Avertissements Agricoles - Grandes cultures - Ile de France - 2004 - 18

2004·1 MB·French

by  Service Régional de Protection des Végétaux, Groupements de Défense contre les Organismes Nuisibles

Bulletin Technique n'18 du 3 juin 2004 - 2 pages - Numéro ordre postal : 28
non des pucerons isolés. Exemples (en
B l é
% d'épis colonisés) :
STADES : épiaison à floraison complè-
Chambry (77) 4 5 %
te.
Chaumes en Brie (77) 70%
Bullion (78) 50%
Saint Vrain (91) 100%
M a l a d i e s
Les Granges le Roi (91 ) 9 5 %
Dans les carrés d'observation non trai-
Maisse (91) 70%
tés, la septoriose se situe au plus haut soit
sur FI, soit sur F2, voire seulement sur
L a hausse annoncée des températu-
F3. Ces variations sont liées à la variété,
res risque de favoriser les infesta-
et au contexte climatique local de ce
tions. Intervenir si nécessaire (seuil 1
printemps. On est actuellement en phase
épi sur 2 colonisé). E x produits : py-
de sortie des taches des contaminations
rèthres seules ou associées à du pyri-
de la première quinzaine de mai. Il est
micarbe.
encore prématuré d'apprécier le com-
portement des fongicides cette année.
La floraison est le stade le plus sensible
aux attaques de cécidomyies oranges.
L'oïdium est présent jusque sur FI ouF2
La seule lutte efficace consiste à l'élimi-
sur les variétés les plus sensibles. La
nation des femelles avant qu'elles ne
rouille brune est absente.
pondent avec un insecticide homologué
(lambda cyhalothrine, deltaméthrine, tau-
Les pluies des derniers jours ( 10 à 30 m m
fluvalinate) en cas de détection (obser-
selon les secteurs) suscitent des craintes
vation, piégeage). La succession des
vis-à-vis de la fusariose des épis pour les
vols peut amener à répéter les interven-
parcelles actuellement en cours de flo-
tions (le soir de préférence, quand l'ac-
raison. Il convient cependant de noter :
tivité des cécidomyies est la plus inten-
- que l'absence de pluies au début épiai-
se). Les situations présentant le plus de
son n'a peut être pas permis la matura-
risque sont des parcelles abritées du
tion de l'inoculum, (en 2003, il y avait eu
vent, la proximité des bois, les secteurs
des pluies début épiaison),
ayant connu des attaques récentes...
- que les températures moyennes �20°
durant les pluies sont plus aptes à per-
Quelques dégâts de tordeuses s'obser-
mettre des développements de Micro-
vent sur quelques épis (ex Saint Vrain-
dochium nivale (qui peut provoquer des B l é
91 ) ou épillets (ex Roinvilliers-91 ).
pertes mais pas la production de myco-
Attention aux
toxines) que de Fusarium.
pucerons sur
D a n s les situations à risque agrono-
mique élevé (blé de maïs en non la- B e t t e r a v e s épis.
bour, variétés sensibles type I S E N -
S T A D E : 50 à 9 0 % de couverture du sol.
GRAIN, ORVANTIS, CHARGER, ...),
V intervention fusariose doit être réali-
sée a u plus près des épisodes plu- R a v a g e u r s
vieux.
Situations type C U R A T E R - T E M I K :
des pucerons verts ou noirs peuvent
s'observer sur 10 à 4 0 % des pieds (ex à
R a v a g e u r s
Méréville-9, Larchant et Villeroy-77).
Les pucerons sont présents dans la gran-
Maintenir la protection p u c e r o n jus-
de majorité des parcelles, avec des infes-
q u ' à la couverture complète du soL
tations le plus souvent de 5 à 2 0 % des
Situations I M P R I M O :
épis colonisés. Mais dans certains sites,
Quelques ailés parfois observés. Pas
les infestations sont très importantes,
d'intervention dans l'immdédiat.
avec des colonies bien développées et
Pour les pégomyies, absence de pontes
ou de larves dans nos relevés cette se- plémentaire si nécessaire, au plus tard au humaine, le seuil de 50 captures cu-
maine. stade 8 feuilles du maïs. mulées est atteint dans certaines si-
N e pas intervenir avec des températures tuations de l'Essonne et du Val d'Oise
supérieures à 25°. (voir carte). Il le sera rapidement
ailleurs. Intervenir avec u n e pyrèthre
F é v e r o l e
ou pyrèthre associée si présence de
S T A D E : 5 à 8 étages de fleurs et 0 à 2 R a v a g e u r s
pucerons.
étages de gousses. Les infestations de pucerons restent ra-
P o u r les pois destinés à l'alimentation
res. Il s'agit en général d'ailés. Quelques
animale, il est trop tôt p o u r intervenir.
aptères ont été observés à Mons en
R a v a g e u r s
Montois (77) et Limours (91).
Les infestations de pucerons restent tou-
M a l a d i e s
j ours nulles dans la plupart des situations.
Le réseau de piégeage pyrale se met en
Mis à part le mildiou présent jusque sur
Quelques parcelles toutefois présentent
place.
feuilles supérieures parfois, la situation
des attaques significatives, comme à
est encore relativement saine pour l'an-
Chaumes en Brie, Episy (77) et Limours
thracnose (10 à 3 0 % des pieds avec
(91) avec 50 à 75% de pieds porteurs.
quelques taches). Le passage pluvieux a
P o i s
Maintenir la surveillance.
pu permettre des contaminations de
S T A D E S : 2-4 étages de fleurs à 2-3
botrytis.
La hausse annoncée des températures étages de gousses.
Réalisez une intervention fongicide
pour la fin de semaine va relancer le vol
(type chlorothalonü) si cela n ' a p a s
des bruches. Compte tenu de l'appari-
R a v a g e u r s encore été effectué.
tion des premières gousses, le risque va
devenir élevé. Dans certaines situations les infestations
Dans les situations à rotations courtes en
de pucerons verts sont très importantes.
Intervention dès l'apparition des pre-
cultures sensibles au sclérotinia (colza,
avec 30 à 100% de pieds porteurs. Les
mières gousses avec des spécialités à
féverole, pois, tournesol), cette maladie
plus fortes attaques ont été notées à :
base de bifenthrine (TALSTAR FLO,
peut se développer sur pois en cas d'hu-
- - Sivry Courty et Château Landon (77)
E X P E R I D , BRIGADE, TALSTAR )
midité durant la floraison. La nuisibilité
avec 5 0% de pieds à plus de 3 0 pucerons,
ou d'endosulfan ( T E C H N ' U F A N ou
observée jusqu'ici est limitée car les
- Boutervilliers (91), Cléry en Vexin et
T H I O N E X ) .
niveaux d'attaque (fréquence de pieds
Vigny (95) avec 25-30% de pieds à plus
touchés) sont généralement de quelques
de 30 pucerons,
%. Les imides (KIMONO, SUMIS-
M a l a d i e s - Etrepilly, Garentreville, Mons en Mon-
CLEX, DYNIT) sont les produits les
tois (77) avec 10% de pieds à plus de 30
Pas d'évolution de la situation, le botrytis
plus efficaces contre cette maladie.
pucerons par plante.
reste observé le plus souvent sur feuilles
Les popoluations risquent de se dévelop-
basses. Présence de mildiou dans quel-
per avec la chaleur.
ques situations. La rouille n'est pas en- E n b r e f
core présente. Intervenir sur les parcelles non proté-
gées si le seuil est dépassé.
C o l z a
Le chlorothalonil n'a toujours pas reçu
d'autorisation pour cette culture à ce Le vol de tordeuse se poursuit, les captu- - apparition d alternaria sur feuilles voire
jour. res de cette s e m a i n e sont en sur siliques dans quelques situations.
accroissement.Le profil du vol à ce jour - absence d'oïdium.
est plutôt normal (type anées 1999 à
T o u r n e s o l
2001 ) et moins intense que 2002 et 2003, O r g e d e p t p s
S T A D E S : 3 à 4 paires de feuilles. mais celà pourrait rapidement évoluer.
- les maladies (oïdium, helminthosporio-
P o u r les pois destinés à l'alimentation se ou rhynchosporiose selon les cas) sont
présentes au plus haut sur F3 dans les
P u c e r o n s
témoins.
Les infestations de pucerons sont en
accroissement mais restent encore infé- TORDEUSES DU POIS : captures cumulées au 2-6
rieures au seuil d'intervention.
Exemples d'attaque :
Villecerf (77) 5 / pied
Château Landon, Egreville, Thiersanvil-
le (77) 10-12 / pied.
Rappel des seuils :
30-50 pucerons / p i e d j u s q u ' à 5 pai-
res de feuilles, 50-100 pucerons / plan-
te a u delà.
M a ï s
S T A D E S : 4-6 feuilles.
D é s h e r b a g e
Si vous avez réalisé un désherbage de
pré-levée ou de post-précoce (2 feuilles),
vérifiez l'état de salissement des parcel- Réseau SFPI-F ÆOON. Chambre IDF
les, afin d'effectuez un traitement com- f