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Preview Bulletin technique des stations d'avertissements agricoles - Grandes cultures - Alsace - 2011 - 11

Bulletin technique des Chambres d'Agriculture du Bas-Rhin et du Haut-Rhin N° 11 du 3 mai 2011 - 4 pages R e n d e z - v o u s b o u t d e p a r c e l l e Ce sera l'occasion de faire le point sur l'état sanitaire des céréales, le désherbage du maïs, la fertilisation Les averses du week-end dernier azotée,... ont à nouveau été très variables suivant les secteurs. Si elles n'ont �S L'ADAR de l'Alsace du Nord : mercredi 11 mai pas permis de c o m p e n s e r le 9h00 : RDV au niveau du verger et de la m a n q u e d'eau dans certains houblonnière en venant de SEEBACH en secteurs, ces précipitations ont permis des contaminations de direction du GEITERSHOF. septoriose sur blé et 11 hOO : RDV au-dessus du hangar de d'helminthosporiose sur orge. l'EARL WECKEL en sortant de MOMMENHEIM vers SCHWINDRATZHEIM C O L Z A (suivre chemin en macadam). Dans la majorité des situations, la floraison des colzas est presque S L'ADAR de la Plaine de l'Ill : mardi 10 mai terminée et le stade G4 (10 siliques bosselées) est atteint. Ce stade 9hOO : rendez-vous au hangar de m a r q u e la fin de la période de HISS Olivier, proche du silo Lienhart à Eschau sensibilité aux charançons des 11h00: rendez-vous sur la parcelle de siliques. Jean-Pierre RIEG, sortie de Sundhouse, direction Saasenheim, prendre à gauche à la dernière maison. C O L Z A - 14h00 : rendez-vous sur le parking proche de e C h a r a n ç o n d e s s i l i q u e s la chapelle de Scherwiller et s c l é r o t i n i a : fin d e la p é r i o d e d e s e n s i b i l i t é De la m ê m e façon, le risque de contamination par le B L E sclérotinia diminue avec la défloraison. On considère la fin du risque sur les parcelles . S e p t o r i o s e : p r o g r e s s i o n défleuries. l é g è r e d u r i s q u e P r é c o n i s a t i o n s 0 U n p o i n t s u r le s t r e s s A u c u n e i n t e r v e n t i o n n e d e v r a i t p l u s ê t r e h y d r i q u e d e s c é r é a l e s n é c e s s a i r e s u r colza. M A I S e F e r t i l i s a t i o n e D é s h e r b a g e M A I S B L E A z o t e Plus de la moitié des blés du réseau Les conditions climatiques mais surtout le sol sec d'épidémiosurveillance a atteint le stade « dernière en surface ne sont pas favorables à la mise à feuille » et 30 % sont déjà au gonflement. L'avance disposition de l'azote apporté. Le stade actuel du reste soutenue et les premières épiaisons seront maïs ne nécessite pas une disponibilité importante certainement observées en fin de semaine en d'azote, les besoins sont encore très faibles. Les plaine. Les ETP restent fortes depuis le précédent épandages d'azote peuvent donc être reportés. bulletin et accentuent le déficit hydrique des Les apports de pré-semis ou localisés sous forme de parcelles non irriguées. 18-46-0 au semis suffisent largement p o u r l'instant O ï d i u m d autant que le réchauffement du sol a pu favoriser L'oïdium reste présent, notamment dans les parcelles la minéralisation. semées très dense. Par contre les dernières averses ' Vu les conditions climatiques séchantes prévues ont généralement lessivé l'inoculum, et permettent à cette semaine et la présence de vent, le risque de la maladie de rester sur les feuilles basses et à la base volatilisation d'une partie de l'azote minérale qui des tiges. serait apportée actuellement est élevé (sol sec et vent). Ce p h é n o m è n e concerne principalement S e p t o r i o s e l'urée qui en se transformant (hydrolyse) engendre A ce jour, les rares symptômes de maladie sont de l'ammoniac. Cette perte peut s'élever à 15 % de observés dans les parcelles irriguées. la quantité totale d'azote apportée. Ce p h é n o m è n e ne représente que 2 % pour l'ammonitrate. Une E v o l u t i o n d u r i s q u e c l i m a t i q u e incorporation de l'azote au sol au m o m e n t du ".9.'après l e m o d è l e P R E S E P T binage évite cette situation. Ainsi le binage présente trois avantages dont il ne faudrait pas se priver : il limite la volatilisation de l'azote, l'évaporation de l'eau et fait office de désherbage mécanique contre les mauvaises herbes. D é s h e r b a g e Les précipitations vont p r o b a b l e m e n t permettre la levée de nouvelles adventices, m ê m e si certaines parcelles sont déjà très sales. Mais c o m m e nous vous le signalions dans le précédent bulletin, il Risque en faudra tenir compte du stade des adventices les 2010 à la plus développées pour adapter la dose des même époque herbicides utilisés (voir bulletin nOl0 de la semaine Les précipitations ont permis une évolution variable dernière). du risque climatique en fonction des secteurs, mais Il est annoncé un t e m p s plus frais avec de fortes dans tous les cas ce risque reste modéré dans la amplitudes thermiques et des risques de gelées région. Par ailleurs, l'absence de précipitations prévue blanches pour les prochains jours. On sera donc dans les 7 prochains jours ne fera pas augmenter le p r u d e n t p o u r les applications d'herbicides de post- levée qui risquent de m a r q u e r les maïs. Il serait risque d'ici à la semaine prochaine. judicieux de décaler de quelques jours ses traitements. P r é c o n i s a t i o n s A u c u n t r a i t e m e n t f o n g i c i d e n ' e s t à e n v i s a g e r a c t u e l l e m e n t . S é c h e r e s s e e n c o u r s : q u e l l e s p e r s p e c t i v e s p o u r l e r e n d e m e n t d e s c é r é a l e s ? Le m a n q u e s é v è r e d e p l u i e s u r u n e g r a n d e p a r t i e d u p a y s i n q u i è t e , e t à j u s t e titre. P e u t - o n c o n s i d é r e r le r e n d e m e n t f i n a l d ' o r e s e t d é j à p é n a l i s é ? Un s p é c i a l i s t e d ' A r v a l i s f a i t le p o i n t . U n d é s é q u i l i b r e h y d r i q u e q u i r e m o n t e à l ' h i v e r d e r n i e r La sécheresse courant montaison n'est pas une surprise en soi : dans de n o m b r e u s e s régions, les mois de mars et surtout avril sont f r é q u e m m e n t plus secs que le mois de mai notamment. En revanche, ce qui est remarquable et pénalisant, c'est la faiblesse des précipitations depuis le 1er mars, qui s'ajoute par endroits à un mois de février déjà sec. C o m m e l'indique la carte ci-dessous, c'est un déséquilibre de 50 à 100 m m du critère. Précipitations-ETP qui touche la France depuis le 1er janvier : le Sud-Est est plutôt plus arrosé que d'habitude tandis qu'il fait vraiment plus sec (moins de pluie, plus d'ETP) au-dessus d'une diagonale Biarritz-Besançon. Bilan P-ETP médian sur la période nI '01-J S:04 - r¿'f6rem'� 1990-2010 Bilan P-ETP JOlI %ur la période 0101-1S 0 1 Bilans P-ETP (mm) pluriannuels (1990-2010) et en cours (2011) pour la période 1er janvier-18 avril (données Arvalis- Météo France) D e s c u l t u r e s q u i e n t r e n t e n s i t u a t i o n d e s t r e s s h y d r i q u e hn premiere approche, on considère qu une culture entre en état de stress hydrique (limitation de la transpiration) lorsqu'elle a épuisé la réserve facilement utilisable (RFU), souvent évaluée par défaut aux deux tiers de la Réserve en eau du sol. L'analyse de bilans hydriques sur différentes stations météo p e r m e t de définir la date d'entrée en stress hydrique pour un type de sol donné. Cette année, on constate qu'à niveau de réserve utile identique, les différents sites entrent en phase de déficit hydrique de manière simultanée. M ê m e les cultures en sols les plus profonds (RU = 200 m m ) vont r a p i d e m e n t entrer en stress hydrique compte-tenu de l'absence de pluies significatives prévues dans les prochains jours. Pour les sols superficiels, les déficits hydriques (ETM-ETR) dépasseront 40 m m en courant de semaine en l'absence de pluies significatives, seuil souvent considéré c o m m e pénalisant sur la phase pré-floraison. Les intempéries de la semaine ont pu, à de rares endroits, apporter un peu d'eau aux cultures, mais très souvent de manière localisée et r a r e m e n t en quantités suffisantes pour rétablir d u r a b l e m e n t les réserves en eau des sols. R e n d e m e n t : t o u t e s t p o s s i b l e . . . o u p r e s q u e ! La période du cycle des céréales la plus sensible au stress hydrique va du gonflement à 20 jours après floraison. Les blés les plus précoces sont donc rentrés dans cette période en Alsace. Un déficit hydrique courant montaison peut ne pas porter préjudice au rendement, sous réserve que : S le stress hydrique soit complètement levé à partir du gonflement, S les composantes précoces du r e n d e m e n t (densité d'épi, fertilité d'épi) ne soient pas devenues limitantes (possibilité de récupération sur les composantes de r e n d e m e n t mises en place ultérieurement), S il n'y ait pas eu de carence azotée simultanée. Pour illustrer le c h a m p des possibles par rapport à la situation actuelle, on peut s'appuyer sur l'analyse d'essais irrigation m e n é s sur des sables profonds à Pusignan, près de Lyon : les récoltes 2 0 0 7 et 2009 ont été l'une et l autre m a r q u é e s par un déficit hydrique précoce - similaire à celui en cours -, levé par le retour des pluies en 2007, et prolongé par une période sèche en 2009. Par rapport à une modalité bien irriguée (proche de l'ETM), les pertes de r e n d e m e n t s du témoin non irrigué varient de moins de 5 % (2007) à 50 % (2009), selon le retour ou non de la pluie à partir de l'épiaison. Q u e l l e p h a s e v a l o r i s e l e m i e u x l ' i r r i g a t i o n ? L essai 2009 de Pusignan disposait également de modalités d'irrigation intermédiaires (irrigation précoce, avant floraison, ou tardive à partir de floraison). L'irrigation tardive p e r m e t un meilleur r e n d e m e n t (+37 q/ha), avec une quantité d'eau apportée accrue (123 m m ) qu'une irrigation précoce (+19 q / h a pour 70 mm). Dans le cas présent, la densité d'épis restait systématiquement satisfaisante (� 430 épis/m2 pour Apache en modalités irriguées). Dans le cas de sols superficiels (60 m m ) conduisant à des déficits hydriques précoces, la densité et la fertilité des épis peuvent r a p i d e m e n t être mises à mal, sans capacité ultérieure de rattrapage : il est alors nécessaire dans ces situations d'intervenir plus tôt pour maintenir un potentiel de grains par m2, en faisant éventuellement le pari d'un retour des pluies en phase post-floraison. Jean-Charles DESWARTE (ARVALIS-Institut du végétal)

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