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Preview Avertissements Agricoles - Pomme de terre - Picardie - 2007 - 5

Bulletin Technique des Stations d'Avertissements Agricoles n°4 du 15 mai 2007 - 4 pages vis à vis du mildiou du feuillage est un critère P h é n o l o g i e essentiel pour limiter le nombre de traitements. Les notes du CTPS donnent une indication i Les stades s'étalent de la levée à 15-20 cm. sur la résistance des variétés, toutefois cette tolérance évolue dans le temps. Des essais de comportement implantés par les SRPV, FREDON et ARVALIS-Institut du végétal M i l d i o u l'ont mis en évidence. Il convient donc de Situation sanitaire réagir en fonction de ces évolutions. En région, nos essais variétaux conduits Dans le cadre des mesures prophylactiques, depuis 1998 sur le site du Paraclet, ont permis les observations se font sur tas de déchets. d'établir un classement régional (variété On y observe une végétation développée. sensible, intermédiaire et résistante), en Les premiers symptômes de mildiou ont fait fonction de leur résistance au mildiou sur leur apparition sur cette végétation feuillage. abondante. On recense des cas sur la bordure maritime (Ponthoile) et dans le Pas de Calais La sensibilité sur feuillage n'est pas corrélée (secteur de Bapaume). Il est temps d'agir. à la sensibilité sur tubercules. On observe également de très nombreuses repousses de pommes de terre sur toutes les L'environnement de la parcelle cultures de la rotation (voir lutte contre les C est un autre critère essentiel quel que repousses dans le bulletin précédent). Elles soit le stade de la pomme de terre (à partir de peuvent servir de relais pour contaminer les 50% de levée de la culture). Les tas de déchets, parcelles. Quelques cas de mildiou ont déjà les repousses ainsi que les jardins particuliers été repérés sur des repousses notamment (avec symptômes de mildiou) proches de la dans les secteurs de Marcelcave et de Laon. parcelle de pomme de terre constituent une source d'inoculum primaire. La surveillance des sources de Le spores sont véhiculées par la pluie et le contaminations primaires (tas de déchets et vent (la distance parcourue par une spore repousses) est primordiale pour raisonner peut atteindre 1 km) et contaminent les la première intervention. premières levées en parcelle. La présence de mildiou dans l'environnement entraîne une anticipation de la protection M i l d i o u s u r ta Mettre en oeuvre une gestion efficace fongicide quelle que soit la variété. des tas de déchets d e d é c h e t s e t Le risque épidémiologique simulé par le Le raisonnement de la lutte contre le mildiou modèle, par micro-région r e p o u s s e s s'appuie sur une prophylaxie efficace. Dans Un de nos modèles, Guntz-Divoux, nous le cas présent, il est important de surveiller et indique la succession des générations de de détruire les tas de déchets. mildiou. Les différentes expérimentations G é r e r l e s t a s menées nous ont permis de coupler ces Gérer la première intervention données de modèle avec la sensibilité variétale. d e d é c h e t s -Variétés sensibles: la 1 ère intervention est fongicide à réaliser avant la sortie de taches de la 3ème génération ce qui correspond à un indice de D é b u t d e 3 è m La décision de traitement est prise en fonction risque de 97 sur MILPV de plusieurs critères : -Variétés intermédiaires: la 1ère g é n é r a t i o n � la sensibilité variétale, intervention est à réaliser avant la sortie de � l'environnement de la parcelle : la taches de la 4ème génération ce qui d a n s c e r t a i n s présence d'inoculum primaire sur tas de correspond à un indice de risque de 127 sur s e c t e u r s déchets, jardins particuliers, MILPV � le risque épidémiologique par micro- -Variétés résistantes: la 1 èreintervention région, est à réaliser avant la sortie de taches de la � les prévisions météorologiques. 5ème génération ce qui correspond à un G e s t i o n d e s indice de risque de 157 sur MILPV La sensibilité variétale Ces critères de décision sont valables à | e f f l u e n t s La prise en compte de la tolérance vanétale condition que l'environnement soit sain. Les prévisions météorologiques Sensibilité de quelques variétés au mildiou Les interventions .seront réalisées avant toute période d'hygrométrie saturante trop longue (pluie, brouillard) surtout par température Variétés Variétés Variétés douce. sensibles i n t e r m é d i a i r e s résistantes Le bilan des dernières années montre que A g a t a Calla Bondeville les gains de traitement (s'ils sont possibles) Bintje C e n t a u r e E d e n sont plus faciles à réaliser en début de campagne. Il est donc impératif de raisonner C a l g a r y E l k a n a Hinga cette première intervention. L a d y Cristal Juliette I n n o v a t o r I n o v a O l e v a K a r d a l Le coin des modèles K a p a t h V e n d e ! S a m b a M a g n u m D'après Guntz-Di voux, la majorité des postes R u s s e t B u r b a n k S a t u r n a N aturella climatiques enregistrent une deuxième Turbo génération en cours. Une troisième génération est enregistrée à Attilly, Inval et Saint Just en Chaussée avec des sorties de taches prévues pour le 20 ou le 22 mai. Quelques postes sont encore à la première génération (voir tableau). Situation épidémiologique poste par poste (d'après Guntz-Divoux) Préconisations Avant toute prise de décision, prenez en compte l'état sanitaire de l'en vironnement. , , Date prévue de Indice de Postes climatiques G é n é r a t i o n . r . sortie de tache risque »Variétés résistantes et intermédiaires Amiens 1 16 mai 37 en absence de symptômes de mildiou sporulants dans l'environnement: Assainvillers 1 16 mai 37 A ucune intervention fongicide ne sejustifie A ttilly 3 20 mai 93.5 à ce jour. Beines 1 16 mai 37.5 � Variétés sensibles : Bernaville (M F) 2 16 mai 68 - Parcelles levées à 50% au minimum, situées dans les secteurs enregistrant une Braine (M F) 1 15 mai 37 3ème génération: Coucy-la-Ville 2 22 mai 61 La première intervention fongicide est à prévoir avec un contact simple avant les Ebouleau 2 22 mai 61 dates prévues de sorties de taches. Epehy (M F) 2 16 mai 67 - Parcelles levées à 50% au minimum, Etrepagny (76) 2 16 mai 67 situées dans les secteurs en absence de Forte 2 2 0 mai 63 symptômes de mildiou soorulants dans l'nvironnement: Froidmont 2 22 mai 61 Aucune intervention fongicide ne se justifie H é ris s art 1 16 mai 37 à ce jour. Inval (Abbeville) 3 22 mai 91 � En cas de présence de mildiou dans La Houssoye 2 16 mai 68.5 l'environnement (tas de déchets ou M arcelcave 1 17 mai 36.5 repousses), toutes variétés confondues: Intervenez dès que possible sur les parcelles M a r c h a i s 2 16 mai 67.5 et faites gérer les tas de déchets. St Just en C h a u s s é e 3 22 mai 91 Roye (Solente) 2 22 mai 61 Vau ville rs 2 22 mai 61 M I L P V Verdilly 2 20 mai 63.5 V ous pouvez encore vous abonner à MILPV, Vervins (M F) 1 15 mai 38 Outil d ' Aide à la Décision pour le mildiou de Vic sur Aisne 2 22 mai 60 la pomme de terre. Ce logiciel vous permet de raisonner la Villeroy (77) 2 15 mai 90 protection parcelle par parcelle et d'assurer la Villiers le Sec (95) 2 22 mai 60 traçabilité de vos itinéraires techniques. Pour tout renseignements, contactez le SRPV Vron ( M F ) 2 15 mai 68 au03.22.33.55.97. T r a i t e r a u m e i l l e u r m o m e n t a v e c u n p u l v é r i s a t e u r p a r f a i t e m e n t r é g l é V E R I F I E R LA Q U A L I T E D E L A P U L V E R I S A T I O N Utiliser un pulvérisateur -Traiter de façon h o m o g è n e toute la parcelle : démarrage de « contrôlé » et parfaitement réglé traitement, courts tours, raccordement de rampe. afin de limiter les effets s u r -Traiter quand les plantes sont "réceptives" : bonne hygrométrie, l ' e n v i r o n n e m e n t absence de vent, température modérée, temps poussant. -respecter les zones de non-traitements ( Z N T ) réglementées pour les produits T R A I T E R S I N E C E S S A I R E E T E N B O N N E C O N D I T I O N Il s'agit d'intervenir en fonction du risque épidémique (juste avant chaque contamination grave), de la sensibilité des variétés, de l'environnement et de certaines pratiques culturales n o t a m m e n t l'irrigation. L e s A v e r t i s s e m e n t s A g r i c o l e s @ d e s S e r v i c e s d e l a P r o t e c t i o n d e s V é g é t a u x et/ou les s y s t è m e s d e c o n s e i l s à l a p a r c e l l e (associant prévisions par les modèles épidémiologiques et situation sanitaire de la micro région) s o n t i n d i s p e n s a b l e s . � D a t e de la p r e m i è r e - La décision de traitement est prise en fonction de la sensibilité intervention variétale, selon les Avertissements Agricoles® de la Protection des Végétaux et/ou les systèmes de conseil à la parcelle, ou si l ' i n o c u l u m p r i m a i r e est constaté dans l'environnement sur tas de déchets, jardins particuliers ou cultures bâchées. - Le stade de développement de la plante n'est pas un critère fiable de décision de déclenchement du premier traitement - En zones de primeurs, du fait de la diversité de situations, il convient de se reporter aux avis du Service de la Protection des Végétaux local ou sur constat de mildiou dès le débâchage. � P h a s e é p i d é m i q u e - Les m o d è l e s é p i d é m i o l o g i q u e s (Guntz Divoux, Milsol, ...) ou systèmes de conseils à la parcelle c o m m e M I L P V @ par exemple, permettent de simuler l'épidémie et donc d'en déduire les meilleures dates d'intervention. Ils permettent d'éviter certains traitements en absence de risque. M a i s ils doivent toujours être complétés par des ' observations de terrain. T E N I R C O M P T E D E L A S E N S I B I L I T E V A R I E T A L E Les différents systèmes de conseils prennent en c o m p t e la sensibilité variétale. - La prise en compte de la tolérance variétale vis à vis du mildiou du feuillage est un critère essentiel pour limiter le n o m b r e de traitements - La sensibilité sur feuillage n'est pas corrélée à la sensibilité sur tubercules, pour les variétés très tolérantes sur tubercules quelques traces de mildiou en fin de saison sur feuillage auront peu d'incidence sur la qualité de la récolte. - Les notes du C T P S donnent une indication sur la résistance des variétés, toutefois cette tolérance évolue dans le temps. Des essais de comportement implantés par plusieurs S R P V , F R E D O N et A R V A L I S - Institut du végétal l'ont mis en évidence. Il convient donc de réagir en fonction de ces évolutions. L a g e s t i o n d e s e f f l u e n t s p h y t o s a n i t a i r e s Problématique L'arrêté du 12 septembre 2006 relatif à l'utilisation des produits phytosanitaires encadre désormais la gestion des effluents phytosanitaires afin de limiter les risques de pollution ponctuelle. Certaines règles présentées cet hiver au cours de réunions, dans les journaux agricoles, suscitent encore de nombreuses questions auprès de nos services. Qu'en est-il ? Il faut d'abord préciser ce que l'on entend par « effluents phytosanitaires ». Il s'agit principalement des fonds de cuve, c'est à dire du surplus de bouillie restant dans la cuve du pulvérisateur y compris le volume mort contenu dans les rampes et la pompe, mais aussi des eaux de nettoyage extérieur du pulvérisateur, et de tout matériel ayant été en contact avec les produits phytosanitaires. Il peut s'agir également d'effluents liquides ou solides issus des dispositifs de traitement des eaux chargées en phytosanitaires (ex. contenu d'un biobac). Ces effluents phytosanitaires sont considérés comme des déchets dangereux qu'il faut gérer dans des conditions appropriées afm d'éviter les effets préjudiciables sur l'environnement. Le producteur de déchets, c'est-à-dire l'exploitant agricole est responsable du déchet jusqu'à son élimination. Comment gérer au mieux ces effluents phytosanitaires ? il taut bien sur privilégier la gestion de ces effluents au champ. L objectif est d éviter le retour sur le corps de ferme de fonds de cuve concentres difficiles à gérer et qui sont fréquemment à l'origine de pollutions ponctuelles. Une première dilution au 1/6 du fond de cuve Quelle que soit la solution retenue, un premier rinçage au champ du fond du cuve est un préalable indispensable, puisque c'est dans le sol que les matières actives se dégradent. Les possibilités de gestion des effluents au champ se développent aujourd'hui avec des pulvérisateurs équipés de cuve de rinçage importantes. Encore faut-il s'organiser pour limiter au maximum le volume du fond de cuve en fin de traitement, et être en mesure de commencer les procédures de dilution avec un pulvérisateur quasiment vide. Cela suppose bien sûr une grande rigueur dans la conduite des chantiers de pulvérisation (connaissance précise des surfaces et des volumes de bouillie nécessaire). Pour la première dilution, l ' arrêté du 12 septembre 2006 précise que le fond de cuve doit être dilué avec un volume d'eau claire au moins égal à 5 fois le volume du fond de cuve. On aboutit donc à une première dilution au 1/6 du fond de cuve. Diluer en 2 ou 3 fois, voire plus... La dilution séquentielle permet d'optimiser le volume d eau claire nécessaire a 1 abaissement de la concentration en produit du tond de cuve. Pratiquement, cette procédure peut paraître assez fastidieuse car elle oblige à descendre du tracteur pour effectuer le transfert d'eau de la cuve de rinçage vers la cuve principale. Elle permet néanmoins de revenir avec un pulvérisateur propre en ferme et de limiter au strict minimum les procédures supplémentaires de rinçage sur le corps de ferme. Volume du fond de cuve après désamorçage 30 litres 30 litres 30 litres Capacité de la cuve de rinçage 150 litres 250 litres 350 litres Nombre de séquence de rinçage 1 2 3 Premier rinçage 150 litres 150 litres 150 litres Deuxième rinçage ; 100 litres 100 litres Troisième rinçage ; ; 700 litres A l'issue de ce rinçage au champ, ^ 26 110 la concentration finale du fond de cuve a été divisée par : . A l'issue de ce rinçage au champ,la concentration finale du fond de cuve a été divisée par : La mise en 9uvre de la démarche de rinçage prioritairement au champ suppose avant tout une adaptation des outils de travail (adaptation de buses rotatives pour rincer intérieurement la cuve, présence d'une cuve d'eau claire suffisante, éventuellement système automatique de dilution séquentielle), et une formation des personnes en charge de la pulvérisation aux bonnes pratiques de pulvérisation. A noter que si tous ces impératifs sont effectivement réunis (fond de cuve limitée et cuve de rinçage suffisante), l'arrêté du 12 septembre 2006 autorise la vidange au champ du fond de cuve (sur la parcelle venant d'être traitée), à condition d'avoir divisé par au moins 100 la concentration en substance active du fond de cuve (exemple de la 3 colonne du tableau ci-dessus) et de respecter certaines règles de distances par rapport aux points d'eau.. Le traitement à la ferme des effluents phytosanitaires : Si les caractéristiques de votre pulvérisateur ne permettent pas d'aboutir à une gestion complète de ces effluents phytosanitaires « au champ » (c'est à dire jusqu'à la possibilité de vidange au champ avec une dilution minimale au 1/100), l'arrêté du 12 septembre permet la mise en 9uvre à la ferme de dispositifs de traitement des effluents phytosanitaires. Les effluents issus de ces dispositifs de traitement ne sont épandables au champ que si le dispositif de traitement est reconnu par le Ministère de l'Ecologie et du développement Durable. Le biobac, également appelé lit biologique, est pour l'instant le seul dispositif reconnu en système de grandes cultures. Ce dispositif (1) repose sur le pouvoir de dégradation des effluents par l'intermédiaire des bactéries et champignons naturellement présents dans le sol de vos parcelles. Pour que ce dispositif fonctionne correctement, il faut toutefois n'introduire dans le biobac que des effluents préalablement dilués, ce qui suppose d'avoir déjà effectué un ou plusieurs rinçages au champ. La présence d'un biobac sur le corps de ferme permet également le traitement des eaux de lavage extérieur du pulvérisateur. Enfin, si aucune de ces solutions n'est possible, il reste toujours la possibilité de faire éliminer vos effluents phytosanitaires par un centre de traitement spécialisé (filière agrée Déchets industriels Spéciaux). En offrant aux agriculteurs toute une panoplie de solutions pour éliminer en toute sécurité leurs effluents phytosanitaires au champ ou à la ferme, l'arrêté du 12 septembre 2006 permet enfin de réaliser des avancées significatives en matière de prévention des pollutions ponctuelles. (1) Pour tout renseignement sur ce type de dispositif, consultez les sites suivants : http://www.ecologie.gouv.fr/L-elimination-des-effluents.html http://www.ecologie.gouv.fr/Bulletin-officiel-No-5-du-15-mars,7900.html? var recherche=Bulletin%20officiel (Consulter BO du 15 mars - Texte 34/35 page 363 à 388 - Notice du biobac page 37 là 373) 1

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