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Preview Avertissements Agricoles - Grandes cultures - Champagne Ardenne - 2000 - 38

Bulletins Techniques des Stations d'Avertissements Agricoles n° 498 du 2 novembre 2000 - 2 pages d'après les observations des 27,30 et 31 octobre 2000 (peu de notations le 30/10 à cause des intempéries) faibles et donc sans risque pour les blés. C é r é a l e s M Aucun traitement spécifique. I Stade 1-3 feuille(s) à début tallage. L i m a c e s C o l z a L'activité des limaces reste préoccupante. P r o c h a i n Stade : 8 feuilles à début élongation de la tige. M Maintenez la surveillance et la protec- b u l l e t i n le 8 tion de la culture en présence de limaces C h a r a n ç o n s d u n o v e m b r e . dans les pièges, jusqu'au stade 2 feuilles. b o u r g e o n t e r m i n a l P u c e r o n s - J N O Depuis la semaine dernière, le vol s est net- Ils sont rares et se limitent souvent à l'appa- tement intensifié dans le Tardenois et les rition de quelques ailés. Actuellement, la premières pontes y sont visibles (51-Méry et présence de vents forts et d'épisodes plu- Crugny : 8% de pieds avec des pontes). vieux s'opposent à leur développement. Ailleurs, le vol est très faible ou nul ; les 0 Poursuivez la surveillance par temps nouvelles pontes sont limitées et les premiè- calme et ensoleillé. res larves apparaissent (51-Isse, Les Petites Loges : 4% de pieds avec pontes ou larves). C i c a d e l l e s M Les secteurs où des captures ont été enre- Au cours de la semaine dernière et du week- gistrées la semaine dernière ont dû recevoir end dernier, malgré les conditions climati- un insecticide. Ailleurs, en l'absence de ques favorables au maintien de l'activité du capture et de ponte, ne traitez pas à cejour. ravageur, les niveaux de population restent L e p o i n t s u r l a p y r a l e d u m a ï s e n 2 0 0 0 E n c o n s t a n t e r e c r u d e s c e n c e , s u r t o u t d a n s le P e r t h o i s . année 2000 ressemble à 1999, avec Ensuite, le vol se généralise au cours de la C O L Z A ane intensification des dégâts dans 3 décade de juin. La durée du vol est très L 1I' es secteurs à risque définis les années variable suivant les sites d'un même secteur Maintien de l'acti- antérieures. Sur l'ensemble du Réseau SRPV- avec des fins de vol comprises entre fin juillet vité du charançon observateurs, les toutes premières captures et début septembre. Cette durée est compa- du bourgeon ter- de pyrale sont enregistrées vers le 10 juin. rable à l'an dernier, avec globalement un minal, surtout Fréquence (%) des parcelles suivant les niveaux dans le Tardenois : de risque à l'automne traitez si ce n'est déjà fait en pré- sence de captu- res. C E R E A L E S Limaces : risque fort. Pressions puce- rons et cicadelles faibles ou nulles : aucun insecticide pour le moment. cumul des captures supérieur à 1999. Ce vons estimer pour 2001, les niveaux de ris- M risque modéré pour 18 % des parcelles cumul est difficile à interpréter et ne traduit que : prospectées, pas la pression finale du ravageur. En effet, B risque faible pour 74 % des parcelles pros- M risque fort pour 8 % des parcelles prospec- les sites où les maximum des captures ont été pectées, tées. enregistrés ne correspondent pas aux situa- tions les plus attaquées. Le suivi du vol des papillons nous indique la période d'activité Evaluation des populations larvaires de pyrale du maïs à l'automne 2000 du ravageur. La nuisibilité de ce dernier est (SRPVetGEDAStMénéhould) ensuite fonction du potentiel larvaire dans le sol, des façons culturales et des niveaux de ponte de pyrale pendant la période de plus grande sensibilité du maïs, comprise entre le Entre parenthèses ( ), est indiqué stade hauteur 30 cm et le stade grain pâteux. le nombre moyen de larves par pied. Les premières pontes sont observées vers le 20 juin, dans le Perthois (51-Vitry en Per- thois) ; elles sont alors très rares. Quelques pontes fraîches sont détectées entre fin juin et début juillet, sur quelques parcelles des Ardennes (Mont Laurent) et surtout dans le Perthois. Jusqu'à cette date, les conditions climatiques ont été défavorables à la conser- vation des pontes (fin juin : temps sec) et à l'activité de ponte (début juillet : orages vio- lents, vent et grêle). Après la tempête de début juillet, vers le 10 juillet, l'activité de la pyrale se maintient et quelques nouvelles pontes fraîches sont observées face inférieu- re des feuilles médianes, sur des maïs du Perthois marnais et du Pays d'Othe. T r a i t e m e n t s à p a r t i r d u 1 0 j u i l l e t d a n s l e s s e c t e u r s à r i s q u e Les conditions climatiques sont alors favo- rables à la conservation des oeufs. En consé- quence un traitement insecticide est con- seillé dans les secteurs à risque, à l'aide de pyréthrinoïdes sous fonne de granulés. La rentabilité du traitement n'est alors pas assu- rée dans les parcelles où le potentiel du rendement est diminué par les intempéries. Après le 10 juillet, les pontes sont exception- nelles puis nulles en août. A partir de la mi septembre, nous effectuons des comptages dans les maïs (grains essentiellement) et non traités contre la pyrale pour évaluer les dé- gâts finaux et les populations larvaires. Les dégâts sont en augmentation par rapport à 1999 dans les secteurs à risque définis les années antérieures (Perthois, secteur Pays d'Othes). En Brie, des dégâts importants sont observés, essentiellement sur des maïs destinés à l'ensilage. Ailleurs, nous obser- vons quelques parcelles isolées fortement touchées. Les dégâts se traduisent pour plus de 2/3 d'entre eux par des trous de pénétra- tion sur la tige, en dessous ou au dessus de l'épis (perturbation de la circulation des sè- ves brute et élaborée). Les épis touchés et les Estimation des risques en fonction panicules cassés représentent chacun moins des infestations larvaires de 15% des pieds touchés. Toutefois, même dans les parcelles où les perforations sont Moins de 0.5 larve par pied : risque faible, nombreuses, la verse est limitée. De 0.5 à 0.7 larve par pied : risque moyen, En conséquence, les infestations larvaires Supérieures à 0.8 larve par pied : risque fort. sont en légère recrudescence et nous pou-

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