DICTIONNAIRE DES MAILLES FRANÇAISES 'i~?~& "1: l", "~rr 'i'; ANCIENNES' NOTABLES OU fà tfw ~~1.t .4 /m X/A" siècle ~5:. P yu o d'E.-A. C. TOME DOUZIÈME COS-CUM o ÈVREUX • >. ÏMPKIMERIE CHARLES HÉRISSB-Yg p'àïii. HgaissFY, suce "ï L ~s KUE DE 1TA BAttaVU. 4 4, i t ,t'\ J ` r î`'ç 5 • S .i91>M3 '• DICTIONNAIRE Nulles DHS françaises 1 ANCIENNES NOTABLES OU :jlj-i>y la fln du XIX' siècle A IL A ÉTÉ TIRÉ DE CET OUVHAGE 200 eccemplaii'es seulement, non mis dans commerce. DICTIONNAIRE DES JMILLES FRANÇAISES i&CIENNES NOTABLES OU îy A la fin du XIX' siècle l'AK R d'E.-A, G. DOUZIÈME TOME COS-CUM ÉVREUX IMPRIMERIE CHARLES HÉRISSEY PAUL HÉRISSEY, SUCC' 4, BUE DE LA BANQUE, 4 1913 DICTIONNAIRE DES ,^S3gLLES FRANÇAISES c COS de la HITTE (du). Armes d'azur à une épée d'argent, la poignée d'or, (aliàs d'azur à une épée d'or),poséeen bande,lapointe enhaut. -Aliàs (armes actuelles) d'azur à une épée d'or, posée en bande, la pointe en haut, traversant un cœur d'or et accompagnée de trois étoiles aussi d'or, 2 et 1. Couronne de Comte. – Supports un lion et un cerf. Devise Fortitudo et celeritas. La famille Cos HITTE, de très ancienne noblesse, est origi- DU DE LA naire du pays de Fezensac, en Gascogne, où dès le xm* siècle elle possédait seigneurie de la Fitte, la Hitte. une ou M. Villain en a donné une généalogie dans le tome III de la France moderne.On trouvera aussi surelle beaucoupde renseignementsdans les divers recueils de manuscrits du Cabinet des Titres et dans l' Armoriai de la noblesse de Languedoc (généralité de Toulouse) de M. de la Roque. Les cartulaires de Sainte-Marie d'Auch signalent dès 1080 le nom de la famille du Cos. La Chesnaye des Bois mentionne un Odet du Cos qui, en 1230, donna des coutumes habitants de la Fitte. Un aux Guilhemdu Cos dela Hitte se croisa soussaintLouis. Un OdetduCos, Sgr de la Hitte, était vers 1400 gouverneur de la ville d'Auch. La filiation est présumée depuis Bernard du Cos, Sgr de l'Is- un lette, de Surimondeet de Sarrancolin, qui vivait dans les dernières années du xiv» siècle. Géraud du Cos, Sgr de la Hitte, que l'on croit avoir été fils du précédent, fut d'Auch et obtint 1405 gouverneur en des lettres de rémission. On lui attribue pour fils un Géraud du Cos, Sgr de la Hitte, qui fit son testament en 1477, et un Odet du Cos, Sgr de la Hitte, qui épousa Audine de Maynault. La filiation n'est rigoureusement établie qu'à partir d'un noble Jacques du Cos, Sgr du lieu de la Fitte, comté d'Armagnac,diocèse au d'Auch, qui épousa,par contrat du 27 septembre 1530, noble demoi- selle Agnès de Montlezun. On admet généralement que ce gen- tilhomme était fils d'Odet et d'Audine de Maynault, mentionnésplus haut. Cependant tableau généalogique conservé dans les Carrés un d'Hozier fait le fils d'un Guillaume du Cos et d'une dame dont le en est ignoré. Manaud du Cos, fils aîné de Jacques, épousa nom en 1566 Jeanne d'Esparbès il en eut plusieurs filles qui recueillirent la seigneuriede la Hitte.JacquesduCoseut trois autres fils 1° JacquesIl, qui continua la descendance 2° Hercule, auteur de la branche des seigneurs de Montcorneil, éteinte en 1672 3° Bertrand, auteur de la branche de Saint-Sever, maintenue dans sa noblesse,le 2 juin 1699, parjugementde le Pelletier de la Houssaye, intendant de Montauban, et éteinte vers le milieu du xvni0 siècle. Jacques II du Cos épousa le 11 mars 1566 Françoise de Lalanne, héritière de la seigneurie de Sar- rant, en Lomagne, à laquelle il donna le nom de la Hitte en souvenir du berceau de famille. Il fut gentilhomme de la chambre du roi sa Henri III, par brevet du 18 janvier 1582, son lieutenant général au gouvernement de Saluces 1585, chevalier de Ordre et en son com- mandeur pour son service au delà les Monts. Le plus jeune de ses quatre fils, Jean-Philippe,fut admis dans l'ordre de Malte 1607 et en devint dans la suite commandeur de Raissac, puis de la Tronquière. Les trois aînés, Bertrand du Cos, Sgr de la Hitte-Cadours, marié en 1602 à Marie Gautier, Jean-François du Cos de la Hitte, marié 1600 en à Perrette de Puydorphile,dame de Gaspard, et François, furentles auteurs de trois branches. Les deux premières branches subsistent. La troisième, dite des seigneurs de Salenave, fut maintenue dans sa noblesse, le 14 mars 1715, par jugement de Laugeois, intendant de Montauban, et s'éteignit 1764. en Bertrand, auteur de la branche aince, laissa lui-même deux fils, Jacques du Cos, Sgr de la Hitte, gentilhomme ordinaire de la chambre du Roi en 1661, marié en 1631 à Marie de Cantelou, et Charles du Cos de la Hitte, Sgr de la Mothe, marié 1644 à Flo- en rinde de Sol, qui furent les auteurs de deux rameaux. Le premier rameau fut maintenudans sa noblesse, le 4 février 1668, par jugement de Sanson, intendant de Montauban. Son dernier représentant, Joseph-Marie du Cos, connu sous le titre de comte de la Hitte, marié en 1759 à Françoise Dionis, vendit en 1764 la sei- gneurie de la Hitte pour achetercelle de Montaut, première baronnie d'Armagnac et de Fezensac. Il n'eut pas d'enfantset, par testament du 19juin 1772, institua héritier universel Jean-François-Renédu Cos de la Hitte, Sgr de Gaspard, fils aîné du chef de la seconde branche. Le second rameau, dit des seigneurs de la Mothe et d'Armoise, fut maintenu dans sa noblesse, le 14 mars 1718, par jugement de Laugeois. Son chef, Jean du Cos de la Hitte, Sgr de la Motheet d'Ar- moise, filsde Charles,épousad'abord, 1674, Marguerite de Thomas en d'Argelès, puis, 1682, Françoise d'Antres. Il eut du premier lit en un fils, Jean-Baptistedu Cos de la Hitte, Sgr d'Armoise, qui épousa en 1714 Marie Delhoms et dont la descendance est représentée de nos jours par Maurice du Cos, comte de la Hitte, né en 1865, marié en 1898 à M'" de Marcellus, et par leurs enfants. Il eut du second lit un autre fils, autre Jean-Baptistedu Cos, Sgr de Belbèze, officier au service de l'infant d'Espagne don Carlos, tué à la bataille de Plai- dont la descendance s'éteignit don Francisco du Cos de sance, avec la Hitte, brigadier au service d'Espagne, mortà Montevideo en 1800, et avec son fils, don Julian, capitaine d'infanterie, tué comme pri- sonnieraprès la bataille de Chacabuco. Le chef de la seconde branche, François du Cos de la Hitte, Sgr de Gaspard, né en 1601, marié en 1630 à Marthe de Luppé, fut main- tenu danssa noblesseavec ses enfants, le 20 décembre 1669, par juge- ment de M. de Bezons, intendantdu Languedoc. Son arrière. petit-fils, Jean-René du Cos de la Hitte, Sgr de Gaspard, né àToulouse en 1711, décédé en 1801, épousa en 1744 M"" de Berty, puis en 1758 M"e de Bergé. Le fils aîné de celui-ci, Jean-François-René, mort pendant l'émigration 1794, fut légataire universel de Joseph-Marie, comte en de la Hitte, chef de la branche aînée il ne laissa qu'une fille mariée en 1812 au baron d'Arblade de Séailles. Jean-René eut plusieurs fils cadets.On trouvera dans le Nouveau d'Hozierles preuvesde noblesse qu'un de ceux-ci, Jean-François-René, né à Grenade en 1759, fit en 1769 pour être admis à l'École militaire. Deux autres, Jean-Benoit, connu sous le titre de vicomte de la Hitte, né en 1746, page de la Reine en 1763, marié en 1781 à MUc de Gineste, et Louis-Antoine du Cos de la Hitte, né à Grenade 1764,lieutenant-coloneldu régiment en de Montevideo, marié à Buenos-Ayres en 1787 à dona Maria Foribia de Elia, furent les auteurs des deux grands de la branche rameaux cadette. Le second de perpétue distinction dans la ces rameaux se avec République Argentine. Jean-Benoit, vicomtede la Hitte, auteur du premier rameau, laissa lui-même deux fils. L'aîné de ces fils, Pierre-Edouarddu Cos, connu sous le titre de comte de la Hitte, né en 1783, épousa en 1811 M"0 de Combettes de la Bourélie il été le grand-père d'Édouard, comte de a la Hitte, né en 1854, qui n'a eu que des fillesde son mariage,en 1883, avec M"° d'Orcival de Peyrelongue.Jean-Ernestdu Cos, vicomte de la Hitte, secondfils de Jean-Benoît, né en 1789, décédé en 1878, donna à grande illustration et fut général de division, ministre son nom une des Affaires étrangères, ambassadeur Prusse, sénateurdu Second en Empire et grand-croix de la Légion d'honneur. Il fut père de Louis- Ernest, vicomte de la Hitte, né 1828, général de division, grand- en officier de la Légion d'honneur, décédé en 1904, qui a lui-même laissé deux fils. En dehors des personnages mentionnésau cours de cette notice, la familledu Cos de la Hitte a fourni des pages des rois et des reines de France, ministreplénipotentiairede la République Argentine,des un gentilshommesde la chambre du Roi, des officiers de mérite, dont plusieurs ont été tués à l'ennemi, etc. Quatre de ses membresont été admis dansl'Ordrede Malteen 1602, 1607,1614 et 1621. Principales alliances de Montesquiou, de Montlezun 1530, d'Es- parbès 1S66, de Lamezan, d'Antras 1682, de Mauléon 1786, de Cugnacl820,deCastelbajacl882,MartinduTyracde Marcellus 1898, de Luppé 1630, de Beaumont 1694, de Cailus 1782, de Férault de Falandres 1863, 1906, dePolastron 1613, de Cheverry 1662, de Preis- sac, de Sarret, etc. COS (ou DUCOS) de SAINT-BARTHÉLEMYde GELAS (du). Armes écartelé aux 1 et 4 d'azur à une épée d'argent, posée en bande et accompagnée de trois étoiles du même, deux en chef et une en pointe, qui est du Cos de la Hitte ancien aux 2 et 3 d'azur à un lion d'or, lampasséet couronné de gueules, qui est de Gélas. La famille Cos (ou Ducos) Saint-Bauthélemï,anciennement du DE connue dans l'Albret et dans le Bruilhois, a émis à plusieurs reprises la prétentiond'être une branche de la famille du Cos de la Hitte. Elle a adopté les armoiries de cette famille et a souventjoint à son nom celui de la Hitte. Elle fut condamnée à quitterce nom sur les récla- mations du général du Cos de la Hitte, décédé en 1878. On ne voit pas que la famille du Cos de Saint-Barthélemy ait jamais été l'objet d'un jugementde maintenuede noblesse.Elle paraits'être agrégée à la noblesse au cours du xvm° siècle, commetant d'autres, principed'anoblissementrégulier. sans Pierre Ducos, auquel remonte la filiation, se qualifiait sieur de Bourgade,dans la juridiction de Fieux, Albret. Il fut nommé juge en royal de Francescas par lettres patentes du 8 mars 1635. Il eut deux 1 fils Jean Ducos, sieur de Bourgade, qualifiéécuyer dansplusieurs actes, qui épousa en 1656 Gracie Tappie, fille d'un receveur des tailles d'Armagnac,et dont la descendance s'éteignit avec ses deux petites-filles, MmtB du Bernet de Garros et de Bazignan 2° Jean-Fran- çois Ducos, sieur de Saint-Ourens, qui continua la descendance. Celui-ci eut à son tour deux fils, Louis, sieur de Saint-Ourens, et Jean, chevalier de Saint-Louis, qui, par acte du 1er décembre 1710, acqui- rent de la famillede Bazon la seigneurie de Saint-Barthélemy,située dans la paroisse de Francescas. L'afné de ces deux frères fut père de Jean-François Ducos, Sgr de Saint-Barthélemy, qui épousa 1737 en Louise-Candide de Cambon et qui eut nombreuse postérité, en une aujourd'huireprésentée par plusieursrameaux. Une des petites-filles de Jean-François, M"" Clairin, née Ducos de Saint-Barthélémy, eut dans part la terre de Saint-Barthélemy descendants sa que ses pos- sèdent encore. Pierre-Jean-François Ducos de Saint-Barthélemy, frère de Clairin, épousa Rose-Olympe de Gélas. Leur fils, Fran- M1"0 çois-Camille Ducos de Saint-Barthélémy,né le 10 prairial an XIII à Saint-Martin-de-Goyne,marié 1841 à M"' de Ferbeaux de Magnos, en demeurant à Toulouse, et leur petit-fils, Joseph-Louis-Amanieu, né en 1842 à Saint-Martin-de-Goyne, marié dans la suite à M"c de Joly, III, furent autorisés, le 13 août 1861, par décret de Napoléon à joindre à leur nom celui de la famille de Gélas, alors éteinte, à laquelle appartenait leur mère et aïeule. M. du Cos de la Hitte de Saint-Barthélémyprit part en 1789 aux assemblées de la noblesse tenues à Condom. Principales alliances de Tappie 16S6, du Bernet de Garros 1727, de Bazignan,de Cambon 1737, de Goyon, de Gélas, de Chastenetd'Es- terre, de Ferbeauxde Magnos, de Joly, de Barescut 1898, etc. La famille de Gélas, dont un rameau de la famille du Cos de Saint- Barthélemy a été autorisé à relever le nom, appartenait à l'ancienne noblesse de Gascogne. Elle possédait dès le siècle la seigneurie xme de son nom, située près de Condom. Elle fut maintenue dans sa noblesse en 1700, sur preuves remontant à 1499, par jugement de Legendre, intendant de Montauban. Son chefprit part en 1789 sous le titre de comte aux assemblées de la noblesse tenues à Condom. Elle parait être distincte de la puissantefamille de Gélas de Leberon, du reste beaucoupmoins ancienne, qui rachetala terre de Gélas, en obtint l'érection en comté par lettres patentes de novembre 1711 et produisitun maréchal de France 1737, le comtede Gélas-Lautrec. en COSELBONNE (Baille de). Voyez BAILLE COSELBONNE. DE COSMAO-KERJULIEN, DUMÉNEZ et DUMANOIR. Armes concédées sous le PremierEmpire au contre-amiralCosmao-Kerjulien écartelè au 1 d'azur à deux étoiles d'argentposées en barre au 2 de gueules à l'épée haute en pal d'argent, qui est des barons militaires au 3 de i gueules plein; au d'azur à un vaisseaude lignesoutenu d'une mer, le tout d'argent à la croix d'or brochant sur les quatre quartiers. La famille Cosmao, originaire des environs de Quimper, Basse- en Bretagne,appartient à la haute bourgeoisie de sa région. Jacques Cosmao était en 1770 notaire et procureur en la Cour royale de Châteaulin. Il eut six fils dont l'un, Jacques Cosmao, fut avoué à Châteaulin et dont quatre se distinguèrenten joignantà leur nom de Cosmao les surnoms de Dumanoir, Dumenez, Kermenguy et Kerjulien. Jules Cosmao-Kerjulien, le plus de six frères, connu ces naquit à Châteaulin en 1761, s'engagea comme volontaire dans la marine, fut nommé en 1781 lieutenant de frégate, arriva en 1806 au grade de contre-amiral et fut créé baron de l'Empire par lettres patentes du 16 décembre 1810. Pair de France et préfet maritime à Brest à l'époque des Cent Jours, Cosmao-Kerjulien fut disgracié lors de la Seconde Restauration et mourut dans la retraite à Brest 1825. Il était chevalier de Saint-Louis, commandeurde la Légion en d'honneur et grand d'Espagne de première classe. Il n'eut deux que filles dont l'une épousa le contre-amiralBazoche. Louis-Aimé Cos- mao-Dumanoir,né à Brest en 1783, neveu du précédent, fut nommé contre-amiralen 1842 et préfet maritimeà Lorienten 1847 il mourut dans cette ville 1864 laissant deux fils, officiers distingués, qui en ont l'un et l'autre postérité. Sélim Cosmao- Dumenez, issu d'une eu autre branche, né à Pont-l'Abbéen 1840, docteur en médecine, fut élu en 1889 et 1893 député opportunistedu Finistère. COSNAC (de) Armes d'argent semé d'étoiles de sable, au lion de même brochant sur le tout. Couronne de Marquis. Supports deux sauvages à la ceinture feuillée de sinople, appuyés sur leurs mas- sues. Cimier un lion issant de sable. Devise Neque aurum honora, argenium. neque La maison Cosnac est une des plus illustres de la noblessedu DE Bas-Limousin. Son histoire a été écrite par Baluze. Onen trouveraaussi des généa- logies dans le Nouveau d'Hozier, dans le Nobiliaire universel de Saint-Allais, dans le Nobiliaire du Limousin de Nadaud, etc. La maison de Cosnac futadmise sous LouisXVIaux honneursde la Cour. On trouvera dansles manuscritsde Chérin le rapportofficiel du généa- logiste Berthier, chargé d'examiner les preuves de noblesse qu'elle dutfaireen cette circonstance. Ce rapportcommenceen ces termes La maison de Cosnac a pris son nom d'une terre située en « Bas-Limousin, près la ville de Brives. Une ancienneté remontée à «
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