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Preview Avertissements Agricoles - Grandes cultures - Poitou Charentes - 2004 - 22

Bulletin Technique n° 22 du 11 Août 2004 - 3 pages M A I S C O L Z A P y r a l e D é s h e r b a g e La note nationale figure pages 2 et 3. La nymphose n'a que légèrement pro- P r o c h a i n b u l - gressé ces derniers jours ; il en est de En complément, il est précisé que l e t i n f i n a o û t - m ê m e pour le nombre de papillons obser- d'autres plantes ne peuvent être maîtri- vés en boîtes d'élevage et en piégeage au sées actuellement, il s'agit notamment d é b u t s e p t e m - champ. de l'orobanche rameuse (Phelipeae ra- b r e s e l o n l ' a c - mosa), parasite des racines du colza Les indications du précédent bulletin présent depuis plusieurs années dans concernant les maïs spéciaux sont con- tualité certains secteurs de sol argilo-calcaire firmées. superficiel (Saint Jean d'Angély....). Compte-tenu des observations biologi- Même si l'incidence de l'orobanche est ques récentes et des conditions climati- restée limitée cette année dans ces sec- ques, la période d'intervention peut-être teurs, probablement en raison de condi- décalée de quelques jours. tions climatiques particulières (canicule de l'été 2003 et printemps 2004 assez froid), le risque de dégâts reste important pour les prochaines années. E N V I R O N N E M E N T T O U R N E S O L L u t t e c o n t r e l e s p o l l u t i o n s La culture est globalement saine mais l i é e s a u x p e s t i c i d e s nettement affectée par la sécheresse Voir communiqué de presse du 12 juillet dans certains secteurs. 2004 (page 3). A l b u g o Les symptômes caractéristiques de cet- te maladie (décolorations diffuses face supérieure des feuilles puis cloques) sont C O L Z A apparus tardivement fin juin-début juillet. En général, le pourcentage de plantes D é s h e r b a g e : concernées est restée faible et l'albugo Note nationale n'a pas progressé. pages 2 et 3 S c l é r o t i n i a d u c o l l e t Cette maladie a été observée avec une très faible fréquence dans les situations favorables (sols profonds...) et n'a pas affecté le peuplement de façon significa- tive. D é s h e r b a g e herbes (géraniums, bromes....) N i m b u s : en post-semis/pré-levée, Toujours pas de nouveautés ... Lutte chimique bonne efficacité sur alchémille, an- En éliminant la concurrence des adventi- Trifluraline : en pré-semis incorporé de thémis, capselle, coquelicot, gaillet, ces, le désherbage est un élément im- 6 à 8 cm de profondeur, traitement de matricaire, sysimbre, véronique et portant de la bonne implantation du col- base (peu coûteux) dans de nombreuses pâturin. za. parcelles pour éliminer les adventices Centium : en post-semis/pré-levée, La connaissance de la flore probable des fréquemment rencontrées (coquelicot, vé- bonne efficacité sur sysimbre, cap- parcelles est importante. Si la flore clas- ronique, vulpin....) selle, laiteron, coquelicot, véronique, sique (capselle, coquelicot, gaillet, ma- Napropamide : en pré-semis incorporé passerage, ammimajus, gaillet, mou- tricaire, véronique) est globalement bien de 2 à 3 cm de profondeur, bonne effica- ron des champs. maîtrisée par les herbicides actuels, cité sur matricaire et géraniums (sauf le P r o g r a m m e de d é s h e r b a g e d'autres plantes sont plus difficilement géranium mou). Sauf dans le cas de rotation longue combattues (géraniums, sanve, ravenel- Butisans S : en post-semis/pré-levée ou ou un produit unique peut s'avérer le). Enfin, pourcertaines adventices (ca- post-levée précoce, bonne efficacité sur suffisant, en général un programme à lépine, caméline), il n'yatoujours pas de alchémille, anthémis, capselle, coqueli- plusieurs applications permet de produit efficace. Il faut donc prendre en cot, matricaire, véronique, pâturin et vul- mieux maîtriser l'enherbement. compte cette flore au moment du désher- pin. Quelques exemples de programmes : bage des autres cultures de la rotation. Novall : en post-semis/pré-Ievée ou Dost- La réussite du désherbage passe par la levée précoce, bonne efficacité sur Produits utilisables sur colza combinaison de plusieurs moyens de alchémille, anthémis, capselle, lutte notamment en présence d'adventi- gaillet, matricaire, véronique et vul- Noni du Dosage matières Prix en ces difficiles à détruire (crucifères et pin. P homologuées Doses actives (gll) euros/1 (I/ha) Qéraniums ). Axter : en post-semis/pré-Ievée. Lutte agronomique Ne s'utilise jamais seul. En pro- Treflan 2,5 480 trifluraline 4 - Le faux semis permet d'assurer l'élimi- gramme avec de la trifluraline (2.51 Devrinol FI 2,2 à 2,8 450 napropamide 18 nation d'une partie des mauvaises her- de produit formulé en pré-semis bes et repousses des cultures. avec incorporation), bonne efficaci- Butisan S 2,5 500 métazachlore 34 - Une levée précoce, rapide et homogène té sur alchémille, anthémis, coque- favorise la concurrence du colza vis-à-vis licot, capselle, gaillet, géraniums Novall 2 5 140000 qmuéinamzaécrhalco re + 34 des mauvaises herbes. disséqué, sysimbre, véronique, ray- - Le labour et l'allongement des rotations grass et vulpin. Axter 2 0 5600 0c ldoimmaéztaocnhel ore + 32 limitent la progression des adventices. Colzor trio : en post-semis/préle- 300 clomazone + - L'introductiondes cultures de printemps vée, bonne efficacité sur alchémille, Colzor Trio 4,0 187,5 dimétachlore + 20 freine également l'extension des adventi- capselle, coquelicot, gaillet, géra- 1 187,5 napropamide ces à germination automnale nium à feuilles rondes et disséqué, Nimbus 3 0 250 métazachlore + 27 33 clomazone - Attention au travail simplifié du sol qui matricaire, passerage, sysimbre, favorise à terme certaines mauvaises véronique et vulpin. Centium 0,33 360 clomazone 145 * attention variétés sensibles dose maximale = 3,5 I/ha - R e s p e c t de l'environnement : cer- écartement de 50 cm et le binage est Quelques rappels : - B o n n e application de la triflurali- taines matières actives présentent un réalisé à l'automne (entre le stade B4 et ne : cet herbicide de la famille des risque non négligeable de transfert vers B10 du colza). toluidines inhibe la division cellulaire les eaux. Il convient d'éviter de traiter Les premiers résultats sont assez en- des graines en germination et doit donc, avec les produits contenant du métaza- courageants : dans 5 situations le binage pour empêcher la levée des adventices, chlore et de la trifluraline à proximité est équivalent, voir légèrement supérieur être entièrement mélangé à la terre. des fossés et cours d'eau. au désherbage chimique avec un plus sur Par ailleurs, il est volatile et sensible à les graminées et repousses de céréales. la lumière ; efficace sur graminées et Le binage du colza : Cette étude sera reconduite en 2005 afin dicotylédones annuelles, sa persistan- Depuis 2 ans, nous testons I interet du d'obtenir plus de références mais globa- ce d'action dans le sol est d'environ 3 binage mécanique seul en comparai- lement on peut déjà conclure que plus mois. P o u r obtenir une efficacité son avec un programme de désherbage le binage est réalisé tôt, meilleure est optimale, la trifluraline doit être chimique classique : 7 essais ont été l'efficacité. appliquée juste avant le s e m i s et réalisés sur 4 régions (4 en Bourgogne, surtout être incorporée d a n s les 24 1 en Franche-Comté, 1 en tiède France h e u r e s qui suivent le traitement (sur et 1 en Picardie. Ces essais sont im- 6 à 8 c m de profondeur). plantés sur des colzas semés avec un C o m m u n i q u é d e p r e s s e d e M o n s i e u r l e M i n i s t r e c h a r g é d e l ' A g r i c u l t u r e e t d e M o n s i e u r l e M i n i s t r e c h a r g é d e l ' E n v i r o n n e m e n t Renforcer la lutte contre les pollutions liées aux pesticides Hervé GAYMARD, ministre de l'Agriculture, de l'Alimentation, de la Pêche et des Affaires Rurales (MAPAAR) et Serge LEPELTIER, Ministre de l'Ecologie et du Développement Durable (MEDD) ont pris connaissance du sixième bilan sur la contamination des eaux par les pesticides de l'Institut Français de l'ENvironnement (IFEN). Réalisé annuellement depuis 1998 à la d e m a n d e du Ministre de l'Ecologie et du Développement Durable, la publication de ce rapport 2004 porte sur les résultats d'analyses d e s eaux pour 2002. Le bilan présenté par l'IFEN confirme qu'en 2002, d e s pesticides sont présents d a n s 75 % d e s stations c o n c e r n é e s en eau de surface et 57 % en eaux souterraines. Ces résultats démontrent tout l'intérêt du plan d'actions de lutte contre les pollutions liées aux pesticides menées depuis plusieurs années par le MAPAAR et le MEDD et dont les principales actions sont les suivantes : - la mise en place d'une taxe (TGAP) sur les produits phytosanitaires à usage agricole, au taux croissant en fonction de la toxicité des substances. Cette mesure vise à encourager l'utilisation d e s produits m o i n s toxiques ; - le suivi et le renforcement de programmes d'actions définis dans chacun des 208 bassins versants identifiés c o m m e prioritaires. Ils représentent 5 millions d'ha et concernent les ressources en eau potable de 7,5 millions d'habitants ; - l'amélioration des pratiques d'utilisation des produits phytosanitaires dans les zones agricoles et non agricoles ; - la mise en place de b a n d e s d'herbe localisées le long de cours d'eau pour réduire la contamination des eaux superficielles ; - la mise en place d'une filière de récupération d e s emballages vides et d e s produits phytosanitaires non utilisés par la société ADIVALOR. Ces plans d'actions sont également marqués par une augmentation significative du n o m b r e de contrôles d e s pesticides (stocks et application) réalisés sur le terrain par les agents des services régionaux de la protection des végétaux des directions régionales de l'agriculture et de la forêt (300 en 2000, 1 600 en 2001, 3 000 en 2002, 3 500 en 2003 et un objectif de 5000 en 2004). De nouvelles actions seront présentées à l'automne 2004 dans le cadre du programme interministériel de lutte contre les pollutions. Les 5 orientations de ce programme seront : - sécuriser la mise sur le marché et l'utilisation des produits phytosanitaires ; - renforcer les actions pour faire évoluer les pratiques (agricoles et non agricoles) ; - renforcer les actions dans les DOM ; - améliorer la connaissance de l'usage des produits phytosanitaires, - lancer une campagne de communication notamment vis-à-vis des professionnels. Enfin, à la suite du débat sur la réforme de la politique de l'eau, m e n é e au cours de l'année 2003, Serge LEPEL TI ER présentera, avant la fin de l'année 2004, un projet de loi sur l'eau et les milieux aquatiques qui inclura des m e s u r e s relatives à un meilleur u s a g e des pesticides et à la prévention d e s pollutions de l'eau. L'avant-projet de loi, actuellement mis à la concertation, prévoit notamment de mettre en place des programmes d'action, par sous-bassin versant, visant à définir et accompagner des pratiques agricoles limitant les transferts vers le milieu naturel. Ces programmes seront financés par les agences de l'eau. L'avant-projet prévoit également que soit progressivement mis en place un dispositif de contrôle d e s pulvérisateurs agricoles ; la normalisation des appareils neufs est également à l'ordre du jour. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter les sites Internet www.agriculture.gouv.fretwww.ecologie.gouv.fr

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