-ils déclarer au recensement? QUI ~ont-i1s '1 l'hérétique les su . ement usage de ces textes pUIsque Quand et d'où sont-ils venus? Autant de questions. qui prévoyance el relt!rlm~, le f~1icite ironiquement de sa demeureront sans réponse ... Par conséquent comment diSpo le récit ùe sa pas iO~r(a f e~ &.V6P<Ù1tlVCIt du Christ jusque dans seraient-ils du droit de posséder? Ils n'ont pas de nom pour - c . Infra, ad IX, 7). ._: JJV CHlUIT antérieur-postérieur chez TeK\IlUen. reete et qu'Us ont. choisi eux-mêm~s possible de l'aristotélisme. :: :t:~:1re:U"1;''i 1•' :t pae è vrai dire un nom, malS des hérésies intervient e:r: abu",r1aiiu. oot. porté condamnation contre preuve, la prescription sufllaant thi6oliqll8liD (cf. F. REFOULÉ, éd. Prau., SC 46, p. 36 .. ;·lItItt. .... " epIItuJa. L'existence de celte lettre n'est m -s..t:& 1ID_ * ...... h Tertullien (Carn. Il, 4 i 1 Marc. l, 6 i que c ez . t xt '1 -Mm IV 3-4). D'après les deuX premiers, e es, ~ . ne CHAPITRE III • '1 marcloniles en contestent 1 authenticité. .emble pal que e8 l i t "è Mali lia n'6talent pas unanimes, comme e prouve e rOIS! me texte : • Quld 81 nec epistulam agnou~rl~t?» Dans notre ~ourquoi Di~u ne se ~erait-il pas incarné? Il peut ....... article, • Tertu\llen et l'Epis/ula MarCIOnIS » (Rev. SR 45 qu Il veut ~t rten ne 1 e~pêchait (contrairement l ce ... (1971), p. 358-371), nOU8 av.ons essayé de montrer que ~~tte pense MarCIOn) de deventr vraiment homme tout eo relt_ lettre comportait une quaes/lO sur Le ~, 43 e~ q~e, lom d etre Dieu (§ 1-6). Cette position est renforcée de considéraUoDl une pièce Il conviction que les chrétiens tlr.al.ent ~e leurs sur le corps des anges apparus à Abraham et. celui de la colombe descendue lors du baptême du Christ (16-9). archIves pour accabler leur ancien cor~llglOnnalre (cf. A. HARNACK Marcion', p. 16'-23'), elle était sans doute un pamphlet (c~mme la Lel/re à Flora o.u l'ÉpUre dAR héginos la. Rien n'est impouible l Dieu .ur la r~,url'tclion) ditTusé par les hérétiques eux-memes dans le cournnt du 110 S., puis battu en br6che par l'argument de § 1 2 aut impossibilem aut incoouenientem. Ces deux hypo prescription. thèses sont examinées respectivement dans les chapitres III et IV-V. 14-8 23-35 resoiodendo ... natum esse Christum. Le mouvement I\nol de ce chapitre est comparable à 1 Marc. l, 6-7 : a) 5 compendium. Sur le sens qu'il convient de donner ici Il allusion Il ln leUre ùe Marcion, b) argument de prescription compendium, et le caractère purement formel de ce genre et rappt'I du trailé De la Prescription. d'argument, voir supra, t. 1, p. 122 s. J. MEHLMANN (article na 2) ignale une imilation de ce texte par Leporius. Carn. Il,4-6 1 Marc. 1,6 7-8 quis hominem uidens eum negaret natum P Negaref est al ... l't'scindendo quod retro Non negabunt diseipuli eius un potentiel du passé. La question posée est évidemment credldlsti, aleul el ipso confite primam illius fidem nobiseum moins simple aux yeux de Marcion: tout le monde avait de ris ln quadaffi epistula, et lui luisse, ipsius li lleris teslibus quoi reconnaître en son Christ une présence surnaturelle, et non negant et nostri probant... ul hine iam deslinari possit nolamment ses premiers auditeurs de la Synagogue de haerelieus ... Capharnaum (cf. Le 4,32 et 1V Marc. VIl,7 : «Stupebant omnes ad doctrinam cius ... quoniam in potestate erat sermo bl Sed plenius eiusmodi praes Sed alius libellus hune gradum ci us »). D'ailleurs les pharisiens l'ont tenté au sujet de sa criplionibus... alibi iam usi sustinebit aduersus haeretieos ... naissance et il leur a répondu (Carn. VII, 1). Bumus. Post quas nunc ex Nune qua tenus admittenda abundanli relractamus ... eongressio ... § 2 9-14 Omnis rei... hominem uidebant. Outre le parallèle avec 1 lIIarc. XI, 7 ( ignalé supra, t. l, p. 122-124), qui révèle une parenté méthodologique enlre les deux textes, il faut Sur l'araument l' . toute pre~ière ~I-meme et le rapport possible avec la encore citer III JUarc. XI,5 : 122 s J C FRverslOn de Marc., voir supra, 1. l, p. 25 et tance • de.s- . schéEmDaOsU ILLE ,.0C ., p. 2 71-281, montre l'impor- de réfleXIOn fondés sur la relation ...... _ CHRIST 15 oout_ti1ll. lU Marc. XI, 6 §8 qoo con'fa"""~:~;; • en allant jusqu'au bout •• Par .,..~~ir'~ ' -::::;2 célibat au mariage, qu'il n'interdit pu J, rud" etIaIII Marcion est plus cohérent que lui : " ....0 11 ••, Quld emm profuit non uere congredi quas Marcion constanUor ap.~t: .........' utraJD III fulile quod pro uero haberetur, (V Marc. VII, 6). Puisque Tertuilien s'appuie ..... lA lIOII lit, li oum non tam carnem quam naUuila- pour dire que le Pére et le Fils sont deux, pCllurq.u~'" 11& _ pnll1lmJwr ..• tem? pns jusqu'nu bout en disant qu'il y a deux dieux : . let.a.N1f inquis, prouocabo te ut hodie quoque ex auctoritN Aut si dixeris : .} lied IIU. uat 011, Inqull, • uiderit opinio humana., iam scripturarum constanter ùuos deos et duos dominos .... G01IIOiIDUa lUI. Vlderlnt homl deum tuum honoras taUaciae t1ic('s" (Prax. XIII, 5). Or Marcion ne cesse de repro. ... _ li natum putablnt quia au Créateur d'avoir changé d'avis, de ne jamais rien mea .. Ululo, si nliud so sciebat esse IIomJnam uJdeblnt.. quam quod homines tecerat à son terme : « 0 dominum fultilem, instabilem, lnOdelem, rescindentem quae inslituit ! " (II Marc. VII, 3). Ici l'argu. opinari. ment esl retourné contre son Christ, qui n'a même paa ét.6 capable de s'incarner pour de bon. bl d s deux tex Les s'cxplique par une source Ici la ressem . pnceell~ ê' re que l'Aduersus Apelleiacos (voir §4 21-23 Non potes dicere ... quod nOD erat. Sur le fait que commune qUI ne p.. '.r XI ét t 1) En LouLcas le Lexte de III marc. an Tertullien place ces paroles dans la Louche de l'héréUque lupra, t . 1, p. 2 . , , . , cr. dlri Il contre Aprllès, eL non conLre MarcIOn, nous n avons pal' le pl'oc&dé rhétorique de l'occupatio : supra, t. l, p. 75 j pasfe droit do considérer qu'il s'agiL des paroles ~ut~entlques G. Q ISPEL, Bronnen ... , p. 95-96 j E. NORLJEN, Die Anfike de ce dernier: ce sonL celles que Tertullien fall dire à tout Kunstprosa', Leipzig 1915-1918, t. l, p. 12') et t. 'l, p. 612. Pour le fond, l'altitude prêtée à l'hérétique ressemble assez odversalrl' de la nativité. à celle du Discours vrai de Celse: ou bien Dieu s'est vraiment 10-11 Dihil interest ... Plane interest. Sens affirmatif de Iflcarné, mais dans ce cas, il s'agit d'une inconcevable plane (cf. supra, ad II, 1) très voisin de immo. Cf ..H erm. Xl:', déchéance ontologique j ou bien il a fait croire qu'il s'était 2 : M~mo si Dicu a créé le monde dans une matière préexls, incarné (cf. infra, § 5, et ORIGÈNE, Contre Celse IV, 18, cité tante, il en esL aussi responsable que s'il l'avait tiré du supra, l. l, p. 150, n. 2). néunL - . ...q uaLenus proinde fecit, ac si de nihilo feeisset, nec intt.'rcsL unde (ecerit. Plane sic interest, unde fecerit, ut 27 CODuerti enim in aliud finis est pristini. Cette définition inde feceriL, unde eum magis decuit. " du changement est sans doute inspirée de LucnÈcE (1,670- G71) : «Nam quodcumque suis mutatum finibus exit / Conti 13 .atis erat illi. .. conscientia sua. Cette formule n'est sans nuo hoc mors est illius quod fuit ante. n douLe pa exempte d'une ironie féroce, car c'est elle qu'on applique à ceux qui pratiquent secrètement les vertus, pal' § 5-6 27-39 NOD competit ergo conuersio eius ... entu conueraioDiJ. exemple ce jeune homme d'Alexandrie dont parle Justin j Tout l'argument qui suit se rapporte au concept d'immuta Il avait demandé au gouverneur de se faire publiquement bilité divine. S'inspirant de Théophile d'Antioche (dont le émasculer pour prouver que les chrétiens ne se livraient pas Contre Marcion est une source possible de II Marc. j cf. à la débauche ~urant leurs mystères j cette permission lui G. QUISPEL, Bronnen ... , ch. 3), Herm. pose que Dieu est fut refusée et II continua à vivre chastement sans autre &'v!XÀÀo[CJl'toç du fait qu'il est &:ybn)'toç. témoin que sa conscience : ~pxécr6lJ 't"ii ÉCi.u'toü XCi.t 'twv op.oyvCJl- 1'6v~v cruvCl8~crEL (JUSTIN, 1 Apologie XXIX, 3). Ici c'est la vérIté. que le Christ de Marcion pratique en secret devant sa conscIence: car en public, il trompe tout le monde. CHRIST H"m.V, 1 qui, à la suite de B. Au" (~~'::::-:::I lonatu1 deus : an Don iDuata /' ~ glise, Paris 1878, p. ~ a:::= t steria' Semper deus : aD répliques de Ap. sont diripea contre "'-Djlliiiïl e m,emper et materia ? Ambo infra, notre commentaire ad XV, '- Pour la DOD . ft ,Ine Inltlo, ambo sIDe. ne, par est, cf. 1 Marc. IV,2: • De deo agi. ... mbo etiam aucLores uruversl cipaliler proprium est, nullius exempli cap.. ~aU8 ... Neque eni~ poLest ~on nem " ct Herm. VI, 1 : • Dicit saluum deo eue -,11:.*1 t materia auctflx omDlum et primus et omnium auctor et omnium domin,. e . . dapuLari de qua uruvcrslLas comparandus.» Tertullien, embarrassé pour Dicu, qui est immuable, se soit toutefois conslstiL. recourt à ce principe très général qu'on ne peut. le Jlerm. VII, 1-2- li quoi que ce soit, pour faire admettre que ceB deux ne sont pas inconciliables . .. , praescribo non capere ullam deminuLionem eL bumiliaLio· nam quod sit aeternum eL 20. Les apparitions d'anges de l'A. T. fo1llDiaeDl " ....... innaLum ... Sicut enim cetera, l'exemple d'une véritable incarnation lau 46ch6aIuIt quae nascuntur auL lIunt et ontologique idcirco aeterna non sunt, scmel opposita IIni, qua eL inilio, § 6 40 aliquando legisti. Il s'agit évidemment d'une allusion admittunt ca, quae deus non à la lettre de Marcion mentionnée cn 1 l, 4. Mais nous n'avons capit, deminuLionem dico inLe- pas be oin de croire que l'exemple des anges était discuté rim eL subiecLionem ... dans cette leUre : il suffit que l'hérétique ait déclaré avoir lu autrefois l'A.T. avec ferveur pour que Tertullien puisse argumenter sur n'importe quel épisode. Sur les raisons pour On pourrait rapprocher encore de 1 j\lIarc. VI, 3, ce qui lesquelles nous pensons qu'il s'agit plutôt d'une quaeBfio sumrait à prouver qu'il s'agit là d'un dével?p~ement fo~t appelléiaque : cf. Carn. VI, 3 S., et supra, t. l, p. 90 s. général, qui n'a rien de spécifiquement ~~rciOrute ?~ antl mnrrionile (voir supra, t. l, p. 74). Outre 1 mfluen.ce ~:v'lde?te § 7 45 angelis inferioris dei. Bien entendu, c'est Marcion qui de Théophile ur Herm. V-VII, Tertullien PO.UV~lt s inspirer porte ce jugement sur le Dieu d'Abraham, et Tertullien le élrall'ment d'ATHÉNAGORE (Legalio pro chnstwnts, XXII) et relève avec ironie. L'infériorité du Démiurge consiste surtout d'Aristide pour opposer l'immutabilité divine au changement dans on ignorance du Dieu supérieur, mais elle est égale des cr~alures : 0eoe; Ile; i:CJ-rLV cXcpOlXp"t6e; "tE xod ocvaÀÀotw"toe; ment topographique, puisqu'il réside dans un étage inférieur IIAIl OC6PŒ"tOÇ. Aùwe; IIÈ 1tttV"ta 6p~ xlXl xaec::.e; ~ouÀE"tat OCÀÀOtOL xlXl du ciel, bien en dessous du monde supérieur (cf. supra, t. l, l""tŒM>J.tI (ARISTIDE, O.C., p. 13). p. 73). 28-31 Plane, natura ... nihil deo par est. Encore une fois, 49-')0 non audebis hoe dieere. Il s'agit pourtant d'une Tertullien parait prendre exactement le contre-pied d'un interprétation classique à l'époque de Tertullien, même chez raisonnement de Celse. cr. ORIGÈNE, Contre Celse IV, 14 les écrivains les plus orthodoxes. Cf. JUSTI;'; (Dialogue LVII, Kœl !ÙV II~ (= plane) "tij> OV'I]"tij> lLÈv ocÀÀa:t'"tECJOat xat lLE"tIX1tÀtt"t 2), qui n'admet pas que les anges aient pu manger comme 'tIcr6111 (= con uer li non permanendo in eo quod fuerunt) des hommes, et IRÉNÉE (III Haer. XX, 4) : 1 sine carne opûotÇ (= natura), "tW Il' ocelXvtt"tw M"teX "teX Q(u"teX xa! WCJIXU"tUlC; ~nim angeli sunt n. Mais puisque, selon Marcion, le Dieu Ix'Lv (= qui sine fl~e est elia~ inconuertibilis sit necesse mlérieur ne peut rien créer sans user de matière, l'hérétique est). Oùx IÎv oùv oullÈ "tIXU"t'IjV 'r~v lLE"tlXôoÀ~v OEOC; IIÉxot"to. Cela aurait mauvaise !n'âce à soutenir que les anges de ce Dieu confirmerait les conclusions de J. M. VERMANDER (o. c.) n'avaient, pas un ~orps matériel. J) QJlf4tST COMMENT IRE, craignions pas de nous UI ~:::~:~!.~.~r;"'~' ~e : anSli npOouvOIr noUS appuyeIlré,l comme t IOGI lei JIlII 8 . ur un texte para e, nous CHAPITRE IV Cd 4P ::." po. IJdmUC~rltio~anne8 (cf. Il, 1 : «E!\~ia ... ......O DI .,...,. .IIGngelli 1 'r~o pl'ophetae »l, el com puisque ne saurait être ImpOlllb'la l'in~arnation ...t orII»et ,XI,!): .n~8erJc~~ I"upôlre, mais de Jean- reste lJue MarCIOn la trouverait indigne. Mals ..., ,'HI_ pran dre qu'il. agitt, bn'eonn reconna Itrc que ' ~ans celle 1c arree- aU Christ les horreurs de la grossesse et de l'&lCCOliel B.pUlte. Car Il fou m1e t \lnc • onsénupnee. Noln iseu' e m. enl pui~(!II'il a aimé l'homme au point de le sauvef' m InC" tlon, Tertull 1e n co, sur \In évungilc don ce Ul-CI ne Qualld il aurait choisi un corps de bête, nous n'aurlO1ll'IHI1M1ir Il entreprend MarrtO,n m'lis encore il rite de lravers le droit d'en juger, car Dieu a choisi ce qui est folie auxve'IDl,n reconnolt pos \'Ill~tor~~é, (,rr~t il n'est pas question, en Jn l, monde pour confondre la sagesse du monde (II).. te te de cet 6vnn!!ilr, ..~ col~rnl.JC rlont le sorl est disputé 32-34, du corpUs de ce ,~ • Au contraire si l'on corrige en Ju qu'A ,I,n /III de 1'(' ,:h:I~I[;~~C se rcrère plU~ ù aucH.n évangil.e 10, Si Dieu aime l'homme, il ne dédaigne pu la Daia. ... IUange/I,1 lollUnn~,~: I~} I;eri/us in/fgri et incorrllp/l ellange/II 'z. particulier, 111111' .? '[-à-llire Il la fois il l'évl1ngile de Jean, ousecrovrep o'rIalltei ocneelm e. mpRl.o i Cdaen tcaolrapmoreastsioa e(sCt rils'utonlioqguiae, expe. m6p6le) (Carn, VI~,~' I)~ \C(~r 'reieci~ses Carn. III, 8l et il l'évangile chez Tertullien d'un abstrait pour désigner sub~tantir rejeté pur. IIrl'lOI 'l'r lili (~'r ~orrupisses, ib.). Le premier dnoe uls ' wre' 'flnl'"U. "I1'f1O 1ll l' lP•J ''' a(n1" Bapt i~te en personne, 1é 'mt O'lg nan t t (c r. l«' ianncgaerlnoartuimon .e oOrpno rpanecullo ryu maj.o) uqteuri csiogrnpiofriea ri« p(rCeanrdnr.e VcoI,r5p s:. rlrue• dl.c uflS, 1 ) .. Pl ,'o"p os d1l Chritit : « \ ,Id.l .sp,tm um s'at nc um plutôt que « s'incarner)). Sinon les expressions sont plus " 1 t 1 ,. .1 U~~1I ' "o• lullllnm de cacia e manSl super concr6tes (cf. supra, t. l, p. 148 s. et le vocabulaire beaucoup dCSl'elll Cil l'III "q) H1. e" se cond précise que cette co 1o m b e e t plus riche du Ps.-Hippolyte : caro lac/us s'exprime par ebUieInI IV' O(. l1 llf lit ' c1o" r3p~o.r ali• sp•e eie (I.e 3, '2'2.). 1," el'tullien com b'm eral' t aEalXpxofJlvoç, Évaw(.LlX'roç ou ÉVlXv8pw1t'ijalXç, etc. ,. les deux témoignage ' que son ndvcrsalre a déna.tur~s en, les tronquant l't en les ~éparanl. Il ne st'l'att pa.s dl~ct1.e d ad § 1-2 4-13 perora, age, iam spureitias ... Inuehere. .. deridetur. Cf. n!l'lIrl' qlle l'expression euangel1! Johannes, a ,:r~l dire sur III Marc. XI, 7 : « Age iam, perora in iIIa sanetissima et reuerenda opera naturae, inuehere ... )) Le même soume prt'nante, l\ Né remplacée trè, tot d~ns la traditIOn. manus crite pnr C1/allye/il/ni Johann/S. MalS on sera toujours en oratoire, ponctué par perora, age iam et inllehere, traverse le deux textes, encore que III lIlarc. soit plus court que droit de nous objecter que Terlullien n'est pas forcément Carn. Sur nos raisons de croire que ce développement, exacL dan, ses citaLions, même lorsqu'il prétend en tirer des primitivement dirigé contre Apellés, faisait partie de l'Aduer conclusions théologiques (cf. Carn. XXII, l, sur le tém?i sus Apelleiacos, cf. supra, t. l, p. 20. illais si Terlullien gnage des démons). Nou n'avons rien il répliquer. VOilà pourqlloi nous maintenon les leçons des mss malgré notre s'inspire de propos tenus efTectivemenl par l'hérétique, il les enveloppe certainement de sa rhétorique personnelle. Le conviction personnelle. L'épisode du baptême de Jésus texte de l'écrit anonyme Praedeslinaills (cité supra, t. l, Chri t, capitnl pour les valentiniens occidentaux qui y p. 27, n. 1) peut s'en être inspiré. On pourra comparer les voyaient la descente du Sauveur pneumatique sur le Christ incommodités de la femme enceinte énumérées ci-dessous, psychique (cf. Exc. Tlleod. 16 j IRÉNÉE, III Haer. IX, .3)! a~x signes cliniques de la grossesse 'selon PLINE (Natur.a~i8 ne figurait pas dans l'évangile de Marcion; mais celUI-CI hIs/aria VII, 6, 41) : «A conceptu decimo die dol ores capllls, mainLenait la figure de Jean-Baptiste, dernier prophète du oeulorum, uertigines tenebraeque, fastidium in cibis, redun Créateur, qui reeonnai sait en Jésus le messager d'un autre dalio stomachi indices sunt hominis inchoati. ... Ce même monde où le plus pelit était plus grand que lui-même, auteur, au début du chapitre suivant (ib., 7,43), se fait l'écho pourtant supérieur à tous les enfants de la femme (cf. Le 7,28 ~'opinions philosophiques sur l'humilité de la naissance de et IV Marc. XVIII, 7). Pour les exégèses gnostiques en géné 1 homme, dont le ton s'éloigne assez peu des propos de nos raI, cf. D. A. BERTRAND, Le baptême de Jésus, Tübingen 1973, udet aestimantem quam -vn,W 6n IV( c-rfi.) v ixba.> .XiJvI _, 1t4h, e_t oNraog G:1t=:::~~: ....I l atqoe etiam ~ friuo/um istud corpus (cri. ".. V, 1 : • tuttl~e : origo, cum plerisque abor· 15-16, la version copte d' AKlapiua -::~= 011••-• ) aabDaUum II11Perbi:::'xtinctu. Même en tenant texte latin sur ee point). PLUTARQUB • d 1 reprendre l'expression d'A. J. FeatusÏère).IIIIi.. . d ..... odor alocerna~~ri ues de ce passage, on p.eut .,..pte d. lD&eDtlODl,8 :té d'une véhémence excessIve . siasme à pe,"e plus mesuré dana De GJm"=:N~~~~~ ....... TerLolUen d avoir i uisqu'j) s'est abrégé dans nœVTœ)(OÜ iJ.h yo:p il ~uaLt; bpL6i)~ xrd ~ 111& lx ~" d'aDJeUl'l bien 8en~t ~~n~~ !era pas inutile de rappel~r )(4l œmpL't"rOt;, où3év, 1lIt; ~l)alN 'Epœcr(a 'pc&~a, pa." '-" III Man. X!, 7. pourta devant un réalisme pres.que équ~- TeX ~è 7tEP_L ~v yt,vcaLv. où~ ~LV d,..i" 061' 'Orlitne n a pss reculé d!'i) in malris ulero Immundl- ci><pLoWt; TWV a;7tOpp1)TWV "'1.l~UCo"",L 'IOit; 6w!'G'C" xrd 'fQtç ~ ::'eot: • Vldebat (.c. yf'~:~~8 inde ulillatus terrenae faecis 16-18 Te q aidem ... aliter es natue. Cf. supra, ad Il, 4 et ,,.,,., Uam corporum, ul~cerlb omiliae in Lucam XIV, 8). Les patlebotur an~ tlos ' (H ire que la chair du Chrisl n'avait ad XIX, 2 . à • prlll litaient 81 ~rêls cro la lIôtre qu'il valai t mieux les u !lU tout à fait comme, . §3 18-20 Christus dilexit ... per ladibria nutritum. Cf. 1 Marc. Sp IIurer "~ nerg lqut'mcnt du contrrllre. XIV, 'l •... le tibi circumfer, intus nc foris considera homi nem: plal"ebit libi uel hoc opus dei noslri, quod tu us dominua, l t Cf apparat critique. E. Evans (éd. Carn., p. 12) die deus mclior, adamauit, propter quem in haec paupertina Il 12 • b a am. •. d. naris et il ol.Jserve, p. 104 : « Ablulum elcmenta de tertio caelo descendere laborauit, euiua causa IIcrlt el ob/'Ium· D~lls,ge bul the more forcible word is better: would olso ma kc sc ... r in hac cellula creatoris eliam crucifixus est. • D'une façon T t Ilion is making Marcion insi t to the full ~nseem mess générale, même si le corps de l'homme avait été indigne ort~e procrss. » NOlis erions tenté de le S~lvre, rr:al~ré d'intérêl, Tertullien pose le principe: nihi! tam dignum deo u l'autorité dl'R meilleurs mss, A et T. Ce qUI nous m~lte quam salus hominis» (II Marc. XXVII,I). cependant li garder ab/ulum, c'est que le mot figu~e aussI en La lraduction de /udibria proposée par E. EVANS (éd. IV Marc. XXI, 11, consacré au Christ de MarCIOn :.« nec Carn., p. 15 « organs of ridicule ») nous parait moins heureuse multum ab/ulus, nec sale ac melle medicaLus! nec panfils lam que celle que nous empruntons à A. DE GENOUDE (trad. sepulturac inuolucrum iniliatus ... » Au pomt de vue des TERT., 1. 2, p. 394). En effet, les trois membres de notre /'talia le meilleur commentaire de cette page est s~~s doute phra e se réfèrent au développement des deux paragraphes le8 quelques allusions des comiques. aux condItIOns de précédents: l'accouchcnwnl, qui n'ont guère dù varier : cf. par ex., pour in ulero coa"'ulalum : humol'is et sanguinis (oeda coagula mulieris enilcnlis pudorem, PLAUTE (Trucu/entus 479s.), pour " (§l) ln toilette de l'enfant et les langes (Amphitryon 1110 s.) et per pudenda prolatum: ipsum mulieris enitentis pudorem TÉRENCE (L'Andrienne 481 s.). (§ 1) 13-14 aenerationem naturae. Cf. An. XXVII, 4 : "Natura per ludibria nutritum : quod blanditiis deridetur (§ 2). ueneranda est non erubescenda » ; Cor. V,4 : « Omne autem nes quod contra naturam est, monstri meretur notam pe 23 magno redemit. Cf. 1 Cor. 6, 20 et V Marc. VII, 4-5 : omnes, penes nos uero etiam elogium sacrilegii in ~eum, • Empti enim sumus magno. Plane nullo, si phanta!lma fuit naturae dominum et auctorem. » C'est dans la convictIOn Christus nec habuit ullam substantiam corporis, quam pro que la nature est l'œuvre de Dieu que Tertullien voit le m.otif no lris corporibus dependere1. » Sur le fait que Marcion ne de n'en rlCn taire quand la discussion le demande. De me~e l'enlendait pas ain i, maintenait le mot de ré~empt~on, et l'auteur hermétique s'extasie pieusement devant la merveille considérait comme l'un des mystères de la fOl le prix qu~ de l'homme façonné dans le ventre de la femme: d 8À€ L€ ':; Y.~L Jésus avait payé au Créateur pour lui racheter (ou plutôt lUI aL« Tiiiv 8vtjTWV 8EeXaaa8aL (TOV 8E6v) ... , v61)aov, éJ> TY€ .VOV, 81)I.lLOUPYO~­ acheler) sa créature, voir supra, 1. l, p. 79. V fI.C'IOV EV TÏi yaaTpt TOV &v8pw7tov... y.at !LeX8. Tt.:; 0 81)!LLOUPY<Ù

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