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Preview Avertissements Agricoles - Grandes cultures - Ile de France - 1996 - 11

E n v o i n° I l d u 23 avril 1996 L'oïdium reste assez fréquent, les rouilles absentes. La septoriose a un peu P o i s évolué ce qui correspond à la sorties sous forme de taches des quelques contaminations de la fin mars. R a v a g e u r s La situation moyenne est la suivante (à SITONES : les attaques restent partir de notre réseau d'observation) : hétérogènes d'une parcelle à l'autre avec en moyenne autour de 2 morsures par F 3 saine plante. F4 généralement saine F5 20 à 40 % avec septo Maintenir la surveillance jusqu'au 0 à 20 % avec oïdium stade 10 cm de la culture. Une 80 à 100 % avec septo intervention n'est justifiée qu'en cas 0 à 60 % avec oïdium de nombreuses morsures. 1 F6 La F3 est la dernière feuille sortie sur les blés au stade 1 noeud. P o i s b l a n c s On observe parfois la présence de LES INFOS DES MODELES quelques pois complètement décolorés. Situation toujours calme. Le passage Il s'agit normalement d'un problème pluvieux prévu ce jour n'augmentera pas génétique. La fréquence est un peu plus de manière importante le risque importante cette année (interaction avec septoriose. le froid,le sec ?). Les préconisa tions des semaines précédentes restent valables : hormis O r g e h i v e r les situations à piétin ou à oïdium, il sera possible d'attendre le stade 2 STADE : 1-2 noeuds à dernière feuille noeuds pour le premier fongicide. pointante. M a l a d i e s C o l z a L'helminthosporiose reste la maladie la plus fréquente. STADE : ouverture des premières fleurs. M a ï s : le p o i n t s u r R a v a g e u r s B l é l'atrazine. Les méligèthes sont toujours peu actifs. STADES : 1 noeud le plus souvent. Fin du risque. P o i s : u n p e u d e s i t o n e s . M a l a d i e s T i g e s f e n d u e s C o l z a : LES INFOS DE LA PLAINE Les éclatements de tiges que l'on a t t e n d r e la Le nombre de parcelles fortement observe sont généralement liés au gel. attaquées par le piétin reste faible : de On peut trouver aussi quelques piqures f l o r a i s o n . l'ordre d'une parcelle sur 8 ou 10 (contre de charançon de la tige. 2 sur 3 l'année passée). Attendre la chute des premiers pétales M a l a d i e s pour appliquer le fongicide contre le La situation reste saine. Il va toujours un sclerotinia. Dans la plupart des cas, face peu de cylindrosporiose sur BRISTOL. un risque sclerotinia et cylindrosporiose, Les taches de phoma sont rares, comme une carbendazime seule suffit notre dispositif de piégeage des spores à l'automne l'annonçait. L e p o i n t s u r l e d é s h e r b a g e m a ï s C o d e d e b o n n e u t i l i s a t i o n d e l ' a t r a z i n e L'atrazine reste la matière active de base du désherbage maïs. Son emploi est limité à 1500 g de matière active / ha et par an. Cette restriction d'emploi a pour objectif de diminuer les quantités d'atrazine dans les rivières et les nappes. L'atrazine est une molécule mobile car peu absorbée par le sol et persistante (dégradation lente). En outre sa DJA (dose journalière admissible) est très faible : 0.0005 mg/kg d'où sa dangerosité pour l'homme. En ne de France (77-78-91), les analyses des DDASS ont montrés que sur environ 890 analyses de captages, 38 % dépassaient la norme CEE pour l'eau potable (0.1 microgramme par litre). Le problème est donc réel. Préserver la qualité de l'eau c'est s'attaquer aux 2 principaux modes de fuites des produits vers les eaux : - l'accident qui peut se produire lors des opérations de remplissage de la cuve et lors de la pulvérisation, - la diffusion indirecte des produits après application, du fait de l'entraînement par les eaux de lessivage ou de ruissellement vers les nappes phréatiques. Il convient donc de s'assurer de prendre toutes les précautions pour éviter une pollution accidentelle et si possible de respecter quelques règles: - ne pas dépasser la dose de 1500 g/ha/an et réduire les doses quand c'est possible (faibles infestations, utilisation en association) - ne pas traiter à proximité des cours d'eaux, des fossés, - limiter les apports en sol à forte pente, - pas d'application d'atrazine sur sol nu entre le semis du mais et la levée des adventices (traiter en pré-semis incorporé ou en post sur adventices levées) - épandre les reliquats de bouillie. Joint à cet envoi la fiche c o u l e u r m a l a d i e s d u pois à L e s p r o g r a m m e s d e s u b s t i t u t i o n s c o n s e r v e r . Depuis 1991, les Services de la Protection des Végétaux ont mis en place des essais de désherbage sans atrazine pour rechercher des solutions de rechange en cas d'interdiction totale ou partielle de l'atrazine. Différents programmes ont été testés au fil des années. Les essais montrent que le désherbage sans atrazine est techniquement possible, notamment dans le cadre d'applications tout en post. Exemples de programmes intéressants: - TITUS + anti-dicots (BROPYR,SABRE) - LAMA + anti-dicots (BROPYR,EMBLEM,MIKADO,LENTAGRAN,BASAMAIS) - FRONTIERE en pré + anti-dicots Plusieurs limites apparaissent toutefois: - des insuffisances subsistent (quelques adventices mal contrôlées, de nouvelles qui apparaissent) - désherbage plus technique (connaissance des adventices, interventions aux bons stades) -cas de phytotoxicité avec les sulfonylurées (variété,compatibilité,températures) - coût des programmes (400-500 F/Ha) Dans les conditions actuelles, en attendant l'arrivée de nouvelles matières actives, l'atrazine garde tout son intérèt à condition de respecter les règles de bonne pratique, afin de prolonger la possibilité d'utiliser cette molécule. F I C H E P H Y T O S A N I T A I R E M A L A D I E S D U P O I S P R O T É A G I N E U X M i l d i o u Face supérieure d'une foliole : symptôme en Début de fructification sur la face inférieure Fructification sur feuilles âgées et pousse «tache d'huile» O ï d i u m B o t r y t i s Attaque généralisée en phase de grossissement des gousses Dégâts sur jeune gousse et destruction de fleur A n t h r a c n o s e Infection primaire d'une plantule à partir du sol Attaque sur feuille et pétiole Attaque sur gousse, tige et pédoncule F I C H E P H Y T O S A N I T A I R E avec la collaboration de l'I.T.C.F - I. T.P. T. et des F.R.E.D.E. C. N o r d - Pas-de-Calais - Picardie L E S F O N G I C I D E S C O N T R E L E M I L D I O U D E L A P O M M E D E T E R R E Les substances phytopharmaceutiques homologuées sur mildiou de la p o m m e de terre sont diverses quant aux : - familles chimiques - modes d'actions vis-à-vis du champignon - sites d'action dans la plante. Plusieurs spécialités fongicides sont depuis peu à la disposition des producteurs. Afin de mieux cerner les différences nous tentons de schématiser les relations fongicides - champignon - plante. S u b s t a n c e s p h y t o p h a r m a c e u t i q u e s c o n t e n a n t u n i q u e m e n t d e s m a t i è r e s a c t i v e s d e c o n t a c t T : Traitement C : Contamination Les matières actives assurent à la surface de la feuille un film toxique pour le champignon. L'action vis-à-vis du mildiou est surtout préventive. L e s c o m p o s é s c u i v r é s feuillage (par voie de conséquence, cela entraîne un certain dessèchement des taches de mildiou). L a bouillie bordelaise est le plus ancien fongicide L'action contre le pathogène ne se fait qu'en surface utilisé. E l l e est très e m p l o y é e en p r o d u c t i o n des feuilles. biologique. Si les p l u i e s i m m é d i a t e s a p r è s l ' a p p l i c a t i o n L e s c o m p o s é s à b a s e d ' o x y d e de c u i v r e et r e d i s t r i b u e n t les i o n s c u i v r e , la p e r s i s t a n c e oxychlorure de cuivre sont plus faciles d'utilisation d ' a c t i o n e s t p l u s c o u r t e q u e p o u r les a u t r e s et plus efficaces. matières actives de contact. Des p r o b l è m e s d'in- L a répétition de traitement est phytotoxique vis-à- compatibilité se rencontrent parfois en m é l a n g e vis d u f e u i l l a g e de la p o m m e de terre. Il y a avec le R é g l o n e 2. E n mélange,^e^cuivre ralentit r é d u c t i o n de la p h o t o s y n t h è s e et " b r û l a g e " du l'action du B A S T A FI. Schémas : S. D U V A U C H E L L E - L. D U B O I S Peu utilisé seul pour des raisons économiques, il L e s d i t h i o c a r b a m a t e s apparaît dans de nouvelles spécialités en mélange L e m a n è b e e t m a n c o z è b e : avec d'autres matières actives. Les matières actives agissent sur plusieurs sites du métabolisme du c h a m p i g n o n (détruisent les C o m p o s é s t r i p h é n y l - e t a i n g r o u p e s thiol d e s e n z y m e s ) en b l o q u a n t la D e u x spécialités associent ces matières actives : germination des spores. Cette action multisite e x p l i q u e l ' a b s e n c e de r é s i s t a n c e d ' o ù l e u r - l e B R E S T A N 10 : 9 % de fentin a c e t a t e + utilisation en mélange avec des matières actives à 62,5 % de manèbe qui s'utilise à 2 kg/ha. action unisite dans les stratégies de prévention de - le T O P M I L F L O : 60 g/1 de fentin hydroxide résistance. + 400 g/1 de manèbe qui s'utilise à 3 1/ha. L e s d i t h i o c a r b a m a t e s s'utilisent à la d o s e de Ces spécialités de contact ont une bonne action 1600 g de matière active par ha. L a protection préventive. Elles ont également une action sur la dure 7 à 8 jours. Il convient de r e n o u v e l e r le sporulation et la "vitalité" des spores dans le sol traitement dès que l'on atteint un cumul de pluies ( a p r è s a p p l i c a t i o n sur le f e u i l l a g e ) , ce q u i de 25 m m (20 m m si elles sont violentes). Ce sont explique leur intérêt pour lutter contre le mildiou des matières actives sensibles au lessivage. du tubercule. Le mancozèbe est plus stable que le manèbe : il y a moins de risque de baisse de concentration de L e s p h é n y l p y r i d y l a m i n e s m a t i è r e active en cas de s t o c k a g e p r o l o n g é . Le S A G I T E R R E et O H A Y O contiennent 500 g/1 Toutefois pour ces matières actives, les qualités de fluazinam et s'utilisent à 0,4 1/ha. L a protection de fabrication et la formulation de la spécialité est de 7 à 8 jours. commerciale influencent nettement l'efficacité, la résistance au lessivage et le confort d'utilisation Fongicide de contact, cette matière active a une (meilleure adhésion, répartition sur les feuilles...). excellente action préventive intéressante en forte C'est le cas des formulations F L (flow aqueux) et pression de maladie, par ailleurs son action sur la D G (granulés dispersibles). sporulation, ainsi que la mobilité et survie des spores dans le sol explique son intérêt pour lutter U n e f o r m u l a t i o n f l u i d e h u i l e u s e a u g m e n t e contre le mildiou du tubercule en l'utilisant lors l'adhérence et optimise l'efficacité ( P E N N F L U I D des derniers traitements avant défanage. est autorisé avec 1.260 g de mancozèbe/ha). S a b o n n e t e n u e au l e s s i v a g e le r e n d très L e s p h t a l i m i d e s i n t é r e s s a n t p o u r les i r r i g a t i o n s ( d e s é t u d e s complémentaires sont en cours sur ce sujet). U n L e folpel est h o m o l o g u é en m é l a n g e ou seul renouvellement est nécessaire si on atteint 40 m m ( 1 5 0 g/hl o u 1 . 5 0 0 g / h a ) , il a u n e c e r t a i n e de pluie cumulée pendant la durée d'activité. efficacité sur botrytis. Cette matière active de contact qui reste en surface des feuilles inhibe la Par contre ces spécialités sont incompatibles avec mobilité et la germination des zoospores. les huiles. L'utilisation en production de plant devra se faire en dehors des périodes d'utilisation d e ces h u i l e s et a v e c u n e n c a d r e m e n t d e s L e s d é r i v é s p h t a l i q u e s techniciens des établissements de producteurs L e chlorothalonil c o m m e les dithiocarbamates a régionaux. u n e action multisite vis-à-vis du c h a m p i g n o n L o r s de l ' u t i l i s a t i o n d u f l u a z i n a m a v e c le (action sur les thiol) ce qui explique l'absence de défanant, des précautions sont à prendre avec la r é s i s t a n c e f o n g i c i d e du c o n t a c t , il reste e n spécialité B A S T A FI. O n veillera à introduire le s u r f a c e de la feuille, il p r é s e n t e u n e b o n n e fongicide en premier dans la cuve. r é m a n e n c e et résistance au lessivage. Seul il s'utilise à 1 . 5 0 0 g a v e c d e s i n t e r v a l l e s d e A u c u n e r e c o m m a n d a t i o n particulière n'est faite traitement de 7-8 jours. par la firme lors de l'emploi de Réglone 2. S u b s t a n c e s p h y t o p h a r m a c e u t i q u e s c o n t e n a n t u n e m a t i è r e a c t i v e p é n é t r a n t e T : Traitement C : Contamination Sur mildiou de la vigne, une certaine variabilité S p é c i a l i t é à b a s e d e c y m o x a n i l de sensibilité des souches au c y m o x a n i l a été Dans les spécialités françaises, la matière active constaté, ce qui ne s e m b l e pas être le cas en pénétrante est le cymoxanil ( C U R Z A T E famille mildiou de la p o m m e de terre. Toutefois, c'est en des cyanoacétamides oxine). traitement préventif que ces spécialités doivent être utilisées. L e c y m o x a n i l p é n è t r e d a n s la plante sans se répartir dans la feuille ni passer d'une feuille à Les spécialités s'utilisent en p o m m e de terre à des l'autre (pénétrant local). intervalles de 7-8 jours, elles sont particuliè- Le cymoxanil a une action curative (rétroactive) rement intéressantes en périodes d'orages ou de en bloquant le mycélium à l'intérieur de la feuille pluies répétées. jusqu'à 2 jours après l'infection (germination de Plusieurs spécialités associent le cymoxanil au la spore). L'action curative se fait surtout en mancozèbe : b l o q u a n t la f o r m a t i o n des h a u t o r i a d u F U L V A X 2000 (6 % + 70 %) : 1,7 kg/ha champignon. C'est la synthèse de R.N.A. qui est affectée. M I L S T E L G D (4.8 + 56 %) : 2,1 kg/ha L e c y m o x a n i l a une durée de vie très courte R E M I L T I N E et R E M I L T I N E P E P I T E (4 + (environ 3 jours). C e sont les matières actives 46,5 %) : à 2,5 kg/ha de contact associées qui prennent le relais. L a Les autres associations sont : s p é c i a l i t é c o m m e r c i a l e a s s u r e a i n s i u n e V I G N O R 2 : cymoxanil (60 g/1) + chlorothalonil activité p r é v e n t i v e de l'ordre de 7 à 8 j o u r s (200 g/1) + Folpel (200 g/1) : 2 1/ha après l'application, en a b s e n c e de lessivage. Les matières actives de contact ont u n e grande D I A M E T A N : c y m o x a n i l 4,8 % + p r o p i n è b e i m p o r t a n c e d a n s la p e r f o r m a n c e d e s 58 % : 2,5 kg/ha spécialités. A V I S O D F : cymoxanil 4,8 % + métirane de zinc 64 % : 2,5 kg/ha Le cymoxanil entraîne une interaction de synergie très nette en association avec les autres matières D e s e x p é r i m e n t a t i o n s ont m o n t r é s la totale actives. compatibilité de la Rémiltine avec les défanants. S u b s t a n c e s p h y t o p h a r m a c e u t i q u e s c o n t e n a n t u n e m a t i è r e a c t i v e t r a n s l a m i n a i r e L e s c a r b a m a t e s � L e T A T T O O C T : Traitement C : Contamination Il s'agit du p r o p a m o c a r b e Hcl (375 g/1) qui est Cette matière active de longue durée d'action, a s s o c i é au c h l o r o t h a l o n i l ( 3 7 5 g/1) d a n s le 10 jours, associée au chlorothalonil d o n n e à la spécialité une bonne résistance au lessivage (plus T A T T O O C. de 40 m m ) et en fait une spécialité intéressante Le propamocarbe pénètre la feuille jusqu'à la face pour les irriguants. Toutefois il convient que la inférieure (translaminaire) et se répartit p o u r pluie ou l'irrigation n'interviennent que 12 heures après le traitement (des études complémentaires partie dans la feuille. sur l'irrigation sont en cours). -:: ; � L e p r o p a m o c a r b e a g i t p r é v e n t i v e m e n t en Cette spécialité s'utilise à 2,7 1/ha à une cadence inhibiteur de la germination des spores et réduit la de 10 j o u r s , il s e m b l e q u ' u n e s u c c e s s i o n de p r o d u c t i o n de s p o r e s d ' o ù la d i m i n u t i o n d u 3 applications valorise bien la spécialité tant sur potentiel infectieux dans la parcelle. un plan technique qu'économique. Dans la cellule du champignon l'action se situe au T A T T O O C est compatible avec les huiles et les niveau des membranes. insecticides (s'informer auprès des techniciens) L e s d é r i v é s d e l ' a c i d e c i n n a m i q u e �- L ' A C R O B A T M T : Traitement C : Contamination Il s'agit du diméthomorphe (9 %) qui est associé au Iule du champignon, le diméthomorphe entraîne l'al- mancozèbe (60 %) dans l ' A C R O B A T M. tération des membranes, et par voie de conséquence la mort des cellules. Le site d'action est spécifique, Ce diméthomorphe pénètre très rapidement dans la toutefois des travaux de laboratoire ont montré que feuille jusqu'à la face inférieure (translaminaire) et le risque d'apparition de souches résistances reste diffuse bien dans la feuille. Il n'y a pas de transport très limité. suffisant de feuille à feuille pour permettre une pro- tection des nouvelles pousses. L ' A C R O B A T M s'utilise à 2 kg/ha pendant toute la campagne et sera renouvelé à 8 jours en période épi- Le diméthomorphe a une bonne action antisporu- démique. Il paraît intéressant en irrigation. lante. Cette matière active est surtout préventive avec une durée d'action de l'ordre de 8 à 10 jours. Cette spécialité est la plus récemment connue sur Elle a une légère action curative (rétroactivité) sur le marché, les expérimentations en cours précise- le tube germinatif de la spore. A u niveau de la cel- ront toutes ces données. S u b s t a n c e s p h y t o p h a r m a c e u t i q u e s c o n t e n a n t u n e m a t i è r e a c t i v e s y s t é m i q u e L e s p h é n y l a m i n e s };� C a s d u s y s t é m i q u e " t r o i s v o i e s " T : Traitement C : Contamination oxadixyl �i- C a s d u s y s t é m i q u e "trois v o i e s " s u i v i d ' u n c o n t a c t oxadixyl Ces matières actives systémiques sont toutes de la La matière active systémique a un effet "rétroactif' famille des phénylamines. de 4 jours m a x i m u m après la germination de la spore, ce qui permet des intervalles de traitement, Elles contiennent une matière active systémique avec la m ê m e spécialité, de l'ordre de 10 jours au associée à un produit de contact ("2 voies"). C'est m a x i m u m pour T R E C A T O L , 12 jours en m o y e n n e le cas du T R E C A T O L (bénalaxyl 8 % + mancozèbe (10 jours en très forte pression, 14 jours en pression 65 %) qui s'utilise à 2,5 kg PC/ha. faible) pour P U L S A N et SIRDATE. Deux spécialités présentent, en plus de la matière Les matières actives systémiques ont une action sur active systémique et du contact, le cymoxanil doué un seul site précis du métabolisme du champignon d'une action pénétrante. Il s'agit de produits dits (inhibition de la R N A polymérase) : au cours du "3 voies". C'est le cas du P U L S A N (8 % oxadixyl cycle du champignon, les phénylamines agissent + 56 % de mancozèbe + 3,2 % de cymoxanil) et du surtout par inhibition de la sporulation et blocage SIRDATE (8 % oxadixyl + 56 % de manèbe + 3,2 % de la croissance du mycélium. Ils présentent le risque de cymoxanil) utilisés l'un et l'autre à 2,5 kg PC/ha. de sélectionner des souches résistantes. Aussi la Ces spécialités, de par l'action systémique d'une des stratégie doit-elle être adaptée en fonction de la matières actives, sont intéressantes à utiliser en conception du produit. Elle doit être conduite avec période de végétation active et de multiplication du la plus grande rigueur face aux résultats du suivi de feuillage. la résistance aux phénylamines. Spécialités Conception du produit Stratégie d'application 2 voies : 1 matière active systémique Toujours en PREVENTIF, période de CROISSANCE TRECATOL + 1 pleine dose de contact active de la pomme de terre. 2 à 3 traitements maxi/ (= 1 600 g de mancozèbe/ha) campagne. 10 jours d'intervalle entre 2 traitements systémiques (moins si risques très importants) 3 voies : Synergie de : Toujours en PREVENTIF, CROISSANCE active de PULSAN 3 matières différentes la pomme de terre. SIRDATE P . 3 modes d'action 2 à 3 traitements maxi/campagne. . 3 sites d'action vis-à-vis de la plante 10 à 14 jours d'intervalle . 3 sites d'action vis-à-vis du champignon entre 2 traitements systémiques A l t e r n a n c e d e s m a t i è r e s a c t i v e s Le p r o d u c t e u r a le choix entre plusieurs spécialités de qualités différentes qu'il choisira en fonction des risques de m a l a d i e (avertissements agricoles), m é t h o d e s culturales, organisation d'exploitation, p a r contre, s a u f p o u r les contacts , il veillera à a l t e r n e r les matières actives a u c o u r s de l'année.

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