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Cinquante Ans de Polynômes Fifty Years of Polynomials: Proceedings of a Conference held in honour of Alain Durand at the Institut Henri Poincaré Paris, France, May 26–27, 1988 PDF

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,A DNARUD SEUQLEUQ STCEPSA ED AL EIROEHT EUQITYLANA SED SEMONYLOP U,E,R. SED SECNEICS TNEMETRAP~D S EEUDQITAM~HTAM 321 EUR TREBLA SAMOHT 06078 SEGOMIL XEDEC SIVA UA RUETCEL Si c'e~t ~t~ pour rechercher la faveur du monde, je me fusse mieux par@ et me pr~senterais en une marche ~tudi@e. Montaigne II est une situation pour un auteur qui peut entrainer, selon le moment, un sentiment de contralnte ou de libert@ : c'est celle de faire sulvre le titre d'une publication d'un num~ro d'ordre. La contrainte r~sulte de l'engagement que l'auteur prend ainsi de continuer dans une vole dont ii ignore bien souvent l'exact trac@, mais qu'il devine suf- fisamment sinueuse pour que, tSt ou tard, lui vienne l'envie d'arpenter des axes beaucoup mieux balis@s. Cette contrainte est somme toute bien faible en eomparaison de l'immense confort intelleetuel que procure une telle situation qui permet, ipso facto, de mettre en exergue le postulat qu'un sujet non ahord~ est en fait un sujet non encore abord~. Outre qu'il est s/ors possible ~ l'auteur de r@parer des omissions invo- lontaires et de mieux tenir compte de l'@volution du su~et trait~ et des r@actions suscit@es par son travail (~ supposer qu'il yen ait, ce qui ne fait aucun doute ~ ses yeux), cela permet @galement de rendre caduque toute critique essentiellement n@gative dont le but principal est de prouver le caraet~re non exhaustif du travail en question, si rant est que l'auteur ait formul~ ce dessein. Ainsi donc, cher lecteur, c'est par touches successives que je vais tenter d'appr~hender un sujet auxmultiples facettes et de rendre compte ~ la mani~re des impressionnistes de certains aspects qu'il peut rev~tir ; je ne caresse cependant pas l'espoir de d~pelndre ainsi son enti~re r~alit~ et ne puis en cela que reconna~tre la subjectivit@ de mon regard. Je serais aid~ dans cette t~che par ~ne Guerletin qui s'est charg6e de tout ce qui concerne l'~dition de ce premier volume ; je tiens ~ l'en remercier ici. A. DURAND. i- ESTIMATION DES ~.-NORMES I§ PRELIMINAIRES. 2§ POLYNOMES P, P, et P . I-2 PolynSmes ~et .P 2-2 PolynSme P*. 2-3 PolynSme P~. §3 MODULE MAXIMUM DANS LE DISQUE UNITE I-3 Les points maximaux. 3-2 Au voisinage d'un point maximal. 3-3 Racines et points maximaux. 3-4 Module maximum sur un compact du disque unit6. 3-5 Preuves des th6or~mes 3.5, 3.8 et 3.10. 3-6 Un th6or~me de d6composition. 11PII V §4 ESTIMATION DU RAPPORT II P fI 11Pll 4-I Sur le rapport ~ . [IPII 4-2 Sur le rapport l J IIP M llPli 4-3 Sur le rapport I IIPI §5 HAUTEUR ET p-NORME. REFERENCES. §1 PRELIMINAI ;C.ER Si W est un r@el strictement positif, on d6finit la w-norme d'un polynSme P ~ coefficients complexes par IIPII (1 r 2w IF( eiS) I~ae) 1/" := 2~ 30 @ A proprement parler, l'application P~-->llPrl est une norme sur le ¢- espace vectoriel ¢[z] que dans le cas o~ ~ ~ .I On d6finit 6galement la norme et la mesure de P respectivement par := IIPII max IP(z)I 0 12 et Izl=1 M(P) := exp(~ loglP(eie)Ide), (avec la convention M(P) =0 si P =0). Comme cas particulier de r@sultats classiques en Analyse complexe (voir par exemple G.H. Hardy et al. [1952] p. 136-146), notons que pour tout polynSme P non nul, l'application U~-->u loglIPll est eonvexe sur ]0,+~[ et que l'application ~--> u fI JIP est une fonction croissante (au sens large) de v6rifiant lira IIPIJ = M(P) u+O et lira IIPII = IIPII . oc++_u u Dans certains cas, pour unifier la notation, on @crira done [[PI] et IIPII o au lieu de M(P) et IIPII (I). Nous utiliserons en outre les deux notations suivantes, ~ savoir • i(p) pour d6signer la hauteur d'un polynSme P, i.e. • H(P) = max la.l si P(z) = a.z J . p<.j<O J j=0 J • C -polyn~me pour d@signer un polynSme non constant dent toutes les racines sent sur le cercle lzI =I. (1) Le mot de "mesure" (et la notation M(P) ) pour d6signer la moyenne g6om6- trique d'un polynSme a @t6 semble-t-il introduit par K. Mahler dans les ann6es solxante et est ~ pr6sent d'un usage courant en Th6orie des nombres. Les r@sultats qui seront obtenus strad ies paragraphes suivants peuvent @tre, pour certains d'entr~ eux, 6nonc6s en termes de polynSmes trigonom6triques, puisqu'un polynSme trigonom6trique f de degr6 p peut s'6crire sous la forme f(8) = e-iPOp(eie), 8 ~¢ o~ P(z) = akzk v6rifie laol +la2p[ ~ .O Ii est ~ noter que lorsque k=O f est r6el, c'est-~-dire lorsque f(e) est r6el pour 8 r6el, on peut alors 6galement 6crire f(e) = Re(q(eie)), e E]R o~ Q £¢[z] est un polynSme de degr6 .p --, "-" p, @ S 2§EMONYLOP P, P, ET P Dans tout ce qui suit, on consid~re un polynSme P de degr@ p>.1 . p P(z) = a.z a = a • n (z-~.). j=0 a Pj=I J 2.1 POLYNOMES Pet P. On d@finit P par H .).~-z( H (1-Zz). ~(z) = ap j,l%l.< I 3 J'l% I>I a Le polynSme ~ est donc de degr@ p eta toutes ses racines dans le disque lz[ <. .I En outre [P(z)[ >.l~(z)l pour lzI 1<. et l)z(~l<.l)z(PI pour lzI ,I.> la seconde in@galitg grant stricte pour lzI >I si P n'a pas toutes ses racines darts le disque lzI <. I (darts le cas contraire, P=~). On d@finit de m~me P par ~(z)--ap H (z-~.)- H (1-~:z). 1.>ljal,j J j,1%1<I J Le polyn6me P est de degr~ au plus ~gal ~ p (et de degr@ p si P(0) #0)p ne s'annulant pas dans le disque lzI <I. En outre IP(z)l >.[P(z)l pour [z[ 1.> et l)z(~[<.l)z(PI pour Izl.<1, la seconde in@galit@ @tant stricte pour lzI <I si P s'annule dans le disque I lz I < (dans le cas contraire, P =P). Re~arque 2. ]. - Notons que si P n'est pas un C-polynSme, on a l~(z) < I ]P(z)l pour lzI <t et IP(z)I >IP(z)I pour lzI >I. 7 Ii en r6sulte donc que pour tout nombre complexe ~, lsI =] et tout entier j ~0, le polynSme Y(z) +~ sJ~(s) est un C-polynSme de degr6 p+~. 2.2 POLYNOME P*. On d6finit P* par .)z~-1( P*(z) = ~ a.z p-~ =a _ • P ~=0 O P j=1 Le polynSme P* est de degr6 au plus @gal p (et de degr~ p si P(O) #0). Si P(O) #0, alors (P*)* =P. Pour [z[ =1, i! vient P*(z) =Z p ~ , d'o~ IP*(z)I =[P(z)[ . Notons d'autre part que z P*'(Z) = pP*(z) -P'*(z), ce qui implique en particulier IP*'(z)l = lpP(z)- zP'(z)l pour [zI =I. On dira que P est r6ciproque s'il existe a £¢ tel que P* =a P (d'o~ [al =I), autrement dit si pour route racine ~ d'ordre r de P, ~ est @galement racine d'ordre r de P. Un C-polynSme est donc r@ciproque. Th@or~me 2.1. - Soit P un polynSme ne s lannulant pas dane le disq~e ]zI <I. Alors pour tout ~ (~,j) xl~ avec ~c[ =1, el polyn@me P(z) +c zJ P* )z( est 8oit nul, soit un C-polynSme. Preuve : On a par hypoth~se P =P, d'o~ =a P avec ]al = .I Si P n'est pas un C-polynSme, le r@sultat est obtenu compte-tenu de la remarque 2.1 • Si P est un C-polynSme, alors P* =a P avec la[ =I et doric P(z) +~ zJP*(z) = P(z) (I+c azJ), d'o~ le r@sultat, m R6f6rence : G. Polya et G. Szeg8 [1976] (I, p. 108). 2.3 POLYNOME Pt On d6finit le polynSme P par P z" j P (z)= b +2 ~ b o j=1 J O~ b. = ~ a . (j =0,1 ..,p). J k=0 k k+J "' Le polynSme P est de degr6 au plus 6gal ~ p (et de degr6 p si P(0) #0) et v6rifie P (0) = IfPIl~ o Re(P (z))= IP(z)l 2 pour Izl =1. Par cons6quent, P est @16ment de l'ensemble = {Q~[z] : Re(Q(z)) 90 pour ]zl=l et Q(0) >0} . Si Q ~, on obtient Re(Q(z)) >0 pour IzI <I, donc en particulier Q(z) #0 pour lzI <I. Autrement dit O~ ~ = {Q~¢[z] : Q(z) #0 pour Izl<l et Q(0) >0} . Th6or~me 2.2. - L 'application Q ~->Q est une bijection de sur~ . On en d@duit en particulier Th6or~me 2.3. - Soit P un polyn~me de degr~ p 91 tel que Re(P(z)) 90 pour JzI =I. I1 existe alors un unique polyn~me Q E~ (de degr@ p) tel que Re(P(z)) 2 l = IQ(z) pour lzI =1. Preuve du th6or~me 2.2. : Pour prouver l'injectivit6 de l'application Qt--->Qt il suffit de remarquer que si P$ = Q~ avec P¢~ et Q~ , alors la fonction z~-->Q--~ • P(z) est unitaire et ne s'annule pas dans le disque lzI < ,I donc est constante, et cette constante est @gale ~ ] P(0) puisque ~ est un r@el positif. Soit P e~ • Le polynSme H(z) = I (zpp(z) +P*(z)) (o~ p est le degr@ de P) v@rifie H(z) = zPIH(z)I pour lzI =I. Iien r~sulte que les racines de H situ~es sur le cercle unit~ sont d'ordre pair. Comme H =H*, on peut donc ~crire H sous la forme H = Q Q* °eva Q ~. On obtient par suite Re(P(z)) = Re(Q (z)) pour lzI =I. On en d~duit que Re(P(z) -~(z)) =0 pour tout z eomplexe, d'oG P(z)-~(z) = P(0)-Q~(0) = o puisque P(O)-Q )0( est un nombre r~el. Ainsi P =Q~ avec ~ Q et la surjectivit~ de l'application Q-->Q~ est donc d@montr~e. | R@f@rence : .G Polya et .G Szeg8 [1976] (II, p. 77). 10 3§ ELUDOM MUMIXAM SNAD EL EUQSID ETINU 3.1 LES POINTS MAXIMAUX. Etant donn~ nut polynSme F, notons ~(P) = {zE¢ : Izl=1 et IP(z)l =JlPll}. Un glgment de ~(P) sera dit point maximal de P (dans le disque unit~). Si P est un monSme (i.e. P(z) =a z p, a E¢, p ~0), ~(P) est le cercle unit~. Par contre, si P n'est pas un monSme, ~(P) est un ensemble fini non vide. D'une mani~re plus precise Th~or~me 3.1. - Soit P un polynSme de degr~ .p Si P n'est pas un monBme, alors 1 ~Card ~(P) ~p. Inversement, ~tant donn68 des points distincts ..... ~I ~k k( 31) du cercle unit~, il existe pour tout entier p ~k un polyndme P de degr~ p tel que I~{ ~(P) = .... "~k } " Pour d~montrer ce th~or~me, nous aurons besoin du lemme suivant : Lemme 3.1. - Soit P un polyndme (non mon~me) de degr@ p ~I et soit ~ un r$el v@rifiant IJPII. ~ ~ Il existe alors un polyn~me non constant Q de degr$ au plus ~gal d p tel que ip(z) 2j +IQ(z) 2I = ~2 pour Izl=l. Preuve : Comme P n'est pas un monSme, le polynSme 2~ )z(~P- T(z) = est non constant et v6rifie Re(T(z)) ~0 pour .1=lzI D'apr~s le th~or~me 2.3, il existe donc un polynSme Q (non constant) de degr~ au plus ~gal ~ p tel que Re(T(z)) = 2 IQ(z)I pour ,1=IzI d'o~ le r~sultat. |

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