Bulletins Techniques des Stations d'Avertissements Agricoles n° 484 du 15 juin 2000 - 2 pages d'après les observations du 13 juin 2000 F1-F2. Les attaques d'helminthosporiose C o l z a restent localisées et stationnaires. M Les parcelles ont dû être traitées. Stade : Maturation des srains. M a l a d i e s P r o c h a i n Dans les parcelles traitées, 1 alternaria con- B e t t e r a v e b u l l e t i n p r é v u - naît parfois un développementmarqué. Comp- le 21 j u i n . te tenu de la maturation rapide des grains et Stade : 6-8 feuilles à recouvrement du sol. du délai avant récolte, il ne faut plus traiter. P u c e r o n s Dans les témoins, ils sont le plus souvent anecdotiques ou absents. Dans les rares B l é situations très infestées, les taux de mortalité des pucerons sont déjà importants sous l'ac- Stade : amande aqueuse à grain laiteux. tion des champignons entomophtorales. M a l a d i e s f o l i a i r e s �Maintenez laprotectionpendant au moins Dans les témoins, les feuilles F2 sont totale- 15 jours, en présence de pucerons, dans les ment desséchées et les FI fortement tou- parcelles ne recouvrant pas encore le soL chées par la septoriose et plus rarement par M a l a d i e s la rouille brune (foyers). L'helminthospo- riose apparaît sur de nouvelles parcelles Nous observons quelques taches noires de B E T T E R A V E ( F1-F2), les intensités d'attaques étant fai- bactériose contre laquelle aucune protection bles. Sur épis, les épillets fusariés de couleur fongicide n'est efficace. Suites aux violents Maintenez la pro- blanchâtre sont en nette augmentation. La orages de vendredi soir, cette maladie peut tection contre les variété Trémie est plus touchée que Shango. progresser sur les feuilles blessées ou déchi- pucerons. Dans les traités, la septoriose se développe quetées. Toutefois, tout fongicide reste inu- de plus en plus sur FI et F2, dans le cas de tile et n'a aucun effet significatif sur la cica- protection insuffisante. trisation des betteraves grêlées. P O I S 0 Aucun fongicide pour le moment. P u c e r o n s d e s é p i s Tordeuses : Re- Quelques nouvelles parcelles sont touchées. nouvelez l'insecti- Ils progressent sur les sites attaqués la se- P o i s maine dernière, surtout dans le sud de la cide sur pois de Marne et l'Aube. Les attaques sont encore Stade : gousses plates à pleines du 2ème semence. Traitez très faibles et le seuil d'interventionn'est que étage. les pois très rarement atteint (10-St Pouange 51-Cer- M a l a d i e s non). protéagineux ré- Dans les témoins, la rouille et le botry tis sont M Traitez si au moins 1 épi sur 2 est ceptifs au seuil de les maladies prédominantes sur feuilles. La colonisé, ce qui est très rare actuellement. 400 captures. rouille se développe sur les étages foliaires intermédiaires et gagnent de plus en plus les Maintenez la pro- étages du haut. Le botrytis a peu évolué sur tection fongicide. O r g e d e les gousses. L'anthracnose progresse peu, excepté quelques parcelles de l'Aube où la maladie gagne les feuilles hautes et les gous- p r i n t e m p s M A I S ses (Mergey, Charny le Bachot). Le scléroti- Stade : Fin épiaison à amande aqueuse. nia fait son apparition. Installez les piè- M a l a d i e s M Maintenez la protection fongicide et soi- ges pyrale. Dans les témoins, la rhynchosporiose est gnez-là surtout sur les pois grêlés. généralement la maladie prédominante et se P u c e r o n s L U Z E R N E présente sous forme de foyers ; les feuilless Leur présence reste généralement limitée, peuvent être très touchées. De nombreuses Quelques larves sous l'activité des hyménoptères ou des petites taches brunes liées à 1' hypersensi- champignons entomophtorales. de phytonomes et bilité de la céréale à l'oïdium recouvrent les M Un aphicide est très rarementjustifié à ce de noctuelles. jour. Poursuivez leur surveillance. Chevigny Renneville 777 l'Aube avec des populations maximales de 20 T o r d e u s e s Coupéville 195 à 40 pucerons par pied. L'espèce Metopolo- Togny aux Boeufs 589 phium dirhodum prédomine. Les premières Le vol se maintient élevé et de nouveaux La Chaussée sur Marne 454 pyrales du maïs ont été capturées (51 -Pévy ) oeufs sont prêts à éclore. Bussy Lettrée 668 M Vis-à-vis des pucerons tout insecticide Nombre cumulé de captures de tordeuses Songy 133 reste inutile à ce jour, la culture pouvant depuis le début du vol jusqu 'au 13 juin Sompuis 385 supporter 200 pucerons entre 8-10 feuilles Lieu Tordeuses Sommesous 182 et plusieurs centaines au delà de 10 feuilles. 08 Le Thour 715 Bagneux 873 Installez les pièges pour la pyrale. Le Thour (2) 471 * : suivis réalisés par la FNAMS Barby 382 M Sur les pois de semence, renouvelez l'in- 10 Balignicourt 156 ten'ention 6-8 jours après le 1er traitement. T o u r n e s o l Lhuître 473 Sur les Dois protéagineux, traitez lesparcel- Charny le Bachot 530 Stade : 14-16 feuilles à bouton étoilé. les non protégées dès 400 captures cumu- Pouan les V allées 418 P u c e r o n s lées au stade gousse pleine ou au stade Onjon 161 gousse plate du 2 ème étage sur les sites Les auxiliaires,nombreux, jouent leur rôle de 288 St Pouange* attaqués par la cécidomyie. Aucun renou- nettoyeurs. Planty 582 vellement dans les parcelles déjà traitées. M Ne plus traitez dès le stade bouton étoilé. Bar/Seine 184 StRémy/B* 184 M a l a d i e s Villery 328 Le risque phomopsis persiste. Nous obser- M a ï s 51 Connicy 395 vons de nouveaux cas de mildiou avec par- Pomacle 285 Stade : 8 à 14 feuilles fois des niveaux d'attaques élevés. St Hilaire le Petit 258 M Vis-à-vis du phomopsis, le conseil de la R a v a g e u r s La Croix en Champagne 492 semaine dernière reste d'actualité. Repérez 496 Les populations de pucerons se sont surtout La Cheppe les parcelles attaquées par le mildiou et Somme Vesle 349 développées dans le sud de la Marne et contactez-nous. L e p o i n t s u r l e m i d i o u d u t o u m e s o l A p p a r i t i o n d e n o u v e l l e s r a c e s . . . epuis 1990, le mildiou du tournesol Ardenne, nous avons découvert la race B la race A a été détectée. En fin, la race B est (Plasmopara ha/stedii) est placé sous dans la Marne. Par contre, dans l'Aube, seule dominante dans le grand sud-ouest de la D surveillance à l'échelle nationale. Cha- France. que annee, nombreux organismes sont mooi- lisés pour cette étude (SRPV, INRA, GE VES, E n C h a m p a g n e A r d e n n e , l e s r a c e s A e t B s o n t p r é s e n t e s CETIOM, SOC, GNIS, AMSOL, ANAMSO, ( r é p a r t i t i o n d e s s o u c h e s d e 1 9 8 8 à 1 9 9 9 ) FOP). Celle-ci pennet de suivre la répartition géographique de la maladie et de sa nuisibi- lité, de détecter l'évolution des races du champignon et de vérifier l'efficacité des traitements de semence. La caractérisation des races et de la résistance au métalaxy l sont réalisées par le laboratoire national de la Protection des Végétaux (LNPV), en Midi- Pyrénée. Voici un bref compte rendu des résultats obtenus jusqu'en 1999, concernant la caractérisation des races de mildiou. Les points suivants vous seront présentés dans un prochain bulletin. En 1966, la France découvre la race 1 (race européenne) du mildiou du tournesol. A la fin des années soixante dix, la sélection des variétés hybrides résistantes à cette race, pennet le développement de la culture du tournesol sur notre territoire national. Dix ans après, le mildiou fait de nouveau son appari- tion, sur quelques parcelles du Centre de la France. L'extériorisation de la maladie en présence de variétés résistantes à la race 1 marque le début de l'émergence de nouvelle race : la race A (710) dans l'Indre en 1988, la race B (703) dans le Lot en 1989 et les races C dans le Sud et D dans le Centre de la France, en 1995. Depuis, ces races C et D n'ont plus été détectées. Actuellement, en France, la race A domine au nord de la Loire ; la race B y est présente de manière anecdotique mais i elle connaît une légère progression depuis I 1998. En effet, cette année là, en Champagne