E n v o i n° 02 d u 4 février 1997 Seine et Marne, principal département concerné. C é r é a l e s PARCELLES 94/95 95/96 96/97 61 211 35 P i é t i n - v e r s e analysées 17 54 7 positives Les conditions climatiques des dernières semaines restent peu % positives , 28% 1 26% 20% Pour 96/97, les chiffres sont arrètés au favorables à l'évolution des 15 janvier. contaminations de piétin-verse déja présentes et aucune nouvelle Sur les 3 campagnes d'analyses, la contamination n'a été enregistrée fréquence de parcelles où le depuis la mi-décembre selon notre champignon est détecté, est de l'ordre modèle de prévision. Le risque se de 1 sur 4. Les conditions climatiques maintient pour l'instant à un niveau du printemps (pluviométrie surtout) faible. A suivre... détermineront la gravité des attaques puisque pour l'instant on ne dispose F o n g i c i d e s d'aucune méthode de lutte efficace contre ce champignon. Rectificatif au tableau fongicides du précédent bulletin : KOARA est autorisé sur orge à la dose T r a i t e m e n t s d e de 2 l/ha et non 2.51. s e m e n c e s D est nécessaire de protéger les P o i s semences de pois contre les maladies transmises : A p h a n o m y c è s * par la semence : anthracnoses Les conditions sèches du printemps 96 (Ascochyta pinodes el pisi) n'ont pas permis d'attaques précoces et graves du champignon Aphallomycès, * par le sol : mildiou, agents de fonte un des responsables des nécroses des semis (Fusarium, Pythium), racinaires du pois. Les pluies de fin Ascochyta pinodella. mai ont toutefois entraîné des contaminations dans certaines MATIERES ACTIVES parcelles, mais l'incidence a été assez UTILISABLES P o i s : limitée. T r a i t e m e n t s d e * contre le mildiou s e m e n c e s e t t e s t s Du fait de la relative absence de ce problème en 96, le nombre de tests a p h a n o m y c è s . ++ oxadixyl , cymoxanil Aphanomycès demandés cet hiver a + ofurace, métalaxyl, L a r é s i s t a n c e s fortement chuté. Ces analyses de terre phoséthyl réalisées sur des parcelles prévues en a u x h e r b i c i d e s pois, ont pour but de détecter la ++ bonne efficacité Q u ' e n est-il ? . présence ou non du champignon. Le + efficacité moyenne tableau suivant montre les résultats obtenus ces 3 dernières années pour la * contre l'anthracnose et les agents de fonte des semis Les traitements de semences (notamment le WAKIL) ont également un certain effet sur le complexe Anthracnose Fonte semis classique de champignons responsables des nécroses Captane ++ ++ racinaires de fin de cycle (Phoma midicaginis, Oxyquino de cuivre + ++ Fusarium solani..). Mancozèbe ++ Prochloraz ++ Enfin rappellons que le traitement de semences Folpel + ++ PROMET CS400 présente une très bonne protection vis à vis des attaques de thrips et de sitones. , Thirame 1 ++ 1 ++ i L e p o i n t s u r . l a r é s i s t a n c e a u x h e r b i c i d e s On parle souvent de la résistance de champignons à Importance du problème certains fongicides. Ces derniers mois, on a également Selon J. Gasquez (INRA),on trouvé sur la période évoqué les problèmes de résistance d'adventices à des 1993-95 : herbicides. - 52 échantillons de vulpins résistants aux « fop », issus de 24 départements, la plupart du grand bassin Qu'est ce qu'une résistance ? parisien (1 cas en De de France), Une adventice résistante est une plante qui survit à un - 32 cas de ray grass résistants aux « fop », issus de 10 traitement qui aurait dû normalement la détruire. départements (Beauce, Ouest, Sud-est et Sud-ouest) Si l'on analyse les cas d'échecs de traitements, on se dont 1 en Ile de France. rend compte que beaucoup de facteurs peuvent jouer Les échantillons de 1996 sont en cours de traitement. sur l'efficacité de l'intervention : Il y a aussi 2 cas de résistance aux urées, un vis à vis - adaptation du produit / flore, du chlortoluron (Yvelines), et un vis à vis de - adaptation de la dose / flore (stade, densité), l'isoproturon (Eure et Loir). - adaptation de la dose / sol, Qui qu'il en soit, ce phénomêne ne concerne qu'un - conditions climatiques (température, hygrométrie), nombre très faible de parcelles et s'étend très - conditions de sol (humidité), lentement. En outre, ces situations présentes des - levées échelonnées, caractéristiques particulières : - qualité de la pulvérisation, - monoculture de blé ou rotations courtes de cultures - compatibilités entre produits, d'hiver, - travail du sol simplifié (pas de labour), Ces causes expliquent la très grande majorité des - usage fréquent d'un même type d'herbicide, échecs de désherbage. Toutefois il existe aussi des cas de résistance. La baisse d'efficacité est toujours progressive. Le mécanisme de résistance est généralement de type Historique détoxification (l'herbicide est dégradé avant d'agir sur Le phénomêne n'est pas récent puisqu'il est apparu son site d'action). dans les années 70 avec certaines plantes devenues insensibles aux triazines (amarante, renouées, Prévenir l'apparition morelle, séneçon...). Il y a au total une vingtaine - éviter les monocultures ou les rotations très courtes, d'espèces concernées. On a trouvé des produits de - maintenir un travail profond du sol pour les parcelles substitution pour faire face. Depuis 3-4 ans, il a été les plus sales ou faire un faux-semis, mis en évidence des parcelles présentant des - alterner des matières actives à mode d'action populations de vulpins ou de ray-grass résistantes à différents, certains anti-graminées, principalement de la famille -utiliser des semences indemnes de graines des « fop ,, (fénoxaprop = PUMA, cJodinafop = d'adventices, CELIO. diclofop = ILLOXAN). - respecter les doses préconisées par rapport au stade des adventices présentes.