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Preview Avertissements Agricoles - Grandes cultures - Lorraine - 1996 - 28

B u l l e t i n n ° 2 8 d u 6 d é c e m b r e 1 9 9 6 C o l z a C é r é a l e s Les colzas sont p o u r la plupart à des B i l a n p h y t o s a n i t a i r e .- stades bien développés. u n e a n n é e s a n s . . . m a l a d i e s ! L a r v e s d ' a l t i s e e t d e Automne très humide, hiver plus froid c h a r a n ç o n d u b o u r g e o n qu'à l'accoutumée et printemps sec et t e r m i n a l frais ont été les ingrédients qui ont Les comptages effectués par le S.R.P. V. permis d'aboutir à un faible développe- montrent des taux d'infestation très fai- ment des maladies sur blé et orge cette bles. Ces observations ont été réalisées année en Lorraine. dans des parcelles traitées et non trai- Un automne plutôt favorable tées avec des captures nulles ou impor- a u x limaces et pucerons tantes à l'automne. Des larves de mou- ches du chou sont quelquefois obser- Ces deux parasites auraient pu compro- vées dans les pétioles des colzas. mettre les cultures de blé et orge d'hiver Néanmoins, effectuer des comptages C o l z a : C o m p t a g e d e si la vigilance des uns et des autres avait sur 50 pieds dans vos parcelles, surtout l a r v e s . été prise à défaut. Deux épandages si aucune protection n'a été réalisée d'antilimaces ont été le plus soùvent contre le charançon du bourgeon ter- nécessaires (avant et au moment du minal. R é u n i o n d u 1 0 j a n v i e r : semis). Certaines situations particuliè- N'intervenir, avec un produit hui- R e t o u r n e r r a p i d e m e n t rement exposées ont exigé une troisième leux, q u e si 60 à 70 % des pieds v o t r e b u l l e t i n . recèlent au moins u n e larve de intervention. Si, en définitive, l'attaque a pu être maîtrisée, elle aura cependant charançon. Si un traitement est né- cessaire, intervenir impérativement pesé lourd dans les charges d u r a n t le mois de décembre avant que phytosanitaires. Mettant à profit des les larves ne soient trop grosses. températures clémentes, qui se sont pro- longées jusqu'à la mi-novembre, les Rappel : Reportez-vous au classeur pucerons ont colonisé l'ensemble des vert d'informations générales pour dif- parcelles de blé et d'orge. Pour la pre- férencier les larves. mière fois, les traitements ont été néces- U t i l i s a t i o n d u d i n o t e r b e saires sur la totalité des surfaces de Avis du Journal Officiel céréales d'automne (sur semences ou en p a r u le 26 octobre 1996 .- cours de végétation). Les rares symptô- "Le ministre de l'agriculture, de la pê- mes de jaunisse nanisante observés en che et de l'alimentation a retiré toutes les Lorraine au printemps ont permis de autorisations de vente de l'ensemble des vérifier l'efficacité des diverses protec- produits antiparasitaires à base de tions proposées. On a cependant cons- dinoterbe. Dans le cadre de l'écoulement taté quelques dégâts suite à des traite- des stocks de ces produits, il est accordé ments de semences. Ils ne semblent ce- un délai pour leur distribution et leur pendant pas avoir eu de conséquences utilisation de sorte que tout produit économiques et pourraient être la consé- contenant du dinoterbe ne puisse plus quence de deux phénomènes : être mis sur le marché, ni utilisé à compter du 30 septembre 1997." B i l a n c é r é a l e s : s u i t e Des traitements dificilement - pression exceptionnellement élevée des Un printemps frais et très sec rentabilisés pucerons - possibilité de transmission du virus De janvier à avril, le déficit hydrique Blé : Sur une moyenne de six essais entre le moment où le puceron est arrivé atteint des proportions rappelant les lorrains, la meilleure protection dans la parcelle et son élimination par le années noires ( 1976). A la mi-mai, l'en- fongicide pennet d'améliorer les rende- produit déposé sur la semence. semble des professionnels s'accordent ments de 7 q/ha, ce qui laisse un gain pour redouter une récolte en forte baisse. économique d'environ 2 q/ha. Sur ces Un hiver plus froid et sec que ces Miracle, quelques 60 à 100 m m d'eau six essais, les divers programmes de dernières années tombent entre le 16 et 27 mai, au mo- protection de trois d'entre eux n'ont pas ment où les blés sont les plus exigeants été rentabilisés. On constate que, le plus En général, la couverture neigeuse a été et sauvent la récolte des Lorrains. Un souvent, la protection la plus simple a tardive et très faible, notamment dans le développement tardif des maladies du été au mieux la plus bénéfique, au pire sud de la Lorraine. Elle est plus abon- feuillage (helminthosporiose sur orge et celle qui a fait perdre le moins (voir dante sur le massif vosgien. Les gelées septoriose sur blé), une maturation lente graphique). A noter que, pour la qua- ont été presque continuelles de novem- des grains provoquée par des tempéra- trième année consécutive, le modèle de bre à début avril. Dans certains sec- tures restées fraîches permettent un rem- prévision PRESEPT a pennis d'interve- teurs, les minima avoisinent les -10°C plissage progressif et prolongé des nir durant la meilleure période. Il con- en mars. grains. Les poids spécifiques sont firme ainsi toute sa valeur. Surtout dans les secteurs non protégés exceptionnellement élevés et, en défini- O r g e : En l'absence de rhynchosporiose, par la neige, les céréales sont en limite tive, la récolte bat des nouveaux records c'est souvent l'helminthosporiose qui de gel végétatif, certains pieds un peu quantitatifs (73 q/ha de blé en moyenne prend sa place. Les pertes restent fai- fragiles ou sur terres soulevées dispa- en Lorraine). Cette moyenne cache une bles (inférieure à 10 q). Dans ces condi- raissent. La régularité du froid et des forte hétérogénéité, surtout en ce qui tions, les d e u x interventions amplitudes thermiques modérées per- concerne les orges d'hiver. La réparti- traditionnellement conseillées ont été mettent d'éviter le pire. Par contre, ces tion géographique des orages tombés en difficilement rentabilisées. conditions desservent les champignons mai est l'élément explicatif essentiel de qui se développent peu et permettent cette disparité. d'aborder le printemps avec une situa- tion saine, notamment au niveau des maladies du pied (piétin verse). Il est plus rare et tardif que l'année précé- dente. Conclusion Malgré des craintes, cette dernière campagne fut exceptionnelle. Elle confirme la nécessité de réfléchir avant d'agir. Les meilleurs gains appartiendront, une fois encore, à ceux qui ont su raisonner leurs programmes de protection en s'entourant des informations nécessaires à leur prise de décision. R E N D E M E N T S L E S E R V I C E D E L A P R O T E C T I O N D E S V E G E T A U X v o u s i n v i t e à p a r t i c i p e r à u n e r é u n i o n s u r l e b i l a n d e l ' e x p é r i m e n t a t i o n " G r a n d e s C u l t u r e s " l e 1 0 j a n v i e r 1 9 9 7 C e n t r e N a t i o n a l d e F o r m a t i o n F o r e s t i è r e V e l a i n e - e n - H a y e (54) * à p a r t i r d e 1 0 h e u r e s O R D R E D U J O U R 10 h 00 - 13 h 00 - Présentation des résultats d'essais et bilan de la c a m p a g n e 1995 / 1996 p a r J e a n - M a r i e T R O U P et M a r i e - J e a n n e F O T R E M U L L E R . 13 h 00 - 14 h 30 - R e p a s p r i s s u r place. A p a r t i r de 14 h 30 - L'agriculture de d e m a i n p a r J e a n - M a r i e S C H 1 C K L 1 N G - M é d i a g r a i n International. L a dégustation de la galette clôturera cette réunion. * En venant de Toul, quitter l'autoroute sortie Hôpital Jeanne d'Arc et prendre l'ancienne RN4 direction Gondreville pendant environ 12 km. * En venant de Nancy, quitter l'autoroute du Parc de Haye, zone de loisirs (sortie 16). C o u p o n à r e t o u r n e r a u S R P V - 3 8 r u e Ste C a t h e r i n e - 5 4 0 4 3 N A N C Y C E D E X a v a n t le 21 d é c e m b r e 1996 N o m et p r é n o m : Adresse : Assistera à la réunion : 0 O U I (J N O N Réserve u n repas au restaurant (100 F) D O U I l:J N O N (chèque à joindre obligatoirement avec l'inscription) Réserve u n d o c u m e n t de synthèse des résultats d'essais Grandes Cultures (100 F) - - D 0 UI 0 N O N Ci-joint u n chèque de F libellé à l'ordre du Service de la Protection des V é g é t a u x

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