Université de Montréal La reconnaissance des aidants informels. Care, justice et vulnérabilité dans la famille. par Agnès Berthelot-Raffard (née Jeanne-Rose) Thèse de doctorat effectuée en cotutelle Département de philosophie Faculté des arts et sciences Université de Montréal et Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne UFR de Philosophie Thèse présentée à la Faculté des études supérieures de l’Université de Montréal en vue de l’obtention du grade de Philosophiæ Doctor (Ph. D.) en philosophie et à l’Université Paris I Panthéon Sorbonne en vue de l’obtention du grade de Docteur en philosophie Aout 2012. © Agnès Jeanne Rose, 2012. Université de Montréal Université de Montréal Faculté des études supérieures et postdoctorales Cette thèse intitulée: La reconnaissance des aidants informels : care, justice et vulnérabilité dans la famille. Présentée par : Agnès Berthelot-Raffard (née Jeanne-Rose) a été évaluée par un jury composé des personnes suivantes : Présidente-rapporteur Ryoa Chung (U de Montréal) Directeur de recherche (UdeM) Daniel M. Weinstock (U de Montréal) Co-directrice de recherche (Paris 1) Catherine Larrère (Panthéon-Sorbonne) Membre du jury (Paris 1) Sandra Laugier (Panthéon-Sorbonne) Examinateur externe Monique Lanoix (Appalachian State U) Représentant du doyen de la FES Denis Saint-Martin i Résumé. Dans les années 90, le virage ambulatoire a augmenté le maintien à domicile dans une période où, paradoxalement, la population est devenue vieillissante. Même si, cette politique permis une meilleure répartition entre les soins formels et informels, lorsque les familles sont confrontées longtemps à la maladie d’un de leurs membres, l’accroissement de la vulnérabilité des aidants est une conséquence réelle. En raison de la conscience du vieillissement de la population, certains politiciens se sont engagés à faire de l’aide informelle une thématique d’actualité. Cependant, il n’en est rien. Comment exprimer leur vulnérabilité et mettre en évidence qu’elle est un important enjeu de justice sociale ? Telle est la question centrale de cette recherche. Mon but est de montrer comment les politiques de prise en charge de la dépendance ont des conséquences sur les choix privés et, de cette manière, sur l'égalité des chances des aidants. Cette thèse explore la façon dont leur travail devrait être reconnu dans une société juste. Les personnes qui soignent leur enfant ou à un membre de leur famille handicapé ou vieillissant ont moins d’opportunités que ceux qui ne réalisent pas les tâches de soins. Une théorie de la justice adéquate devrait reconnaître ces désavantages comme des injustices. En particulier, elle devrait permettre aux aidants de choisir de soigner une personne dépendante. Cette thèse examine cette question. Dans la première partie, j’explore les enjeux moraux de l’aide informelle dans le but de dépasser les présupposés qui nuisent à la compréhension de cette thématique. La deuxième propose une réflexion politique pour montrer que la question n’est pas seulement enfermée dans la sphère domestique et qu’elle concerne la société. Elle pourrait être résolue autour d’une conciliation entre care et justice. Pourquoi le care devrait-il être le cœur de la justice ? Cette analyse ouvrira à un examen sur notre responsabilité de protéger les personnes vulnérables et à une réflexion sur la dépendance secondaire associée au travail de care. Mots-clés : aidants informels, justice, vulnérabilité, care, famille, politiques publiques, dépendance. ii Abstract In the 90's, ambulatory transfer increased care-giving at home in a period where paradoxically the population is ageing. Even though, this policy will allow a better distribution between formal and informal care, we must remain cautious on its actual consequences when families are confronted during a long term to a disease of one of its members. One real consequence is that the increased caregivers’ vulnerability. Due to the awareness of the aging population and the need for progress in research on neurodegenerative diseases, some politicians have committed to make of informal caregivers one topic of current interest. However, it is not so. How to express the vulnerability of caregivers and to emphasize that its overcoming represents an important social justice issue? Such is the key issue of this research. My goal is to demonstrate how public policies on dependency have consequences on private choice and by the way on caregiver's opportunity. This dissertation explores the way in which the labor of caregivers would be recognized in a just society. Caregivers who provide care for their own children, a disabled member of their family or older have less income and wealth, lower status, and fewer job opportunities than non-caregivers An adequate theory of justice should recognize these disadvantages as injustices In particular, it should allow caregivers to choose to take care of to a dependent person. I study this question in two parts. In the first section, I explore the moral issues of informal care in order to overcome assumptions that impede a proper understanding of this topic. The second part offers a political thought in order to show that this issue is not only confined to the domestic sphere and it relates to society. It is about reconciliation between care and justice that it could be resolved. Why care should be the heart of justice? This analysis opens a review of our responsibility to protect the vulnerable and questioning the secondary dependence associated with work done with these people. Keywords : caregivers, justice, vulnerability, care, family, public policy, dependency. iii Table des matières !"#$%"&' (' )*#+,-.+' ((' /0+,12$.+(10&' 3' !"#$%#&'()%*)%"# +# +"#$,#-.)/'0%"# 1# 2"#$%3#%(4%5*"# 6# !"#$%&'(()*#+,)#-.(./,#.0122.3+)#0)#2'#*)2'4./,#'.0',45'.0%"# 6# 7"#8/,4*)*#3+)#29'.0)#.,:/*;)22)#)(4#+,)#3+)(4./,#0)#<+(4.=)"# ># ?"#@/,0)*#+,#0*/.4#'+#&,7%#&/+*#*)(&)=4)*#2)#=A/.B#0)(#'C),4("# ># 8"#9:,(#0%#)7,;,<:"# !=# 45)6/7!8'3'9'61$,:$1(';<#'-(2-0+#'#10+=(;#'>$;0",-*;<#'?' 3@' !"#>%3)<'(#0%#:,#0.?%(0,(&%#%)#,<0%#<(@'7-%::%"# !A# !"!"#D,)#'&&*/=A)#E./;%0.='2)#F# !G# !"7"#H)*(#+,)#'&&*/=A)#(/=.'2)#F# 7I# +"#$B.?5<3%-%()#05#C#7.3%7;'<7#0B,<0%#@,-<:<,:%#D"# 22# 7"!"#D,)#(.4+'4./,#'+B#),<)+B#=/;&2)B)("# ?J# 7"7"#K9%=A)=#0)(#&*/C*';;)(#0)#(/+4.),#'+B#&*/=A)(#'.0',4("# J?# 2"#$,#;5:(.7,E<:<).#0%#:B,<0%#<(@'7-%::%"# 8A# ?"!"#K'#-+2,%*'E.2.4%#=/*&/*)22)#)4#&(1=A.3+)"# JG# 2"+"#F(%#353&%?)<E<:<).#3'&<,:%#%)#7%:,)<'((%::%"# 1+# G'(&:53<'(#H# 1I# 45)6/7!8'A' BA' C0<'D,-E(;<',<#F10#-*(;(+"'F1$,'-$+,$(&' BA' !"#J5:(.7,E:%3#%)#7%3?'(3,E:%3#H#5(%#K5%3)<'(#0%#:<-<)%"# A8# !"#7"#L*/B.;.4%#)4#2.E)*4%"# G?# +"#L%#:BM<:#,<-,()#N#:BM<:#,77'O,()#H#:%3#%@@%)3#05#C#?'5;'<7P357#D#,5)75<"# QI# 2"#R%3?'(3,E<:<).#%(;%73#,5)75<#%)#,5)'('-<%#7%:,)<'((%::%"# 6I# G'(&:53<'("# I6# iv 45)6/7!8'G' 3H3' I<'!"#$'21%<#+(:$<'9'$0<'#1;;(.(+$2<'F1;(+(:$<&' 3H3' !"#S5%::%#.)/<K5%#05#&,7%#T# !=+# !"!"#K9%4A.3+)#0+#&,7%M#+,)#%4A.3+)#0)#2'#(/22.=.4+0)#F# !N?# !"7"##O+',0#2'#(/22.=.4+0)#()#:'.4#;'4)*,'2.(;)"# !N6# +"#L.:<-<)%7#:%3#@7'()<U7%3#05#?':<)<K5%"# !+!# 7"!"#K)(#4*/.(#0.;),(./,(#0+#&,7%"# !77# +"+"#$,#7,)<'(,:<).#?7,)<K5%#05#&,7%"# !2!# G'(&:53<'("# !2Q# 45)6/7!8'@' 3GJ' C0<':$<#+(10''F1$,'+,1(#'<0K<$L'2<'K$#+(.<&' 3GJ' 3&'M<#'#$K<+#'F1$,';-'K$#+(.<'2(#+,(*$+(><'<0'#-0+"&' 3@3' !"!"#L%3#,&)%573#0%#3,().#?5E:<K5%"# !82# +"#R.&'(&<:<%7#:%#)7,;,<:#05#&,7%#,;%&#:%#C#;7,<#)7,;,<:#D"# !A!# 7"!"##PA/.B#/+#=.*=/,(4',=)(#F# !Q7# 7"7"#K'#=/,=.2.'4./,#4*'-'.25:';.22)#/+#2)(#;/1),(#0)#=/,('=*)*#+,#=A/.B"# !GI# 2"#$,#0<3&7<-<(,)<'(#?,7#,33'&<,)<'("# !62# ?"!"#K9'::'.*)#P/2);',"# !6I# G'(&:53<'("# !I=# 45)6/7!8'N' 3JA' 411F",-+(10'<+',".(F,1.(+"''F1$,'$0<'K$#+(.<'F-,'<+'2-0#';-'D-%(;;<&' 3JA' !"#$B,5)'('-<%#:<E.7,:%#-<3%#,5#0.@<"# !I8# !"!"#K'#:.=4./,#0)#29'+4/,/;.)#2.E%*'2)"# !>I# +"##$,#&7<)<K5%#0%#:,#0.?%(0,(&%"# +=6# 7"!"#K'#=*.4.3+)#0)#2'#=//&%*'4./,"# 7!N# 2"#$,#0.?%(0,(&%#H#5(#)%3)#?'57#:,#7.&<?7'&<).#7,V:3<%((%"# ++6# ?"!"#L/+*3+/.#0/.4R/,#*)-/.*#2)#&*.,=.&)#0)#*%=.&*/=.4%#F# 77># ?"7"##$)(#*'.(/,(#09%4'E2.*#2'#*%=.&*/=.4%#F# 7?7# ?"?"#H)*(#+,)#4*.',C+2'4./,#0)#2'#*%=.&*/=.4%#S#2)#0'5:<,"# 7J7# v G'(&:53<'(#H# +88# 45)6/7!8'B' A@O' I<'%#&'()"*)!"#$)+);-'>1(<'2P$0<'#1;;(.(+$2<'.10+,-.+$-;(#"<&' A@O' !"#$%3#,<0,()3#H#0%3#354%)3#0%#7%3?'(3,E<:<).#3'&<,:%"# +1=# !"!"#K'#0'5:<,#/+#2'#&*/B.;.4%#F# 7I!# !"7"#D,)#/E2.C'4./,#-/+2+)#&'*#2'#='+('4./,"# 7II# !"?"#H)*(#+,#&*.,=.&)#0)#0%&),0',=)#T#=/A%*),4#U"# 7Q7# +"#$%##07'<)#,5#&,7%##,5#&M57#0%#:,#453)<&%#:.O,:%"# +Q!# 7"!"#L/+*3+/.#:'+4R.2#+,#0*/.4#'+#&,7%#F# 7G7# 7"7"#D,#0*/.4#'+#&,7%#(+*#2)#;/0V2)#0+#T#0*/.4#W#2'#-.)#&*.-%)#U"# 7GQ# 2"#L5#07'<)#0BW)7%#3'<O(."# +68# ?"!"#K)(#(/.,(#(+*#2'#E'()#0)#(),4.;),4#*%:2%=A.("# 76I# ?"7"#K)#0)-/.*#0)#(/.C,)*#)4#2)#0*/.4#0)#(/.C,)*"# 76G# 410.;$#(10'9' AJN' !"#R%@'(0%7#:%#3X3)U-%#0%#3'<(3"# +I6# +"#L%3#?7,)<K5%3#%(#@,;%57#0%3#,<0,()3"# 2==# 2"#97').O%7#:,#3':<0,7<).#@,-<:<,:%#0,(3#:%#7%3?%&)#0%3#O.(.7,)<'(3"# 2=8# Q(*;(1E,-FR(<' (' ')00<L<'3#S# BB-# X,4*)4.),#'-)=#Y,,)RZ/&A.)#L'*),4M# BB-# ''''''''''')00<L<'A'9'' ' X,4*)4.),#'-)=#PA2/%#0)#Z'.,4)#8'*.)"' 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Chacun a su appuyer et diriger cette thèse exactement comme il convenait de le faire. Leur support administratif, méthodologique, théorique et humain fut très précieux et la complémentarité entre leurs deux méthodes de travail fut, d’un grand apport. Daniel Weinstock a été un accompagnateur exceptionnel. À ses côtés, je me suis toujours sentie accueillie, respectée, et remotivée. J’aimerais lui exprimer toute ma gratitude pour son écoute, ses conseils et son extrême attention à ma situation matérielle notamment par l’intégration aux groupes de recherches tels que le GRIPP et le MHERC. Je le remercie aussi pour la confiance qu’il m’a témoignée en me permettant de travailler à ses côtés deux années consécutives pour le cours d’éthique médicale PHI1968M auprès des étudiants de médecine. Cette expérience d’assistanat fut un véritable plaisir. J’y ai beaucoup appris. Malgré la distance géographique, Catherine Larrère m’a toujours apporté son soutien et sa disponibilité pour discuter de mon travail lors mes passages à Paris. Sans elle, la thèse que je dépose aujourd’hui n’aurait pas pu voir le jour. D’abord, en raison de son enthousiasme et de ses encouragements pour cette cotutelle. Ensuite, pour ses premiers commentaires sur le manuscrit aussi précis que critique qui m’ont aidée à acquérir plus de rigueur, de méthode, de vigilance ainsi qu’une plus grande volonté de cohérence et d’approfondissement critique. À l’Université de Montréal, je tiens plus particulièrement à exprimer ma gratitude à Peter Dietsch, qui, au travers de son séminaire, m’a permis d’approfondir certaines questions de justice sociale et a littéralement levé mes réticences envers la philosophie de l’économie. Je le remercie pour la qualité de nos échanges, son attention pour mes idées et projets. Je remercie également Christine Tappolet pour son séminaire sur l’autonomie. Qu’elle soit remerciée pour son agréable accueil au CRÉUM ainsi que pour les agréables airs d’opéra qui s’échappaient parfois de son bureau apportant une légèreté dans les après-midis de labeur doctoral. Ma reconnaissance s’adresse également à Ryoa Chung. J’ai eu le plaisir de l’assister pour le cours PHI 1968M. sa rigueur professionnelle alliée à sa grande passion pour ses étudiants font d’elle une professeure avec laquelle il est très agréable de travailler. Merci aussi à Pierre-Yves Néron et Dominic Martin pour leur cours d’introduction à l’éthique et de bioéthique pour lesquelles, j’ai été auxiliaire. viii Que Martin Blanchard et Pierre-Yves Néron, les directeurs adjoints successifs du Centre de Recherche en Éthique de l'Université de Montréal (CRÉUM) soient remerciés pour la place qui m’a été faite afin que je puisse venir y travailler. Je remercie les chercheurs et collègues que j'ai pu fréquenter au CRÉUM. Mes remerciements vont particulièrement à Nathalie Maillard pour nos échanges sur notre thématique commune de recherche, le partage commun d’expériences et l’amitié ; à Aude Bandini, pour son dynamisme et son humour sans nul autre pareil ; à Laurent de Briey et Martin Provencher qui se sont montrés intéressés à ma thématique de recherche. Il fut agréable de les côtoyer et de bénéficier de leur expérience. Le personnel des départements de philosophie à Paris 1 et Montréal furent d’une aide précieuse. À Paris 1, tous mes remerciements les plus chaleureux vont à Ramine Kamrane, à son professionnalisme et son dévouement. À Montréal, mes remerciements vont à Daniel Dumouchel, Lucille Gendron, Ève Fiset et Stéphanie Talliez. Hors du département, mon itinéraire a été considérablement bonifié grâce à deux séjours de recherches déterminants. Mon paquebot s’amarra tout d’abord à Hambourg au printemps 2009. Ce séjour fut aussi merveilleux que décisif. Je tiens à remercier les membres de l’Institut für Medizinische Soziologie de l’Universitätsklinikum Hamburg-Eppendorf et tout particulièrement à Hanneli Doehner, la directrice de l’Institut et coordinatrice du projet paneuropéen EuroFamCare et à Susanne Kohler pour leur accueil et leur encadrement, la confiance qu’elles m’ont témoignée en me permettant d’accéder aux données confidentielles de l’enquête ainsi que le temps qu’elles m’ont consacré. Mes remerciements s’adressent également à Aruschan Wartumjan pour son aide logistique ; à Anne Koppenburger pour son amitié. Enfin, ce séjour n’aurait pas eu la même saveur sans Manuela Peifer, ma merveilleuse colocataire, depuis devenue une amie. La joie des escales me mena également à l’Oxford Institut of Population Ageing de l’University of Oxford, concrétisant ainsi un rêve que je n’aurais jamais osé rêver. Le séjour durant le semestre d’hiver 2011 fut des plus enrichissants. Je salue tout particulièrement Andreas Hoff, de m’avoir encouragée à venir séjourner à Oxford. Je le remercie pour son séminaire intensif sur le vieillissement, auquel il m’a été donné de participer, qui m’a permis de découvrir les théories sociologiques sur l’ambivalence générée par des situations d’aide informelle. Je remercie vivement Jaco Hoffman, pour sa grande générosité, son accueil des plus sympathiques et son extrême attention au bien-être des visiteurs de l’OIA. Les échanges constants que nous avons eus ont été des plus précieux et nul doute qu’ils m’ont permis de progresser encore dans mon étude. Que Sarah Harper, George Leesson, Kenneth House, Debbie Adler et Angelika Kaiser soient également remerciés ainsi que les autres Visiting Fellow, Pernille Tufte, Anna Saakian. Nunzio Mastrorocco, Christian Heidl ainsi que les membres permanents de l’OIA, Nana Nanitashvili Lockett et Josh Tzeng. Enfin, le séjour à Oxford a été bonifié par le soutien et les conseils de Adam Swift. Je lui suis très reconnaissante pour son temps, la qualité de son accueil lors de mon séjour à Oxford et la
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