B U L L E T I N N ° 2 3 D U 1 5 D E C E M B R E 1 9 9 2 C E R E A L E S : P U C E R O N S : Arrêt du vol depuis le 8 N o v e m b r e . Risque p o u r les semis a v a n t le 15 O c t o b r e . M A L A D I E S : stratégie 1993 R A P P O R T D ' E X P E R I M E N T A T I O N S P V N O R D 1 9 9 2 E N V E N T E R E U N I O N N A T I O N A L E L E G U M E S à L O O S - E N - G O H E L L E les 27 et 28 J A N V I E R 1993 Protection phytosanitaire R e n s e i g n e m e n t s : 2 1 . 2 8 . 2 7 . 2 7 ( d e m a n d e r D a n y o u Nathalie) C E R E A L E S � P u c e r o n s vecteurs de la j a u n i s s e : L e vol ne s'est pas poursuivi au-delà du 8 N o v e m b r e , donc les semis tardifs ne sont pas concernés. C o m p a r a i s o n avec les a n n é e s p r é c é d e n t e s A N N E E 1985 1 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1 Novembre 1ère Déc. 14 36 62 6 52 5 5 1 i . . - 33 1 Novembre 2ème Déco 3 10 4 - 2 1 30 1 42 1 1 0 1 1 P a r contre, les pluies ininterrompues sur tout le mois de N o v e m b r e ont pratiquement interdit toute intervention insectiçide et herbicide. Il y a d o n c danger de jaunisse pour toutes les céréales semées avant le 15 O c t o b r e et non traitées. E n absence de gelées importantes cet hiver, on pourrait retrouver une situation a n a l o g u e à 1989 où les pucerons s'étaient multipliés pendant tout l'hiver. O n estime qu'il faut plusieurs jours avec des gelées d'environ - 7 ° C au sol pour détruire une population de pucerons. � P r é c o n i s a t i o n : En terre légère, si le climat à venir p e r m e t un certain ressuyage, il faudra tenter d'intervenir avec un insecticide m ê m e pendant l'hiver, surtout s'il fait d o u x (semis avant le 15 Octobre). En profiter pour intervenir avec un herbicide, de préférence antidicot de contact (FIRST, E X E L D + F 9 X P R O D + , A L L I E , G R A T I L etc...). A v e c les isoproturons, il y a risque de phytotoxicité si des gelées brutales surviennent dans les 8 jours. Sur forte population de vulpins, les interventions hivernales sont possibles avec P U M A S + huile, sans n s q u e de phytotoxicité (température � 0 ° C ) . 1 - réaliste. F O N G I C I D E S C E R E A L E S . . . Q U E L L E S T R A T E G I E P O U R 1 9 9 3 ? A v e c la modification d u contexte é c o n o m i q u e , quelle stratégie d e lutte f o n g i c i d e p e u t - o n p r o p o s e r p o u r la p r o c h a i n e c a m p a g n e ? � D u r e n d e m e n t a u x c o û t s d e p r o d u c t i o n Les agriculteurs, compte tenu de la réforme de la PAC et de leurs préoccupations actuelles, feront des choix de bon sens. En effet, leurs objectifs économiques, différents selon les structures de production, les régions, la collecte, etc..., les conduiront ici à privilégier les rendements, là à rechercher la meilleure marge brute... Mais il est une constante en protection des cultures : l'efficacité des traitements, et par conséquent leur rentabilité, est conditionnée par le respect des quelques principes et règles de base suivants. � A m a l a d i e s f a i b l e s , n u i s i b i l i t é l i m i t é e Cette approche, en plus de la situation économique actuelle, résulte également de la faible pression parasitaire enregistrée ces dernières années. Dans ce contexte de faible nuisibilité des maladies, la tentation est forte de conclure que les maladies sont moins nuisibles, donc que des programmes "allégés" seront suffisants. Malheureusement, raisonner sur le passé n'a jamais permis de prévoir l'avenir. La seule conclusion que l'on puisse tirer des toutes dernières années est qu'en l'absence de maladies, les écarts de rendement sont faibles et que si 1993 voit le retour de la rouille jaune ou de la rouille brune ou d'une forte pression de septorioses, il faudra revoir la protection à la hausse ! � G é r e r l a p r o t e c t i o n L'évolution de la pression parasitaire dépend largement des conditions climatiques que nous sommes incapables de prévoir à plus de quelques jours. Il taut donc prendre des décisions à un instant donné en fonction de la situation (réseaux d'observation et de référence, laboratoire et modèles), de l'évolution probable du parasitisme (modèle de prévision) et de la nuisibilité qui risque d'en découler. En fonction des pertes potentielles, la décision se fera en terme de "traitement" ou "non traitement" et aura pour objectif de régler le problème de façon durable par l'application d'une dose pleine. � G é r e r l e s r é s i s t a n c e s Nous avons déjà été confrontés aux phénomènes de résistance par le passé. De nouveaux événements sont intervenus ces derniers mois ou années. L'objectif des prochaines campagnes doit être de gérer les problèmes réels ou probables pour les maladies suivantes : * Piétin-verse vis-à-vis da prochloraze et des triazoles. * Oïdium vis-à-vis des triazoles, des morpholines et de l'éthyrimol. * Septorioses, rouilles, helminthosporiose et rhynchosporiose vis-à-vis des triazoles. Les résistances seront certainement le défi à relever pour les prochaines années. C'est maintenant qu'il faut tout mettre en oeuvre pour ne pas en arriver à une situation ingérable : tous les "préconisateurs" en ont la responsabilité vis-à-vis du monde agricole. � Q u e l q u e s r è g l e s d e b a s e * N intervenir que lorsque le risque le justifie ; c'est le seul critère de rentabilité des interventions (consultez les Avertissements Agricoles). * Pour diminuer la. durée de la pression de sélection, appliquer les produits à dose pleine. * Pour les associations "à la ferme", respecter les équilibres des associations prêtes à l'emploi. * Prochloraze : à n'utiliser qu'en situation à risque piétin. * Morpholines : à réserver uniquement aux variétés sensibles ou en cas de forte pression. Si possible, se limiter à 1 morpholine par parcelle. Si une nouvelle intervention visant à l'oïdium est nécessaire, préférer des associations triazoles + éthyrimol. Si 2 morpholines sont appliquées, en associer au moins une avec triazole ou éthyrimol. Pas de morpholine à partir de début épiaison. * Triazoles : si possible, se limiter à 1 triazole par parcelle. Si 2 triazoles sont appliquées par parcelle ' en associer au moins u n e avec un contact. Eviter l'impasse, tant a u niveau économique que technique, c'est le défi à relever � ne c o m p r o m e t t o n s p a s l'avenir p a r des p r é o c c u p a t i o n s basées u n i q u e m e n t s u r le court terme. L a protection p h y t o s a n i t a i r e s e r a encore rentable d e m a i n si nous savons mettre en oeuvre a u j o u r d ' h u i u n e stratégie Note commune de l'Expert "Céréales" et des 3 rapporteurs "Maladies des céréales". R A P P O R T R E G I O N A L E X P E R I M E N T A T I O N S . P . V . - 1 9 9 2 120 p a g e s r e g r o u p a n t Is résultats d e 30 essais s u r le N o r d P a s - d e - C a l a i s � Bilan climatique � Bilan phytosanitaire � Essais céréales (Vulpin, Agrostis, Gaillet, Helminthosporiose, Piétin-verse, O ï d i u m , Septoriose) � Essais pois ( R e n o u é e liseron, R e n o u é e des oiseaux) � Essais colza (herbicides) � Essais p o m m e s de terre (Mildiou, Nématodes). � M o u c h e de l'endive. B U L L E T I N A R E T O U R N E R A : S E R V I C E R E G I O N A L D E L A P R O T E C T I O N D E S V E G E T A U X B . P . 4 7 6 2 7 5 0 L O O S - E N - G O H E L L E N O M : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P r é n o m : . . . . . . . . . . . . . . . . . . _ A D R E S S E : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Désire recevoir le rapport "Expérimentation 1992" et joint un c h è q u e de 1 3 0 . 0 0 F (rapport et frais d'expédition) à l ' o r d r e d e la F . R . E . D . E . C .