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Classes de Chern des ensembles analytiques (HR.ACTUALI.MATH) (French Edition) PDF

219 Pages·2000·12.465 MB·French
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Preview Classes de Chern des ensembles analytiques (HR.ACTUALI.MATH) (French Edition)

Marie-HS細cnhewartz ClasdseCe hse m deesn semabnlaelsy tiques HERMANN⑩ EDITEURS DES SCIENCESE T DES ARTS ISBN 2 7056 6393 2 © 2000, HERMANN, ÉDITEURS DES SCIENCES ET DES ARTS, 293 RUE LECOURBE, 75015 PARIS Toute reproduction ou représentation de cet ouvrage, intégrale ou partielle, serait illicite sans l'autorisation de l'éditeur et constituerait une contrefaçon. Les cas strictement limités à usage privé ou de citation sont régis par la loi du 11 mars 1957. Table des matières Préface 11 Introduction 15 1 Classes de Chern en cohomologie des ensembles analytiques 23 1 Généralités 25 1.0 Stratification C-analytique. Angle de plans ; angles de vecteurs. Théo- rème de Whitney . . . . . . . . . . . . . . . . . , . . . . . 25 1.1 Espace des r-repères tangents à une.stratification de Whitney 27 1.2 Triangulations simpliciales (K•), (K) et (.6.) de M 28 1.3 Coordonnées barycentriques et tubes paramétriques . . . . . 29 1.4 Lemmes d'homotopie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32 1.5 «Triangulation» cellulaire (.6.1) de la paire (V(, V(') ; isomorphisme h* 33 1.6 «Triangulation» cellulaire (D) de M, duale de (K) . . . 34 1.7 Convention d'orientation suries simplexes et les cellules 36 2 Cochaînes et classes utilisées. Indices des champs 39 2.1 Préliminaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39 2.2 Triangulation simpliciale par (.6.) des espaces définis par les (D)~sque- lettes suivants . . . . . . . . . . . . . . 39 2.3 Homomorphismes llir et µ,;r . . . . . . 41 2.4 Homomorphismes j et ji. Diagrammes 42 2.5 Isomorphisme v* . . . . . . . . . . . . 43 2.6 Indices I et Î d'un champ Zr en un point singulier 44 2.6.0 Notations . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44 2.6.l Classes d'homologie de la fibre en a du fibré SJ.Js,r cv?s)[b2S définie par Zr . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . 45 2.6.2 Utilisation d'une définition intrinsèque de 'ita 46 2.6.3 Retour, comme espace ambiant, à M stratifié 49 6 Table des matières 3 Théorème préliminaire et énoncé du théorème principal 51 3.1 Généralités, conditions (R1), (R2), (R3) ....... . 51 3.2 Cocycles obstructeurs y; ......................... . 52 3.3 Cycles et classes relatifs à (B;, B;) et (B) et cycles auxiliaires dans (A, A) et (A) ....................... . 53 Yi JYi 3.4 Valeur d'un cocycle ou sur une cellule D~P . 53 3 .5 Théorème préliminaire . . . . 54 3.6 Énoncé du théorème principal .......... . 57 3.6.1 Introduction ................ . 57 3.6.2 Énoncé du théorème principal sur les champs radiaux . 57 3.6.3 Définition de la classe c*(f') de Chem en cohomologie du sous ensemble analytique r . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58 4 Prolongements continus de champs à partir d'une strate 59 4.0 Indications préliminaires . . . . . . . . . . . . . . . . 59 4.1 Prolongement dans une strate Y;2s à partir d'un sous-espace I; 60 4.1.l Voisinage élémentaire Ma de a E I; dans V(s ..... 60 4.1.2 Prolongements de champs Zr à partir de b2q dans Ma . 63 4.1.3 Sous-espaces linéaires complexes, supplémentaires d'un sous- espace réel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66 4.1.4 Utilisation locale d'un nombre fini de champs Z~_1 ....... . 68 4.1.5 Prolongements et homotopies dans une seule strate v(s . . . . . . 70 4.2 Prolongement auxiliaire d'un champ dans la variété ambiante à partir d'une partie M; d'une strate et sans singularités de Zr-1 73 4.2.1 Théorème local de prolongement . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73 4.2.2 Condition (P) de prolongement par parallélisme . . . . . . . . . . 74 4.2.3 Rappels relatifs aux tubes géodésiques et aux bons prolongements 74 4.2.4 Prolongement local par n;-parallélisme: cas des vecteurs ..... 75 4.2.5 Prolongement par n;-parallélisme d'un champ de vecteurs au voi- sinage de M; c v(s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76 4.2.6 Propriétés d'un prolongement par n;-parallélisme ........ . 77 4.2.7 Prolongement auxiliaire par n;-parallélisme, avec singularités de type 2 de 4.0, des champs de repères correspondant en chaque point singulier a E (D)2P n Vfs à la méthode du lemme B (4.1.2) 78 4.2.8 Remarque sur une autre méthode . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79 5 Rappels divers ; champs transversaux et autres 81 5 .1 Stratification induite sur une variété .N transverse aux strates 81 5.1.l Propriétés relatives à la trace de .N2P sur Y;2s 81 5.1.2 Précision sur une égalité classique ..... . 84 5.1.3 Conservation des conditions de Whitney .. . 85 5.2 Champs transversaux de vecteurs tangents aux strates 86 5.3 Prolongement radial relatif à une strate ....... . 88 Table des matières 7 6 Théorèmes d'existence et d'homotopie au voisinage d'une strate 89 6.1 Généralités et prolongement sans nouvelles singularités . . . . . . . . . . 89 z; xu 6.1.1 Familles et utilisées dans les énoncés. . . . . . . . . . . . 89 6.1.2 Prolongement à partir de M;, dans Bµ,; (M;), sans nouvelles sin- gularités . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90 6.2 Existence de prolongements radiaux de r-repères . . . . . . . . . . . . . 95 6.2.1 Théorème . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95 6.2.2 Une famille de champs se prolongeant radialement dans un même voisinage par une méthode fixe . . . . . . . . . . . . . . 99 6.3 Homotopie entre deux champs radiaux au voisinage d'une strate 100 6.3.l Lemme préliminaire au théorème 6.3.2 ........ . 100 6.3.2 Théorème d'homotopie relatif à une strate ....... . 101 6.3.3 Une conséquence locale du théorème 6.3.2 d'homotopie 104 7 Conservation des indices par les prolongements radiaux, démontrée à partir du cas des vecteurs 107 7.0 Indications générales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107 7.1 Lemmes et proposition aboutissant au théorème d'homotopie 7 .1.4 . 108 7.1.1 Lemme relatif au choix d'une métrique locale . . . . . 108 7 .1.2 Lemme relatif aux champs transversaux . . . . . . . . 109 7.1.3 Champs radiaux locaux induits sur une sous-variété .N 112 7 .1.4 Théorème . . . . . . . . . . . 116 7 .2 Théorème de conservation des indices . . . . . . . . . 117 7.2.1 Théorème ................... . 117 7.3 Retour aux groupes d'homologie à supports compacts . 119 8 Construction globale d'un champ radial 123 8.1 Généralités et lemmes élémentaires .. 123 8.1.0 Généralités . . . . . . . . . . 123 8.1.1 Lemme de raccordement au voisinage d'un V; . 123 8.1.2 Lemme relatif au groupement des strates par dimensions 125 8.2 Construction globale d'un champ radial Zr . . . . . . . . . . . 127 9 Théorème global d'homotopie. Conclusions 137 9.1 Théorème global d'homotopie (Condition (R3) b)). 137 9.2 Démonstration du E et de la propriété (04) du théorème principal . . . 141 9.3 Problème de l'indépendance des classes par rapport aux triangulations 143 9.3.1 Cas particuliers importants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 9.3.2 Remarques sur le cas général des classes c2P(f) E H2P(M, M - f) définies ici . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 8 Table des matières II Images réciproques des classes de Chern par une application f holomorphe, discrète et surjective 145 10 Stratifications de la variété objet M adaptées à l'application f 147 10.1 Définition choisie pour m(f, x) et rappels de propriétés classiques 147 10.2 Stratification {vjd et {wd d'un couple v, w de voisinages 150 10.3 Stratification globale de M 152 10.4 Un lemme local . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 11 Premier théorème local de proportionnalité pour les champs radiaux de vec- teurs 155 11.1 Notations et énoncé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 11.2 Réductions successives de la démonstration à un cas plus simple . . ; 156 11.3 Démonstration du théorème dans le cas où {a} est une strate et I = 1 . 158 12 Premier théorème de proportionnalité pour les champs radiaux de r-repères165 12.1 Définitions, énoncé et réduction du problème . . . . . . . . . . . . . . . 165 Zr ............. 12.2 Démonstration du théorème restreint au champ 168 13 Théorème global donnant une expression de f* (c 2P (S)) et problèmes associésl 77 13.1 Énoncé et généralités . . . . . . . . . . . . . . 177 13.l.1 Énoncé du théorème 13.l. . . . . . . . . . . . . . 177 13 . 1. 2 Ch0 1. x de 1a sectl.o n Z*r assoc1. e, e a' zrra d . . . . . . . 178 13.1.3 Trivialisation locale i/!* de E; associée à i/! de E~ 178 13.1.4 Définition et propriétés de l'indice /(Z;, a) E Z 179 13.1.5 Fin de la démonstration du théorème 13. l . . . . . 180 13.2 Formules apparentées à la formule du théorème 13.1 ... 180 13.2.1 Formules introduisant les formes différentielles de Chem . 180 13.2.2 Essai négatif de comparaison entre le théorème 13.1 et le théo- rème de Nevanlinna-Ahlfors .................... 182 III Deuxième théorème de proportionnalité et champs préra- diaux der-repères 185 14 Problèmes relatifs au deuxième théorème de proportionnalité 187 14.0 Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 187 14.1 Rappels. Relèvement dans le fibré de Nash Êr (W) . . . . . . . . . . . 188 14.2 Sur le deuxième théorème de proportionnalité (dit aussi théorème 14.2) 190 14.2.1 Notations. Condition (CD) et conjecture (ill) . . . . . . . . . . 190 14.2.2 Obstruction dans Êr(W) = Êr selon [St] et son expression par des formes différentielles de Chem . . . . . . . . . . . . 192 14.2.3 Deuxième théorème de proportionnalité ou théorème 14.2 195 14.3 Introduction d'une variété Jl2P localement transverse aux strates . 196 Table des matières 9 14.3.1 Notations relatives à W2d n JV2P ................. 196 14.3.2 Applications Î et F; diagramme (14.3) .............. 197 14.3.3 Obstructions dans les fibrés de Nash relatifs à W et W n Jlf = W. Forme faible du théorème 14.2 . . . . . . . . . 199 14.3.4 Théorème 14.3, forme faible du théorème 14.2 201 14.4 Champs préradiaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 204 14.4.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 204 14.4.2 Problème : Les classes obstructrices définies par les champs ra- diaux peuvent-elles l'être par les champs préradiaux? ....... 205 Bibliographie 207 Index des notations 211 Préface Les classes caractéristiques sont apparues au milieu des années 1930 comme invariants fondamentaux des variétés algébriques projectives non singulières. En 1934, J.A. Todd ([9],[10]) introduit des combinaisons linéaires (à coefficients rationnels) à équivalence rationnelle près d'intersections de variétés polaires et de sections planes d'une variété projective X c pN. Ces intersections non seulement sont «invariantes » (indépendantes du plongement projectif choisi), mais suffisent pour exprimer tous les invariants addi tifs des variétés projectives. En particulier, J.A. Todd donne des formules qui relient les classes définies par les variétés polaires et celles définies par les sections planes d'une variété projective non singulières. On peut penser aux variétés polaires de la variété X comme à des lieux critiques de projections linéaires X ~ pk assez générales. L'ancêtre de ces formules est celle qui exprime linéairement la caractéristique d'Euler Poincaré d'une courbe projective plane non singulière C en fonction de son degré m et de m: sa classe x(C) = 2m -m. À la même époque que J.A. Todd, E. Stiefel [8], puis H. Whitney ([12],[13]) introduisent la notion de classes caractéristiques pour des fibrés réels sur des complexes simpliciaux. Ils définissent ces classes caractéristiques comme classes d'obstruction à l'extension de sections non nulles de fibrés associés au fibré donné (voir N. Steenrod [7]). Dix ans plus tard, S.S. Chem [l] étend la notion de classe caractéristique au fibré tangent complexe d'une variété hermitienne, donc, en particulier, à celui d'une variété projective complexe non singulière. Surtout, il montre que ces classes peuvent être ob tenues par des constructions de natures différentes. L'une d'elles interprète ces classes caractéristiques à l'aide de formes différentielles associées au tenseur de courbure. L'iden tité de cette définition et de la définition par obstruction conduit à une généralisation de la formule de Gauss-Bonnet. Une autre définition utilise l'existence de classes d'obstruction universelles pour le fibré tautologique d'une grassmannienne complexe, qui sont représen tées, d'après C. Ehresmann [2], par des variétés de Schubert. Les classes caractéristiques du fibré tangent à une variété complexe sont les images réciproques des classes caracté ristiques universelles par un morphisme de la variété complexe dans une grassmanienne adéquate telle que le fibré tangent à notre variété soit l'image réciproque du fibré univer sel de la grassmanienne par ce morphisme. Dans le cas d'une variété projective complexe non singulière plongée dans l'espace projectif pN, on peut utiliser le morphisme de Gauss 12 Préface qui à un point de la variété associe le point de la grassmanienne correspondant à la direc tion dans pN de l'espace tangent complexe en ce point. Les variétés de Schubert étant algébriques et le morphisme de Gauss étant algébrique pour une variété projective com plexe non singulière plongée, cette interprétation des classes de Chem montre qu'elles sont représentées par des cycles algébriques. J.-P. Serre, S. Nakano et R.V Gamkrelidze ont montré que ces cycles coïncident avec ceux définis par Todd (voir par exemple [5]). On remarquera qu'en choisissant convenablement les variétés de Schubert, les images inverses par le morphisme de Gauss donnent les variétés polaires de la variété. ' CoIIlIIle Chem l'a déjà remarqué dans [1], le degré de la classe de Chem de dimen- sion maximale qui est la caractéristique d'Euler-Poincaré de la variété s'interprète coIIlIIle soIIlIIle des indices des zéros d'un champ de vecteurs tangent à zéros isolés. Le rappro chement avec l'interprétation des classes de Chem au moyen de la courbure donne une traduction du théorème de Gauss-Bonnet en théorème de Poincaré-Hopf. Plus généralement, la théorie d'obstruction dit que, sur une variété complexe lisse + de dimension n, on peut construire un champ de (n - j 1)-repères du fibré tangent complexe sans singularités sur le squelette de dimension réelle 2j - 1 d'une triangulation convenable de la variété. La classe de Chem de degré 2j s'interprète coIIlIIle obstruction à l'extension sans singularités d'un tel champ sur le squelette de dimension réelle 2j. Ces obstructions s'interprètent également eh ternies de formes différentielles de transgression. Dans les années 1950, F. Hirzebruch [3] a caractérisé les classes de Chem à l'aide d'axiomes, l'un d'entre eux exprimant la fonctorialité des classes relativement à. un morphisme, i.e. pour un morphisme de variétés analytiques complexes non singulières f : X---* Y, on a f*c(Y) = c(X). L'importance et le rôle unificateur de la théorie des classes de Chem dans le cas des variétés complexes non singulières ont fortement incité à généraliser leur construction au cas des variétés singulières. Mais dans ce cas, il n'y a plus ni fibré tangent, ni courbure. Les stratifications, imaginées par R. Thom [11] et H. Whitney [14] dans les années 1960, ont permis de remplacer l'étude des champs de vecteurs tangents à une variété lisse par des champs stratifiés, c'est-à-dire tangents aux strates. Cette approche est e~ fait insuffisante. CoIIlIIle le montre M.-H. Schwartz, le théorème de Poincaré-Hopf n'est pas toujours vérifié pour des champs de vecteurs stratifiés ([6], § 6). La première idée remarquable de M.-H. Schwartz est d'introduire la notion. de. chainps de repères radiaux, en particulier de champs de vecteurs radiaux. D'une part on a: une définition intrinsèque de l'indice pour les singularités des champs de repères radiaux, d'autre part le thébrème de Poincaré-Hopf est valable. La seconde idée est d'utiliser la théorie des obstructions stir une décomposition cellulaire duale d'une triangulation compatible avec la stratification. Cela lui permet de donner dès 1965 les idées principales d'une définition des classes de Chem pour les espaces analytiques complexes singuliers. Le point de vue axiomatique a conduit P. Deligne et A Grothendieck àformuler une définition de classes de Chem homologiques des variétés singulières qui possèdent des

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